Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Uchiha no Sensô

La Quatrième Grande Guerre Shinobi opposant l'Akatsuki et les Cinq Grands Nations Ninjas vient de commencer. L'Akatsuki continue de chercher les Jinchurikis de Hachibi et de Kyûbi afin de mettre la main sur leurs pouvoirs. Pendant ce temps les Cinq Kages s'organisent pour faire face à Madara Uchiwa, leader de l'Akatsuki. Naruto Uzumaki se prépare à affronter son ami Sasuke Uchiwa dans ce conflit mondial. La plus grande guerre shinobi vient de débuter ....
Classé: -16D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 260371 | Comments: 76 | Favs: 127
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AlexIchi (Masculin), le 26/04/2010
Bon une fiction dans la continuité du manga, je vous promets que l'action et l'aventure seront au rendez-vous et évidemment l'amour !
Je me suis inspiré de nombreux films et pleins d'autres choses alors faites le moi remarquer, si vous trouvez des ressemblances avec d'autres histoires ;).

Sur ce, bonne lecture !!




Chapitre 4: Le moine et le créateur



Dans une immense salle, où trônait au centre un siège en pierre, Kabuto Yakushi, chef du village d'Oto, méditait sur le sort de la guerre qui se préparait. De simple espion il était passé criminel de rang S et chef d'un village ninja clandestin. Son ascension avait été simple et rapide et à présent toutes ses recherches aux côtés d'Orochimaru se révélaient payantes. Il parcourut la salle du regard.
Des ninjas d'Oto s'affairaient au bon fonctionnement d'un énorme réseau de machinerie. Face à lui, Kabuto avait une immense ouverture dans le mur qui donnait sur le ciel où les nuages défilaient rapidement.

Soudain la pièce subit une secousse. Kabuto se retourna vers un de ces hommes :

-Nous sommes en manque d'énergie, vérifiez si une des batteries n'a pas lâche ! Ordonna-t-il.

Huit tables étaient disposés de chaque côté de la salle, sur lesquelles étaient disposés des corps.

Le technicien d'Oto passa hâtivement devant chaque table, puis s'arrêta devant un corps blanc et squelettique.

-C'est ici, hurla-t-il à ses subordonnés, remplacez le vite par un autre !

Deux hommes sortirent de la pièce par la grande porte tandis que deux autres allèrent chercher le corps. Celui-ci était froid et rigide, ils retirèrent des grandes aiguilles qui étaient disséminés partout sur le corps de l'individu. Ces mêmes aiguilles étaient reliés par des tubes à des pompes et des moteurs situés dans une autre pièce. Les techniciens eurent du mal à transporter le corps jusqu'à une trappe. Ils ouvrirent la trappe et jetèrent le corps qui chuta dans un long conduit obscur.

Kabuto observa le ciel au dehors, les nuages défilaient plus lentement.

Quelques instants plus tard, les deux hommes revinrent avec un homme habillé comme une loque.

Ce dernier hurlait à tout rompre :

-Lâchez-moi ! S'il vous plait !

Les deux techniciens tentaient d'amener l'homme jusqu'à la table vide, mais il se débattait farouchement. Finalement, il fut attaché sur la table et sous l'œil agacé de Kabuto.

L'homme hurlait de désespoir :

-Laissez-moi ! Je ne veux pas mourir ! Ma femme … Mon fils ….

Les larmes de l'homme se déversaient sur la table. Les techniciens lui enfoncèrent les grandes aiguilles aux poignets, au torse et aux chevilles. L'homme sursauta lorsqu'on lui enfonça les aiguilles et peu à peu il sombra dans un sommeil profond.

La machinerie s'activa soudainement et Kabuto vit de nouveau les nuages défiler à toute allure.

Un tourbillon se forma devant lui, et Madara Uchiwa en sortit. Kabuto se leva de son siège et alla à la rencontre du chef de l'Akatsuki. Il remarqua que Madara portait un sac dans une main et une immense faux à trois lames dans l'autre.

-Que me vaut l'honneur de ta visite ? Demanda Kabuto.

-J'ai besoin de tes talents, j'ai un vieil ami qui aurait besoin d'être raccommodé, répondit Madara.

Kabuto ne comprenait pas. Il vit que le sac de Madara se secouait tout seul. Voyant que cela interpellait Kabuto, Madara s'expliqua :

-C'est un ami, assez bruyant, donc j'ai tout fait pour qu'il ne nous ennuie pas. Mais je te pris, pourrais-tu le remettre en état ? Avec la guerre qui s'annonce, nous aurons besoin de lui.

Madara tendit le sac et l'arme à Kabuto. Ce dernier fit signe à un de ses homme de prendre le sac et Kabuto prit la faux rouge à trois lames que lui tendait Madara.

-Je ferais mon possible, déclara Kabuto.

-Parfait, continues de faire route vers l'objectif, je vais encore aller chercher un autre allié.

-Que vas-tu me ramener cette fois ? Demanda Kabuto avec un sourire moqueur.

-Disons que c'est un ami proche, répondit Madara en disparaissant.

Kabuto vit le tourbillon s'effacer et se dirigea vers la sortie de la salle suivi par l'homme qui portait le sac.


-Mangez pendant que c'est chaud !

-Ça m'a l'air délicieux, M'ma !

Naruto avait envie de vomir. Devant lui s'étalait cloportes, milles pattes, sauterelles, grillons, hannetons et cigales. Certains étaient disposés dans des bols de bouillons, d'autres étaient embrochés sur de fins pics en bois. Les deux grenouilles se précipitèrent à manger et Naruto eut de nouveau un haut de coeur.

-Euh, j'ai un besoin urgent, bégaya Naruto. Alors je sors et je reviens dans quelques minutes, hé hé.

-Dépêches-toi, petit Naruto ou sinon tu mangeras froid, dit Grand Mère Shima, la bouche pleine.

Naruto s'empressa de se lever de table, il fouilla dans son sac à l'entrée et sortit de la petite maison.

-Oh chérie ! Ne me dis pas que tu as saupoudré le tout avec des excréments de mouches. S'exclama Fugasaku.

-Je sais que tu adores ça, répondit-elle avec malice.


-Allez s'il te plait ! Supplia Naruto.

-Mais pourquoi je ferais ça ? Grogna Gama Kitchi.

-Allez juste un petit Katon ! Juste pour pouvoir réchauffer ça !

Naruto montra à la grenouille, une petite boite cylindrique.

-Des nouilles ?

-Quoi ça t'étonnes ! Répliqua Naruto.

-Tu veux que je réchauffes tes nouilles ?

-Je t'en supplie, se lamenta Naruto. Je n'en peux plus de manger ces trucs dégueulasses.

-Naruto-chan ! Hurla Fugasaku.

Naruto cacha dans son dos la boite de nouilles à réchauffer et afficha un immense sourire à Fugasaku qui venait d'apparaitre.

-Ah ! Papi Grenouille ! S'exclama-t-il plein d'entrain. Qu'est ce que vous faites là ?

-Shima s'inquiétait pour toi, expliqua Fugasaku. Car même pour un humain, 45 minutes pour faire ces besoins, c'est un peu long.

-Ah ben hé hé, j'ai rencontré Gama Kitchi et puis on s'est tapé la parlotte. Et je n'ai pas vu le temps s'écouler, c'est fou que le temps passe vite quand on s'amuse ! Hein, Gama Kitchi ?

La grenouille orange regarda Naruto avec ennui.

-N'est pas pas, Gama Kitchi ? Insista Naruto en jetant un regard de reproches à la grenouille.

Gama Kitchi soupira :

-Ouais.

Naruto sourit jusqu'aux oreilles à Fugasaku espérant que celui-ci le croirait.

-Bon, Naruto, il est temps de retourner à la maison. Ordonna Fugasaku. M'ma ta gardé ton assiette mais elle est froide maintenant.

Fugasaku fit demi tour et sauta entre les immenses feuilles du Mont Myouboku. Naruto regarda un dernière fois Gama Kitchi avec des yeux plaintifs mais ce dernier lui fit non de la tête. Le blond rangea la petite boite de nouilles dans sa veste, déçu et désespéré.

-Naruto ! Hurla Fugasaku au loin.

Naruto traina les pieds et répondit :

-J'arrive....


Comment peut-on définir l'art ?

Dans une région aux bordures du Pays du Feu, un petit village avait vu depuis quelques mois, l'apparition de phénomènes étranges. Ces phénomènes étaient apparues à différents endroits autour du village et ils terrifiaient toute la population par le mystère qui les entouraient.

On ne fait pas de l'art avec rien.

Une nuit, plusieurs personnes virent un squelette marcher dans les rues du village puis disparaître en hurlant dans une explosion de lumière. Un jour pendant la récolte du riz, les paysans aperçurent un appareil circulatoire déambuler entre les rizières et il avait disparu de le même façon que le squelette.

Il faut des morceaux pour faire un tout.

Les gens aux alentours du village avaient vu ce fantôme parcourir leurs terres sous différentes formes : un système nerveux pataugeant dans une rivière, un corps constitué de chair rampant sur le sol d'une maisonnette.

On pourrait appeler ça, la Création.

Les habitants avaient pris des mesures en salant le seuil de leur maison pour éloigner les mauvais esprits ou en récitant des cantiques qui donnerait sécurité et protection à leur village mais rien n'y faisait.

Cependant toute chose créée peut être détruite.

Le début de ces événements correspondait à un autre événement ultérieur. Les villages voisins avaient été détruits dans une immense explosion qui avaient également ravagés les forets et terres alentours.

Détruire une chose revient à la mettre en morceaux.

Les habitants du village avaient penser à un affrontement de ninjas qui avaient mal tourné. Et que c'étaient surement les fantômes des habitants des villages disparus qui erraient dans leur contrée.

Et grâce à ces morceaux, on recréé un tout.

Cependant les événements cessèrent lorsque une femme et sa fille recueillirent un jeune homme qu'elles avaient trouvé nu dans un fossé. Elles l'avaient ramené dans leur petite maison à l'extérieur du village et s'occupaient de lui depuis quelques jours.

De la Destruction, résulte de la Création.

Elles n'avaient rien dit à personne et gardaient leur jeune égaré chez elle. Il ne s'était pas réveillé depuis mais son état restait stable. Pourtant un jour, alors que la petite était toute seule, l'homme se réveilla.

Je m'étais toujours dit que l'Art n'était qu'une explosion.

La petite fille était au chevet du jeune homme blond. L'homme ouvrit les yeux et se leva brutalement ce qui fit peur à la petite qui alla se réfugier dans la pièce à côté.

L'Art n'est pas qu'une explosion.

Le blond parcourut du regard la pièce où il se trouvait. Une pièce quasiment vide, un lit tout simple dans une maison en bois. La petite fille l'observait discrètement depuis l'encablure de la porte.

L'Art, c'est la Création.

La première chose qu'il fit, c'est de se toucher le visage, le torse, les bras et les jambes. Il regarda la paume de ses mains et vit deux énormes bouches qui lui souriaient laissant voir leurs dents blanches. Le blond sourit à son tour et éclata de rire.

-Mon Art, c'est l'explosion et la recréation !!

Le blond d'un air arrogant et satisfait s'étala sur sa couchette et ferma les yeux.

-Je ne pensais pas pouvoir réussir, j'ai mis beaucoup de temps à me reconstituer et j'ai échoué de nombreuses. Pensa-t-il. Je peux détruire un corps au niveau cellulaire donc je suis en mesure de le reconstituer. Il fallait bien que je survive à ce combat afin de perfectionner mon art. Enfoiré de Sasuke Uchiwa ! Cette technique m'a vidé de tout mon chakra.

-Ehhh !! Monsieur !!!

Le blond ouvrit les yeux et constata affreusement qu'une gamine aux cheveux roux le dévisageait.

-Tire-toi. Dit-il sèchement.

-Mais c'est ma maison ! C'est vous qui devez vous tirer, Monsieur !

-Hum.

-Monsieur, vous êtes un ninja ?

-Hum.

-Hum. C'est pas une réponse, Monsieur.

-Oui. Lâche-moi.

-C'est quoi votre pouvoir de ninja, Monsieur.

-Arrête avec Monsieur ! Mon nom est Deidara ! Hum !

-Et c'est quoi alors votre pouvoir ? Monsieur Deidara ?

Un sourire se traça sur le visage du blond. Il se leva et jeta ses yeux dans ceux de la gamine.

-Tu veux voir ? Demanda-t-il avec un sourire sadique.

-Ouais ! Jubila la gamine.

Cependant la porte d'entrée de la maison s'ouvrit et une voix appela :

-Bikû ! Je suis rentré !

La petite accourut vers sa mère laissant Deidara seul dans la chambre.

-Maman ! Maman ! Le ninja est réveillé ! Il s'appelle Deidara. S'écria-t-elle. Et il va me montrer ses pouvoirs !

La mère suivit de sa fille entra dans la petite chambre.

-Bonjour, dit-elle d'une voix douce.

Deidara la fixa avec un regard suspicieux.

-Qu'est ce que je fais là ? Demanda-t-il.

La petite Bikû alla s'installer à coté de lui et s'accrocha au bras de Deidara. Ce dernier essaya de se libérer de son étreinte ce qui amusa la mère de l'enfant.

-On vous a trouvé nu dans un fossé, ma petite Bikû et moi alors on vous a ramené à la maison, répondit la mère.

Le visage de Deidara vira au rouge.

-Nu ! Nu ! Monsieur tout nu ! Chantonna Bikû.

-Ma chérie, laisse le monsieur. Vous avez faim ?

Deidara se ressaisit et répondit sèchement.

-Non je n'ai pas faim et je dois partir le plus vite possible car …

Un grognement grave se fit entendre et Deidara vira de nouveau au rouge. La mère et sa fille sourirent.

-Mangez un peu et après vous pourrez partir, dit la mère. Je vais vous donner des vêtements et on passera à table.

La mère sortit de la chambre et revint avec une tunique marron qu'elle déposa à côté de la couchette. Puis elle emporta sa fille dans la cuisine. Deidara soupira, enfila les vêtements et partit rejoindre Bikû et sa mère dans la cuisine.


-Eh Hinata ! J'en veux d'autre !

-Calmes-toi ! Lee !

-Moi aussi !

-Chôji !

-Ne t'inquiètes pas, Tenten, cela me fait plaisir.

Autour d'un immense feu, des ninjas étaient assis devant des tentes sur des bancs de bois. Hinata Hyuga se leva et prit des bols des mains de Chôji Akimichi et de Rock Lee. Elle s'approcha d'une grande marmite accroché au dessus d'un brasier presque éteint. Elle remplit les deux bols avec le contenu de la marmite et les donna à Lee et Chôji. Rock Lee l'engloutit d'un trait et Chôji versa le contenu du bol dans sa bouche.

-Hinata, ton bouillon est merveilleux ! Fantasma Lee avec des étoiles plein les yeux.

La brune rougit et baissa la tête gênée.

-C'est vrai, répondit Chôji entre deux bouchées. Ton bouillon est fantastique.

Hinata ne savait plus où se mettre.

-Mer... Merci... dit-elle toujours aussi rouge.

-Qu'est ce que j'entends ? Quelle est cette odeur ? Hurla une voix derrière eux.

Tenten, Chôji, Hinata et Lee se retournèrent pour apercevoir Gaï Maïto, Yamato, Shino Aburame et des dizaines de ninjas marcher vers eux.

-Gaï-sensei ! Goutez-moi ça ! Dit Lee en accourant vers son maître et en lui tendant sa cuillère pleine de bouillon.

Gaï avala le contenu de la cuillère et sentit le liquide descendre le long de son œsophage. Soudain ce fut comme un choc. Les yeux de Gaï s'enflammèrent.

-Quel délice !!!!!!!! hurla-t-il. Qui a fait ça ?

-Maître, vous n'allez pas vous y mettre ? Demanda Tenten désespéré.

Yamato et Shino restaient gênés derrière le fauve plein d'énergie.

-Ce qu'il peut être bruyant, railla Shino.

-C'est vrai qu'il y a plus discret, plaisanta Yamato.

-C'est moi qui ai fait ce bouillon, Maitre Gaï. Répondit Hinata à voix basse.

Le Fauve de Jade de Konoha se précipita sur la jeune et la prit par les épaules ce qui rendit la jeune fille encore plus rouge.

-Tu as un vrai talent ! Hinata ! Lui dit-t-il. Ton bouillon revigore l'homme et le rend plus fort ! J'en suis certain !

Il se tourna vers les ninjas rassemblés autour du feu.

-Tout le monde en file indienne ! Distribution de bouillon pour tout le monde !

Les ninjas de Konoha s'exécutèrent et chacun reçu son bol de bouillon. Yamato grâce à ses techniques Mokuton rajouta des bancs en bois autour du feu où prirent place les shinobis.

Gaï se servit du bouillon en dernier et s'installa à côté de Yamato près des jeunes ninjas.

-Alors Gaï-Sensei, est ce qu'on a des nouvelles de Konoha concernant les mouvements de l'ennemi ? Demanda Lee.

Une petite limace sortit de la poche de Gaï et monta sur son épaule.

-Qu'est ce que c'est ? Demanda Tenten d'un air dégouté.

-C'est Katsuyu, répondit Shino, l'invocation de Maître Tsunade.

-Grâce à elle, on peut communiquer à distance avec les hautes instances, rajouta Yamato.

-Il n'y a toujours pas de mouvement, l'unité de Kakashi sera là dans 2 jours tandis que les troupes envoyés par Suna ne devrait pas tarder, répondit Katsuyu de sa petite voix.

-Alors, on doit encore rester là et les attendre, questionna Chôji. Pourtant, on n'a aucun mouvement de l'ennemi depuis des semaines.

-C'est comme ça, la guerre, Chôji. Répondit Gaï. Je sais ce que c'est la guerre et je préfère rester ici à surveiller des ennemis fantômes plutôt que d'aller au combat.

Les jeunes ninjas déglutirent, GaÏ était rarement aussi sombre. Soudain un Hyûga avec son Byakugan activé fit irruption dans l'assemblée et s'adressa au Fauve de Jade :

-Les ninjas de Suna sont là !

-Ah ! C'est pas trop tôt ! S'exclama Gaï.

Des ninjas avec les bandeaux frontaux de Suna apparurent soudainement. Ils étaient nombreux et certains étaient encore dans les arbres.

-Qui est le responsable ici ? Demanda une voix.

-C'est moi, répondit Gaï en s'approchant des ninjas de Suna. Je suis Gaï Maïto.

Un homme et une femme sortirent de la tumulte des ninjas de Suna.

-Je suis Kankurô, le frère du Kazekage. Répondit l'homme en tendant la main au Fauve de Konoha. Et voici ma sœur, Temari, dit en montrant la femme blonde aux quatre couettes.

-Nous sommes les renforts que vous attendiez, dit-elle avec un fin sourire.

Gaï sourit à son tour à Temari et Kankurô et serra la main de ce dernier tandis que les ninjas de Suna se mettaient en file indienne pour déguster le bouillon que leur proposaient les ninjas de Konoha.


Deidara sortit de la maisonnette, suivi par Bikû et sa mère.

-J'espère que vous avez bien mangez. Déclara la mère.

-Ouais, répondit Deidara. Est-ce que vous avez ce que je vous ai demandé ?

-L'argile ? Oui, elle est là. Répondit la mer en montrant une cuve près de la porte.

Deidara s'approcha de la cuve où reposait l'argile, il apposa ses mains dessus et déversa son chakra dans l'argile qui passa du marron au blanc. Il empoigna deux grandes quantités d'argile et les déversa dans les poches de sa tunique.

-A qui sont ces vêtements ? Demanda le blond.

La femme et sa fille prirent un air triste.

-Ils étaient à mon mari, répondit la mère. Il est mort, il y a très peu de temps dans l'explosion qui a ravagé le village voisin.

Deidara resta de marbre et se contenta de répondre froidement :

-Je suis désolé.

Alors qu'il s'apprêtait à partir, il se tourna vers la mère et murmura :

-Merci.

La petite fille sortit de la maison et hurla au blond:

-Avant de partir, tu me montres tes pouvoirs ?

-Les gosses ne comprennent rien à l'Art, dit-il.

-S'il te plait !

Deidara soupira et avec ses mains il créa un petit chat et un petit chien en argile.

-Souviens-toi, gamine, s'écria-t-il en lançant ses créations dans le ciel. L'Art est une explosion !!

La mère et la fille levèrent les yeux au ciel et aperçurent les deux créations s'envoler. Deidara s'écria:

-Katsu !

Les deux créations du blond volèrent en éclats, et explosèrent de milles feux qui émerveillèrent Bikû et sa mère.

-C'est génial ! Dit Bikû.

Elle baissa les yeux et chercha Deidara du regard mais il avait disparu. Bikû sourit et leva de nouveaux la tête pour voir la fumée des explosions se dissiper.

-C'était un garçon étrange, avoua la mère.

Bikû continuait de regarder la poussière argileuse des créations de Deidara redescendre. La poussière retomba doucement comme de la neige. La fillette n'en croyait pas ses yeux et la poussière se posait délicatement sur ses pupilles.

-Ah ! Ça pique ! Grogna la petite.


Un peu plus loin d'ici, Deidara marchait lentement à travers la forêt.

-Bon, c'est l'occasion de lâcher l'Akatsuki. Pensa-t-il. Ils doivent me croire mort et comme ça je peux me concentrer sur Sasuke Uchiwa. Je dois aussi faire quelque chose pour mon argile et l'améliorer.

Soudain un bruit se fit entendre dans les buissons à côté du blond. Deidara aux aguets avait déjà mis ses mains dans les poches remplies d'argile et elles commençaient déjà à mâcher l'argile pour la modeler. Une personne sortit du buisson, une personne que Deidara reconnut immédiatement.

-Toi !!!!!!

-Holà ! Deidara-senpaï !

-Tobi ! hurla Deidara. Qu'est ce que tu fais là ? Tu n'es pas mort dans l'explosion ?!

-Non, mais j'ai eu chaud aux fesses, hé hé. Et je voulais vous retrouver.

-Et comment, as-tu su que j'étais vivant ?

-Je suis aller voir le site de l'explosion, Deidara-senpaï et j'ai vu que vous tentiez de vous reconstituer au niveau cellulaire.

Deidara regarda avec suspicion son ancien partenaire au masque orange.

-Je t'aurais pas cru aussi malin, Tobi.

-Hé hé, je sais me débrouiller. Mais vous m'avez manquer, senpaï !! Se lamenta Tobi.

-Hum.

-Bon il faut que vous veniez avec moi, senpaï. Je dois vous expliquer quelque chose.

-Hein ? De quoi tu parles ?

-Prenez ma main, senpaï ! Dit Tobi en tendant sa main à Deidara.

-Attends, Tobi ! Je quitte l'Akatsuki !

-Prends ma main, Deidara, ordonna Tobi d'une voix sombre.

Deidara n'en croyait pas ses oreilles, Tobi qui s'était révélé inoffensif et ignare était maintenant menaçant et perspicace. Dans l'unique trou du masque de Tobi, Deidara crut apercevoir un reflet rouge. Il préféra ne pas contredire son compagnon et prit le bras de Tobi.

-Okay, senpaï, on y va ! S'exclama Tobi. Let's go !

Et les deux anciens coéquipiers disparurent dans un tourbillon.



L'Akatsuki augmente ses rangs et se prépare à attaquer mais qui ?
Ou en est rendu l'entrainement de Naruto ?

La prochaine fois : "La cible"







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