Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Il n’y a que les plus belles fleurs, en cette saison.

Fiction Naruto sur le thème des geishas. Pas de OOC, ni de favoritisme. Je ne dénigrerais aucuns personnages. C'est l'histoire de 5 filles, meurtries par la vie, devenues geishas contre leur gré. Il s'agit de Sakura, Hinata, Tenten, Ino et Temari. Découvrez leur histoire ! Couples secrets.
Classé: -12D | Spoil | Romance | Mots: 4415 | Comments: 7 | Favs: 7
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Gaboutine (Féminin), le 02/04/2010
Je me nomme Gabrielle,
Fanfiqueuse habituée, cela fait presque deux ans que je suis dans le milieu.
Adoratrice du japon, je dessine et écrit à propos de ce pays.
Autrefois une grande fan du Naruto♥Sakura, puis fangirl finie d'Itachi et du Itachi♥Sakura, je suis désormais plus neutre.
J'espère que tous trouverons leur bonheur sur ce blog, même ceux qui ne conaissent pas Naruto, pour la simple raison que cette histoire est dans le monde réel.
Je ne ferais aucun OOC, du moins, dans la mesure du possible.
Aucun personnage ne seras dénigré.
Autant les fans de Sakura que d'Hinata, d'Ino ou de Tenten, et même de Temari, auront le dose de romance.
Les couples ne seront pas les grands classiques, mais j'essaierai de les rendre cohérents pour que vous les appréciez le plus possible !
C'est l'histoire de cinq filles, et non pas juste de Sakura. C'est juste que Sakura raconte !
Pas de personnage inventé n'iras avec mes chouchoux.

Rating 13 +

Un dose de lemon, de violence et d'inceste. Attention aux âmes trop sensibles.




Chapitre 1: Chapitre 1 <3



- Sakura, Sakura ... Sakura ? Quel joli nom, il lui va à ravir ! S'exclama un homme d'allure assez imposante, vêtu richement.

Mère baissa les yeux, comme déçue de ma beauté apparente. Ma famille, si pauvre soit-elle, était heureuse. Mais récemment, mon père fit faillite. Pendant des semaines, il rechercha un homme, en fuyant mon regard, comme gêné de me dire quelque chose. Et cet homme, c'était celui-là, devant moi. Et je dois dire qu'il ne me plait pas du tout ! Il ressemble à un serpent, avec ses yeux jaunes et sa peau blanchâtre, ses longs cheveux minces et d'ébène. Il arbore un sourire malfaisant, et pervers à la fois. On aurait dit qu'il regardait à travers mon petit kimono troué aux genoux, sale, et décoloré. Je baissai la tête, extrêmement gênée.

- Oui, je sais, c'est pour cela que je vous ai fait venir, Seigneur d'Oto, Orochimaru. Beaucoup de pères au village ne cessent de la complimenter et désirent sa main pour leur fils, malgré leur pauvreté plus que visible. J'ai pensé que le seul endroit au monde pour accueillir ma petite Sakura serait … votre … votre …

Mon père bégayait sans cesse, me rendant nerveuse davantage à chaque seconde. Il y avait une tristesse infinie dans son regard, et je sentis mes yeux se remplir d'eau salée. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais peur. Je ne savais pas pourquoi, mais je savais que je ne reverrais plus mes parents.

- …votre Okiya, seigneur Orochimaru, finit difficilement mon père.

Ma mère se mit à pleurer, criant que ce n'était pas vrai, qu'on pouvait s'en sortir. Elle donnait des petits coups sur mon père, toujours le visage en larme.

- Je t'en supplie ! Nous … nous trouverons une autre solution … je … je …

- Non, dit d'une voix sifflante le seigneur. Je ne suis pas venu ici pour rien, vous savez, madame Haruno … Je suis venu ici pour votre fille, la beauté de Konoha, Sakura Haruno. Je ne repartirai sans elle.

Mon père baissa la tête, et je vis une larme tomber de ses yeux.

- Bien … fit le seigneur.

Il donna une liasse de billets à mon père, ce que je vaux, j'imagine. En tout cas, je vaux beaucoup! Au moins 15 000 Yens …

Le seigneur d’Oto mit sa main sur ma tête, et toucha mes cheveux. Il arbora un sourire satisfait.

- Une couleur très rare et une qualité exceptionnelle … On dirait de la soie.

- C…Content que ça vous plaise, Orochimaru-Sama …

Mon père se mit à genoux devant le seigneur et dit.

- Je vous la confie. Mais … je vous en prie … elle n’a que 11 ans, ne la brusquez pas trop … Balbutia mon père, un peu gêné. Certes, elle est très jolie pour son âge mais …

- Pour qui me prenez-vous, Haruno ? Fit le seigneur d’Oto d’un ton méprisant. Je n’aime pas les filles trop gamines comme elle, mais dans quelques années, pourquoi pas. Et puis je n’ai aucun ordre à recevoir de vous !

Il tourna le dos à mon père, et me tira vers la sortie.

- Et puis les Geishas restent vierges jusqu’à 14 ans, sinon elles perdent toute leur valeur, donc ne vous inquiétez pas.

Il claqua la porte.
Ferma ma vie à tout jamais.
Verrouilla mon cœur à double tour.

À présent, je devais les oublier … enfin, je crois … c’est ce que j’ai cru comprendre. Je ne sais pas ce qu’est un Okiya, et Orochimaru-Sama me fait peur.

-Bien, maintenant, je te prie d’oublier ta vie d’avant. Tu n’es plus une petite fille, tu va devenir Geisha … enfin, j’espère que tu en seras capable. Sinon, tu viendras me servir de maitresse.

À ce mot, maitresse, je tressaillis de peur. C’était un mot que je connaissais bien, ayant appris quelques années avant la disparition de sa meilleure amie que son père en avait une, maitresse. C’était une vraie beauté ! Mais toutefois, elle était détestée de tous, en particulier des femmes. Je ne sais pas exactement ce qu’est une maitresse, mais je sais que ce n’est pas très sain … En tout cas, ça me fait vraiment peur. Je ferais tout ce qu’il faut pour ne pas en devenir une !

- Bien, tu sembles plus apte à écouter mes ordres, maintenant.

Il a visé juste, en fait, je suis terrifiée.

- Dans le quartier rouge d’Oto, le quartier des plaisirs, si tu préfères, il y a un Okiya. L’Okiya Haru. Là bas, il y a Tsunade, la mère de l’Okiya, et son assistante, Shizune. Trois Geisha y sont ; Kurenai, la beauté rouge d’Oto, Karin, la plus jeune, elle a 17 ans, et Anko, la mystérieuse Geisha pourpre. Il y a aussi quelques jeunes filles de ton âge, dont une fille du célèbre clan Hyuga de Konoha. Une Geisha est une artiste. Elle n’éprouve aucun sentiment et surtout pas l’amour, compris ? Tu sauras le reste en temps et en heure … sur ce, partons.

*** *** ***

Une jeune fille aux longs cheveux bruns défaits frottait le sol avec une grâce. Frêle, petite, d’une dizaine d’années, elle semblait en avoir sept. Elle était maigre, et son corps, plein de bleus et de griffures, faisait pitié à voir. Son nom ? Tenten Oaki. Mais personne ne l’appelait par son nom, on se contentait de « Petite sotte », « Gamine » ou encore « L’horrible petite fille là bas ». Pourtant, un connaisseur aurait vite vu tout le potentiel de cette « horrible petite fille ». Son visage nettoyé, on aurait dit un ange. Ses mouvements étaient la grâce elle-même et ses cheveux, même très peu entretenus, étaient magnifiques. Ses yeux d’une couleur noisette profonde, tout comme ses longs cheveux, vibraient d’un éclat rougeâtre stupéfiant. Toutefois, la mère ne semblait pas s’en préoccuper, trop occupée à compter les liasses de billets que lui coutait la petite Oaki, désespérée. Celle-ci se leva, et alla à la cuisine. Ayame, fille du célèbre restaurateur Ichiraku-San, était la cuisinière attitrée de l’Okiya.

- Ayame-San … K…Karin-Sama … voudrait son thé au jasmin, fit-elle timidement.

Son caractère, plutôt trempé à son arrivée, était devenir timide et hésitant avec le temps et les blessures que lui avait infligés Karin-Sama, celle qui devait devenir sa grande sœur, plus tard. Enfin, si elle réussissait à passer Maiko. Son avenir était plutôt incertain, vu ce que disait mère Tsunade sur elle. « Elle a la grâce d’un porcelet élevé dans les ordures ! » « Ses cheveux sont tous mêlés ! Son visage est si sale … » … Comme si une personne ne pouvait point changer, dans l’avenir.

Ayame sourit, et mis l’eau sur le feu.

- Quelle belle journée de printemps, n’es-ce pas ? Chantonna-t-elle, d’un air lointain. Il ne peut il y avoir que les plus belles fleurs, en cette saison, finit-elle tout-bas.

- Ex…excusez-moi ? Qu’avez-vous dit ? Fit timidement la jeune fille aux yeux noisette.

- Rien, désolé … juste une phrase que mon père répétait souvent. Il était persuadé que les plus belles femmes naissaient toujours au printemps. Étrange, non ? Moi, je suis née en hiver, et je ne suis pas très belle. Peut-être a-t-il raison ?

Tenten secoua la tête, de gauche à droite, comme embarrassée.

- Non … je … ne dites pas ça, Ayame-San. Vous êtes très jolie !

- Si vous le dites, Oaki, fit-elle avec un demi-sourire. Oh ! L’eau est prête !

Elle le versa dans une théière, et, gracieusement, fit couleur l’eau chaude dedans, dégageant un nuage d’arôme exquis. L’odeur du jasmin, si bonne soit-elle, était loin de représenter Karin. C’était une Geisha très compétitive, orgueilleuse, et … détestable. Mais elle avait un don, elle pouvait paraître tout autrement face aux hommes, ce qui faisait d’elle une des Geisha les plus prisées du quartier rouge. Elle était loin d’être laide ; Cheveux rouges et lisses jusqu’aux fesses, et yeux d’un teinte un peu plus foncée, mais pas trop. Elle possédait de riches kimonos offerts par les Uchiwa, les Hyuga et même Orochimaru. Elle avait des formes assez développées, mais pas trop. Son plus grand atout était sa taille de guêpe et sa peau de perle. Elle avait une réputation de femme mielleuse, sensuelle, et même d’une bonté incroyable. Mais bien sur, ça, c’était auprès des hommes. Son Mizuage, encore aux enchères, ne devrait plus tarder d’ailleurs.

Tenten prit la théière à deux mains, et remercia infiniment Ayame, qui sourit en retour. Maladroite, elle se mit à courir à toute vitesse vers la chambre de la Geisha. En passant devant la chambre de mère, elle entendit une conversation. « …nom magnifique ! … Oui, elle … demain, escortée par … chimaru-Sama lui-même. » Tenten y comprit qu’une nouvelle arriveras demain, et qu’elle porte un nom magnifique. Une nouvelle amie, peut-être, ou une rivale … Tenten pria fort pour que ce ne soit pas la deuxième possibilité qui se réalise. Sans s’en rendre compte, elle était arrivée devant la porte de la chambre de Karin. Elle toqua deux fois. Des vois étouffées lui parvinrent. Elle entendit un bruit de fenêtre qui s’ouvre, des grattements sur la pierre. Puis, plus rien.

- Entrez, fit froidement la Geisha aux cheveux rouges.

Tenten entra, tel un animal terrifié. Elle n’osa avancer plus, et posa la théière sur la petite table en bois de cerisier.

- Votre thé au jasmin, Karin-Sama, fit-elle, d’une voix presque éteinte par la peur.

- Bien, sors, maintenant, horrible fillette, fit-elle d’un ton de dédain apparent.

Tenten recula, et trébucha sur une chaise en merisier d’une grande valeur. La patte de celle-ci se cassa, arrachant un cri de frayeur à la pauvre petite fille. Les larmes se mirent à couler le long de ses grands yeux sombres écarquillés par la peur. Des larmes de peur, des larmes de souffrance. Karin se mit à crier des jurons, et gifla la petite Tenten. Celle-ci tituba vers l’arrière, cognant sa tête contre la chaise. Un petit filet de sang coula le long de son visage, rouge comme la haine, rouge écarlate.

- L’argent pour la réparation de cette chaise ira sur ton compte ! Petite sotte !

Tenten partit en courant, en pleurs. Encore une fois, elle avait gaffé, encore une fois, ses chances de devenir Geisha s’amincissaient. L’argent qu’elle aurait à rembourser en devenant Geisha devenait de plus en plus élevée, et elle redoutait de ne pas pouvoir tout rembourser. Trop rapide, et trop bouleversée, elle ne vit pas la jeune fille qui marchait dans la direction, un peu dans les nuages, et la renversa dans sa course effrénée. Étalée de tout son long sur elle, elle se sentit encore plus idiote et marmonna des excuses rapides et répétitives. Elle se leva brusquement, et détailla la jeune fille.

D’environ 12 ans, elle avait les cheveux couleur or et des yeux d’une couleur sapin scintillante. Son visage un peu rond, ses pommettes légèrement rouges et ses grands yeux moqueurs semblèrent rappeler des souvenirs à Tenten.

- … Temari-San ? Fit-elle, un peu perplexe.

- Certes, c’est moi. Ça fait longtemps, non ? Fit-elle, souriante. J’étais partie quelques temps apprendre l’art des Geishas à l’école. Je n’ai pas eu le temps de te revoir, désolé, fit-elle, se confondant en excuses, Mon dieu ! Tenten ! Elles ont osé te faire du mal ! Ma pauvre …

- Ne t’inquiète pas, Temari-Chan, je le méritais. Je dois y aller, on se reverra demain !

*** *** ***

Les premières lueurs de l’aube illuminaient une grande maison du quartier rouge, l’Okiya Haru. Ce bâtiment où je vivrais le reste de ma vie. Je dois avouer qu’il est loin d’être laid, et est au moins dix fois plus grand que la maison de mes parents. Orochimaru me caresse la joue, me faisant frissonner.

- Je reviendrais te voir quand tu seras Geisha, Sakura … compte sur moi pour gagner ton Mizuage, fit-il d’un ton horriblement pervers me faisant frissonner.

Mizuage … je ne sais pas ce que signifie ce mot, mais il sonne comme quelque chose d’horrible par la bouche du seigneur d’Oto.

Celui-ci ouvrit la porte, et observa les alentours. Une jeune blonde, cheveux en chignon et yeux azurs, nous accueillis. Elle arborait un air triste, malgré son petit sourire. De magnifiques fleurs étaient piquées dans son chignon et elle avait un corps mince et fragile.

- Bienvenue à l’Okiya Haru …




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Enfin, dans la mesure du possible...

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