Fiction: Uchiha no Sensô

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Cela faisait deux jours que les shinobis du Sable avaient rejoints les troupes de Konoha postées à la frontière et attendaient à présent l'unité de Kakashi qui devait les rejoindre, avant que la totalité des renforts ne traverse le Pays de Taki pour rejoindre le village d'Iwa.

L'unité de Kakashi arriva en fin de journée, elle n'avait fait que très peu de pauses durant le voyage et ses membres étaient épuisés.

-Kakashi, je pensais que tu n'allais jamais arriver ! Vociféra Gaï en apercevant son éternel rival.

-Je ne voulais pas trop les pousser à bout, répondit Kakashi en montrant les membres de son unité.

-Ha ha ! Ils ont surement faim ! S'exclama Gaï. Venez, Hinata a préparé son fameux bouillon de légumes.

L'unité de Kakashi suivit Gaï entre les tentes pour arriver à un immense feu de camp où se réunissait autour shinobis de Suna et de Konoha.

-Ah, ils sont arrivés ! Constata Rock Lee en voyant Neji, Shikamaru, Saï, Kiba et Akamaru s'approcher du feu de camp. Sakura, Ino et Karin se dirigèrent vers Tenten et Hinata qui discutaient sur un banc en bois. Plus loin, Kankurô et Temari conversaient avec Yamato.

Plus tard, plusieurs feu de camps s'étaient organisés et les Shinobis s'étaient regroupés autour pour manger. Autour du plus imposant des brasiers, Kakashi avaient réuni Gaï, Yamato, Shikamaru, Temari et Kankurô pour mettre en place leur formation de demain. Les autres étaient regroupés autour du même feu mais ils ne préféraient pas interrompre la réunion des chefs.

-Nous avons reçu les mêmes ordres, déclara Temari. Dès l'instant où nos troupes se sont rejoints, les unités du Sable sont sous vos ordres, Kakashi Hatake.

-Bien, alors nous pourrons nous mettre en route demain, conclut Yamato.

-As-tu des nouvelles de Naruto ? Demanda Gaï.

-Aucune. Répondit Kakashi.

-Comment ça ? S'interrogea Kankurô.

Kakashi, Shikamaru, Gaï et Yamato se regardèrent, ils avaient fait une erreur. Suna n'était pas au courant Naruto n'avait donné aucun signe de vie depuis un mois. Les autres ninjas de Konoha tendirent l'oreille.

-Autant ne pas vous le cacher, soupira Kakashi. Konoha n'a plus aucun contact avec Naruto depuis un mois. Il est parti s'entrainer au Mont Myoboku et nous n'en savons pas plus.

-Mais vous aviez dit qu'il était en sécurité, dit Kankurô.

-Nous avons dit qu'il est en sécurité, se permit de répondre Yamato, mais nous n'avons pas dit que nous savions où il était.

-Vous vous rendez compte ? Il est peut être déjà entre les mains de l'Akatsuki ! Et il peut être mort à l'heure qui l'est ! déclara Temari en montant le ton.

Sakura sentit ses angoisses monter en elle, Hinata tentait de chasser cette éventualité de son esprit. Tenten et Ino voyaient bien que leurs deux amis étaient affecté par cette absence. Les garçons quant à eux restaient de marbre.

-Je ne pense pas.

Tout le monde se retourna vers Karin, qui remettait ses lunettes sur son nez. Elle n'avait pas parlé depuis toute à l'heure et était passée quasiment inaperçue.

-C'est qui elle ? Demanda finalement Tenten.

-C'est la fille qui était avec Sasuke, au Sommet des Kages, non ? Supposa Kankurô.

-Et on peut savoir pourquoi un ancien membre d'Akatsuki est ici ? En compagnie des troupes de Konoha, Questionna Temari en posant son regard suspect sur Karin.

-Akatsuki a failli la tuer et elle a été ramenée à Konoha. Maitre Hokage estime qu'elle pourrait nous être utile mais elle reste encore sous notre surveillance.

-Tu as vite retournée ta veste, se moqua Temari tandis que Karin la fusilla du regard.

-Suna aussi a retournée rapidement sa veste, il y a quelques années. Fit remarquer Shikamaru à l'adresse de Temari.

La blonde se tourna vers lui et lui jeta un regard noir ce qui fit sourire le brun. Pendant que sa sœur fulminait de plus en plus, Kankurô demanda à Karin :

-Et comment peux-tu affirmer que le Bijû de Naruto n'a pas été extrait ?

-Eh bien, d'après ce que j'en sais, l'Akatsuki n'extrait pas les Bijû n'importe comment. Ils respectent un ordre. Actuellement cet ordre inclut que le Jinchuriki de Kyubi doit passer en dernier. Et donc la capture de Hachibi est prioritaire, expliqua Karin.

-Et donc c'est pour ça que l'Akatsuki avait chargé Sasuke de capturer Hachibi ? Questionna Kakashi.

-Oui nous devions prendre en chasse Hachibi et l'Akatsuki devait s'occuper du Kyubi. Continua Karin. Après avoir cru que nous l'avions capturer, nous avons pris la route de Konoha sur les ordres de Sasuke mais Madara est apparu pour nous apprendre que votre Naruto avait vaincu les membres envoyés à Konoha et que Hachibi nous avait bernés.

-C'est bien beau tout ça mais est-ce que ce Hachibi est en sécurité.

-Si tu veux savoir, le Jinchuriki de Hachibi sait contrôler son Bijû. S'énerva Karin. Lors de notre combat contre lui, Sasuke a frôlé la mort deux fois et nous avons tous été gravement blessé. L'Akatsuki aura fort à faire avec lui.

-Et dernièrement, lui et son frère le Raikage ont tué Kisame Hoshigaki, un autre membre d'Akatsuki. Commenta Yamato. La liste de nos ennemis diminue.

-C'est bizarre, mais je crois avoir déjà entendu ce nom quelque part. Réfléchit Gaï à voix haute.

Tenten et Neji rougirent de honte.

-Cependant l'Akatsuki déclare la guerre aux Cinq Grandes Nations, ce n'est pas un acte irréfléchi. Ils doivent avoir un atout dans leur poche, suggéra Shikamaru.

-Ah ça me fait penser ! Se rappela Kankurô en fouillant dans sa sacoche.

Le marionnettiste en sortit un rouleau rouge sang.

-Tu vas encore exposer ton trophée, se plaignit Temari.

-Attends je veux juste demander quelque chose à Kakashi et à Sakura.

Les deux intéressés se regardèrent. Kankurô ouvrit le parchemin et l'étala près du feu. Dans un nuage de fumée, une silhouette vêtue d'un manteau à capuche apparut devant l'assemblée.

-Vous le reconnaissez ? Demanda le marionnettiste.

Kakashi fit non de la tête, Sakura était sans voix. Face à elle, un homme maigre aux cheveux roux la regardait avec un regard neutre et sans vie. Son torse était nu, et possédait un orifice au niveau du cœur qu'on avait rempli avec une pièce de bois différente. Cet homme effrayait Sakura mais ce qui paralysa la rose, c'était le sourire aux coins des lèvres qu'avait l'homme. Cela le rendait inhumain.

-Oui, répondit en déglutissant. C'est Sasori du Sable Rouge.

-Exact, approuva Kankurô fier de lui. Sasori du Sable Rouge, l'ancien membre de l'Akatsuki.

-C'est un ancien membre d'Akatsuki ? Demanda Chôji.

-Oui, lors du sauvetage du Kazekage, Grand-Mère Chiyo, un ancien de Suna et moi l'avons affronté.

-Et comment l'as tu obtenu, Kankurô ? S'interrogea Shino.

Ce fut Temari qui répondit :

-Après que Gaara soit revenu à Suna, nous avons été envoyés pour recueillir des informations sur le repaire détruit de l'Akatsuki. Nous avons trouvé des marionnettes éparpillés un peu partout et Kankurô a trouvé celle-ci.

-C'est incroyable, c'est comme si il était toujours en vie, déclara Sakura encore sous le choc.

-Honnêtement, je n'aimerais pas que ces types soient toujours en vie et dans la nature, répondit Shikamaru froidement.


Le Pays du Fer était connu pour ses températures glaciales et pénibles, ses samouraïs, guerriers braves et imposants, et ses mines de minéraux qu'il commercialisait à l'ensemble des Villages Ninjas.

Cependant le Pays du Fer possédait un avantage certain. Depuis des décennies, le Pays du Fer ne fut jamais utilisé comme champ de bataille durant les Grandes Guerres Shinobi. En effet, elle rendait service aux Nations Shinobis et le Pays du Fer était écarté de tout conflits mondiaux. Or dans ces jours de guerre, même le Pays du Fer n'était pas intouchable aux actions d'Akatsuki.

Dans un massif où se hissait les montagnes les plus élevés de ce pays, le Pays du Fer avait construit une immense prison. Dans cette prison, on y retrouvait des criminels de tout genre : voleurs, meurtriers, ninjas déserteurs, leaders d'organisation criminelle, des terroristes, etc ….

Les Cinq Grandes Nations confiaient la garde de leurs prisonniers les plus redoutables à la prison et en échange le Pays du Fer bénéficiait d'une immunité face aux guerres entre ninjas.

Si un Kage jugeait un criminel trop dangereux, il demandait qu'on l'enferme dans une des tours spéciales de la prison : la Tour des Damnés. Ceux qui pénétraient dans ce secteur de la prison étaient destinés à ne voir plus jamais la lumière. Ils mourraient dans leur cellule et leurs corps étaient incinérés dans l'heure et leur nom tombait dans le silence.

Le Pays du Fer l'avait appelé la Prison de Khamra ou la Prison dans les Montagnes.


Dans un couloir pénitencerie de la prison, un garde patrouillait sous les hurlements des prisonniers qui s'agrippaient aux barreaux de leurs cellules.

-Laissez-moi sortir !!!

-Enfoiré de garde !!!

-Non !! Non !!! Non !!!!

-Allez, mec ! Passe nous les clefs et on va te récompenser avec l'argent qu'on a planqué. Il croisa un garde qui lui donna un casque qu'il enfila immédiatement sur les oreilles, l'autre fit de même et sortit quelque chose qui s'apparentait à un sifflet. Il souffla dedans et un son aigu en sortit qui résonna dans tout le couloir. Les prisonniers se recouvrirent les oreilles et hurlèrent de douleur.

-Arrêtez !!! Je vous en supplie !! Arrêtez !!!!

-Une fois que je sortirais, je me ferais un plaisir de t'enfoncer ton sifflet dans ton .. Argh !!!

Le garde venait de souffler dans le sifflet de nouveau. Après cinq minutes où le garde siffla à plusieurs reprises, le couloir était silencieux comme un cimetière.

-Restez tranquilles les raclures ! Hurla un garde. Je préférais vous voir vous geler dehors plutôt que vous profitiez du confort de la prison !

-Enfoiré ! Murmura l'un des prisonniers.

Soudain un corps vola à travers le couloir en hurlant, le garde eut juste le temps de l'éviter pour le voir s'écraser contre le mur en face.

-Qu'est ce qui se passe ? Paniqua le garde.

Il se retourna et aperçut un homme vêtue d'une longue robe noire avec des nuages rouges brodés dessus. Il portait également un masque orange en forme de tourbillon.

-Salut !

-Hein ? Dit le garde.

Au moment où il finissait sa phrase, le garde reçut un coup de pied au ventre et fut projeté contre le mur où son collègue reposait inanimé. Les prisonniers avaient observé la scène avec intention et à l'instant où l'inconnu avait étalé les deux gardes. Les prisonniers explosèrent de joie :

-Ouais !!! Putain, on va être libres !!

-Merci !! T'es le meilleur !! Passe les clés !!

-Non, donnes les moi !!! Je ferais ce que tu voudras !!

-Les écoute pas, c'est rien que des connards !! Moi je suis quelqu'un de confiance !!

L'individu ne les écoutait, il s'approcha d'un garde, lui prit un trousseau de clés et se dirigea vers un cellule isolé. Il tourna la clé dans la serrure et dans un son sinistre, la porte s'ouvrit.

Dans la cellule, deux hommes étaient attachés par des chaines au mur.

-Vous voulez sortir, demanda Madara.

-A vrai dire, on a trouvé cela très long, répondit un jeune homme fin aux cheveux blancs. Pas vrai, Jûgo ?

-Suigetsu, j'ai longtemps été enfermé alors je n'ai pas vraiment trouvé le temps long, répondit calmement le grand homme à côté de l'autre.

Madara s'approcha des deux prisonniers et ouvrit leurs menottes. Ils sortirent tous les trois de la cellule sous les plaintes des autres captifs.

-Il faut que je finisse quelque chose ici, accrochez-vous à moi. Ordonna Madara.

Suigetsu et Jûgo s'exécutèrent.

-Faites nous sortir d'ici !! Bandes d'enfoirés !! Hurlaient les gardes.

Suigetsu, exaspéré, s'empara des clés encore sur la porte de sa cellule et la jeta à travers les barreaux de la cellule des prisonniers.

-Au lieu de chialer, libérez tout le monde et faites la plus grosse émeute que cette prison ait jamais vue.

-Bon allons-y, finit par dire Madara.

Et le trio disparut sous les acclamations des prisonniers.


Les trois criminels réapparurent dans une tour circulaire, où étaient disposés des cellules à différents étages. Jûgo et Suigetsu parcoururent la salle du regard. Elle était immense et la température dans cette salle était glaciale. Vêtus de leur tenue de prisonniers, les deux anciens membres de Taka, frissonnaient. Cela n'avait aucun effet sur Madara qui passa devant chaque cellule avant de s'arrêter devant l'une d'elles.

-Alors tu étais là, Jûroki ? Demanda-t-il.

-Ah, c'est toi ? Répondit une voix au fond de la cellule. Ha Ha ! Madara, je ne pensais plus te voir.

-Le temps passe vite, n'est-ce pas ? Vingts ans, c'est cela ?

-Oui, notre association a depuis pris fin. Mais j'ai appris que tu avais déclenché une guerre, contre mon frère et les autres Nations Ninjas. Je te tire mon chapeau. Tu as de l'audace.

-Ho Ho Ho Ho Ho !! rugit une voix dans une cellule non loin de celle de Jûroki. Ainsi, c'était donc vrai ? La Quatrième Grande Guerre Ninja a été déclaré ? Ho Ho Ho ! Quand je pense que je suis la à pourrir alors qu'il y a tant à faire en dehors de ces murs.

Suigetsu et Jûgo restaient silencieux tandis que le rire grotesque de cet homme résonna dans toute la tour.

-Alors tu serais Madara Uchiwa ? C'est un honneur de te rencontrer ! Ho Ho Ho ! Je me présente moi aussi, Aburami le Boucher ! Si tu me libères moi et mes hommes sont à votre service !

-Ha ha ha ! Nous sommes tous des déchets ici, vous pensez encore que vous avez des choses à accomplir en dehors de ces murs, répliqua une autre voix. Aburami, tu n'es qu'un gros lard qui n'arriverait même pas à se lever si on l'aidait pas. Tandis que toi Jûroki, ton entreprise est vaine depuis des décennies.

Jurôki resta calme mais Aburami secoua les barreaux de sa cellule en maudissant le vieil homme qui venait de parler :

-Comment oses-tu ?! Ordure, si je sors d'ici ! Je te découperais morceau par morceau et je mangerais chacun d'entre eux !

-Ha ha ha ! Éclata de rire le vieil homme. Ma chair serait trop ferme pour toi, boucher !

Madara se téléporta jusqu'à la cellule du vieil homme. Ce dernier était un homme aux cheveux longs blancs et aux yeux noirs. Il avait gardé un corps robuste mais sur son visage, on pouvait apercevoir les ravages du temps. Madara et lui se fusillèrent du regard. Le vieil homme lui lança un regard de défi plein d'arrogance.

-Tu sais autant que moi, pourquoi tu es ici, Ookami. Annonça Madara. Je sais des choses sur toi et tu sais des choses sur moi. Mais si tu les révélais, cela te mettrait plus en danger que moi. Toi aussi, ton époque est révolue, vieil homme. Alors que la mienne ne fait que commencer.

Ookami baissa la tête et Madara revint devant la cellule de Jûroki. Suigetsu et Jûgo suivirent du regard les déplacements de Madara sans broncher.

-Te rallierais-tu à moi, Jûroki, si je te faisais sortir d'ici ? Demanda le leader de l'Akatsuki.

-Je préférais mourir plutôt que de t'aider, répliqua Jûroki. Nos objectifs sont différents et je ne veux pas être sous les ordres d'un Uchiwa.

Madara ne répondit rien et se téléporta à un étage supérieur. D'en bas, Aburami hurlait :

-Moi je veux bien t'aider ! Madara !

Aburami était un homme à la barbe rousse et aux grands yeux noirs mauvais. C'était un homme très gros mais imposant.

-Libère-moi et je te promets de t'emmener sur L'archipel de l'Etoile !

Madara réapparut devant la cellule de Jûroki et lança quelque chose à travers les barreaux.

-Tu me donnes la clé ? Demanda Jûroki étonné.

-Malgré le fait que tu ne veux pas m'aider, je ne peux pas oublie le passé où nous avons travaillé ensemble. Tout ce que je demande, c'est que tu restes hors de mon chemin et que tu ne me gènes pas.

Un sourire apparut sur les lèvres du prisonnier.

-Soit. Je te remercie mon vieil ami. Mais nous risquons un jour de nous affronter de nouveau, déclara-t-il.

-Et moi ?! Vociféra Aburami. Donne moi ma clef !! Je te serais utile !!!

-Libère qui tu voudras, excepté ce vieil homme, annonça Madara en montrant la cellule de Oogami.

C'est moi qui l'ai envoyé ici et je veux qu'il y reste.

Jûroki sortit de sa cellule c'était un homme âgé mais il gardait une certaine prestance. Ses cheveux étaient longs et soyeux et ses yeux étaient marrons.

-Après ce que tu viens de faire pour moi, je ne peux rien te refuser. Remarqua Jûroki.

-Et moi !? Merde !!! Je peux vous aider !!

Jûroki jeta une clé dans une cellule d'Aburami qui se jeta dessus. Madara tourna les talons pour rejoindre Suigetsu et Jûgo qui suivaient la scène avec attention.

-Libérez autant de prisonniers que possible. Cela facilitera votre fuite, conseilla Madara.

Ce dernier posa ses mains sur les épaules de Suigetsu et Jûgo et ils disparurent tous les trois.

Jûroki regarda Madara disparaître tandis que Aburami sortit de sa cellule en hurlant :

-Je suis libre !!

Jûroki monta les escaliers pour atteindre la cellule d'Oogami; il ouvrit la porte de la cellule et plongea son regard dans celui d'Oogami avec un sourire aux lèvres.

-Si en te faisant sortir d'ici, j'arrive à mettre des bâtons dans les roues des plans de Madara, alors je le ferais autant qu'il le faudra, mon ami.

Oogami sourit à son tour et soudain des gardes entrèrent dans la tour, armés de lances à chakra et de boucliers en minéraux résistants.

-Ne bougez plus ! Hurla le chef des gardes.

Aburami les aperçut et un sourire pervers s'afficha sur son visage.

-Enfin !! Je vais pouvoir manger !!! s'écria-t-il.


Le Pays de la Foudre disposait de merveilleuses plages de sable fin sur ses côtes alors que l'intérieur des terres étaient parsemés de monts qui touchaient le ciel et les nuages. Cependant ces plages de sable avaient été les lieux de nombreuses batailles, en effet de nombreux envahisseurs tentèrent d'accéder au village de Kumo par le biais de la mer. Malheureusement les troupes ennemies s'éclataient contre les murailles installés en haut des plages, avant d'être rejetés à la mer par la marée haute.

Kumo n'avait jamais eu peur des attaques et tout cela grâce à la complexité de son terrain montagneux. Sur une muraille, un shinobi à la peau mat observait la mer avec des jumelles.

-Toujours rien à signaler, Ray ? Demanda un autre guetteur.

-Non, la mer est calme et aucun bateau suspect à l'horizon. Répondit Ray.

Cependant, les guetteurs entendirent peu à peu un long bourdonnement grave passer au dessus d'eux.

-Qu'est ce que s'est ?

Ils levèrent la tête mais ils ne virent qu'un immense nuage qui cachait le ciel bleu.

-Il n'y a rien en ha....

Le guetteur ne put finir sa phrase car un épée parcourue de chakra Raïton venait de la transpercer par derrière. Le guetteur vit l'épée émettre un son suraiguë, avant de mourir, le garde pensa que ce son ressemblait au cri de milles oiseaux. L'homme qui venait de poignarder le guetteur, retira sa lame du corps du malheureux. Ray appela ses coéquipiers à l'aide qui accoururent pour encercler l'assaillant.

Celui-ci était habillé d'une longue robe noire parsemée de nuages rouges. C'était un jeune homme brun, au visage fin et aux yeux rouges. Ces yeux formaient une étoile sur un autre étoile à trois branches. Ces yeux rendaient les gardes nerveux et effrayés, dans les yeux du jeune homme, on pouvait lire la haine et l'envie de tuer.

-Sasuke Uchiwa, rends-toi !! Tenta Ray. Les Kages pourront être indulgent avec toi !!

Sasuke plongea son regard noir dans les yeux de Ray, une masse de chakra apparut derrière Sasuke. Cette masse prit forme et fit apparaître un énorme guerrier en armure armé d'une lourde épée et d'un bouclier. Une fois que le guerrier de chakra prit forme, les soldats de Kumo reculèrent de peur. Sasuke utilisa l'épée de Susanoo et les gardes furent projetés en dehors des murs. Ray retomba sur le sable de la plage, il cracha du sang. L'épée lui avait perforé le thorax et il se vidait de son sang. Avec le peu de forces qui lui restait, il sortait de sa sacoche, une fusée éclairante et la tira en direction du ciel. Ray vit la petite lumière rouge monter vers le ciel et exploser. Il sourit et reposa sa tête sur le sable pour apercevoir des shinobis du Son avancer vers lui.

L'un des ninjas d'Oto vit Ray sourire, il avait réussi à avertir Kumo de leur présence. Par vengeance, le shinobi d'Oto s'approcha de Ray et lui asséna un coup de pied en plein visage. Ce coup acheva Ray. Susanoo disparut et Sasuke tua les quelques gardes qui restaient.

-Seigneur Uchiwa ! hurla un shinobi d'Oto. Les renforts devraient bientôt arriver.

Sasuke se tourna vers le ninja et répondit froidement :

-Je m'en occupe.

Le ninja d'Oto posa ses doigts sur son oreille pour parler dans son oreillette :

-Couleuvre à Léviathan, le voie est dégagée. Vous pouvez amorcer votre descente. Terminé.

Dans le ciel, quelque chose émergea des nuages. C'était une immense et longue structure en pierre qui produisait un son bourdonnant. C'était le Léviathan, un gigantesque vaisseau à tête de serpent qui était un ancien vestige du Pays du Ciel que Kabuto avait récupéré. Sur chaque côté de ce vaisseau était disposé des canons à chakra, arme dévastatrice mise au point par Kabuto. Il avançait grâce à des énormes réacteurs alimentés par le chakra, qu'Oto récupérait de façon inhumaine. Les canons firent feu sur une muraille. Après que le nuage de poussière retomba, la muraille, les troupes d'Oto passèrent en lignes par l'ouverture faite dans la muraille. La voie serait maintenant libre pour les troupes de Taki et de Kusa. C'était avec cet arsenal que l'Akatsuki, Kusa, Taki et Oto comptaient faire la guerre aux Cinq Grandes Nations. Et c'est ainsi que l'armée d'Oto entra dans le Pays de la Foudre.



La guerre débute et les prisonniers s'échappent !
Belles choses en perspective !!

Au prochain chapitre :
Vieux camarades

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