Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Fiction Naruto sur le thème des geishas. Pas de OOC, ni de favoritisme. Je ne dénigrerais aucuns personnages. C'est l'histoire de 5 filles, meurtries par la vie, devenues geishas contre leur gré. Il s'agit de Sakura, Hinata, Tenten, Ino et Temari. Découvrez leur histoire ! Couples secrets.
Gaboutine (Féminin), le 21/06/2010 Je me nomme Gabrielle,
Fanfiqueuse habituée, cela fait presque deux ans que je suis dans le milieu.
Adoratrice du japon, je dessine et écris à propos de ce pays.
Autrefois une grande fan du Naruto/Sakura, puis fangirl finie d'Itachi et du Itachi/Sakura, je suis désormais plus neutre.
J'espère que tous trouveront leur bonheur sur ce blog, même ceux qui ne connaissent pas Naruto, pour la simple raison que cette histoire est dans le monde réel.
Je ne ferai aucun OOC, du moins, dans la mesure du possible.
Aucun personnage ne sera dénigré.
Autant les fans de Sakura que d'Hinata, d'Ino ou de Tenten, et même de Temari, auront leur dose de romance.
Les couples ne seront pas les grands classiques, mais j'essaierai de les rendre cohérents pour que vous les appréciez le plus possible !
C'est l'histoire de cinq filles, et non pas juste de Sakura. C'est juste que Sakura raconte !
Pas de personnage inventé n'ira avec mes chouchoux.
Rating 13 +
Un dose de lemon, de violence et d'inceste. Attention aux âmes trop sensibles.
Chapitre 2: Chapitre 2
Une jeune fille aux courts cheveux d’un noir presque violet laissait aller ses doigts sur les cordes de son shamisen. Le dos courbé et les jambes repliées, elle semblait vouloir se cacher de quelque chose. La douce mélodie émanant de son instrument n’avait d’égale que sa beauté, déjà présente malgré son jeune âge. Hyuga Hinata était son nom. Comme tous les Hyuga, elle avait des yeux d’une couleur nacrée époustouflante et un don pour la musique incroyable. Dès ses cinq ans, elle avait commencé à jouer du shamisen avec l’aide du plus grand musicien de Konoha.
- Lève-toi, petite. Viens accueillir Haruno Sakura, de Konoha ! Ordonna une jeune femme d’une vingtaine d’années, en Yukata violet-gris pâle.
Elle tenait un petit cochon dans ses bras, son nom était Tonton. Il était le chouchou de la maisonnée, et toutes les nouvelles petites filles l’adoraient, malgré le fait que Shizune les empêchaient de l’approcher. Toutefois, ce cochon était moins populaire auprès des Geishas confirmées, celles-ci trouvant l’animal vulgaire et sans goût.
Hinata s’empressa de ranger son shamisen dans sa riche boite couleur nacre, et se leva d’un bond.
- O…oui, Shizune-Sama.
Elle courut à petits pas vers l’entrée de l’Okiya, où elle entraperçut une magnifique petite fille habillée d’un pauvre kimono trop petit pour elle, troué et décoloré. Elle avait de magnifiques cheveux fins d’un rose cerisier, et ses yeux étaient d’un vert frais et éclatant. Pas de doute, elle ira loin. Elle semblait en pleine conversation avec Yamanaka Ino, la plus jeune d’entre nous avec moi, mais mère les sépara et tira l’inconnue avec elle. Ino, elle semblait heureuse. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. Ses yeux pétillaient, son visage avait repris de ses couleurs, et elle souriait.
Un sourire.
Un événement très rare chez elle.
Son père, un ivrogne sans le sous, l’avait vendue ici. Elle se rappelait le jour où il était venu ici avec sa fille. Il avait un sourire pervers et il riait. Il riait de voir sa fille abandonnée dans un lieu qui était pour elle, inconnu. À l’époque, elle avait six ans. Elle pleurait, elle criait, et son père la frappait en lui disant de bien se tenir, toujours ce sourire malsain sur ses lèvres. Il était saoul. Visage mince, voir même séduisant, cheveux blonds et longs et peu négligés, Shizune tomba sous son charme et accepta de la prendre même si la petite n’était plus vierge. Une histoire d’inceste, si je me souviens bien. Il voulut la payer, mais l’assistante de mère lui donna de l’argent, de quoi survivre au moins dix ans. Jusqu’à ce jour, personne sauf la petite Hyuga, Shizune, et les autres petites filles de cet Okiya ne sont au courant. Mais ça, Shizune l’ignore, croyant que la petite Yamanaka tiendrait sa langue, trop honteuse pour révéler cette histoire d’inceste.
Depuis son arrivée, personne ne l’avait vue sourire, sauf Hinata. Ce fut quand elle lui apprit à jouer du shamisen et qu’elle n’arrêtait pas de jouer des notes étranges, ce qui les fit bien rire.
Quand elle la vit, Ino se précipita vers elle.
- Hina-Chan! Hina-Chan! Répétait-elle, comme une petite fille lors de son premier noël, Je la connais ! C’est Sakura ! Ma meilleure amie quand j’étais petite !
Hinata parût surprise, puis heureuse. Ino ne parlait pas beaucoup d’elle, mais elle se rappelait qu’elle parlait souvent d’une fille de son âge ou un peu plus vieille qui ressemblait à une princesse tellement elle était jolie. Ino la comparait souvent à un cerisier en fleur. Elle fit immédiatement le lien entre la jeune fille aux cheveux roses et la meilleure amie d’Ino.
*** *** ***
- Bienvenue à l’Okiya Haru, fit durement une grande blonde d’une cinquantaine d’années, ici, tu n’es rien, compris ? Pas de caprices, tu nous obéis. Si tu gaffes, on t’envoie dans un bordel ou servir Orochimaru, au choix, et sache qu’aucun des deux n’est bien rose. Si tu es bien obéissante et que tu dégages un peu de charme en grandissant, tu auras peut-être la chance d’aller à l’école pour devenir Maiko, apprentie Geisha.
J’acquiesçai, tremblotante. Cette femme tenait mon destin entre ses mains, et je me devais de la respecter. Elle me tendit un petit yukata brun comme celui que portaient les autres filles de mon âge. Je le pris d’une main incertaine, et m’étonna de la qualité exceptionnelle du tissu. Il était très doux et fin, jamais je n’aurais pu m’acheter un si beau yukata. Certes, les couleurs n’étaient pas les plus jolies du monde, mais je l’appréciai immédiatement. Il était bien mieux que mon petit kimono que je ne pouvais pas vraiment qualifier de kimono.
- Tu rembourseras le tout une fois geisha, ma petite.
- M… mais … je ne trouverai jamais autant d’argent !
- Pour un yukata si minable ? Tu manques de confiance en toi, petite. Une petite fille si jolie… tu les feras tous tomber !
Je rougis sous la remarque. Il était vrai que les compliments des garçons de mon âge, ou plus vieux, ainsi que des parents de ceux-ci n’étaient pas rares, mais de là à dire que je suis plus jolie que beaucoup d’autres, c’est exagéré.
- Pas comme cette minable de Tenten… Sa dette ne cesse de grandir, si ça continue je la vends à Orochimaru le prix qu’elle me doit ! Fit-elle fermement.
En l’espace d’un instant, j’eus pitié de la pauvre Tenten. Pour rien au monde je ne voudrais revoir cet homme dégoutant.
- Va faire connaissance avec les autres, puis nettoie la chambre que tu occuperas avec elles. Ça devient très sale et un ménage s’impose. Va !
Je partis rapidement, excitée de revoir Ino. En chemin, je vis une magnifique rousse aux longs cheveux coiffés en un gros chignon garni de fleurs couleur pêche. Son kimono orangé lui allait à ravir ! Elle était maquillée de blanc, et ses lèvres teintes d’un rouge éclatant. Elle me fit un sourire masqué de dédain, et je déglutis de peur. Je me mis à courir à toute vitesse vers la chambre, et ouvris la porte à toute vitesse. C’était une petite pièce très sombre, avec cinq lits. De la poussière émanait de partout, et je me mis à tousser. Puis, j’entendis une mélodie. Une note, puis deux, puis trois, toutes d’une beauté incroyable. On aurait dit du shamisen. De la fenêtre émanait une source lumière et on y voyait la pleine lune. Devant, une ombre, assise sur son lit. Elle tenait quelque chose, sûrement un shamisen, la source de cette douce mélodie.
- Bonjour, fit l’ombre de sa douce voix, m…mon nom est Hinata. Et t…toi ?
Elle se leva doucement, laissant aller ses courts cheveux noirs dans le doux souffle de la nuit. Elle était magnifique. Ses deux grands yeux innocents, brillaient comme des perles sous la lune. Ils avaient une couleur nacrée magnifique, comme dans la légende de Tsuki-Hime (Princesse lune, pour ceux qui ne captent rien en japonais.). Peut-être était-elle sa descendante ? Ça expliquerait forcément son don pour la musique et la couleur de ses yeux. Elle portait le fameux petit yukata brun que portent toutes les servantes de l’Okiya, mais il ne cachait en rien sa beauté presque divine.
- Sakura, fis-je en souriant, tu es vraiment jolie !
Elle rougit presque instantanément, peu habituée à de tels compliments, ayant toujours été élevée parmi des gens comme elle.
- V…vraiment ? Non … vous savez, j… je suis loin d’être extraordinaire, fit-elle timidement, je suis la bonne à rien de la famille Hy…Hyuuga … Termina-t-elle en laissant tomber une larme de ses yeux de la couleur de la lune.
Je me précipitai vers elle, et la pris dans mes bras. Elle sembla très surprise, et resta figée dans mes bras.
- Non, ne dis pas ça ! Je suis sûre que tu es la plus jolie et la plus intelligente de toute ta famille !
Elle baissa la tête, gênée de telles remarques.
- N…ne dites pas ça, c’est faux … Mon c…cousin Neji-Sama est bien mieux …
- Non. C’est faux, j’en suis sûre ! Ne te laisse pas détruire par de telles remarques …
- A…Arigato … Quel est votre âge, au fait ? Ce … ce n’est pas trop indiscret, j’espère ? Dit-elle doucement, comme enlevée d’un grand poids.
- Non, bien sûr ! J’ai 11 ans depuis un mois déjà. Et toi, Hinata ?
- 9 ans ! Fit-elle-en souriant.
- Seulement 9 ans et tu as un si grand talent ?! M’exclamai-je, ahurie.
- Je … je … bégayait-elle, gênée.
Soudain, une forte voix résonna derrière la porte.
- Hé, fillette, ton travail est bientôt fini, oui ?!
Hinata prit un air horrifié, et prit un balai à toute vitesse.
- O… Oui Karin-Sama …
Elle se mit à balayer la poussière, et me fit signe de faire de même. En quelques minutes, nous avions déjà déblayé la majorité du sol de cette triste petite chambre mal entretenue. La porte s’ouvrit, et trois jeunes filles de notre âge entrèrent. Toutes trois habillées de brun, je sus qu’elles étaient toutes comme moi. La première fut Ino, suivie de deux autres filles que je ne connaissais pas. Elles étaient toutes deux magnifiques, et marchaient en faisant de petits pas. On aurait dit des poupées. La plus vieille semblait plus à l’aise, et moins maltraitée que l’autre, qui avait le visage plein de griffures et de bleus.
- Oh ! Une nouvelle ! S’écria la plus vieille, ses yeux verts sapin pétillants de joie.
La plus jeune sourit légèrement.
- Je me nomme Temari no Sabaku, et elle c’est Tenten Oaki !
À ce nom, Tenten, mon corps fut parcouru de frissons. C’était donc elle, la Tenten dont avait parlé mère Tsunade-Sama ? En effet, elle semblait très mal en point.
- Hé, Sakura, qu’est-ce que mère t’as dit ? Fit Ino, un peu inquiète. Elle a l’habitude de faire peur aux nouvelles arrivées … Mais c’est une des plus gentilles dans cet enfer, quand il ne s’agit pas d’argent …
- Euh … je ne sais pas vraiment. Elle m’a menacée de m’envoyer chez le seigneur d’Oto si je ne faisais pas attention … Oh ! Oui ! Il y a aussi une chose.
Ne voulant pas faire peur à la petite Tenten, je chuchotai la partie concernant la jeune Oaki dans l’oreille de ma meilleure amie. Celle-ci acquiesça gravement, peu surprise de cette nouvelle.
- Oui … j’en avais bien peur, finit-elle par dire plus bas.
- Q…quoi ? Ça me concerne ? Prit peur Hinata, persuadée qu’elle était la pire des cinq en matière d’obéissance, ce qui était bien évidement, plus que faux.
-Non, t’inquiète Hinata-Chan … c’est … Tenten. Tsunade commence à perdre patience, fit gravement la blondinette aux yeux bleus en baissant la tête.
Tenten le reçut comme un coup en plein cœur. Alors, elle était une bonne à rien ? Tout était fini ? Elle était bonne à jeter chez les prostituées ? De chaudes larmes se mirent à couler de ses grands yeux couleur chocolat. Hinata courût vers elle et la serra dans ses bras.
- J…j’ai confiance en toi, moi. Tu y arriveras ! Nous serons, toutes les cinq, les plus grandes geishas de Konoha ! T…toutes les plus riches familles seront à nos pieds ! N…nous sommes capables, je le sais … Fit la petite Hinata, pleine d’espoir.
- C’est vrai que ça serait comme un grand rêve qui se réalise. Même si je n’ai jamais souhaité devenir geisha, ce serait bête de ne pas tenter ma chance … fit Temari, un peu dans ses pensées. Non mais franchement, ça ne serait pas rien d’avoir les Hokages, les Uchiwa, Hyuga et toutes les riches familles de ce monde à nos pieds ! Si vous êtes d’accord, je veux bien mettre mes forces avec vous pour réaliser ça ! Finit-elle en s’exclamant, un grand sourire dans le visage.
- Moi aussi, fis-je avec un petit sourire, si ça peut nous aider à nous en sortir, pourquoi pas ! En fait, je ne connais rien à cette vie, mais si vous semblez si confiantes ça doit être assez facile … non ?
- Non, fit Temari en secouant négativement la tête, ce sera même très difficile, voire impossible.
- Ah … Fis-je, déçue et inquiète à la fois.
- Nous serons probablement tentées à plusieurs reprises de se trahir, il y aura beaucoup de jalousie. Devenir geisha est dur, et il y a énormément de rivalité … Mais nous resteront soudées, hein, les filles ? Fit Temari avec un grand sourire rayonnant.
Nous étions jeunes. Jeunes et naïves. Pour nous, ce n’était qu’un mauvais moment. Nous voyions les geishas comme des femmes magnifiques et libres. Nous ne savions pas que tout était déjà écrit à l’avance, et que nous serions loin d’être libres …
Être l’artiste d’un monde qui n’existe pas, danser, jouer de la musique, chanter, divertir et être au service des clients. Tout cela pour des hommes qui ne veulent que notre corps et qui seraient prêts à payer des millions pour l’avoir. Voilà ce que la naïveté de la jeunesse ne voulait pas nous révéler.
Mais nous croyions fermement à la liberté.
Nous, petites filles meurtries par la vie, nous ne voulions qu’être heureuses, aimer et vivre.
Mais la vie d’une geisha se résume-t-elle à ceci ? Combien de geishas on-t-elles su goûter au bonheur ? Très peu. Trop peu.
Aimer pour une geisha signifie souffrir.
Aimer pour une femme signifie être heureuse.
Les geishas ne sont pas des femmes, ce sont des œuvres d’arts, des artistes d’un monde qu'elles inventent.
Elles ne peuvent être épouses. Elles ne peuvent qu’être demi-épouses.
Elles ne subsistent pas à leurs propres moyens, tout va à l’Okiya. Les hommes leurs donnent kimonos, bijoux, amour non désiré, mais pas le bonheur. Elles ne peuvent survivre par elles même.
Comment être heureuse en sachant cela ? C’est simple. Ceci, nous ne le savions pas encore.