Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Il suffit d'un homme...

C'est ma deuxième fic. A chaque fin de chapitre, je mettrais le titre du prochain. Je reprend l'histoire du manga après le retour de Naruto à Konoha suite au sommet des Kages et au combat Sasuke/Danzo.
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Kyuubi53 (Féminin), le 16/03/2011
Résumé du chapitre 7 : Nanashi quitte Konoha. Tenshi et Shizen ont récolté des informations et les transmettent à Yama. Puis, ils se cachent dans une grotte scellée où Tenshi ressuscite les Hokages et Kushina Uzumaki. Tenshi est, en réalité, Naruto. Shizen et Naruto font le bilan de la situation pour tout le monde. Les Kages se réunissent pour mettre en place un plan de bataille quand ils sont interrompus par deux femmes.



Chapitre 8: Une mission de rang Super S



- Moi Konan, chef du village d’Ame, mets à la disposition de l’Alliance Shinobi dix mille ninjas.
- Moi Seika, princesse du village de Yama, mets à la disposition de l’Alliance Shinobi dix mille guerriers.

Tous se retournèrent vers les nouvelles venues. L’une, qui semblait être l’aînée, avait les cheveux bleu-nuit assortis à ses yeux de même couleur. Elle portait une cape de voyage noire, son bandeau de la Pluie, non-barré, autour du cou. Elle était accompagnée d’une jeune femme aux cheveux blancs et roses d’une vingtaine d’années, le symbole de la Pluie sur un tissu autour de la taille (nda : comme Asuma avec le foulard des ninjas gardiens).
Chacune était escortée d’un garde du corps. Pour Konan, il s’agissait d’un homme d’une quarantaine d’années, les cheveux marron, les yeux bleus et une cicatrice sur la joue gauche. Il portait un katana dans le dos. Seika, elle, était accompagnée d’un petit garçon de 7 ans, les cheveux gris et les yeux noirs, un bâton à la main.

- Vous êtes Konan et la princesse Seika ? Alors, c’est vrai que vous n’êtes plus dans l’Akatsuki ? ! fit le doyen des Kages en remarquant les capes noires sans nuages rouges. AAAÏÏÏE !! s’écria-t-il en se redressant trop brusquement.
- En effet, c’est exact. Le prince Tenshi vous a bien informé. Laissez-moi vous en expliquer les raisons, je vous prie, demanda l’ainée calmement.

Malgré une tension palpable, elle eut l’autorisation de s’asseoir parmi eux, la jeune fille également.
- Je vais commencer par vous résumer l’histoire de l’Akatsuki :
Elle est née pendant la Troisième Grande Guerre Ninja. Nagato, que vous connaissiez sous le nom de Pein, Yahiko et moi étions orphelins. Nous avons eu la chance de croiser la route des Sannins. L’un d’eux, Maître Jiraiya, nous a entrainés pendant trois ans ; il voulait nous donner les moyens de nous défendre et ainsi, de rester en vie. Quelques années ont passé et nous avions décidé de fonder Akatsuki, une organisation qui défendait la paix. Nous voulions faire en sorte que la guerre cesse de façon définitive afin que plus personne ne souffre comme nous avons souffert.

Elle effectua une pause puis reprit.

- Des nuages rouges car ils représentaient notre souffrance et lorsque la pluie tombait, cela évoquait les larmes que nous versions, des larmes de sang, celui de mon peuple. Les pays ninjas qui se faisaient la guerre entourent mon pays, et du coup, mon pays a été transformé en champ de bataille. Yahiko était notre chef et nous le suivions car son rêve était de devenir aussi fort qu’un dieu afin que le ciel cesse de pleurer sur notre pays.

Elle fit une autre pause. Se rappeler ces évènements terrifiants la faisait encore souffrir, même après tout ce temps.
Après un soupir, elle reprit à nouveau :
- Un jour, Hanzou la Salamandre, chef d’Ame à l’époque, avait entendu parler de nous. Nous étions de plus en plus nombreux et transmettions notre message de paix à travers le monde. Il nous proposa de nous aider dans notre quête. Le jour où nous devions signer notre accord, nous avons réalisé qu’il nous avait trahis. En réalité, il voulait nous éliminer car nous étions une menace pour lui et son pays. Il s’était allié à Konoha, et plus particulièrement, à Danzo. Presque tous nos compagnons ont été massacrés, ce jour-là. Je fus prise en otage par Hanzou. Il donna un kunai à Nagato et lui ordonna de tuer Yahiko s’il ne voulait pas que je meurs. Yahiko l’a forcé car pour lui, Nagato était celui qui nous mènerait un jour vers un monde de paix. Lorsqu’Hanzou allait me tuer, Nagato me sauva et me dit de ne pas bouger. Il a tué tous les ninjas qui nous attaquaient, sauf Danzo et Hanzou, qui s’étaient échappés. C’est ainsi qu’est né Pein.
Après cette bataille, nous avons rencontré Madara qui nous a soignés et nous a proposé de mettre un terme à la souffrance en unifiant tous les pays et tous les villages, par la force si nécessaire. Pour cela, il nous a conseillé de rechercher ce qui nourrissait les guerres entre pays ninjas : les Bijuus. Alors, nous avions décidé de les capturer et de les utiliser pour assouvir le monde sous une seule bannière : celle de la haine. Le monde devait comprendre ce qu’est la souffrance, et pour se faire, ils devaient tous la ressentir, et ressentir la haine qui nous animait. Il est devenu notre guide, enfin, jusqu’à ce que nous fassions la connaissance de Naruto Uzumaki. Je ne le remercierai jamais assez pour nous avoir rendu l’Espoir que nous avions perdu. Il est tout ce qui reste de Nagato ; c’est pourquoi, il est important pour moi de le protéger au péril de ma vie. C’était le dernier souhait de Nagato avant qu’il ne meurt.

Elle ne s’aperçut pas tout de suite que des larmes coulaient sur ses joues. Elle les chassa d’un revers de main. La princesse Seika la regarda puis s’adressa à l’assemblée.
- Maîtres Kages, Général en Chef, vous avez sûrement entendu parler de moi ? Je tiens à m’excuser, tout particulièrement envers l’Hokage, pour l’attitude de mon frère Tenshi.
- Sachez que je ne vous en veux pas, mais j’aimerais savoir ce qu’il mijote. Il est devenu un ennemi potentiel depuis qu’il a tenté de pratiquer l’Edo Tensei ou je ne sais quelle technique sur mes prédécesseurs et deux des plus puissants ninjas de Konoha.
- Rassurez-vous, mon frère est un allié et non un ennemi. J’ai eu de ses nouvelles récemment et il a découvert plusieurs choses sur Madara et Kabuto. Mais, il m’a annoncé une très bonne nouvelle : il a répandu un appel de détresse chez nos amis à travers le monde. Beaucoup ont répondu et ont décidé de s’allier à l’Alliance afin de mettre fin aux agissements de nos ennemis.
- C’est vrai ? Et qui, par exemple ?, interrogea le cadet des Kages.
- Je suis désolée, je ne sais pas qui a accepté notre requête. Je ne connais que le nombre : environ trois mille.
- Eh bien, on peut dire que des alliés en plus ne seront pas de trop, au contraire, intervint Mifune.
- Et concernant Madara et Kabuto, que vous a appris votre frère ?, demanda le Raikage, toujours méfiant.
- Beaucoup de choses.
- À votre façon de le dire, ce n’est pas très réjouissant, commença à s’inquiéter la Mizukage.
- Oui, c’est exact. Pour tout vous dire, c’est une guerre perdue d’avance pour nous. Madara a réussi à capturer sept des neuf Bijuus. De plus, ...
Elle s’interrompit pour jeter un coup d’œil à Konan qui la fixait pour l’encourager à continuer.
- ... il a le Rinegan de Nagato. Ce qui veut dire que nous devrons affronter le Sharingan ET le Rinegan en même temps. Et ce n’est pas tout.
- Quoi donc ? demanda le Kazekage, surpris.
La princesse sortit deux rouleaux de parchemin, un vert et un noir.
- Voici tout ce que j’ai comme informations sur Madara et ses plans, annonça-t-elle en prenant le rouleau vert, et le noir contient toutes les informations que j’ai pu obtenir sur Kabuto et l’Edo Tensei. Tenshi me les a envoyés il y a cinq jours alors que nous partions d’Ame pour venir ici.
- Faites-nous un résumé de ce que vous savez, ordonna le Chef de l’Alliance.
- Je suis désolée, Maître Raikage, mais je ne peux pas, ces rouleaux sont le résumé des recherches de mon frère sur nos ennemis. Je ne peux pas faire plus court. De plus, il faut que je rentre à Yama. Depuis quelques temps, je soupçonne un espion parmi mes ninjas. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis venue, seulement accompagnée de mon élève et des ninjas d’Ame. Mes autres hommes ainsi que nos alliés, que Tenshi rassemble au moment même où je vous parle, vous rejoindront dès que possible. Je vous en informerai le moment venu.

Elle se leva et voulut se diriger vers la sortie quand elle sentit qu’elle ne pouvait plus bouger.

- Pardonnez-moi, princesse Seika, mais il y a quelque chose qui me chiffonne. J’ai l’impression que vous ne nous dites pas tout, intervint Shikamaru Nara après l’avoir immobilisée.
- En effet, je ne vous dis pas tout car je ne le peux tout simplement pas, en tout cas, pour l’instant. S’il vous plait, cessez votre technique afin que je puisse rejoindre les miens. Je dois préparer mon village à une nouvelle guerre.
- Maître Hokage ?, demanda le concerné en jetant un œil à la Godaime.
Celle-ci croisa le regard du Raikage puis ferma les yeux, les mains jointes.
- Shikamaru, relâche-la.
Celui-ci s’exécuta mais restait suspicieux.
- Merci Maître Hokage, je vois que vous lui avez parlé, dit la jeune femme en échangeant un regard qui en disait long sur ce que la princesse de Konoha savait à propos d’eux.
- Oui, même si je trouve que la situation est assez bancale et illogique, vous vous en sortez plutôt bien, tous les deux.
- Je vous remercie beaucoup pour votre confiance, fit-elle avec un regard malicieux. À bientôt, finit-elle en s’inclinant face aux Kages et Konan.

Elle sortit de la tente, suivie par son escorte, et vit un homme qu’elle reconnut aussitôt. Ils se dirigèrent l’un vers l’autre.
- Bonjour princesse Seika.
- Bonjour Kakashi. Comment allez-vous ?
- Bien, merci. La guerre est à nos portes, ajouta-t-il après un petit silence et en regardant des ninjas en train d’affuter leurs armes.
- Oui, je sais, mais ne vous en faites pas, il y aura toujours quelqu’un pour veiller sur ces portes, fit-elle avec un sourire rassurant, la main posée sur l’épaule de son garde du corps.
Kakashi reconnut le petit garçon debout à côté d’elle.
- Bonjour, petit. Content de te revoir, annonça-t-il avec un sourire sous le masque.
- Bonjour, monsieur Kakashi, répondit le concerné en lui rendant son sourire.
- Il s’appelle Ookami et c’est mon garde du corps et élève.
- Votre garde du corps ?, fit-il, surpris. « Il est assez jeune. », pensa-t-il.
- Oui, mais vous savez comme moi qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. C’est encore un genin, mais c’est un ninja très doué pour son âge malgré son handicap.
- Je vois, répondit le ninja copieur, en se remémorant comment il était au même âge.
Le petit garçon se sentit rougir ; sa sensei parlait de lui à un ninja de renommée mondiale.
- Et votre frère, comment va-t-il ?
- Je viens de m’entretenir avec les Kages. Mon frère est digne de confiance, même si tout pense à croire le contraire. En ce moment, il regroupe quelques personnes dignes de confiance pour former une armée. Comme vous le savez, mon village ne dispose pas d’une grande force militaire. Cependant, grâce à l’appui d’Ame et de Konan, nous avons pu retrouver la trace de vieilles connaissances avec qui nous avons partagé de grands moments. Et celles-ci étant, pour la plupart, des combattants ninjas ou samouraïs apporteront un plus pour l’Alliance.
- Eh bien, vous ne chômez pas depuis que je suis venu vous voir ! Cela me fait réellement plaisir de voir que nous pourrons compter sur votre soutien.
- Je vous remercie, Kakashi. À présent, je dois repartir pour Yama. Il y a encore pas mal de choses à préparer. Konan représente le Pays de la Pluie. Je n’étais venue que pour présenter des excuses à l’Alliance de la part de Tenshi. Je vous laisse le soin du campement en attendant les premières batailles.
- Bien. Dans ce cas, je vous souhaite bon retour chez vous.
- Merci, Kakashi. Et moi, bonne chance pour la suite des évènements.
Ils se saluèrent et continuèrent leur route respective.


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Pendant ce temps, un groupe de quatre personnes se dirigeait vers le Village Caché de la Feuille. Ils étaient habillés de la même façon : la tenue de ninja de Konoha noire mais sans la veste verte, une armure légère en métal la remplaçant, des mitaines noires avec une protection en métal sur le dos de la main, des sandales noires avec des bandages aux chevilles, un bandeau de Konoha sur le front et une cape noire à capuche avec une spirale dans le dos. La seule différence était la couleur de cette spirale : elle était jaune pour Fuusoku (nda : fuusoku = vitesse (du vent)), bleue pour Taiyou (nda : taiyou = océan), marron pour Saru (nda : saru = singe) et orange pour Tenshi.

Ils s’arrêtèrent à quelques mètres de la porte principale, cachés à la lisière de la forêt. Tenshi expliqua son plan pour mener à bien leur mission.
- Tsunade a rejoint le campement de l’Alliance Shinobi avec les jounins et les meilleurs chuunins. On va être un peu plus tranquille que prévu. En plus, j’ai un ami digne de confiance à l’intérieur. Il ne va pas tarder à faire diversion avec quelques uns de ses compères, pour nous aider à rentrer dans le village sans nous faire repérer.
- Et ensuite, nous irons directement au cimetière, c’est ça ? demanda, de façon plus ou moins rhétorique, celui aux cheveux jaunes.
- Non. Nous allons entrer et nous diriger vers le palais du Hokage pour tromper les ninjas qui sont restés au village, au cas où on serait suivi. Puis, nous irons au cimetière pour réaliser notre mission.
- Tenshi, quand reprendras-tu ta véritable identité ? demanda celui aux cheveux blancs.
- Quand le moment sera venu ; je pense que je redeviendrai le ninja le plus idiot de Konoha quand Madara et/ou Kabuto m’auront reconnu Mais, pour l’instant, il y a plus urgent, ajouta-t-il en se tournant vers la porte du village.
- Oh et j’allais oublier, nous allons récupérer une autre personne. Elle nous aidera sûrement à sauver Sasuke.
- Qui est-ce ? demanda Taiyou.
- Une de ses anciennes équipières. À ce qu’il parait, lorsque Sasuke a affronté Danzo, celui-ci l’avait prise en otage et Sasuke n’a pas hésité un seul instant à la blesser gravement pour atteindre Danzo.
- Je vois. Elle connaît très bien Sasuke, elle a sûrement beaucoup d’informations sur lui.
- Oui, c’est vrai, mais c’est surtout parce qu’elle a un pouvoir spécial que je veux la libérer. La dernière fois que j’ai revu Sasuke, il était très différent par rapport à avant et, pendant qu’on la ramenait à Konoha pour être interrogée, elle m’a dit que mon chakra était l’opposé de celui de Sasuke et que je lui inspirais confiance.
Les trois aînés acquiescèrent, montrant qu’ils avaient compris. Puis le silence s’installa, parfois interrompu par le bruit du vent dans les arbres et le chant des oiseaux.

Près d’une heure après leur arrivée, l’homme à la spirale marron posa une question.
- Et dans combien de temps va-t-il intervenir ?
- Il sait qu’on est déjà là. Je l’ai prévenu grâce à un crapaud messager. Quand il interviendra, on le saura. Ne vous faites pas de soucis, Saru. Il est comme mon petit frère, ajouta-t-il en souriant et en faisant un clin d’œil au vieil homme, j’ai entièrement confiance en lui.
Celui-ci lui rendit son sourire.

Soudain, ils entendirent du bruit venant de l’extérieur du village et virent un nuage de poussière se déplacer vers la porte du village et la traverser. Tenshi et ses compagnons se tinrent prêts à passer à l’action : ils se métamorphosèrent en enfants afin de passer plus inaperçu. Le nuage de poussière s’épaississait au niveau de la porte. C’est alors qu’ils en profitèrent pour sortir de leur cachette et entrer dans le village incognito. Puis, ils se faufilèrent dans une ruelle étroite et peu fréquentée et se dirigèrent vers le bâtiment du Hokage le plus naturellement possible.

Lorsqu’ils arrivèrent devant l’immeuble en question, les trois compagnons de Tenshi étaient impressionnés de voir ce grand bâtiment rouge qu’ils n’avaient pas vu depuis des années, voire dizaine d’années pour certains.
- Venez, il faut se dépêcher avant qu’on nous repère, annonça Tenshi, au bout de quelques minutes, en commençant à marcher vers le cimetière.
Ces trois compagnons sortirent de leurs souvenirs et le suivirent.

Arrivés à bon port, ils montèrent l’escalier, franchirent la grande arche rouge et avancèrent jusqu’à une tombe.
- Alors, c’est pour lui qu’on est là, dit Fuusoku. Pourquoi veux-tu le ramener à la vie, lui aussi ?
- Parce qu’il nous aidera pour une technique que j’ai mise au point il y a peu de temps. En plus, il vaut mieux que ce soit moi plutôt que Kabuto, non ?, répondit le concerné avec un sourire malicieux.
Puis, ce dernier sortit un rouleau de parchemin de sa poche. Il l’ouvrit et trois pelles apparurent.
- Bien, papa, Saru et moi, nous allons le déterrer. Taiyou, surveillez les alentours.
- Ok, répondirent-ils tous en même temps.
L’un se cacha derrière le mur à l’entrée du cimetière pendant que les autres commencèrent à exhumer le corps du défunt.


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Cinq ninjas courraient à travers le village.
- KONOHAMARU, MOEGI, UDON !!, s’écrièrent deux chuunins en poursuivant trois genins de 10 ans, COMMENT AVEZ-VOUS PU FAIRE ÇA !! VOUS CROYEZ VRAIMENT QUE C’EST LE MOMENT DE FAIRE CE GENRE DE BLAGUE !!!
- Ha ha ha !! C’était trop tentant !! On voulait essayer une nouvelle technique et ça a trop bien marché !! Essayez de nous attraper, si vous êtes si fort !!, riait aux éclats le jeune garçon qui portait une longue écharpe bleue, suivit de près par ses deux complices.
- C’est vrai que c’était drôle !!, intervint la rouquine.
- Oui, en plus, c’était trop facile à faire !!, commenta le garçon à la goutte au nez.
- Il faut qu’on se sépare maintenant Konohamaru, ils ne sont que deux ! On va les semer !, annonça la seule fille de l’équipe, au détour d’une rue adjacente.
- Vas-y, Konohamaru, on te rejoint, la soutint Udon.
- D’accord, les amis, à tout à l’heure, fit-il en se dirigeant vers le bâtiment le plus imposant du village.


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Au bout d’une demi-heure, ils réussirent enfin à atteindre le cercueil. À cause des racines d’arbres enroulées autour, ils avaient pris un peu de retard. De plus, pour rester discrets, ils n’avaient pas utilisé leurs techniques ninjas.
Ils l’attachèrent avec des cordes qu’ils avaient apportées avec eux pour le sortir du trou. Pour cela, ils durent reprendre leur apparence d’adulte car le cercueil était bien trop lourd pour leur petits bras d’enfant. Une fois celui-ci sur l’herbe, Taiyou rejoint ses compagnons sous sa forme originelle et, Fuusoku, Saru et lui se placèrent autour de l’objet imposant et de Tenshi pour les protéger, chacun avec un kunai dans la main.


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- Arrêtez-vous tous les deux ! s’écria un des ninjas.
Moegi et Udon commençaient à être essoufflés. Cela faisait prêt d’un quart d’heure qu’ils courraient à une telle vitesse. À un carrefour, ils tournèrent à gauche et se rendirent compte qu’ils étaient pris au piège. En effet, un de leurs poursuivants étaient devant eux et l’autre arrivait par derrière.
- Alors les enfants, on vous a rattrapés finalement, dit fièrement celui qui était face à eux, les mains sur les hanches.
- Il manque Konohamaru. Où est-il allé ?! Questionna l’un des chuunins, en colère.
- On ne sait pas, il a changé de direction sans qu’on s’en aperçoive, répondirent les deux genins d’une seule voix, l’air faussement innocent à cause de leur sourire qui disait : on vous a bien eu !.

Tous se retournèrent en entendant des jérémiades venant d’une rue pas loin. Deux personnes semblaient se rapprocher d’eux.
- LÂCHEZ-MOI, JE VOUS DIS !! LÂCHEZ-MOI !!, se débâtait un jeune garçon tenu par la peau du cou par un ninja plus grand.
- Ça suffit, calme-toi, Konohamaru !! Ne compte pas sur moi pour te laisser continuer à faire des bêtises ! Un ninja ne doit pas se comporter de la sorte, surtout si ledit ninja veut devenir Hokage !!, cracha ce dernier.
Tous reconnurent la voix du sensei de ces trois jeunes ninjas : Ebisu (nda : Ebisu est un juunin spécial mais, vu qu’il est aussi le sensei de Konohamaru, Moegi et Udon, j’ai décidé qu’il serait le seul juunin à veiller sur le village au cas où celui-ci serait attaqué).
- Content de vous voir, Ebisu, vous tombez plutôt bien. Ces trois chenapans ont osé utiliser une de leurs techniques pas nettes sur nous pendant qu’on surveillait l’entrée du village.
- Je vois, constata le ninja à lunettes en rougissant légèrement, je vais me charger de leur faire la leçon. Vous, retournez à votre poste, ajouta-t-il en réajustant ses lunettes sur son nez.
- À vos ordres.
Les poursuivants repartirent à la porte principale du village et Ebisu reposa Konohamaru, qui avait cessé de se débattre. Ses trois élèves lui faisaient face, l’air profondément désolés.
Avec un air menaçant, le sensei leur demanda des explications sur leur attitude. Ceux-ci répondirent qu’ils voulaient simplement s’amuser car, depuis que la guerre avait été déclarée aux cinq Grands Pays Ninja, la joie et le rire n’étaient plus vraiment au rendez-vous au village.
Alors, leur professeur les rassura tout en regardant vers le ciel ensoleillé.

Tandis qu’il avait presque fini son discours, il remarqua quelque chose d’étrange. Il regarda ses élèves ; ceux-ci semblaient bizarres par rapport à d’habitude. Il leur donna un coup à chacun et ceux-ci disparurent dans un nuage de fumée.
- « Le multiclonage combiné à la métamorphose ? Ils ont bien progressé tous les trois ; ils ont réussi à me tromper. Bon, eh bien maintenant, il reste à savoir où sont les vrais. »
Il partit en direction de la falaise afin d’avoir une meilleure vue pour les repérer.


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Un jeune ninja était dans un restaurant, assis à boire un thé quand ses deux amis le rejoignirent. Ils s’assirent et commandèrent la même chose. Ils burent une ou deux gorgées avant de faire un bilan de la situation en chuchotant pour que leurs voisins de table ne les entendent pas.
- Alors, Konohamaru, on en est où ?, demanda la jeune fille.
- Tout va bien. Il nous faut faire attention car le plus difficile reste à faire.
- Tu as une idée de comment on va s’y prendre ?
- Je pense que oui. J’ai remarqué que depuis que presque tous les ninjas du village sont partis sur le front, la surveillance a grandement diminué. Tant mieux, ça va nous faciliter un peu le travail.
- Oui, peut-être, mais nous devons rester prudents. J’ai l’impression qu’Ebisu-sensei a remarqué pour nos clones.
- Oui, je sais. Moi aussi j’ai cette impression mais ne t’inquiètes pas, Moegi, il ne nous trouvera pas tant qu’on restera caché comme Naruto nous a appris, dit-il avec un grand sourire.

Ils finirent leur thé en silence, payèrent puis sortirent pour se diriger vers le palais du Hokage. Tandis que le petit-fils du troisième Hokage montrait une détermination sans faille Moegi semblait anxieuse et Udon, lui, ne paraissait pas sûr de lui. Le leader de l’équipe remarqua le mal-être de ses compagnons.
- Qu’y a-t-il les amis ?
- Je ne pense pas qu’on y arrivera. Nous ne sommes que des genins, après tout, avoua Moegi.
- Oui, c’est vrai. En plus, on n’a pas de raison de trainer dans les parages, ajouta Udon.
- Ne vous en faites pas. J’ai un plan : la raison pour laquelle on est venu est toute simple : mon grand-père m’a laissé des souvenirs mais il n’a pas eu le temps de me les donner. Alors, je vais les récupérer et vous, vous venez pour m’aider à trier ses affaires, expliqua-t-il avec un regard plein de malice que ses amis lui connaissaient bien.
Ces paroles réchauffèrent leur cœur et tous trois reprirent leur route.

Arrivés à quelques mètres de l’entrée du bâtiment, ils prirent une grande inspiration pour faire évacuer leur peur et contrôler leur adrénaline. Alors qu’ils allaient franchir la porte, Ebisu apparut juste derrière eux, ce qui les surprit.
- Enfin je vous ai retrouvés.
- EBISU-SENSEI !! s’écrièrent les trois genins, surpris, en ce retournant. On peut savoir ce que vous faites ici ?
- C’est plutôt à moi de vous poser cette question. Ce n’est pas le moment de jouer, mais de s’entraîner. Je croyais que tu voulais devenir le futur Hokage, Konohamaru, reprit-il en réajustant ses lunettes.
- Bien sûr que je le veux ! Qu’est-ce que vous croyez !! Mais aujourd’hui, j’ai quelque chose de plus important que l’entrainement à faire. J’ai retrouvé une lettre de mon grand-père, il y a peu de temps, annonça-t-il en sortant ladite lettre de sa poche qu’il remit dans la main tendue de son sensei. Elle dit qu’il m’a laissé des souvenirs de lui dans le palais. Alors, je suis venu les chercher. Moegi et Udon veulent m’aider.
Les deux interpellés affirmèrent ses dires avec la tête.

Ebisu ne savait pas trop quoi penser. Il savait que le troisième Hokage chérissait énormément son petit-fils et cette lettre montrait bien que beaucoup d’affaires du précédent Hokage étaient restées dans une des pièces du palais. Enfin, bref, il rendit la lettre à son propriétaire, en leur laissant le bénéfice du doute, et leur donna leur après-midi ; en échange, ils devraient consacrer toute la journée du lendemain à l’entrainement, ce que ses élèves acceptèrent sans trop rechigner, vu qu’il n’avait pas trop le choix. Ainsi, après le départ du ninja aux lunettes noires, qui partit vaquer à ses occupations, Konohamaru et ses équipiers purent souffler profondément de soulagement et passèrent la grande porte pour ensuite traverser la cour jusqu’à l’immeuble.

Un ninja qui patrouillait les interpella et, suite à la déclaration du petit Sarutobi, appuyée par la lettre de son grand-père, il les conduisit à la pièce où étaient entreposées les affaires de son aïeul.


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Au cimetière, Tenshi était en position. Il concentra son chakra, les yeux fermés puis joint les mains. Il fit des mudras et plaqua ses deux mains au sol. Son chakra se déplaça jusqu’au cercueil et s’y engouffra. L’intérieur de la boîte s’illumina. Il rouvrit les yeux, ses iris étaient jaunes et ses paupières oranges ;
- Fuuin : Le réveil des morts.

Tenshi tomba à genoux avant de rouler sur le côté, essoufflé. Son père s’agenouilla auprès de lui pour s’assurer qu’il allait bien. Pendant ce temps, Saru et Taiyou libérèrent le nouveau revenant en soulevant le couvercle qu’ils posèrent à côté de la tombe. Ce dernier réussit à s’asseoir et prit une grande inspiration après avoir tousser plusieurs fois à cause des cendres.
- Qu’est-ce qui.....se passe ?........Où suis-je ?, fit ce dernier d’une voix enrouée, en clignant plusieurs fois des yeux afin de recouvrer sa vue normale.
- Tout va bien Sakumo. Tu es à Konoha. Nous venons de te ramener à la vie. Nous t’expliquerons tout mais plus tard. Pour l’instant, reprends tes esprits. Après, nous t’emmènerons dans un lieu plus discret, expliqua le plus vieux, une main sur son épaule pour le rassurer.
- Maitre Hokage ?, sursauta-t-il en se tournant vers cette voix familière. Comment est-ce possible ?
- Ne t’inquiète pas, garde tes questions pour toi pour le moment. Nous n’allons pas tarder à partir dans un endroit plus sur pour nous, répondit l’autre d’un ton rassurant.
- ....D’accord, hésita le Croc Blanc, désorienté.

Soudain, on entendit des pas précipités qui se rapprochaient de plus en plus de leur position.


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Au palais du Hokage, Konohamaru et son équipe étaient dans une salle remplie de rouleaux de toute taille, de coffrets et autres objets en tout genre.
Le petit-fils du Sandaime se dirigea vers un coin du mur. Il poussa les affaires qui encombraient son chemin et dégagea le mur en question.
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant, Konohamaru ? demanda Moegi, intriguée, en regardant son équipier.
- C’est très simple. J’ai grandi dans ce bâtiment et donc, j’ai le plan dans ma tête. Parfois, il m’arrivait de venir me cacher dans cette salle. J’ai creusé un petit tunnel qui va de cette pièce au bureau de l’Hokage mais j’ai découvert qu’on pouvait aussi aller dans les sous-sols car le passage mène également au système de ventilation de tout l’immeuble. Nous allons aller aux cachots grâce à ça, exprima-t-il en leur montrant un trou dans le mur.
- Super, mais, j’espère qu’on ne va pas se faire prendre. Qui sait ce qui pourrait nous tomber dessus !, intervint le ninja à lunettes, de plus en plus inquiet.
- Ne t’en fais pas Udon ! Il ne nous arrivera rien, tant qu’on fait comme c’est prévu.

Après avoir bien dégagé l’ouverture, ils s’y introduisirent en prenant bien soin de cacher le passage secret en plaçant un petit meuble devant l’entrée.
Ils rampèrent pendant plusieurs minutes, Konohamaru servant de guide dans les conduits.
Lorsqu’ils arrivèrent à une grille d’aération, ils virent deux gardes patrouiller. Quand ces derniers tournèrent au bout du couloir, Konohamaru fit pression sur la grille et celle-ci céda mais le petit-fils du Sandaime la retint avant qu’elle ne tombe au sol. Puis, ils sautèrent et atterrirent le plus discrètement possible sur les pavés en pierre. Konohamaru remit la grille à sa place, avec l’aide de ses amis qui lui faisaient la courte échelle et, après avoir vérifié les couloirs, ils longèrent les murs et, au bout d’une dizaine de minutes, ils arrivèrent à la porte menant aux cachots. Ils tentèrent de se cacher pour éviter de se faire repérer par les ninjas qui patrouillaient. Puis, ils regardèrent par la petite fenêtre encastrée dans la porte pour vérifier qu’il n’y avait aucun garde à l’intérieur avant de rentrer dans les cachots. Ils étaient nerveux, ce qui était compréhensible : ils allaient libérer une criminelle.
- Konohamaru, comment elle est cette femme qu’on doit sortir d’ici déjà ?, murmura la jeune fille de l’équipe.
- Elle a les cheveux longs et rouges et des lunettes, lui répondit ce dernier, en regardant dans les cellules.
- Je l’ai trouvée, intervint le troisième membre de l’équipe, en pointant du doigt une des cellules du fond.
Les deux autres le rejoignirent et virent, à travers les barreaux, une jeune femme allongée sur sa couchette. En entendant les enfants arriver, elle s’était redressée.
- Qui êtes-vous ?
- Nous sommes des ninjas qui allons vous sortir de cet endroit. Mon grand-frère a besoin de votre aide pour sauver un de ses amis.
- Ton grand-frère ?
- Oui, peut importe vos questions pour l’instant. On va vous libérer et le rejoindre.
- Vous trois ? Des gamins, vous voulez me libérer ?, dit-elle avant d’éclater de rire.
- Chuut ! S’il vous plait, baissez d’un ton, vous allez nous faire repérer !, chuchota Moegi.
La prisonnière cessa de rire et posa une question en s’approchant d’eux.
- Et comment comptez-vous vous y prendre ?
- Grâce à ceci, bien sûr !!, s’écria Konohamaru, émerveillé, en sortant deux aiguilles ninjas de sa sacoche.
- CHHUUTTT, tu vas ameuter tout le monde, idiot !, s’empressa de dire Moegi, en lui assenant un coup de poing sur la tête.
Udon prit les aiguilles, tombées au sol lors du coup de Moegi, regarda si aucune technique de scellement n’avait été posée et les inséra dans la serrure. Dès qu’il entendit un cliquetis, la porte s’ouvrit en grinçant. Karin ne se fit pas prier et sortit.
- Par sécurité, nous allons vous mettre quelque chose dans le dos, annonça la jeune fille.
Karin se tourna et sentit qu’on lui collait mit un parchemin, sur lequel il y avait un sceau, dans le milieu du dos.


Moegi restait en arrière avec Udon et Konohamaru continua à jouer le guide.
Au bout de quelques minutes, ils réussirent à atteindre la grille d’aération. Ils l’enlevèrent le temps de grimper dans le conduit et ils rampèrent jusqu’à la salle d’où ils venaient. Après être revenus dans la pièce, ils rebouchèrent l’entrée et trois d’entre eux se dirigèrent vers la sortie. Konohamaru leur fit comprendre qu’il fallait attendre. Ils ne pouvaient pas sortir sans avoir au préalable pris quelques affaires de son grand-père. Il fouilla et trouva un rouleau de parchemin (nda : il est aussi grand que celui de Jiraya). Puis, Moegi trouva un coffre poussiéreux. Elle l’ouvrit et recula très vite : l’odeur qui en sortait était repoussante. Konohamaru, Udon et Karin s’en approchèrent en se bouchant le nez. Il était rempli de vieux rouleaux moisis, de vieilles feuilles jaunies et de quelques objets. Konohamaru prit un des rouleaux et l’ouvrit un peu avant de le refermer et de le remettre à sa place.
- Bon, on va l’emmener avec nous.
- QUOI !!, sursautèrent les jeunes ninjas.
- Non mais, tu es malade, Konohamaru, il va nous ralentir. On ne peut pas le prendre, s’exclama Moegi.
- Je sais, mais.... S’il vous plait, les amis, c’est important pour moi qu’on ne le laisse pas ici, supplia-t-il.
- Tu ne nous cacherais pas quelque chose, Konohamaru ?, demanda la rousse, d’un regard soupçonneux.
- Eh bien, en fait, je ne vous ai pas tout dit sur les détails de la mission. Je l’ai promis, alors, je ne dirai rien car un ninja n’a qu’une seule parole, avoua-t-il fièrement.

Moegi réfléchit pendant quelques minutes et finit par fermer le coffre avant de demander, ou plutôt, d’obliger Udon à porter le coffre avec l’aide de Konohamaru, qui confia le grand rouleau à Moegi en la remerciant.
Alors qu’ils se préparaient à sortir, Karin ne bougea pas.
- Pourquoi vous ne venez pas ?
- Je vous signale, les enfants, que vous êtes entrés dans cette pièce tous les trois, d’une part, et d’autre part, je suis une adulte, qui plus est, une prisonnière que vous avez aidé à s’enfuir. Tous les ninjas du village me verront...
- ... on ne vous l’a pas dit ? Le sceau qu’on vous a placé à trois fonctions : elle nous permet de vous localiser où que vous alliez, donc si vous tentez de vous évader, on vous retrouvera. La deuxième est qu’elle vous empêche de malaxer votre chakra. On ne veut pas que vous puissiez nous échapper si vous tentez de nous fausser compagnie. Et la troisième : vous êtes invisible pour tout le monde sauf nous trois, lui expliqua Moegi en comptant avec ses doigts.
- « Impressionnant pour des morveux », pensa-t-elle. Puis, ils sortirent en remerciant le ninja de leur avoir ouvert la porte de la pièce, Karin marchant entre les deux garçons et la jeune fille, située derrière eux trois.
Karin ne savait pas où ils l’emmenaient et ils ne lui dirent rien à part de les suivre.

Alors qu’ils marchaient en trainant le coffre et le rouleau, ils entendirent des ninjas se rapprocher à toute vitesse.
- Il doit avoir fini de son côté, sinon, les ninjas ne se seraient pas dirigés vers le cimetière, annonça Udon.
- Oui, ça veut donc dire qu’on doit aller dans l’autre endroit.
Ils décidèrent, alors, de changer de direction et de se rendre dans le quartier Uchiwa, déserté depuis le départ du dernier descendant cinq ans plus tôt.
Ils franchirent la grande arche et se retrouvèrent dans la rue principale. Les maisons étaient en ruine. Certaines avaient des trous dans le toit et l’atmosphère était pesante et froide, voire glaciale ; c’était sans doute dû à l’assassinat de tout les membres du clan dix ans plus tôt, le quartier ayant gardé leurs souffrances et leurs souvenirs.

Ils se dirigèrent vers une des maisons qui avait une belle vue sur un lac. Un ponton en bois était dans un état pitoyable. Deux barques attendaient, une corde les reliant audit ponton.
Les quatre ninjas entrèrent dans la maison et déposèrent le coffre et le rouleau, le temps d’enlever leurs sandales. Cinq autres paires étaient déjà présentes.
- Je suppose que ton grand-frère nous attend avec quatre de ses amis, demanda Karin.
- Exact !, fit le ninja à l’écharpe avec un grand sourire, pour cacher son appréhension.
Udon et lui reprirent le coffre par les anses et le portèrent jusqu’à la salle au fond du couloir, à gauche. Moegi passa devant eux trois afin de leur ouvrir la porte. Karin entra la première et resta bouche bée.



Le prochain chapitre prochainement (essayer de le dire 5 fois de suite à toute vitesse lol)



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