Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Il suffit d'un homme...

C'est ma deuxième fic. A chaque fin de chapitre, je mettrais le titre du prochain. Je reprend l'histoire du manga après le retour de Naruto à Konoha suite au sommet des Kages et au combat Sasuke/Danzo.
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Kyuubi53 (Féminin), le 11/08/2011
Résumé du chapitre 10 : Tenshi et Karin se sont rendus à la Vallée de la Fin avant de se diriger vers l’île Tortue sur le dos de Taiyou. Une fois rendu, il lui expose son plan derrière la cascade de la Vérité.
Pendant ce temps, Konan et son garde du corps retourne à Ame. Yaiba part devant et revient avec une très mauvaise nouvelle et se fait tuer devant sa supérieure.
Aussi, les papillons de Konan arrivent dans le bureau de Seika. Le message qu’ils apportent amène la princesse à courir dans les couloirs, le message dans sa poche.
(pour info, le titre du 10è chapitre, c'est "Le plan de Tenshi" et non pas "Le grand rassemblement" car j'ai fini par coupé le chapitre en deux, vu qu'il me semblait trop long)




Chapitre 11: Le résistance en route



- ...détruit, finit une voix familière et enjouée à Konan.
- Madara, soupira la chef d’Ame.
- Je suis passé te voir mais tu n’étais pas encore rentrée, ce qui est fort dommage. De plus, tu as quitté notre organisation. Tu me déçois énormément, Konan, fit ce dernier en enlevant sa lame du corps de l’épéiste avant de le pousser à terre avec son pied.
- L’Akatsuki que Yahiko, Nagato et moi avons créé n’existe plus depuis longtemps. Tu nous as corrompus en attisant notre haine envers Konoha et tu nous as manipulé pour qu’on haïsse les autres villages ninjas, mais, maintenant, c’est terminé. La flamme qui brûle dans le cœur de Naruto continuera d’éclairer la route menant vers la paix. C’est un ami, au même titre que Nagato. Je te combattrai, Madara. Compte sur moi pour te faire payer ce que tu nous as fait à mes amis et moi, ainsi qu’à Konoha et aux autres nations ninjas, rajouta-t-elle en se préparant à attaquer.
- Je vois. Dans ce cas, tu ne me laisses pas le choix, ma chère Konan.

Sur ces mots, Madara disparut pour réapparaitre juste derrière son ancienne associée. Konan ayant prévu ce genre d’attaque, se transforma en une multitude de feuilles de papier, qui se dispersèrent.

- Katon : Boule de Feu Suprême !

Certaines feuilles brûlèrent, quant aux autres, elles se rassemblèrent dans le ciel, pour former la silhouette de la trentenaire, des ailes dans le dos.

- Je te connais bien, Madara. Je ne te crains pas.
- C’est vrai que tu connais mes points faibles et mes points forts. Mais tu oublies une chose importante : je suis Madara du clan Uchiwa, le digne héritier du Rikkoudo Sennin. Je te ferais avouer l’emplacement de leurs corps de gré ou de force !
- Tu peux toujours rêver. Tu ne seras jamais le Rikkoudo Sennin, annonça-t-elle en insistant bien sur chaque syllabe de la dernière phrase.

Elle fit le signe du tigre et des milliers de feuilles cachées dans le sol entourèrent son adversaire, jusqu’à se coller à lui, sans espoir de s’échapper.

- Tu ne peux pas m’esquiver indéfiniment. Tu es obligé de reprendre une consistance solide pour pouvoir lancer tes attaques.
- Bravo, je suis content de constater que tu as trouvé un de mes petits secrets. Mais, qui a dit que j’allais esquiver CETTE attaque ?

Konan avait commit une erreur : elle avait sous-estimé la puissance du vieil Uchiwa. Il venait de l’enfermer dans un genjutsu. Elle sentit ses jambes fondre sous son poids et son esprit s’embrouiller. En recouvrant Madara de ses feuilles, elle n’avait pas commencé par son sharingan, telle avait été son erreur.

Madara, dans le monde réel, se libéra de l’étreinte des feuilles et enleva son masque pour utiliser son œil gauche, caché tout ce temps.

Konan réussit à sortir à temps de la technique grâce à Yaiba, qui lui avait insufflé un peu de son chakra par la cheville.

- Maitre Konan, *keuf keuf* allez vous-en. Vous devez les prévenir *keuf*, articula-t-il en tentant plusieurs fois de se remettre debout, en se tenant la gorge.
- Yaiba, tu devrais être mort.
- La princesse m’a donné une pilule du combattant spéciale pour accélérer ma production de globules rouges en cas d’hémorragie importante. Je l’ai avalé pendant que je ne me dirige vers Ame, au cas où. Du coup, mes blessures guérissaient déjà lorsqu’il m’a égorgé, ajouta-t-il en enlevant sa main pour montrer une profonde cicatrice qui se formait à vue d’œil.

Il se releva et se mit devant sa supérieure pour la protéger.

- Maitre Konan, je vais m’occuper de lui. Vous, vous devez prévenir nos amis. Il faut qu’ils le sachent. Je vous en prie. Partez.

Konan ne savait pas quoi faire. Elle ne voulait pas abandonner un compagnon, mais d’un autre côté, elle devait s’en aller pour avertir Tenshi, Seika et l’Alliance. De plus, elle devait mettre ses deux amis d’enfance en sécurité.
Elle ferma les yeux et, pendant que Madara tenait un petit discours avec le sabreur, elle réfléchit. Puis, elle rouvrit les yeux et fixa son protecteur. Il tourna la tête pour faire de même, en gardant, tout de même un œil sur leur ennemi. Il sourit et se dirigea vers Madara en dégainant son katana. Konan en profita pour utiliser ses ailes de papier et filer à vive allure vers son village, enfin, du moins, ce qu’il en restait.


Lorsqu’elle arriva à destination, le ciel recommença à s’assombrir. La fumée avait disparu et elle put voir ce qu’elle craignait. Elle atterrit devant ce qui était auparavant une porte et baissa la tête. Ses larmes se mélangeaient à la pluie qui tombait. Elle marcha en regardant de tout côté : des ruines, des corps ou parties de corps parsemaient son chemin, une odeur de mort, de souffrance et de peur emplissait l’atmosphère.

Alors qu’elle séchait ses larmes, elle sentit une présence à quelques mètres derrière elle. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour connaître son identité.

- Comment as-tu pu faire ça. Uzu ne t’a pas suffit !!
- Alors tu es au courant pour Uzu. Tu as fait des recherches sur mes précédentes victoires !! Je n’aurais jamais cru que tu puisses me connaître aussi bien, Konan.
- Pourquoi Madara ? Pourquoi tiens-tu tant à détruire ceux qui refusent de se soumettre à toi ?
- Uzu était un danger pour moi. Je n’ai pas eu le choix de supprimer tout le Village Caché des Remous pour que mon plan Œil de la Lune puisse fonctionner.
- Tu es vraiment un monstre ! Je ne te laisserai jamais mettre la main sur mes amis !
- C’est ce que nous allons voir !

Konan se retourna et fronça les sourcils, faisant assombrir son regard empli de haine.
Elle tendit les bras vers l’Uchiwa et des milliers d’oiseaux en papier sortirent de dessous sa cape. Tous se jetèrent sur son adversaire mais, ils ne firent que le traverser.

- Tu ne tiendras pas plus de cinq minutes dans cet état. Il faudra bien que tu reprennes de la consistance tôt ou tard, dit-elle en créant des origamis volants en continu.

Au bout de cinq minutes, les origamis réussirent à atteindre leur cible et se collèrent à elle.
La ninja d’Ame fit le signe de tigre.
Chaque origami, qui était en fait un parchemin explosif, explosa et provoqua un cratère de quelques mètres de diamètre. Une fois la fumée dissipée, Konan remarqua qu’il ne restait plus rien de son ennemi.
Puis, elle décida de s’assurer de la disparition de tout le village. Elle continua de marcher et, dans le quartier de la tour qui servait de refuge à Pein, elle eut du mal à croire ce qu’elle voyait : Ame n’était plus qu’un souvenir. Un profond cratère où l’eau qui tombait s’infiltrait venait de prendre sa place. Elle s’agenouilla et commença à faire son deuil.

Quelques minutes après, elle se releva et se retourna, un kunai à la main. Une personne qu’elle reconnut aussitôt s’avançait. Elle était dans un tel état que c’était un miracle qu’elle soit encore debout.

- M..... Maitre...... Ko.....nan....., articula l’homme en haillons, en crachant du sang pendant qu’il claudiquait vers elle.
- Yaiba..., fit-elle, surprise de le revoir vivant.

Le sabreur était encore en vie mais il avait plusieurs plaies graves aux bras et jambes et plusieurs hémorragies internes. Il marchait difficilement vers son chef. Il ne voyait presque plus rien, sa vue se brouillant à cause de la douleur. Il sentait que la pilule de Seika ne faisait plus effet. Il finit par s’effondrer de tout son long aux pieds de la ninja, le souffle court et rapide. Konan s’agenouilla auprès de lui, le mit sur le dos et prit sa tête dans ses bras. Son garde du corps rouvrit les yeux.

- Maitre.........Konan, murmura-t-il difficilement. Je....suis.........dé-........désolé.... J’ai.....échoué.......
- Non, Yaiba, tu n’as pas échoué. Tu as tout fait pour protéger Ame et améliorer le monde ninja. Je suis fière de t’avoir rencontré. Merci pour tout.
- Pouvez-.....vous....donner mon......mon arme......au petit. Il......est....très doué......pour un gamin.........*keuf keuf*
- Je te le promets. Après tout, c’est l’héritage que tu comptais lui transmettre.
- Merci. .....Pour Ame......je regrette....de ne.....pas......être....arrivé.....plus tôt. *keuf keuf* *keuf*

Il cracha beaucoup de sang avant de pouvoir reprendre sa respiration.

- Ce n’est pas ta faute. Madara savait qu’il nous faudrait du temps pour revenir. Il m’a piégé et je t’ai entraîné dans cette histoire.
- J’ai voulu......vous suivre........car.........mon........mon rêve........était de vous *keuf*......voir heureuse........et........de voir......le soleil........éclairer notre village *keeuuf keuf* pour ......qu’enfin no....notre village....... cesse....de pleurer.
- Rassure-toi, Yaiba, le soleil nous éclairera bientôt. Je ferai tout pour faire revivre notre village. Je t’en fais la promesse. Et si je ne le peux pas, je suis sûre que nos amis et l’Alliance s’en chargeront. Tu sais, Naruto m’a dit une chose importante : quand nous mourrons, une partie de nous ne meurt jamais car cette partie est ancrée dans le cœur et la mémoire de toutes les personnes que nous avons connu. C’est ainsi que se transmet la volonté du feu.

Yaiba sourit et son dernier mot fut : « Merci ». Puis, il ferma les yeux et mourut, détendu et souriant.
Konan versa quelques larmes, comme le ciel, d’ailleurs.


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Après son récit, Tenshi montra à Karin un lit de camp où elle pourrait se reposer. Puis, il sortit de dessous la cascade et se dirigea vers le sommet. Là, il retrouva quelques compagnons assis à prendre un thé. Il s’assit et remplit la tasse en face de lui.

- Alors, tu l’as convaincu ?, demanda le plus vieux.
- Je pense que oui, même si elle a accepté à contre-cœur, lui répondit-il, après avoir bu une gorgée. Et vous, Rakurai ?, ajouta-t-il en se tournant vers le nouveau de la bande.
- « Rakurai ? Ah oui, c’est vrai. Alors, c’est ce nom que je porterai, désormais. »
- Eh bien, ça va, j’ai retrouvé mes réflexes d’antan assez vite. Mais, je me demande pourquoi tu m’as ramené à la vie et comment tu t’y es pris.
- Maintenant que vous êtes tous dans ce monde, je vais pouvoir vous expliquer votre rôle dans la Quatrième Grande Guerre Ninja. Une fois que Shizen sera revenu, bien sûr.
- Et c’est pour quand ?, questionna Ki (nda : ki = arbre).
- Dès que Seika sera là, elle s’occupera d’organiser l’armée et moi, de vous exposer mon plan. Vous allez être épatés, ajouta Tenshi, un grand sourire aux lèvres.
- Ça promet, murmura Taiyou que seuls les ressuscités pouvaient entendre.

Tous eurent la même réaction à son intervention : un sourire moqueur. Mais ils savaient que le plan, même s’il était incroyablement farfelu, fonctionnerait malgré tout.
Tenshi posa sa tasse une fois celle-ci vide. Alors qu’il retira sa main, l’objet se fissura et tomba au sol.


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Alors qu’elle venait d’enterrer Yaiba, une silhouette se dessina derrière elle. Elle se leva, le regard empli de haine.

- Tu ne t’arrêteras donc jamais. Tu comptes réellement prendre leurs corps. Mais crois-moi, je vais mettre toute ma volonté dans ce combat et t’empêcher de les utiliser !!!, rajouta-t-elle en se retournant.

Elle n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait : l’homme devant elle se retrouva derrière elle, son œil droit fixant les yeux de la ninja de la Pluie. Puis, Konan sentit quelque chose couler de son corps. Elle baissa la tête et vit une lame ensanglantée sortir de son corps, au niveau de son cœur.

- Je te remercie pour ta collaboration, Konan, tu m’as bien aidé. Maintenant, plus personne ne pourra m’empêcher de mettre mon plan à exécution.

Konan tomba sur le ventre au moment où Madara retira l’’épée, en s’aidant de son pied. Konan en lâcha un cri de douleur et, dans un dernier souffle, elle murmura en souriant, le regard empli de sa volonté : « Une personne le peut, Madara. »


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Seika et ses trois compagnons volaient vers Ame. Ils étaient au-dessus des nuages afin de ne pas se faire repérer par les ennemis. Lorsqu’ils commencèrent à se rapprocher du village, ils diminuèrent leur altitude et atterrirent sur des cimes d’arbres, sous une pluie battante. Le cygne disparut dans un nuage de fumée.
Puis, ils descendirent à terre et restèrent figés.

- Que s’est-il passé ici ?, demanda Suigetsu.
- Un combat d’une violence que je reconnaîtrais entre mille, répondit la jeune femme du groupe, inquiète, en regardant autour d’elle en tentant de se reconstituer la scène dans la tête.
- Vous parlez de Yaiba, princesse Seika ?, dit une petite voix à côté d’elle.
- Oui, en effet, Ookami. Il n’y a que lui pour faire autant de dégâts au sol.
- Il est si fort que ça ? Pourtant, les arbres sont encore debout, remarqua l’homme aqueux.
- Si tu regardes bien, Suigetsu, les troncs ont été coupés. On voit les traces, intervint le rouquin.

Pour vérifier ses dires, l’épéiste s’approcha d’un tronc et fit son tour en caressant l’écorce. Il sentit une trace nette d’un coup d’épée.

- Mais je ne comprends pas comment les arbres arrivent à rester debout, continua Juugo
- Oui et en plus, l’alignement entre les deux parties des troncs est parfait.
- C’est simple. Yaiba vient de Kiri. Mais, il n’a pas eu la chance d’être formé par un épéiste alors que c’était son rêve. Alors, il a fait croire qu’il était gravement malade. Un ninja-médecin du village l’a aidé car il voulait aider Yaiba à devenir ninja. Le jour où il était supposé mort, il quitta son village en espérant trouver quelqu’un qui accepterait de le prendre comme élève. Quelques mois après son départ, il arriva au Village Caché des Artisans et fut engagé comme apprenti forgeron grâce à ses connaissances sur les armes blanches. Puis, quand il eut fini sa formation, son maitre-forgeron lui donna un métal précieux spécial pour forger sa propre épée. Ainsi, Yaiba créa sa lame Runesansuki (nda : runesansuki = la renaissance). Elle a un pouvoir spécial qui pourrait égaler les épées de Kiri.
- Vraiment ? J’ai hâte de pouvoir la combattre !
- Bon, allez, ça suffit ! Ce n’est pas ici que nous retrouverons Konan et Yaiba. Ookami, peux-tu aller voir dans les alentours ?
- Oui, sensei.
- Quoi ? Mais il est aveugle ! Comment veux-tu qu’il fasse ?
- Tais-toi un peu, Suigetsu et regarde le petit, s’énerva Juugo avant de croiser le regard de la princesse.

Il se calma aussitôt.
Le garçonnet fit le signe du tigre et son corps devint celui d’un louveteau. Il se mit ensuite à courir en suivant son flair.

-Seika, je peux demander aux animaux s’ils sont au courant de quelque chose.
- Bonne idée, Juugo.

Pendant ce temps, Suigetsu était assis en train d’aiguiser sa Kubikiri Houchou, récupérée après avoir été libéré avec Juugo par les jumeaux. Seika était en train d’écrire un rapport de la situation à son frère.
Elle ne l’avait pas fini quand son disciple revint. Il reprit son apparence et, au vu de la tête qu’il faisait, Seika rangea son matériel et le suivit, imitée par les deux autres. Sur le chemin, Juugo faisait son rapport à Seika sur ce que les animaux lui avaient raconté. La pluie cessa de tomber, petit à petit.

Ils arrivèrent aux abords de ce qui était, il y a encore peu de temps, le Village Caché de la Pluie. Ils aperçurent deux formes au sol, sur un tapis rouge. Seika courut, le petit aveugle et les deux hommes sur ses pas.
Elle s’agenouilla auprès de celui du dessus et, en la retournant, remarqua qu’il s’agissait bien de leurs amis

Après avoir constaté le décès de l’épéiste, elle demanda à Juugo et Suigetsu de l’allonger correctement. Ookami les accompagna, le regard vide.

Elle prit Konan dans ses bras et sentit que son corps battait encore. Elle allongea en vitesse en prenant soin de ne pas aggraver son cas et joignit ses mains sur son cœur, une lueur verte y sortant.

- Konan, tu m’entends ? Ouvre les yeux. Allez, fais un effort, s’il te plaît, supplia-t-elle en tentant de la soigner.

La concernée entendit ces paroles. Elle chercha la force de lui obéir et, lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vit le visage de son amie au-dessus d’elle.

- S...S...Sei.......ka, murmura-t-elle difficilement.
- Oui, tout va bien. Ne t’inquiète pas, tu vas t’en sortir. Je vais te soigner...
- ...Non. Tu.....sais........tr.....très.........bien......que....je..

Elle s’interrompit en apercevant le jeune enfant qu’elle avait pris sous son aile, arriver derrière la princesse de Yama.

- Ookami.... Approche, dit-elle d’une voix de plus en plus faible.

Le genin obéit et s’agenouilla à tâtons de l’autre côté de Konan. Il lui prit la main et se pencha sur elle pour pouvoir entendre ce qu’elle tenait à lui dire. Puis, il alla se recueillir sur la dépouille de son sensei avant de lui enlever le fourreau de son dos.

De son côté, Seika écouta les dernières volontés de Konan et celles que lui avait confié Yaiba. Ensuite il prit une grande respiration et sombra lentement dans un sommeil dont on ne se réveille jamais.


Malheureusement, le temps n’était pas à pleurer mais à agir. Seika essuya ses larmes et invoqua son cygne pour qu’il emmène les deux corps en sécurité, puis, elle fit appel à une colombe à qui elle confia le rapport qu’elle venait de finir d’écrire.

- Suigetsu, Juugo, vous m’accompagnez. Nous devons retrouver les corps de Pain pour les mettre en lieu sûr.
- D’accord, mais tu sais où ils sont ?
- Oui. Konan me l’a dit. Sa dernière volonté était de protéger l’avenir. Ça veut donc dire, empêcher que le rinegan tombe entre de mauvaises mains. J’espère qu’on arrivera avant Madara.
- Et Ookami ? On ne va pas le laisser tout seul !
- Ne t’en fais pas pour lui, Suigetsu. Il a quelque chose à faire avant de nous rejoindre.
- Et c’est quoi ce truc ?
- Récupérer son héritage, lui répondit la ninja médecin avant de commencer à courir sur l’eau en direction d’une falaise non loin d’Ame.

Les deux autres adultes la suivirent, laissant Ookami seul.


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Tenshi était en train de regarder une carte avec les revenants.

- Maintenant, nous sommes quelque part par ici. Nous allons longer la côte du Pays des Rizières, puis celle du Pays de la Terre pour nous rendre au Pays des Démons. Là-bas, nous prendrons en stop quelques amis. Ensuite, nous passerons par un tunnel sous-marin pour amerrir au Pays de la Lune, près de l’île du Croissant de Lune...
- ...Où nous allons récupérer tes amis le roi Michiru et son fils Hikaru, continua le revenant aux cheveux blonds.
- Oui, exact. Tu m’as devancé, papa, fit Tenshi avec un grand sourire.
- Et l’étape qui suit est Degarashi au Pays du Thé ?, demanda l’ermite.
- Oui, Idate Morino nous y attend avec plusieurs autres amis.
- « Idate Morino ? Il est en vie ? », Pensa le plus vieux, surpris.

Tenshi remarqua la réaction de Saru.

- Pour faire court, c’est un ancien élève de l’Académie des Ninjas de Konoha. Il est devenu le protégé d’un chef de clan et est un grand coureur. Il est vraiment très rapide. Il a accepté de nous donner un coup de main. Il a donc repris son entrainement au ninjutsu.

Un court silence laissa le temps au jeune homme de revenir au sujet principal.

- Bon, ensuite nous ferons le tour de la côte pour aller vers le temple de Tanzaku, au Pays du Feu. J’ai envoyé un message aux moines qui ont décidé de nous prêter main forte avec une technique qui nous permettra de nous réfugier dans un endroit secret. Même Seika n’est pas au courant de son emplacement. Il n’y a que moi qui le sache, je vous servirai de guide.
- Naruto ?, fit une voix derrière eux.

Tous se retournèrent, surpris par la discrétion de la jeune femme aux cheveux rouges.



Les choses commencent sérieusement à bouger, vous ne trouvez pas ?
Et bien, je peux vous dire que ce n'est qu'un début...

J'essaierais de publier le prochain assez vite. Mais les études vont reprendre leur place dans le quotidien.
A très bientôt lecteurs, lectrices !!




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