Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Uchiha no Sensô

La Quatrième Grande Guerre Shinobi opposant l'Akatsuki et les Cinq Grands Nations Ninjas vient de commencer. L'Akatsuki continue de chercher les Jinchurikis de Hachibi et de Kyûbi afin de mettre la main sur leurs pouvoirs. Pendant ce temps les Cinq Kages s'organisent pour faire face à Madara Uchiwa, leader de l'Akatsuki. Naruto Uzumaki se prépare à affronter son ami Sasuke Uchiwa dans ce conflit mondial. La plus grande guerre shinobi vient de débuter ....
Classé: -16D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 260371 | Comments: 76 | Favs: 127
Version imprimable
Aller au
AlexIchi (Masculin), le 12/04/2011
Cela fait un an que j'écris cette fiction, depuis le 1er Avril 2010. Seize chapitres, ce n'est pas extraordinaire mais j'aimerais remercier tous ceux qui ont suivi cette fiction. C'est grâce à vous que je prends du plaisir à écrire la suite de cette fiction. Et j'aimerais m'excuser car je sais que certains d'entre vous attendent la suite de Birth of Heroes et de Kingdom of Ninjas, mais je ne les abandonnes pas.
Bien je vous laisse lire ce nouveau chapitre et j'espère qu'il vous plaira !

Bonne Lecture et Merci encore !

Lâchez vos commentaires !!




Chapitre 16: L'Invitation au Banquet



Sur la grande voie pavée qui menait au Palais de l'Etoile, un chariot recouvert d'une bâche orange tiré par des chevaux avançait lentement entouré par une vingtaine de soldats portant casques et armures. Le silence régnait sur la voie pris au piège entre deux pans de forêt vierge. Au loin, on distinguait le Palais de l'Etoile, derrières ses murailles, éclairé de tout part . On pouvait distinguer la musique, les chants et les railleries des soldats qui fêtaient le retour de leur chef.

A mesure que le chariot se rapprochait des murailles, la tension se faisait plus pesante.

L'homme qui menait le chariot à bâche se retourna. Il passa la tête sous la bâche orangée et murmura :

-On arrive.

A l'intérieur du chariot, six silhouettes acquiescèrent et le meneur détourna son regard pour se concentrer sur les murailles. Les portes des murs étaient gardées par une cohorte de soldats mécontents car ils manquaient la grande fête. A la vue du chariot, l'un des soldats se plaça devant les chevaux et hurla :

-Halte ! Qui va là ?

-C'est moi ! Répondit une voix rauque.

Les soldats virent Gerosuke apparaître derrière le chariot.

-Capitaine Gerosuke ! Laissa échapper un soldat qui gardait la porte.

-Euh … oui ! C'est bien moi, répondit-il avec un instant d'hésitation.

Les soldats accompagnant Gerosuke restèrent silencieux.

-Vous êtes enfin revenus capitaine ? La fête a déjà commencé et on craignait qu'il ne vous soit arrivé quelque chose, expliqua le soldat à la porte.

-Je suis revenu avec l'impôt pour Aburami, laissez-moi entrer ! C'est un ordre !

-Bien, capitaine. Répondit le soldat par un salut militaire. Ouvrez les portes !

Des gardes disparurent derrière les créneaux des murailles et dans un bruit de rouages, les portes s'ouvrirent. Le chariot entra dans la cour du Palais éclairée par les brasiers autour desquels étaient rassemblés des soldats qui buvaient et dansaient avec des courtisanes issues des différents quartiers de l'Archipel. Les portes se refermèrent derrière la cohorte qui escortait le chariot à bâche.

-Ils se sont fait avoir comme des bleus, murmura le cocher dans un sourire. Bien joué Chôji ! Dit-il à Gerosuke qui marchait à côté de lui.

-Je paniquais tellement, souffla Gerosuke.

-Tais-toi, Kiba. Répliqua une voix dans le chariot.

-Eh Gerosuke !! hurla quelqu'un.

Les soldats du convoi tourna la tête vers l'escalier menant au Palais. Un colosse descendait les marches assez rapidement pour se diriger vers le Capitaine Gerosuke. Ce colosse faisait deux têtes de plus que Gerosuke, avait des cheveux courts orangés en brosse, un collier de barbe de la même couleur et une carrure de muscles, surdimensionnée. Il portait de grosses bottes noires, un pantalon marron et un haut orangé compressé sous les muscles de l'homme. Dans son dos, une immense hache était accrochée à un harnais en cuir qui entourait son torse. Il émanait une puissance de ce personnage ce qui effrayait les soldats du convoi.

-C'est maintenant que tu décides de te montrer ? Demanda le colosse à Gerosuke sur un ton grave. Le maitre est mécontent.

Chôji sous l'apparence de Gerosuke ne savait pas quoi répondre. De la transpiration coulait sur ses temps alors qu'il tendait de mettre bout à bout des mots sous le regard intrigué du colosse.

Soudain une voix mielleuse coupa le silence :

-Eh ! Mais c'est le commandant Nanco ! Nanco Heiki ! Grommela un soldat ivre qui titubait dans la cour tout en se dirigeant maladroitement vers le colosse.

Il se mit entre Gerosuke et Nanco et lâcha quelques mots :

-Vous savez commandant ? Ben … ben je vous aimes bien !

Avec une indifférente totale, Nanco frappa l'ivrogne avec le dos de sa main qui alla s'étaler quelques mètres plus loin sous les cris étouffés des soldats dans la cour.

-Alors Gerosuke ? Qu'est ce qui t'a pris autant de temps pour revenir ? Demanda Nanco.

Chôji prit son courage à deux mains et répondit :

-J'ai pris du temps pour trouver quelque chose pour égayer notre soirée.

-Comment ça ? S'interrogea Nanco.

Le commandant alla à 'arrière du chariot suivi de Gerosuke et écarta les pans de la bâche. A l'intérieur, six jeunes filles habillées légèrement de voiles transparents, de petit bustiers, de soutiens-gorges et de robes en soie affublées de bijoux en or souriaient d'un air aguicheur et charmeur au commandant Nanco. Elles gloussaient et riaient assises sur le coffre de pièces sous les yeux attristés de Nanco qui restait indifférent à leurs charmes.

-Ah ce n'est que ça … dit-il en détournant le regard du chariot.

Il s'adressa à Gerosuke :

-Les femmes sont la pire des tentations pour l'homme, ne te laisses pas distraire. Surtout que j'ai un mauvais pressentiment pour cette soirée.

-Tu … tu t'inquiètes pour rien ! Répliqua Chôji avec un sourire maladroit. Personne n'osera prendre ce palais.

-Si tu le dis. Ramène le coffre à l'arrière du palais, le maitre veut son argent. Termina le commandant en quittant Gerosuke.

Chôji regarda Nanco retourner dans le palais et Shikamaru posa sa main sur son épaule.

-C'était moins une, Chôji, murmura le Nara. Tu as été parfait.

A l'intérieur du chariot, Karin, Tenten, Sakura, Temari, Ino et Hinata soufflaient.

-Quand je pense qu'on a accepté d'être habillé comme ça … se plaignit Tenten.

-C'était le seul moyen pour nous de rentrer dans le palais, déclara Sakura.

-On aurait pu être déguisé en soldats, nous aussi, fit remarquer Temari.

-Ça fait partie du plan, prenez un peu sur vous, s'agaça Sakura.

Karin regarda Sakura avec attention. Depuis l'enlèvement de Naruto, elle avait toujours été sérieuse et sa détermination n'avait jamais faillie. Et pourtant tous ces ninjas avaient désobéi aux ordres des Kages et risquaient des peines majeures. Cela rappela à la rousse, une discussion qu'elle eut il y a peu de temps dans la journée lors du briefing pour la mission de sauvetage.


Dans la cale du navire, les shinobis et les rebelles mettaient au point leur plan d'attaque du Palais de l'Etoile.

-Aburami organise une grande fête au Palais de l'Etoile, ce soir. Expliqua Sarhtorian. Les femmes et l'alcool seront au rendez-vous donc ce sera le meilleur moyen pour nous de frapper.

-Les seuls personnes qui n'éveilleront pas les soupçons dans le Palais, ce sont les soldats et les courtisanes, poursuivit Shikamaru. Alors nous allons nous déguiser pour entrer dans le Palais.

-Attends, Shikamaru ! L'interrompit Ino. Tu veux dire que ….

-Oui, tu as parfaitement compris Ino, répondit Temari compatissante.

-Impossible, ne comptez pas sur moi, déclara Karin.

-Les shinobis sont expert en déguisement, vous devez avoir l'habitude. Lâcha Ushi. Vous voulez vraiment sauver votre ami ?

-D'abord, je me laisse embarquer dans cette aventure et maintenant je dois me saper en danseuse du ventre. C'est hors de question, conclut Karin. D'ailleurs, je ne vois pas toujours pas ce qui vous motive tous à désobéir aux ordres des Kages et risquer la désertion ou des sanctions encore plus graves.

Les shinobis restèrent silencieux face aux arguments de Karin. Même si ils voulaient sauver de toutes leurs forces Naruto, ils n'arrivaient pas à enlever de leurs esprits les risques qu'ils encouraient à désobéir aux ordres pour aller le sauver.

-On ne peut plus reculer maintenant Karin, dit Shikamaru. Nous voulons sauver Naruto au plus vite avant qu'il ne tombe aux mains de l'Akatsuki.

-Les Kages n'auraient jamais pris la bonne décision à temps. Ajouta Kankurô. Et nous perdons du temps à en discuter.

-Un jour, commença Sakura, quelqu'un m'a dit que dans le monde des ninjas ceux qui ne respectent pas les règles et transgressent les lois sont considérés comme des moins que rien. Mais il a ajouté que ceux qui ne pensent pas à leurs compagnons sont encore pires. Si vous sentez coupables depuis tout ce temps, remémorez-vous ces paroles car elles ne m'ont jamais fait faillir. Je les tiens d'un homme extraordinaire.

Sakura se souvint de Kakashi lors de leur épreuve des clochettes lorsqu'il formait l'équipe sept avec Sasuke et Naruto. Son maitre n'avait jamais abandonné son nindô et elle le respecterait car c'est ce qu'elle avait hérité de son apprentissage.

Ceci mit fin au débat et Shikamaru poursuivit son explication :

-Pour entrer dans le Palais, Chôji tu te métamorphoseras en Capitaine Gerosuke.

Son camarade le regarda avec étonnement alors que l'un des rebelles donna une photo du capitaine Gerosuke à Chôji toujours étonné.

-Si votre ami peut prendre l'apparence du Capitaine Gerosuke, il pourra tromper les gardes et nous pourrons entrer sans problème dans le Palais. Expliqua Sarhtorian. Pour la suite du plan, lorsque la nuit sera bien avancée, Ushi et moi irons activer le passage secret pour permettre à nos troupes d'infiltrer le palais.

-Avant que vous ne continuiez, votre Altesse, l'interrompit Neji. J'aimerais vous poser une question.

-Laquelle ?

-Comment est-ce possible que je ne puisse voir à travers les murs du Palais de l'Etoile ?

-C'est une de vos capacités shinobi ? Vous pouvez voir à travers les murs ? Demanda à son tour le Prince, intéressé. Cela expliquerait vos yeux immaculés.

Sarhtorian se racla la gorge discrètement et essaya de trouver une explication au phénomène :

-Ce château a été bâti par mon arrière grand-père, le Roi Osa Ier, qui était très intolérant envers les shinobis. Non, il les exécrait totalement. Il craignait qu'un jour, il se fasse assassiner par des ninjas et il a fabriqué son palais avec un minerai provenant d'une météorite tombée sur l'Archipel, il y a des années. Il a découvert que ce minerai brouillait certains pouvoirs senseurs des shinobis alors il a ajouté des morceaux de ce minerai à différents endroits du Palais. Voilà pourquoi vos pouvoirs se sont révélés inefficaces face aux murs du Palais.

Neji ne répondit rien, il resta pensif à réfléchir sur les conséquences de l'impossibilité de voir à travers les murs lors de la prochaine mission de sauvetage.

-Pendant que le Prince et le Capitaine Ushi laisserons entrer les rebelles, nous enquêterons sur l'endroit où est gardé Naruto, rajouta Temari. Et une fois qu'on aura trouver Naruto, il faudrait appuyer les troupes rebelles et assassiner Aburami.

Les shinobis écarquillèrent les yeux de surprise.

-Comment ça l'assassiner ? Répliqua Tenten. Mais il est bien trop fort pour nous, c'est un ninja de rang S !

-Normalement, on devait trouver Naruto et se tirer le plus loin possible de cette île ! S'écria Kiba.

-Cela fait partie du marché que Shikamaru a conclut avec le Prince. Répondit Sakura.

-La Rebellion nous offrait son aide pour entrer dans le Palais et nous l'aidons à tuer Aburami. C'était le marché. Conclut Shikamaru.

Les shinobis ne voyaient pas ça d'un bon œil mais le Prince Sarhtorian semblait entièrement satisfait et il ne le cachait pas.

-Bien maintenant, il est temps de se mettre en tenue et de lancer le plan, ordonna Shikamaru.


Dans le chariot bâché, Karin repensa également à ce marché conclu entre eux et les rebelles. Ryuk Aburami était redouté par les Kages et selon les dires, il avait ravagé Konoha, il y a des années. Pour la rousse, il était improbable qu'ils pourraient mettre un terme à la vie d'Aburami ainsi qu'a ses sbires.

Le chariot bâché continua d'avancer sous les cris de joie et de beuverie des soldats jusqu'à atteindre un entrepôt près de la caserne. Les portes étaient déjà ouvertes et un deuxième chariot était installé là avec le même coffre en fer sur lequel étaient assises les kunoichis. Une fois à l'arrêt, les jeunes femmes descendirent une par une du chariot. Avant de sortir en dernière, Hinata ouvrit le grand coffre et libéra Akamaru de sa prison de fer. Le chien s'empressa de sortir du chariot et gambada de joie dans l'entrepôt.

-Kiba, ne le laisses pas Akamaru attirer l'attention, râla Ino.

-Il n'est pas le seul chien ici, il passera inaperçu parmi tous les autres, répliqua sèchement Kiba.

Au loin, on entendait des molosses se disputer un bout de viande ce qui amusait un groupe de soldats. Les ninjas et les rebelles se rassemblèrent dans l'entrepôt où Shikamaru leur donnait les dernières instructions.

-C'est ici que nos chemins se séparent, votre Altesse, dit-il à Sarhtorian. Soyez prudents et attendez le dernier moment pour lancer l'assaut.

-Je vous remercie, Maitre Nara. Répondit-il. Je vous en supplie, achevez-vite Aburami et j'espère que vous retrouverez votre ami.

Le Prince Sarhtorian fit un sourire à l'assemblée de shinobis puis les salua, suivi par le Capitaine Ushi toujours aussi froid.

Les shinobis déguisés en soldats et en courtisanes regardèrent Sarhtorian et Ushi s'éloigner vers le palais. Shikamaru réagit immédiatement en annonçant à ses compagnons d'armes :

-Écoutez-moi attentivement. Nous n'allons pas suivre le plan.

-Quoi ? S'étonna Chôji.

-Qu'est ce que tu racontes ? Demanda Lee.

-Notre objectif est de retrouver Naruto, insista Shikamaru. En aucun cas, nous ne devons approcher Ryuk Aburami et encore moins se confronter à lui ! Cet homme est bien trop dangereux.

-Mais alors ce que tu as dit au Prince … , déclara Hinata incrédule.

-Je lui ai raconté ce qu'il voulait entendre. Poursuivit le Nara. Il n'a aucune idée du danger qu'Aburami représente.

Shikamaru se remémora une conversion qu'il eut quelques jours plus tôt avec son père.


Shikamaru attendait devant le chapiteau que son père sorte de la réunion des Jônins suite à l'annonce de l'enlèvement de Naruto. Soudain, des shinobis sortirent de l'immense tente, le Nara scrutait la tumulte de personnes pour apercevoir le visage de son père.

Finalement, Shikaku Nara sortit de la tente en silence en compagnie de ses compagnons d'amres, Inoichi Yamanaka et Chôza Akimichi. Shikamaru s'empressa de le rejoindre.

-Eh ! Interpella le jeune Nara. Ce Ryuk Aburami ? C'est qui ce mec ? Est-ce que tu le connais ?

Les trois hommes du trio Ino-Shika-Chô restèrent silencieux et graves.

-Cet homme a attaqué Konoha, il y a une vingtaine d'années. Déclara finalement Shikaku.

-Et qu'est ce que tu sais d'autre sur lui ? Demanda Shikamaru insatisfait.

Son père le fusilla du regard ainsi que Chôza et Inoichi. Sentant qu'il avait posé la question de trop, Shikamaru préféra abandonner.

Chôza et Inoichi dépassèrent Shikaku et son fils et s'éloignèrent sans se retourner. Le chef du clan Nara regarda son fils droit dans les yeux puis pivota sur lui-même emboitant le pas de ses compagnons. Shikaku répondit à mi-voix :

-Tout ce que je peux te dire, c'est que cet homme est un monstre.


-Nous devons absolument éviter, Ryuk Aburami. Répéta le jeune Nara.

-Shikamaru, tu sais quelque chose à propos d'Aburami ? Demande Temari d'un air suspicieux.

-Ça n' a aucune importance ! Une fois que nous aurons trouvé Naruto, on fiche le camp d'ici !

-Tu laisses le Prince et les Rebelles se battre contre des ennemis qu'ils ne peuvent vaincre ? S'interrogea Neji. Je n'aurais jamais imaginé quelque chose d'aussi ignoble de ta part, Shikamaru.

-Appelez-ça comme vous voulez, s'énerva le Nara. Mais le plus important est de sauver Naruto. Il est plus important que cet Archipel. Si l'Akatsuki met la main sur Naruto, c'est le monde qui court à sa perte !

-Naruto n'aurait jamais voulu que l'on sacrifie des personnes pour le sauver, il aurait tout fait pour éviter ça ! Lâcha Sakura.

Une certaine tension s'installa dans l'entrepôt. Certains refusaient de trahir le Prince Sarhtorian et les autres se ralliaient au plan drastique de Shikamaru.

-L'important reste que nous devons sauver Naruto, fit remarquer Shino en brisant le silence. Nous pourrions parfaitement supprimer Aburami dans son sommeil lorsque la fête sera finie. Pour l'instant, tâchons nous de le surveiller et de rassembler des informations sur l'endroit où est caché Naruto.

-Shino a raison. Conclut Kankurô. Maintenant ne perdons pas de temps et rendons-nous à cette fête, Shikamaru.

Le Nara soupira un « galère » et jeta un regard noir à Neji. L'Hyûga fit de même et sortit de l'entrepôt suivi par les ninja qui le soutenaient.


Les garçons entourèrent les kunoichis pour qu'aucun des soldats ne les approche. Chôji avait annulé sa technique de transformation en Gerosuke et ressemblait grâce à son déguisement en n'importe quel soldat. Les kunoichis étaient mal à l'aise dans des tenues aussi légères, sous les regards et les sifflements des autres soldats dans la cour.

-Restes ici, Akamaru. Ordonna Kiba, je t'appellerais plus tard pour que tu nous rejoignes.

Le chien au pelage immaculé couina de tristesse et s'allongea non loin des marches. Les shinobis montèrent les escaliers menant au Palais et passèrent les grandes portes. Ils débouchèrent dans une grande salle éclairée par des brasiers dans des énormes coupes accrochées au plafond. A leurs pieds, un immense tapis rouge séparait la salle en deux. De chaque côté, des rangées de coussins étaient disséminées sur le sol. Des soldats buvaient et chantaient affalés sur les cousins tandis que des femmes dansaient d'une manière sensuelle devant eux. Des courtisanes servaient de l'alcool et de la nourriture aux soldats. Ces derniers les faisaient s'asseoir à côté d'eux et ils partageaient la nourriture et la boisson en se murmurant des choses qui les faisaient sourire. Mais il n'y avait pas que des soldats dans la salle, des criminels et des malfrats borgnes, manchots ou balafrés s'adonnaient à la fête dans leurs coins avec leurs subordonnés. Des soldats ivres morts se battaient au milieu de la pièce sous les encouragement de certains supporters.

Un rire grossier envahit la salle et les shinobis déguisés virent d'où provenait ce son horrible.

Au bout du tapis rouge, après quelques marches, Ryuk Aburami siégeait sur un trône entouré d'une multitude de coussins sur lesquels étaient assis ses lieutenants. Mori Keita, son plus fidèle lieutenant buvait dans une coupe en or tandis que Janbon Daiji, le nain perfide, flirtait avec deux jeunes femmes qui le faisaient boire et manger. Le chef des mercenaires, Nanco Heiki mangeait une cuisse de poulet sauvagement tout en scrutant la salle d'un œil attentif. Un quatrième homme aux cheveux blancs bouclés somnolaient dans un coussin. De chaque côté du trône, deux escaliers longeaient le fond de la salle et menaient à un étage.

Les shinobis regardèrent autour d'eux. La salle était gardée par des soldats armés d'arbalètes et de hallebardes.

-Il est temps de jouer à la bimbo, déclara Ino en s'accrochant au bras de Kiba.

Les autres kunoichis firent de même avec les garçons puis gloussèrent et ricanèrent tandis que ces derniers jouèrent l'ivresse et l'allégresse. Ils arrivèrent à un coin au fond de la salle non loin d'Aburami et de ses hommes. Les ninjas s'assirent sur les coussins et observèrent les évadés de Khamra. On venait leur servir des fruits, des beignets sucrés et de la viande. Et toujours pour jouer le jeu, les femmes devaient amener la nourriture et les boissons à leurs bouches.

-Sur le long terme, je crois que ça me plairait. Affirma Shikamaru.

-La ferme ! Répliqua Temari en lui collant une pomme dans la bouche pour le faire taire.

-Bon, puisqu'il faut jouer le jeu, dit Lee en prenant une bouteille de Saké.

-Le Saké, ce n'est recommandé pour toi, Lee. Répondit Tenten en enlevant la bouteille des mains de son coéquipier.

-Chut, murmura Sakura, écoutez !

Aburami et ses hommes discutaient et les shinobis tendirent l'oreille pour entendre leur conversation.

-Zwahahahaha ! S'égosilla Aburami. Alors Nanco ? Pourquoi Gerosuke est-il arrivé en retard ?

-Il est allé chercher des femmes dans un quartier chic de l'Archipel. Répondit le mercenaire. Mais je me demande pourquoi il n'est pas encore là.

-Hahahahaha ! Connaissant Gerosuke, il doit être dans une chambre du palais avec deux putains ! Hahahaha ! Ria à gorge déployée Aburami.

-Maitre, vous n'aviez pas parlé d'un invité d'honneur pour cette soirée ? Demanda Mori d'un ton léger.

-Justement, répondit le nukenin, je l'attends toujours. J'espère qu'il va se montrer.

-Quand on parle du loup … grogna Janbon entre ses dents.

En effet, un homme mince en costume venait d'entrer dans la salle suivi par une dizaine d'hommes.

Le cinquième homme qui somnolait dans le groupe d'Aburami ouvrit les yeux pour dévisager les nouveaux arrivants. Tous les regards dans la salle se tournèrent vers l'homme mince s'accompagnant de messes-basses et de murmures. Aburami se leva et se fraya un chemin entre ses subordonnés pour accueillir à bras ouvert l'homme en costume.

-Gin ! Gin ! Gin ! S'écria-t-il. Bienvenue ! Je suis ravi que tu aies répondu à mon invitation !

Le dénommé Gin était un homme mince aux joues creusées, aux cheveux blonds en brosses et ses yeux étaient cachés par de petites lunettes noires rondes. Dans son costume noir, Gin restait stoïque et regardait les invités dans la salle avec un air hautain.

-Je ne pouvais refuser, répondit Gin avec un sourire faux.

Tenten, Ino, Chôji, Lee et Karin avaient déjà entendu ce nom lors de leurs recherches d'informations mais les autres ignoraient totalement qui était cet individu.

-Mes chers invités ! Annonça Aburami à haute-voix. Voici Gin, le président de la Gin Company ! C'est surement la pire ordure sur cet Archipel. Après moi, évidemment ! Hahaha ! Mais je tiens à préciser que Gin n'est pas n'importe qui. C'est le fils de Gatô de la Gatô Company que beaucoup connaissent car il avait établi une filiale sur cet archipel.

Les murmures continuèrent dans la salle tandis que le nom de Gâto revint à la mémoire de Sakura. Lors de leur première mission au Pays des Vagues, ce magnat véreux du transport maritime avait engagé Haku et Zabuza pour éliminer Tazuna et empêcher la construction d'un pont qui reliait le Pays des Vagues au continent. Maintenant Sakura remarquait que Gin avait en effet de nombreux points communs avec son père.

-Uri ! Uri ! Appela Aburami.

Le cinquième homme releva la tête avec un air lassé tandis qu'Aburami mit son bras autour du cou de Gin.

-Uri ! Le père de cet homme a été tué par Zabuza Momochi alors qu'il l'avait engagé pour éliminer un simple artisan.

-Zabuza-senpai n'a jamais été très conciliant, se moqua Uri en souriant.

-Tout ce qui concerne mon père n'a plus aucune importance aujourd'hui, railla Gin. Voilà ce qui en coute à ceux qui s'associent impunément aux shinobis.

Aburami regarda Gin avec une surprise non dissimulée.

-Tu parles à des shinobis, gamin ! Tu as du cran ! J'aime ça ! Assura le nukenin. Bien je voulais que nous parlions de notre partage de l'Archipel. Je propose de te céder le quartier industriel entièrement et en contre-partie, tu me donnes une somme d'argent mensuelle et tu as le droit de tout faire dans l'Archipel.

Gin se détacha d'Aburami ainsi que de l'emprise de son bras et dans un sourire, il s'éloigna du nukenin.

-Je ne pensais pas que notre arrangement serait aussi vite baclé, dit Gin d'une voix sifflante. A vrai dire, je n'ai jamais pensé partager quoi que ce soit avec toi.

Soudain sans prévenir, les hommes de Gin sortirent des arbalètes et formèrent un mur derrière leur patron. Certains parmi les invités et des gardes du Palais rejoignirent le mur d'arbalétriers.

Aburami resta de marbre et leva les mains tout en déclarant sur le ton de la plaisanterie.

-Oh, oh ! On se calme, Gin ! Tu es bien organisé, tu as soudoyé certains de mes gardes et de mes invités pour qu'ils se retournent contre moi. Bien joué !

Gin ne réagissait pas, il affichait toujours le même sourire pervers alors que tous les arbalètes étaient pointées sur le gros nukenin. Dans la salle, les spectateurs retenaient leurs souffles.

-Allez Gin, poursuivit Aburami, on fait la paix ?

-Non.

Les traits d'arbalètes fendirent l'air et frappèrent le torse et le cou d'Aburami sous les cris d'effroi des courtisanes. Les shinobis virent Aburami chanceler et tomber sur le dos dans une pose grotesque. Ses yeux étaient exorbités et sa langue sortait de sa bouche, rendant son visage répugnant.

-Cet imbécile obèse n'est plus qu'un immonde tas de viande ! Annonça Gin. Vous avez le choix, vous tous, vous ralliez à moi ou mourir comme lui.

Les invités étaient bouche bée tandis que les hommes de Gin dévisageaient le cadavre d'Aburami.

-Il n'était pas si invincible que ça, murmura Saï.

-Ses hommes n'ont pas bronché, c'est étrange. Fit remarquer Karin.

En effet, Mori, Nanco, Uri et Janbon étaient restés sur leurs coussins et continuaient à manger et à boire. Un rire strident envahit la salle. Gin regarda le cadavre stupéfait. Il riait de toutes ses forces.

Le visage de Gin passa au blanc et ses hommes reculèrent de peur. La stupeur parcourut la salle et les invités alors qu'Aburami se releva lentement toujours transpercé par les traits d'arbalète.

-Tu n'aurais jamais dû faire ça, gamin. Dit-il avec des yeux et un sourire dément. Tu viens de faire la pire boulette de ta vie.

-Il est en vie ?! S'étonna Chôji.

-Le vieux avait bien raison, pensa Shikamaru. Ce mec est un monstre.

Gin recula de quelques pas alors que ses hommes lâchèrent leurs armes et commencèrent à s'enfuir.

-Uri ! Hurla Aburami. A toi de jouer !

L'homme aux cheveux blancs s'était déjà posté à la porte de la salle pour empêcher les subordonnés de Gin de s'échapper. Il sortit son arme de son fourreau et dévoila un sabre de trente centimètres de long ridiculement court pour la taille du fourreau.

-Un wakizashi ? S'étonna un des hommes de Gin.

Uri posa sa main sur la lame et d'un geste rapide sur le long du sabre, il l'allongea sous l'œil stupéfait des hommes de Gin.

-C'est parti, Nagare (Ruisseau) ! Murmura Uri.

L'épéiste passa entre ses ennemis les lacérant avec son sabre qui s'allongeait et se courbait comme un long jet d'eau.

-Comment une épée peut-elle se courber ? Demanda Ino perplexe.

-Eh bien, déclara Hinata qui avait activé son Byagukan derrière son voile transparent. Il a ajouté de l'eau autour de sa lame tout à l'heure et sous la pression, elle devient aussi tranchante qu'un vrai sabre. Il peut allonger son sabre et courber sa lame d'eau comme il le souhaite. Le wakizashi n'est que la base de sa lame.

Uri élimina un par un tous les traitres et les hommes de Gin. La salle qui auparavant était effrayée devint maintenant enjouée devant l'élimination des traites à leur hôte. Pendant ce temps, Aburami retirait chaque trait d'arbalète qui perçait son torse. A chaque fois, qu'il enlevait un flèche, la plaie se refermait sur elle-même et se cicatrisait immédiatement.

Gin, tremblant de peur, regarda ses hommes se faire massacrer. Alors qu'Aburami avançait lentement vers lui, il récupéra un cimeterre au sol et le pointa sur le nukenin obèse.

-Pourquoi tu es toujours en vie ? S'écria le fils de Gatô. Encore ton maudit ninjustu !! Sale monstre !!

Aburami faisait deux têtes de plus que lui et le regarda comme une vulgaire fourmi.

-Erreur, petite merde ! C'est du ninshû. Rectifia le nukenin. Ce n'est pas la même chose. Tu veux savoir pourquoi, je suis encore en vie ? Je vais te le dire. J'ai une capacité, j'absorbe la vie des autres et je les accumule. Ainsi si je suis touché, blessé ou tué pendant un combat, ces vies en réserves meurent à ma place. Mais ma réserve n'est pas illimitée, il faut que je fasse le plein de temps en temps et avec ton coup en traitre, j'ai dû en perdre une dizaine. Alors, je vais prendre ta vie.

Gin serra les dents de terreur et hurla :

-Ne t'approches pas de moi !

La main droite d'Aburami s'illumina d'une lueur rouge et avant que Gin ne puisse se manifester, le nukenin plongea sa main droite littéralement dans le torse du président de la Gin Company. La main avait traversé le torse à la manière d'un fantôme. Gin sentit ses forces le quitter alors qu'Aburami lui aspirait tout ce qui lui restait de vie. Les joues de Gin se creusèrent, ses muscles se vidèrent et le peu de graisse qu'il avait disparut. Son corps ne tenait plus sur ses jambes et il nageait dans un costume trop grand. Aburami retira finalement sa main et Gin tomba au sol, vidé de toute consistance. Son corps s'effrita et tomba en poussière.

-Il y a de la poussière sur le tapis et un peu de sang aussi ! Ordonna Aburami d'un ton moqueur.

Des gardes prirent une pelle et un balai pour enlever la poussière du tapis rouge alors que d'autres emmenaient les cadavres des traitres et des hommes de Gin hors de la grande salle. Uri rejoignit sa place et rangea son petit sabre dans son fourreau.

-Bien mes amis, après ce petit interlude. Lança Aburami. Il est temps que les danseuses nous montrent leurs talents !

Toutes les femmes dans la grande salle se levèrent pour rejoindre le centre de la pièce. Elles se mirent en place alors que les kunoichis restaient sur les coussins sous le coup de la surprise.

-Il fait qu'on danse ? Paniqua à mi-voix Hinata.

-Dépêchez-vous de les rejoindre ou sinon on va se faire repérer. Ordonna Kankurô.

-Cela ne sert à rien, expliqua Temari. Dès qu'ils verront qu'on ne connait pas la chorégraphie, ils nous repéreront.

-Faites comme moi, murmura une voix.

Les shinobis regardèrent derrière eux. Une femme blonde aux yeux bleus habillée comme une danseuse leur lançait un regard pressant.

-Qui êtes-vous ? Murmura Shikamaru.

-On a pas le temps, faites comme moi ! Pressa la blonde.

Elle tira les bras d'Hinata et de Sakura ce qui obligea les autres kunoichis à les suivre.

Elles se mirent en place avec les autres danseuses. La blonde se plaça devant elles pour que les filles puissent suivre la chorégraphie. Dans un coin des musiciens commencèrent à jouer et la danse suivit. Les ninjas déguisés regardaient tendus la danse de leurs partenaires féminins en espérant qu'elles ne feraient pas de bavure. La mystérieuse blonde dansait merveilleusement bien et les kunoichis tentaient tant bien que mal de suivre ses mouvements. Hinata et Ino se débrouillaient bien, l'Hyûga dans sa maitrise du Poing Souple savait comment enchainer des mouvements propres à la danse. Ino avait toujours été gracieuse et élégante donc la danse ne lui posait aucun problème. Sakura était un peu maladroite sur certains mouvements comme Tenten. Temari était un peu en retard sur les autres quant à Karin, ses talents en danse étaient navrants.

Mais la danse plut aux spectateurs qui applaudirent à tue-tête a la fin de la musique. Les courtisanes et les danseuses rejoignirent leurs « clients » à chaque coin de la salle. Les kunoichis revinrent vers les shinobis en compagnie de la mystérieuse blonde.

-Merci pour votre aide, déclara Ino. Mais qui êtes-vous ?

-Je m'appelle Lizaado et je suis une allié du Prince. Répondit la blonde. Je suis avec vous. Restez ici jusqu'à la fin de la fête et muez vous dans le décor. Je reviendrais vous chercher toute à l'heure.

Sur ce, Lizaado monta les escaliers et disparut. Les shinobis toujours intrigués par la mystérieuse femme ne virent pas qu'une silhouette encapuchonnée venait d'entrer dans la salle.

Sous une cape noire, ce quelqu'un marcha droit vers le trône sous les regards intrigués des invités.

-Maitre, on dirait que vous avez un nouvel invité, fit remarquer Mori.

Aburami finit sa coupe et avec étonnement vit l'homme encapuchonné se stopper devant les marches.

-Pourtant, je n'attendais personne d'autre, dit-il. Mais bon ce n'est pas grave, tu n'es pas n'importe qui pour être entré ici sans te faire repérer. Qui es-tu ?

La silhouette enleva sa capuche exposant sa chevelure brune.

-Je suis Sasuke Uchiwa et je viens au nom de l'Akatsuki pour chercher le Kyûbi.

Les shinobis de Suna et de Konoha n'auraient jamais cru le revoir si tôt et pourtant Sasuke se tenait là face à Aburami et demandait qu'on lui cède Naruto.

-Ah enfin, je me demandais qui serait le premier à réagir ! S'exclama le nukenin. L'Alliance ne la toujours pas réclamé. Tu es le premier, Uchiwa ! Donc je suppose que tu as l'argent ?

Dans leur coin, les shinobis voyaient leurs possibilités de sauver Naruto se réduire à néant.

-Merde, c'est pas possible, enragea Kiba, on va pas le laisser emmener Naruto !

-Attends Kiba, regardons comment cela évolue, murmura Neji.

Sasuke fit un soupir orgueilleux à Aburami :

-Hum, je n'ai jamais dit que j'avais l'argent. Répondit Sasuke. J'ai seulement dit que je venais chercher le Kyûbi.

-Hahaha ! Le cran ! J'adore ça ! S'esclaffa Aburami. Allez viens Uchiwa, on va discuter !

Sasuke suivit le nukenin jusqu'aux coussins et il s'assit entre Mori et son maitre. On lui donna un verre et on lui servit du vin.

-Alors comme ça c'est Madara qui t'envoie ? Demanda Aburami.

Sasuke but son verre d'un seul trait sans répondre à la question.

-Il a honte de voir que le prisonnier balourd qu'il a libéré est venu lui mettre des bâtons dans les roues ? Zhehahahahahaha !

-C'est possible, répondit simplement Sasuke.

-Oui, car je vais t'expliquer Uchiwa, commença Aburami. Pendant toutes ses années, je me suis fait discret, j'ai colporté des rumeurs comme quoi j'étais un simple bandit décérébré. Le simple surnom d'Aburami le Boucher faisait pisser les morveux dans leurs lits. A côtés des Madara et des Jurôki, Aburami n'était rien et pourtant aujourd'hui je suis en train de faire chanter Uchiwa Madara et je le surpasse surement grâce à mes pouvoirs. Dans ce monde, le clou qui sort du lot appelle le marteau ! Fais qu'ils te croient sans défense et frappe les où ça fait mal. J'ai toujours fait comme ça. Et j'ai toujours réussi.

-Tu parles trop, s'agaça Sasuke. Je suis simplement venu chercher le Kyûbi.

Janbon ria à la remarque du brun et Aburami le fusilla du regard. Mori, Uri et Nanco ne quittaient pas l'Uchiwa du regard.

-Pourquoi tu l'appelles le Kyûbi ? Demanda Aburami. Naruto Uzumaki, c'était un de tes potes, non ?

Sasuke plongea ses yeux noirs dans ceux d'Aburami. Comment était-il au courant de tout ça ?

-Oui il y avait toi, lui, une fille aux cheveux roses et un mec aux cheveux blancs.

Cette fois, ce sont les shinobis qui s'étonnèrent de tout ce que savait le nukenin.

-Tu les as tous abandonné, déclara Aburami sur un ton larmoyant. Ce mec Naruto, il tient beaucoup à toi d'après ce que j'en sais. Des amis qui s'entredéchirent dans un combat fraternel, c'est tellement triste.

Sasuke ne répondit pas et continua de boire en baissant les yeux.

-Cette fille aux cheveux roses tenait à toi également. Continua Aburami. Ce Naruto lui a même promis de te ramener à Konoha. Ils sont si naïfs à cet âge là.

Sakura sentit son coeur se pincer lorsque le nukenin évoqua cette promesse.

-Arrêtes …. ordonna à mi-voix Sasuke.

-Qu'est ce qui y a ? Tu ressens quoi de la honte ? Jubila Aburami. Tu te crois meilleur que nous mais au final tu n'es qu'un nukenin de bas étage. Un assassin, un criminel, un meurtrier. Tu es exactement comme moi. Tes parents doivent être fiers.

Tout d'un coup, le verre de Sasuke tomba au sol. L'Uchiwa se jeta sur Aburami, un Chidori à la main et le visage rempli de rage. Mais il fut stoppé dans son élan par des bandages blancs qui s'enroulèrent autour de ses pieds, de ses bras et de sa tête. Les bandages sortaient de la tunique de Mori et recouvraient maintenant tout le corps de l'Uchiwa excepté la bouche.

-Il est impulsif, ce gamin. Railla Janbon.

-C'est un chien enragé, lâcha Nanco.

-Oui mais j'aime bien les mômes comme lui. Répondit Aburami.

-Que fait-on de lui, Maitre ? Demanda Mori.

-Tes bandages l'empêchent d'utiliser ses Sharingan. Enferme-le dans les cachots, je m'en occuperai demain. Ce soir, c'est la fête !

-Bien, je m'exécute. Termina Mori.

-Ne pense pas que c'est terminé, Aburami. Annonça Sasuke en souriant à travers l'ouverture entre les bandages.

Mori l'emmena du bout de ses bandages au dessus de sa tête avant qu'Aburami ne réponde à l'Uchiwa. Les shinobis regardèrent Mori disparaître avec Sasuke dans un escalier.

-Tu crois qu'il nous a reconnu ? Demanda Shino.

-Cela m'étonnerait, il ne nous a même pas regardé. Ajouta Saï.

-Attendez, si Sasuke est ici alors il n'est pas tout seul, répliqua Karin.

-Alors dès que la fête est finie, il faudra passer rapidement à l'action, conclut Sakura.

Aburami souffla et retourna à son siège. Nanco jeta un coup d'œil à son maitre et vit un sourire apparaître autour de sa barbe de quelques jours.

-Pourquoi souris-tu Aburami ? S'interorgea Nanco.

Le nukenin but une gorgée de Saké et lui répondit :

-Je sens que la nuit va être longue ….






La mission de sauvetage de Naruto commencera dans le prochain chapitre !

Au prochain chapitre : Combats au clair de lune
J'espère que vous avez aimé et surtout je ne le répète jamais assez : LACHEZ VOS COM'S !!







Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: