Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Uchiha no Sensô

La Quatrième Grande Guerre Shinobi opposant l'Akatsuki et les Cinq Grands Nations Ninjas vient de commencer. L'Akatsuki continue de chercher les Jinchurikis de Hachibi et de Kyûbi afin de mettre la main sur leurs pouvoirs. Pendant ce temps les Cinq Kages s'organisent pour faire face à Madara Uchiwa, leader de l'Akatsuki. Naruto Uzumaki se prépare à affronter son ami Sasuke Uchiwa dans ce conflit mondial. La plus grande guerre shinobi vient de débuter ....
Classé: -16D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 260371 | Comments: 76 | Favs: 127
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AlexIchi (Masculin), le 20/03/2011
On continue avec l'arc de l'Enlèvement de Naruto. Les shinobis de Konoha et de Suna sont enfin arrivés sur l'île.
Voilà j'espère que ce chapitre vous plaira !! N'hésitez pas à donner vos impressions !!

Bonne lecture et lâchez vos com's !!




Chapitre 15: Amis et Ennemis



Le Palais de l'Etoile était l’une des merveilles de ce monde. Ses immenses tours blanches surmontées de coupoles dorées touchaient le ciel de leurs grandeurs. Construit par le Roi Osa après que celui-ci se soit installé dans l'Archipel avec son peuple, il a fallu trente ans pour l'achever. Concernant les coupoles en or, on dit que c'est lors de son voyage en mer que le Roi Osa combattit des pirates et les pilla de leurs trésors. Il décida alors de faire fondre l'or pour en faire des coupoles pour son palais. Malheureusement la réalité était tout autre, c'est en travaillant dans la carrière que ses sujets ont déterré des immenses montagnes d'or. L'extraction de l'or coûta la vie de centaines de mineurs mais pour enjoliver l'histoire, Osa préféra que les chroniques se souviennent de son combat héroïque en mer contre les pirates plutôt que l'exploitation de ses sujets. Comme quoi, en creusant l'histoire, on peut découvrir de nombreuses choses.
Le Palais de l'Etoile n'était pas une forteresse de par sa conception. Ce qui protégeait le palais, c'étaient des murs de fortifications qui englobaient une majeure partie des terres alentour. Il y avait cinq portes dans les murailles qui donnaient sur de longues routes pavées et des ponts reliant le palais aux autres îles secondaires. Le Palais disposait de magnifiques jardins fleuris et de somptueuses fontaines dans l'arrière cour. A l'avant du palais, une immense cour s'étendait jusqu'à la porte principale. Actuellement cette cour servait à des manœuvres militaires. Des centaines de soldats en armure défilaient en formation organisées. Leurs bottes frappaient le pavé de la cour à l'unisson d'un bruit sec résonnant dans les murs d'enceinte. Au delà de ces murs, il y avait une véritable foret vierge avec des arbres pouvant atteindre la centaine de mètres et qui surplombaient la cour du palais avec leurs épaisses touffes de feuilles.

Justement au sommet de l'un d'entre eux, trois personnages observaient la parade militaire qui se déroulait dans la cour. Sur une branche, Neji, son Byakugan activé, scrutait la zone, Saï restait concentré sur un rouleau ouvert tandis que Shino attendait le dos adossé contre un arbre.

-Je ne comprends pas.

-Qu'est ce que tu veux dire par là, Neji ? Demanda Shino.

-Je n'arrive pas à voir à travers les murs du Palais. Répondit l'Hyûga. Et je ne peux même pas voir des sources de chakra à l'intérieur. Mon Byagukan est inefficace, comment est-ce possible ?

Une nuée d'insectes s'approcha de Shino dans un ronronnement assourdissant. L'Aburame tendit le bras et les insectes s'engouffrèrent dans sa manche excepté un seul qui resta sur son doigt. Shino l'approcha de son visage pour l'examiner et après quelques secondes déclara :

-J'ai peut-être une explication à ton problème, Neji.

L'Hyûga tendit l'oreille tout en restant concentré sur ce qui se déroulait à ses pieds.

-D'après mes insectes, les murs sont composés d'un minerai inconnu. C'est peut-être la raison de ton incapacité à voir au travers de ces murs.

-Peut-être … dit Neji, vexé que ses yeux soient devenus soudainement inutiles.

Peu de temps après, Saï rouvrit les yeux, il avait fini sa quête d'informations avec ses oiseaux et ses souris d'encre.

-Alors qu'as-tu trouvé Saï ? Demanda Neji.

-Il y a énormément de soldats, répondit le garçon de le Racine. On ne pourra pas s'y infiltrer sans se faire repérer.

-Toujours aucune traces de Naruto ? Questionna Shino.

-Non, mais le palais est rempli de soldats. Il y a plusieurs garnisons aux abords du palais. Si on engage le combat, il y a peu de chances que nous en sortions vivants.

-Attendez, fit Neji. Il se passe quelque chose dans la cour.

Deux chariots tirés par des bœufs venaient de sortir des écuries. Sur les chariots deux immenses coffres étaient installés. Trois hommes sortirent du palais. Les shinobis reconnurent l'homme au turban qui était venu à Kumo pour annoncer l'ultimatum aux Kages mais ils ne connaissaient pas les deux autres. Il y avait un homme petit, au visage grimaçant et râleur tandis que l'autre était obèse aux cheveux gras portant un uniforme de soldat. Le nain partit avec l'homme au turban avec un chariot tandis que le soldat obèse prit le deuxième chariot. Ils se séparèrent pour prendre différentes directions avec l'unité d'hommes qui les accompagnaient. Le nain et l'homme au turban partirent vers le nord alors que l'autre chariot prit la direction du sud. Ils passèrent les portes des enceintes et poursuivirent leurs chemins sur les routes pavées qui menaient aux autres îles.

-Qu'est ce qu'ils font ? Demanda Shino.

-Je n'en sais rien mais ça ne me dit rien qui vaille, répondit Neji.


Sur le bateau des shinobis qui avait accosté sur une plage de sable fin proche du Palais de l'Etoile, Hinata regardait attentivement la forêt vierge qui la séparait du palais. Kiba se reposait allongé sur le sable tandis qu'Akamaru se dorait au chaud sur un rocher, un peu plus loin. L'Inuzuka voyait que l'Hyûga n'était pas dans son assiette, il se leva et la rejoignit sur le bateau.

-Eh Hinata !

La brune ne répondit pas. Le Byagukan d'Hinata était activé et pourtant elle semblait ne pas avoir remarquée ou entendue Kiba.

-Hinata !

Elle eut un petit sursaut et les nerfs sur ses tempes disparurent.

-Ah, c'est … c'est toi, Kiba. Dit-elle en rougissant. Je ne t'ai pas entendu arriver.

-Qu'est ce qui ne va pas, Hinata ?

-Mais, … mais tout va bien, répondit-elle en prenant une immonde teinte rouge.

Kiba eut un rictus faisant apparaitre une de ses canines.

-On est dans la même équipe depuis longtemps, Hinata. Répliqua-t-il avec arrogance. Je sais quand quelque chose te tracasse.

La brune devait bien reconnaître que Kiba l'avait percée à jour. Elle baissa la tête vaincue et répondit à mi-voix :

-Je suis inquiète pour Naruto.

Kiba haussa les sourcils et soupira :

-Ah c'est juste ça, dit-il. Je pensais que c'était quelque chose de grave.

-Mais … bégaya l'Hyûga qui ne comprenait pas.

-Tu angoisses pour rien, affirma Kiba en souriant. Même si ça me gène de le dire, Naruto est très fort. Il va pas mourir aussi facilement.

-Mais il est peut-être déjà entre les mains de l'Akatsuki …

-Si l'Akatsuki l'avait repris, on le saurait depuis longtemps, tu ne crois pas ?

Le maitre chien avait clôt ce débat avec clarté et il balaya les doutes dans le cœur de la jeune fille.

Celle-ci baissa de nouveau la tête et son visage prit de nouveau une teinte rouge.

-Merci, Kiba.


Karin, Ino, Tenten, Chôji et Lee marchaient dans les rues du quartier industriel à la recherche d'informations. Ils avaient enlevé leurs bandeaux de ninjas, leurs étuis à kunaï et leurs rouleaux pour ne pas dévoiler leurs véritables identités. Le quartier industriel était bondé d'ouvriers, de bucherons, de charpentiers et d'ingénieurs qui faisaient la navette entre leurs domiciles et leurs lieux de travail. Des maisons s'étendaient le long des rues ainsi que des tavernes, des infrastructures où on entreposait les troncs d'arbres servant à la fabrication de navires. Les cinq shinobis ne passaient pas inaperçus. Dans le quartier industriel tout le monde se connaissait et les étrangers se faisaient facilement remarquer mais on ne leur cherchait pas des ennuis car on avait toujours du travail à faire.

-Alors Karin ? Tu l'as trouvé ? Demanda Tenten.

La rousse se concentrait depuis quelques minutes pour rechercher un chakra particulier qu'elle connaissait.

-Non, toujours pas. Il ne doit pas être sur cette île. Répondit-elle.

-Si on doit se faire toutes les îles, on est pas rendu … se plaignit Ino.

-On fera tous les efforts qu'il faut pour sauver Naruto, assura Lee.

Karin ressentit soudainement une perturbation de chakra.

-Il se passe quelque chose. Dit-elle.

Les quatre autres regardèrent autour d'eux. Les passants rentraient tous dans les maisons affolés et terrifiés.

-Vite, il ne faut pas rester là, déclara Karin.

Les autres la suivirent sans poser de question dans une ruelle où ils se mirent à observer ce qui se déroulait dans la rue.

-Tu vas nous expliquer ce qui se passe ? Questionna Tenten.

-Chut !

A l'autre bout de la rue, une vingtaine de soldats escortait un chariot surmonté d'un lourd coffre et tiré par des bœufs. Le cortège était mené par un homme assez grand portant une tunique beige et un turban accompagné d'un nain à l'aspect assez bourru et mauvais, arborant une barbe rousse et des cheveux broussailleux.

-C'est un des hommes d'Aburami, réalisa Chôji en reconnaissant celui au turban.

-Silence, répéta Karin.

Les deux hommes qui menaient la troupe semblait discuter entre eux.

-Tu as perdu la confiance du maitre, Janbon. Dit l'homme au turban. Et ce depuis que tu l'as abandonné à Konoha.

Le nain afficha un visage grimaçant et railleur.

-Je n'ai aucun compte à te rendre, Mori. Dit-il. Si je n'avais pas été là, cet archipel ne serait plus sous notre contrôle mais sous celui de cet enfoiré de Gin.

-Le maitre n'a pas peur de ce fils de riche, il l'a d'ailleurs invité à la réception de ce soir.

-Tu sais ce qu'il va lui faire ?

-Les décisions du maitre lui appartiennent, dans tous les cas, je les respecterais.

-Comme le misérable petit chien que tu es, se moqua Janbon.

-N'essaies pas de m'irriter pour que je me mette en colère, cela ne marchera pas. Maintenant, mets-toi au travail.

Janbon grogna et fit une geste pour stopper le convoi et ordonna aux soldats :

-Allez-y et récupérez tout ce qui a de la valeur !

Les soldats s'exécutèrent et défoncèrent les portes des habitations. Ils entrèrent dans les maisons et par la violence, ils sortirent tous les occupants. Alors que certains enlevaient les bijoux aux femmes et les bourses d'argent aux hommes, d'autres fouillaient la maison et sortaient de petits coffres remplis de pièces qu'ils vidaient dans le plus gros coffre sur le chariot. Les soldats continuèrent ce manège avec les autres maisons sous les regards de Janbon, Mori et des shinobis.

-Arrêtez vous n'avez pas le droit de faire ça ! Se plaignit un des ouvriers dont on venait de fouiller la maison.

-Maitre Aburami dirige cet archipel, ce qui est à vous, est à lui, trancha Mori.

-Je ne vous laisserais pas faire ! S'écria un homme qui venait de sortir de sa maison agitant un sabre prêt à défendre sa maison et son argent. Le salaire que nous recevons pour travailler est bien trop maigre pour que nous mangions à notre faim ! Alors vous ne prendrez pas ce qui nous reste !

Sa femme et ses deux enfants étaient restés dans la maison tandis que l'homme brandissait son sabre sur son seuil. Janbon et Mori s'avancèrent vers l'homme.

-Si tu veux te plaindre, tu n'as qu'à aller voir Gin et réclamer ton argent. Cet homme n'est pas notre problème.

-Vous n'entrerez pas dans cette maison ! S'écria-t-il prêt à attaquer.

-Tant pis pour toi, lâcha Janbon.

Le nain fit quelques signes et cracha quelque chose de marron et flasque. Cette chose atterrit sur le visage de l'homme qui sous la surprise lâcha son sabre. La chose s'agita sur son visage et s'engouffra en lui par sa bouche et ses narines. Les shinobis et la famille de l'homme regardèrent avec horreur celui-ci se tordre sur le sol. Il émettait des petits cris étouffés, crachait et toussait mais rien n'y faisait cette chose obstruait ses poumons.

-Les enfoirés, grogna Chôji, on va pas le laisser crever comme ça !

-Chôji, on ne doit pas se faire remarquer ! Expliqua Ino à contre-cœur.

-Dans tous les cas, c'est déjà trop tard. Termina Karin.

En effet, l'homme avait arrêté de se débattre et d'émettre des convulsions. Son corps s'était figé dans une pose grotesque avant qu'il ne rende l'âme. Mori le regarda avec indifférence alors que Janbon se délectait de voir le cadavre reposer à ses pieds. La substance marron sortit du cadavre par les yeux, les narines, les oreilles et la bouche et glissa jusqu'à Janbon. Elle s'accrocha à sa jambe et disparut sous le pantalon de ce dernier. Derrière les portes et les fenêtres de leurs maisons, les habitants avaient assisté à ce spectacle sordide.

-Souvenez-vous ! Hurla Janbon. Si vous êtes encore en vie, c'est parce que nous le voulons bien ! Votre vie n'est rien pour nous ! Alors donnez-nous tout ce que vous avez et vous aurez la vie sauve !

Après un long silence où l'on entendait que les pleurs et les larmes de la famille de l'homme assassiné, les habitants sortirent peu à peu de chez eux pour amener tout ce qu'ils avaient aux hommes d'Aburami. La femme et les enfants de l'homme au sabre s'assemblèrent autour du corps pour se lamenter alors que les soldats avaient déjà commencé à piller leur maison.

-Quelle bande d'ordures ! Railla Tenten.

-Ils vont le payer ! Poursuivit Lee.

-Nous ne devons pas rester là ! Dit Karin. Nous partons pour l'autre île, mon contact n'est pas là.

Les shinobis s'enfoncèrent dans la ruelle alors que le rituel pathétique se poursuivait dans la rue.

-Si ils se montrent aussi coopératifs sur les deux autres îles, ça ne sera pas long, fit remarquer Mori. De son côté, Gerosuke ne devrait pas avoir de problèmes.

-Cet imbécile va surement s'attirer les foudres de la Rébellion, railla Janbon. Mais bon rien à craindre de ces rebelles, maintenant qu'Aburami est revenu, ils ne tenteront rien.


L'île la plus grande, au nord de l'Archipel de l'Etoile, était surnommée par ses habitants, la Dent de Requin, à cause de sa forme allongée et des prédateurs marins qui ont l'habitude d'évoluer autour de l'île. On appelait également comme cela car la plupart de ses habitants étaient des criminels qui échappaient à la loi, des mercenaires, des chasseurs de primes et des nukenins qui cherchaient du travail et des déserteurs échappant à la guerre. C'était une île où la loi du plus régnait en maitre.

Parfois des criminels s'opposaient dans des guerres sanglantes mais elles restaient constamment confinées sur la Dent de Requin.

Lorsque le Roi Osa II apprit que des luttes intestines entre criminels se déroulaient sur la Dent de Requin, il avait ordonné : Laissez-les s'entretuer, Kami (Dieu) fera le tri.

Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que deux ans plus tard Aburami le renverserait avec une armée de rebuts de justice. Par la suite, l'île fut assez calme sous le joug d'Aburami, ce dernier ne voulait pas qu'ils se liguent contre lui et il l'avait fait savoir en tuant tous les grands chefs de gangs.

L'île était en grande partie composée d'une épaisse forêt vierge alors que le reste correspondait à des habitations, des tavernes et des bordels.

Un homme marchait lentement dans la forêt portant un sac d'un poids important. Il était dissimulé sous une cape et une capuche qui le cachait totalement de la vue des autres. Sous le poids du sac, son dos était courbé mais il continuait à avancer sans se plaindre ou faiblir. Il marcha pendant une trentaine de minutes avant d'arriver devant un bâtiment délabré. C'était une maison en pierre avec un dôme de la même matière perdue au milieu des arbres. Les fenêtres étaient brisées et un arbre sortait d'une partie du dôme. L'homme alla jusqu'à la porte en bois et actionna la poignée.

Il entra dans une immense pièce sombre à cause de l'ombre des arbres et de leurs feuillages. Les murs de la pièce étaient remplis de bibliothèques et de tableaux recouverts de poussière. Au centre de la pièce, deux canapés en mauvaise état se faisaient face. Un escalier collé au mur menait à une mezzanine avec un lit deux places, des armoires fracassése et des sièges qui tenaient à peine sur leurs pieds.

-Ah, tu es rentré ?

L'individu portant le sac se retourna pour regarder l'homme qui l'avait interpellé. C'était un homme à forte carrure, avec un visage rond et des petits yeux rapprochés. Sur son crâne, une petite touffe de cheveux orangés trônait sur ce visage bouffi. Il était habillé d'un pantalon noir et d'un bermuda blanc. Sous le capuche de l'homme au sac, un sourire apparut.

-C'est comme ça qu'on accueille l'homme qui ramène les provisions ? Demanda-t-il. « Ah, tu es rentré ? »

-Si c'est la même merde que tu nous as ramené la dernière fois, je te promets que je t'y renvois à coups de pieds dans le cul.

Les deux hommes se retournèrent pour voir une jeune fille aux longs cheveux rouges descendre les escaliers avec des yeux énervés et une bouche mécontente. Elle portait un kimono usé, bleu et délavé sous lequel elle ne devait rien porter. Sur son visage, on lisait de l'agacement à travers ses yeux marrons séparés par une épaisse mèche rouge. L'homme au sac enleva sa cape et sa capuche dévoilant une peau brune et trois paires de bras. Des cheveux noirs descendaient le long de sa nuque et recouvraient ses oreilles. Son sourire et ses petits yeux noirs avaient quelque choses de malsain et pervers. Il posa son sac à terre et l'ouvrit dévoilant des fruits, des légumes, de la viande, du poisson et des sacs de riz.

-Tu veux vérifier, Tayuya ? Invita celui aux six bras.

La jeune femme arriva au rez de chaussé et examina le contenu du sac du regard. Elle fouilla avec sa main droite et sortit une tomate éclaté dont le jus rouge sang s'était répandu à travers le sac.

Elle observa le fruit qui coulait dans sa main, et regarda les deux autres avec un air lassé.

-Kidômaru, c'est quoi ça ? Demanda-t-elle.

-Ben, c'est une tomate, répondit celui au six bras.

Il reçu le fruit en pleine figure, dont le jus coula sur le polo marron qu'il portait.

-Ça, c'est de la merde ! S'écria Tayuya. Alors tu y retournes et Jirôbo, tu vas avec lui ! Tes putains de six bras te servent à rien !

Kidômaru et Jirôbo firent la grimace, cela faisait longtemps qu'ils subissaient les caprices de Tayuya mais ils redoutaient plus que tout sa fureur massacrante.

-J'en ai marre de tes conneries, Tayuya ! Si tu veux manger, trouves ta bouffe toi-même ! S'énerva Kidômaru.

-Oublies-là, et allons-y. Répliqua Jirôbô. On perd du temps à discuter ….

-Ah enfin ! Je vous ai trouvé !

Les trois anciens ninjas d'Oto regardèrent le silhouette qui venait d'apparaitre dans l'encablure de la porte : Un homme assez grands aux cheveux bruns en pétard aux petits yeux mauvais qui affichait un sourire satisfait et portant une tunique beige sur un pantalon noir avec des sandales.

-Vous êtes pas faciles à trouver les gars ! Dit-il. Mais vous voilà !

Les trois shinobis examinèrent le nouvel arrivant avec dédain.

-Qu'est ce que tu veux ? On se connait ? Demanda Tayuya avec mépris.

-Moi, je vous connais mais vous vous souvenez peut-être pas de moi. Répondit l'intéressé. Je suis Kansû Aburami.

-Connais pas. Déclara Jirôbô.

-Moi non plus, poursuit Kidômaru.

-Dégages ! Termina Tayuya.

Kansû regarda la maison avec curiosité.

-Le Quartet d'Oto est tombé bien bas. Dit-il en souriant. Depuis que Sakon, Ukon et Kimimarô sont morts et que vous avez fui Oto, vous êtes vraiment devenus des rebuts de la société.

Suite à ces paroles, l''atmosphère changea soudainement. Les trois shinobis jetèrent à Kansû un regard assassin ce qui semblait l'amuser.

-Espèce d'enfoiré, qu'est que tu sous-entend ? Demanda Kidômaru.

-Les mecs dans ton genre, on les éclate. Menaça Jirôbô.

-On va se le faire, les gars ! Ordonna Tayuya.

Les shinobis se placèrent face Kansû en garde tandis que ce dernier les regarda avec amusement en croisant les bras. La tension était à son comble lorsque Tayuya, Kidômaru et Jirôbô s'apprêtaient à se lancer sur Kansû. Mais soudain, quelque chose se produisit. Tayuya tomba à genoux, Jirôbô mit un genou à terre tandis que Kidômaru serrait les dents comme si sa mâchoire voulait s'arracher de son crâne. La marque maudite recouvrait la quasi-totalité de leurs corps mais elle entrainait une immense et insupportable douleur physique. Les trois shinobis du Quartet d'Oto étaient incapables de bouger à cause de la douleur qui parcouraient l'ensemble de leurs corps.

-Ça fait mal, hein ? Demanda Kansû toujours impassible. La marque maudite, ça peut vous tuer …

-Enfoiré ! Comment es-tu au courant de ça ? S'indigna Tayuya.

-Parce que, il a également reçu la marque, répondit une voix.

Le trio d'Oto leva vers les yeux vers Yoroï qui venait d'entrer à la suite de Kansû.

-Yoroï ..., grommela Kidômaru.

-Vous n'avez pas beaucoup changé depuis un an. Dit-il. Un an que vous vous êtes échappés. Kabuto a tout fait pour vous remettre d'aplomb après votre combat contre Konoha. Deux ans de convalescence : une nouvelle ossature pour l'une, des organes internes pour un autre et réparer quelques dommages pour que le troisième puisse malaxer à nouveau du chakra.

Et pourtant, vous vous êtes enfuis ….

-On a arrêté Orochimaru, Oto, toute cette merde ! On veut tourner la page ! S'écria Tayuya.

-C'est pour ça que vous êtes toujours ensemble, déclara Kansû. Tu veux tourner la page, Tayuya ? Alors pourquoi tu restes avec ces deux là ? Dit-il en montrant Jirôbô et Kidômaru. Vous avez toujours été ensemble et de ce fait même après votre échappée, vous n'avez pas voulu vous séparer. Tu n'as aucune envie de tourner la page, tu veux simplement ne pas crever seul.

Le trio écouta Kansû et Yoroï, tout en résistant à la douleur et en serrant les dents.

-Votre marque maudite échappe à votre contrôle, elle vous tue à petit feu. Remarqua Yoroï. Dans un an, vous serez tous les trois morts et enterrés.

-Autant nous achever maintenant ! S'écria Tayuya. C'est pour ça que vous êtes là, non ?

-Non, pas vraiment. Répondit Kansû en ricanant.

-Beaucoup de choses se sont déroulés après votre départ, continua Yoroï, Orochimaru est mort.

A cette réplique, le trio d'Oto écarquillèrent les yeux de surprise.

-Mort … murmura Jirôbô.

-Comment est-ce possible ? Demanda Kidômaru.

-Cela n'a pas d'importance, Kabuto Yakushi a pris les rênes d'Oto et il voudrait que vous retourniez au village pour reformer le Quartet d'Oto.

-Et qui serais le quatrième membre ? Questionna Tayuya sur un ton suspicieux.

-Ce serait moi, dit Kansû avec un ton victorieux.

-Pourquoi on accepterait !? On a quitté Oto pour de bon et on ne reviendra pas sur notre décision. Répondit Kidômaru.

-Tu peux te la foutre où je pense ta proposition à la con ! Lâcha la rousse.

Un silence s'installa avant que Yoroï déclara dans un soupir :

-C'est bien dommage, Kabuto pourrait arranger votre problème avec votre marque maudite.

Un éclair de surprise parcourut les visages des trois ninjas d'Oto.

-Plus aucune douleur, une puissance décuplée sans aucune contrepartie ! Expliqua Kansû alors que sa marque maudite se déployait sur son propre corps par des vaguelettes noires et fines. Plus aucun inconvénient pour la vie de l'utilisateur.

-Kabuto vous sauvera une nouvelle fois si vous revenez à Oto, il a une mission pour vous. Déclara Yoroï. Une fois, cette mission accomplie vous serez libres, c'est le marché que Kabuto vous propose.

Les trois ninjas d'Oto se regardèrent comme pour essayer de se concerter par la pensée. Kidômaru souriait jusqu'aux oreilles comme si on le libérait d'un poids. Jirôbô restait neutre, la douleur perdurait tandis que Tayuya se releva en se tenant le cou où était apposé la marque maudite. Son regard avait changé, elle ne maitrisait plus la situation.

-Tu dois avoir plein de choses à nous dire, Yoroï, dit-elle calmement. Racontes-nous tout ce qui s'est passé, ton offre nous intéresse …

Un rictus apparut sur le visage de l'ancien coéquipier de Kabuto, Kansû montra la totalité de ses dents avec un sourire de carnassier :

-Content que vous coopériez les gars …


L'île la plus au sud-ouest de l'Archipel de l'Etoile était surtout connue pour son quartier huppé où des personnalités importantes venaient profiter du soleil, des plages et des boutiques chics. C'est ainsi que l'on le nomma le Quartier des Comètes. Ce quartier qui était le plus important de l'Archipel vivait sous le surveillance de la Rébellion rassemblée sous la bannière du dernier descendant des rois de l'Archipel. L'arrivée d'Aburami n'avait pas entamée le moral des vacanciers qui continuaient à s'amasser dans les avenues larges du Quartier des Comètes et qui envahissait les casinos et salles de jeux. La plupart des personnes passant leurs vacances sur cette île étaient des seigneurs féodaux, des chefs d'entreprises, de riches nobles et parfois de jeunes mariés en lune de miel.

-Oh amour, tu as été merveilleux de nous offrir ces vacances !

-Tu … tu sais que je ne peux rien te refuser ….

-Je t'aime, amour ….

-Je … Je t'aime aussi ….

Habillés dans des kimonos traditionnels, Shikamaru, Temari, Kankurô et Sakura déambulaient dans les rues du Quartier des Comètes. Temari était accrochée au bras de Shikamaru alors que Sakura était accrochée à celui de Kankurô qui avait enlevé son maquillage. La blonde de Suna avait apposé sa tête sur l'épaule gauche du brun qui était assez mal à l'aise. Derrière eux, Kankurô et Sakura regardaient la scène avec amusement et gêne.

-Amour, ce kimono te va si bien, déclara Temari.

-Mer … merci .. chérie … , répondit Shikamaru embarrassé et dont le visage virait peu à peu au rouge.

Les deux « couples » se mirent à la même auteur et Kankurô murmura à sa sœur :

-Tu en fais un peu trop, on va se faire remarquer.

-Je joue l'épouse qui vient juste de se marier et qui est en lune de miel. Expliqua Temari à mi-voix. C'est vous qui n'en faites pas assez.

-Je ne vois pas comment on pourrait trouver des informations concernant Naruto et Aburami avec cette mascarade, lâcha Kankurô.

-Pour l'instant, on joue la comédie. Trancha Temari. On suit le plan de Shikamaru car c'est le meilleur mon amour. Dit-elle d'un air hypocrite et faux.

-Je commence à regretter ce plan, murmura le manipulateur d'ombres.

-Pourquoi tu dis ça ? Demanda la blonde de Suna en souriant.

-Selon le plan, tu devais être avec ton frère et moi avec Sakura, dit-il.

-Mais je sais que tu adores être avec moi, affirma Temari en collant Shikamaru et en serrant fort son bras jusqu'à lui griffer la peau avec ses ongles.

Ils croisaient des miliciens qui n'étaient pas des hommes d'Aburami mais qui appartenaient à la rébellion. Ils croisaient également de riches familles qui sortaient avec les serviteurs et leurs enfants. Des marchands ambulants venaient les aborder pour leur vendre des bricoles et des babioles.

-Je n'aime pas ce plan. Déclara Kankurô en grimaçant. On ne peut pas enquêter librement et il fait vachement chaud avec ses kimonos.

-C'est vrai que ce n'est pas très pratique, répondit Sakura.

-Écoutez, expliqua Shikamaru, on n'aurait pu franchir le barrage de soldats à l'entrée de l'île si je n'avais pas inventé ce truc de jeunes mariés.

-Maintenant qu'on a passé le barrage, on peut donc enlever ces tuniques ! Exposa Kankurô.

-Pourquoi tu veux les enlever ? Moi j'aime bien cette tenue et puis ce rôle de jeune marié, je trouve cela très amusant, répliqua la blonde en souriant à son mari qui se sentait encore plus ennuyé par la situation.

Un cri se fit entendre dans l'avenue parallèle. En passant par une ruelle, les quatre shinobis débouchèrent sur la place de l'hôtel de ville où un véritable scandale se déroulait. Des hommes en armes, regroupés autour d'un coffre installé sur un chariot tiré par des bœufs, dévalisaient les passants. Ces soldats portaient un plastron en cuir ainsi que des épaulettes et des brassards. Sous leurs armures, ils avaient des pantalons kaki et des hauts de la même couleur. A leurs pieds, ils portaient des sandales et sur leurs têtes, ils avaient des casque en cuivre qui ne dévoilaient que le bas de leurs visages. Une fente horizontale au niveau des yeux leur permettait de voir.
Les soldats menaçaient avec leurs sabres et leurs lances les passants, les obligeant à donner leurs bourses et leurs bijoux. Un homme obèse, debout sur le chariot, vociférait des ordres à ses hommes.

-Prenez tout ! S'écria-t-il avec une voix ridicule. Si vous ne voulez pas mourir, vous avez intérêt à tout nous donner !

Tout ce qu'amassait les soldats finissaient dans le coffre où s'empilaient les pièces et une grande partie du travail des joaillers de l'île.

-On devrait aller aider ses villageois, déclara Sakura.

-Je n'aide personne dans cette tenue, affirma Kankurô.

-Ce sont des hommes d'Aburami d'après ce que Karin nous a raconté sur leurs uniformes, remarqua Temari.

Alors que les shinobis observaient de la ruelle, des hommes portant des capes sortirent de certaines maison armés d'épées, de masses, d'arc et des lances. Ils étaient menés par un homme armé d'une longue épée à la peau noire et au regard sévère.

-Gerosuke !! hurla-t-il.

L'obèse portant l'uniforme des soldats et ses hommes se tournèrent vers les nouveaux arrivants. Le chef des soldats d'Aburami sourit à la vue des ennemis en cape qui venaient d'apparaitre.

-Ushi ? Hohoho ! Tu as du culot de venir à notre rencontre alors que Maitre Aburami est de retour. Ton combat pour la Rébellion est vain. Lâcha le dénommé Gerosuke.

-Ton maitre a régné depuis trop longtemps sur cet archipel, hurla Ushi. Cela a suffit !

Alors que les deux camps se faisaient face, prêts à se lancer dans la bataille, toutes les personnes sur la place avaient pris leurs jambes à leurs cous. Gerosuke sortit son arme, un boulet incrusté de pics relié à une chaine, et se jeta sur Ushi suivi par ses hommes. Le combat s'engagea et on n'entendait plus que le fracas des armes qui s'entrechoquaient et les cris de douleur qui accompagnaient les blessures et les coups fatals. Gerosuke faisait tourner son boulet autour de lui pour empêcher les ennemis de s'approcher. Il le lança sur les hommes d'Ushi qui le reçurent en plein torse, brisant la majorité de leurs côtes et endommageant leurs organes internes. Ushi évitait avec difficulté le boulet et attendait le bon moment pour attaquer et frapper mortellement son adversaire.

Gerosuke lança son boulet vers Ushi qui sauta pour l'éviter. Alors que, le capitaine rebelle allait se jeter sur son ennemi, ce dernier tira sur la chaine pour ramener le boulet vers lui. Ushi vit avec horreur, le boulet arriver dans son dos. Il l'évita de justesse mais son bras fut frappé et il perdit don épée sous le coup de la douleur. Il tomba à terre en tenant son bras ensanglanté alors que Gerosuke leva son boulet au dessus de sa tête pour l'abattre sur Ushi.

-Crèves ! Sale Rebelle !!

Ushi serra les dents et ferma les yeux. Malgré tous les combats qu'il avait mené sa vie allait s'arrêter ici. Il regrettait simplement de ne pas avoir été plus utile au Prince. Il attendit la mort sereinement mais elle ne venait pas. Ushi rouvrit les yeux, Gerosuke, son boulet entre ses deux immenses mains, tremblait comme une feuille.

-Je ne peux pas … bouger, grommela le subordonné d'Aburami.

Ushi vit derrière Gerosuke un homme brun avec un catogan accroupi qui souriait avec un air satisfait. Une ombre reliait Gerosuke à cet individu mystérieux.

-Manipulation des ombres réussie. Dit-il à mi-voix en effectuant de nouveaux signes. L'entrelacement des ombres !

Des ombres s'échappèrent du sol et immobilisèrent Gerosuke sous l'œil étonné de Ushi.

-A toi de jouer, Sakura ! Lança Shikamaru.

La rose avait enlevé son kimono dévoilant sa tenue habituelle. Elle sauta vers Gerosuke et le frappa dans la mâchoire avec son poing imprégné de chakra. Gerosuke perdit quelques dents sous le coup qui le sonna mais Sakura pivota sur elle même et le frappa une nouvelle fois avec son talon. Sur le coup, Gerosuke fut éjecté contre un pilier de l'hôtel de ville. Ushi regarda son ennemi évanoui son les décombres du pilier, il jeta un coup d'œil par dessus son épaule et vit que tous les soldats de Gerosuke étaient étalés à terre. Temari et Kankurô avaient mit fin au combat, ils étaient debout au milieu des corps meurtris alors que les rebelles les fixaient fascinés. Ushi se releva immédiatement et ordonna à ses hommes :

-Saisissez-vous d'eux !!

Les rebelles entourèrent les shinobis avec leurs lances.

-Woh woh, c'est comme ça qu'on remercie ceux qui vous ont sauvé la vie ? Demanda Kankurô.

-La ferme, shinobis ! Ordonna Ushi en les menaçant avec son épée. Vous ne partirez pas d'ici avant que je sache exactement pourquoi vous êtes venus sur cette île !

-Nous ne venons pas chercher le conflit, expliqua Sakura.

Un rebelle sortit de l'hôtel de ville et murmura quelque chose dans l'oreille d'Ushi. Les sourcils de ce dernier se froncèrent encore plus. Il jeta un coup d'œil à l'hôtel de ville par dessus son épaule et s'adressa aux shinobis :

-Suivez-moi ! Quelqu'un veut vous parler …

Les quatre shinobis ne firent aucune objection et suivirent le capitaine Ushi dans l'hôtel de ville.

-Il a vite changé de comportement à notre sujet. Ajouta Temari.

-Ce quelqu'un doit être important. Déclara Sakura.

-Si ce quelqu'un peut nous donner des infos je suis preneur. Affirma la marionnettiste de Suna.

-Taisez-vous ! Hurla Ushi. Dans tous les cas, vous ne sortirez pas d'ici sans que vous n'ayez dit tout ce que vous voulez faire sur cette île.

-Nous n'avons pas l'intention de résister, répondit Shikamaru.

Ils traversèrent le hall et montèrent des escaliers pour atteindre le premier étage. Ils suivirent Ushi dans un long corridor qui les mena à une salle coupée en deux par un rideau rouge. Des fauteuils et un sofa étaient installés en carré autour d'une table basse. La pièce était faiblement éclairé, une fenêtre, donnant sur la place, était dissimulée derrière des rideaux bleus. Ushi referma la porte derrière eux.

-Mettez-vous à l'aise, dit une voix calme derrière le rideau rouge.

-C'est pas trop tôt, jubila Kankurô. J'étouffais sous cette tunique.

Ils jetèrent leurs tuniques dans un coin de la pièce et arborant maintenant leurs tenues de shinobis.

-Installez-vous, poursuivit la voix à travers le rideau.

Ushi montra du nez le sofa et regarda les shinobis s'asseoir sous un mauvais œil.

-Que venez-vous faire dans cet archipel ? Demanda la voix.

Les quatre shinobis étaient très intrigués par cette voix si sereine et calme et qui pourtant dégageait une certaine autorité. Shikamaru se racla la gorge et répondit :

-Nous sommes à la recherche d'un de nos amis, il a été enlevé par Ryuk Aburami et nous supposons qu'il est surement caché dans le Palais de l'Etoile.

La voix ne répondit pas immédiatement et marqua une pause.

-Qu'est ce que vous savez sur Ryuk Aburami ? Demanda de nouveau la voix.

-Sûrement autant de choses que vous. Ironisa Shikamaru.

-Pourquoi votre ami a-t-il été enlevé par Aburami ?

-Disons qu'il est spécial, répondit Shikamaru.

La voix n'en rajouta pas et continua son interrogatoire.

-Vous comptiez vous infiltrez dans le Palais ? Si oui par quel moyen ?

-C'est pour ça que nous cherchons des informations dans les autres parties de l'Archipel, je vous le redis, nous n'avons aucune intention de porter préjudice à vos compatriotes.

-Je vois ….

-Cela ne mène à rien, votre Altesse ! S'écria Ushi. On ne peut pas faire confiance à des shinobis, ils sont de la même trempe qu'Aburami et sa clique !

-Il suffit, Capitaine !

-Qui êtes-vous exactement ? Questionna Temari.

Ushi se calma tandis que la voix avait baissé d'un ton.

-Jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour sauver votre ami ? Demanda-t-elle.

-Nous serions prêts à tout. Sortit Sakura sans prendre la peine réfléchir.

Un ange passa. Les shinobis se demandèrent quelle serait la réaction de la voix. Tout à coup, des doigts sortirent à travers du rideau rouge et d'un geste lent, ils tirèrent le tissu rougeâtre pour dévoiler une silhouette. C'était un jeune homme un peu plus âge et plus grand que les quatre shinobis. Un visage fin et délicat avec des yeux mauves effacés sous des cheveux gris en bataille.

Il portait un une tenue verte pâle sur laquelle était brodée cinq étoiles d'argent regroupées autour d'une grande étoile d'or. Il portait une ceinture en cuir à la taille à laquelle était attaché un cimeterre.

Il jeta aux shinobis un regard plein d'assurance et d'autorité.

-Je suis le Prince Sarhtorian, dernier descendant des Rois de l'Archipel et le chef de la Rébellion, dit-il. Pardonnez-moi de ne pas m'être présenté.

Temari et Sakura eurent des frissons jusque dans l'échine, ce quelqu'un était un prince et il était incroyablement beau et séduisant.

-Vous n'étiez pas obligés de vous montrez, votre Altesse. Grommela Ushi mais le Prince l'ignora.

-Pourquoi ne pas vous être présenté immédiatement, cela nous aurait évité de perdre du temps, reprocha Kankurô.

Sarhtorian sourit et s'installa sur le fauteuil en face des shinobis.

-J'ai vu ce que vous avez fait dans la rue. Vos capacités ne pouvaient être que l'œuvre des arts shinobis. Expliqua-t-il. Il est rare de rencontrer des personnes comme vous aussi charitables sur cette île surtout si vous savez qui la dirige dorénavant. Mais à la différence de ce que m'a dit le Capitaine Ushi, vous semblez différents et c'est pourquoi, je voulais vous rencontrer.

-Tout ce que nous sommes venus chercher, ce sont des informations et des indications pour entrer dans le Palais de l'Etoile. Se répéta Shikamaru. La vie de notre ami est en jeu et nous ne voulons pas perdre de temps.

-Je comprends et c'est pour ça que je me suis montré à vous, répondit le Prince. Je veux vous aider à rentrer dans le Palais.

Les shinobis regardèrent le Prince étonné. Il y a quelques instants, ils n'auraient jamais pensé qu'ils pourraient obtenir une telle aide et surtout de la part de l'héritier des Rois de l'Archipel qui exécraient l'art shinobi.

-Et qu'est ce que vous demandez en échange ? Demanda automatiquement Shikamaru.

-Vous êtes intelligent, déclara Sarhtorian à mi-voix avec un petit sourire gêné. Je veux que vous m'aidiez à renverser Ryuk Aburami.

-Ryuk Aburami est bien plus dangereux que vous ne le croyez, répliqua Temari. Nous ne voulions même pas nous frotter à lui.

-Vous êtes des shinobis, il faut combattre le feu par le feu. Si vous voulez sauvez votre ami, vous avez besoin de moi et j'ai besoin de vous pour ramener la paix sur cet Archipel. C'est donnant donnant. Les shinobis accomplissent des missions contre des récompenses ou de l'argent. Disons que je vous donne une mission et que la récompenses est votre ami. Alors est-ce que vous acceptez ma proposition ?

Shikamaru fit la grimace, c'était trop beau pour être vrai. Il voulait absolument éviter de se frotter à Aburami mais maintenant les informations du Prince lui semblaient plus primordiales que la vie de ses camarades. Après tout, ses camarades auraient sûrement tous fait la même chose pour avoir une occasion de sauver Naruto. Il regarda ses compagnons : Sakura lui lançait un regard insistant, Temari compatissait à son choix difficile et Kankurô soupirait en silence.

-Bien, nous marchons avec vous. Termina Shikamaru.

-Parfait, conclut Sarhtorian dans un sourire, je suis heureux de l'entendre.

-Parlons de choses sérieuses, reprit Temari. Quand et comment comptez-vous nous faire entrer dans le Palais ?

-Dès ce soir.

-C'est rapide … sortit Kankurô.

-Pourquoi dès ce soir ? Demanda Sakura.

Ce fut Ushi qui répondit :

-Pour célébrer son retour sur l'île, Aburami a organisé un banquet dans le Palais. De nombreux criminels et individus véreux sont invités.

-La sécurité du Palais va être maximale, continua Sarhtorian, Des centaines, peut-être des dizaines de centaines de soldats forment la force armée d'Aburami. Nous disposons des plans du Palais ainsi que des positions des différents passages secrets. L'assaut direct n'est cependant pas envisageable et les passages secrets ne s'ouvrent que par l'intérieur du Palais. Les seuls personnes qui pourront entrer dans l'enceinte du Palais sont les soldats, les courtisanes et les danseuses.

-Les courtisanes ? Demanda Sakura.

-Et les danseuses ? S'interrogea Temari.

-Disons que Aburami aime la compagnie des femmes, plaisanta Sarhtorian. La Rébellion, dont je suis le leader, est prête à se soulever et à frapper au moindre de mes ordres. Tout d'abord vous vous infiltrerez déguisés avec mes hommes pour nous ouvrir les portes. Alors que tout le monde y compris Aburami dormira, vous l'assassinerez et nous nous occuperons de son armée. Je suis sûr qu'après avoir tué Aburami, trouver votre ami sera plus aisé.

-Je pense que c'est un bon plan, répondit Shikamaru. Mais nous avons oublié de vous dire que nous avons d'autres compagnons sur l'Archipel qui sont également à la recherche d'informations. Donc nous devons les inclure dans le plan.

-Combien êtes-vous ?

-Plus d'une dizaine.

-Vous ne faites pas les choses à moitié, déclara le Prince Sarhtorian.

-Avec les soldats que vous venez d'étaler devant l'hôtel de ville, la question des uniformes ne se pose plus. annonça le Capitaine Ushi.

-Pour le reste des uniformes, laissez-nous faire. Termina Sarhtorian.

Les shinobis étaient bluffés. Alors qu'ils pensaient ne rien trouver dans cette partie de l'île, ils venaient de se faire de nouveaux alliés et ils avaient trouver un moyen de s'infiltrer dans le Palais.

-Bien, je vous fais confiance mais j'aimerais que vous partagiez vos informations avec nous et que vous me montriez ses plans. Avanca Shikamaru.

-Évidemment, répondit Sarhtorian en se levant de son siège, je vous en prie, suivez-moi.

Il disparut derrière le rideau rouge suivi par Kankurô et Shikamaru.

-Temari, tu as remarquée ? S'interrogea Sakura.

-Oui, il est plutôt beau gosse ….


-Réveilles-toi !! Réveilles-toi !!

-Gueuh ?

-Réveille-toi, Oden ! S'écria Karin.

Le groupe de Karin avait atteint l'île de la Dent de Requin et la rousse avait enfin pu trouver son informateur qui dessaoulait dans un bar-restaurant « Aux Cent Sushi » où les pires raclures de l'île venaient se souler, manger et prendre du bon temps. Certains chantaient des chansons paillardes d'autres buvaient et mangeaient en silence. Dans un coin du bar, des hommes jouaient au jeu du couteau et leur partie était agrémentée de petits grognements sourds. Des hommes étaient assis au bar face au propriétaire qui essuyait des verres avec un chiffon alors que d'autres braillaient et rigolaient à gorges déployées. Karin, Chôji, Ino, Tenten et Lee étaient au fond de la pièce et tentaient de réveiller un homme habillé de loques et aux cheveux sales.

-Réveilles-toi Oden ! Hurla Karin en secouant l'homme par les épaules.

-Hein ? Bafouilla l'homme.

-Je dois te parler ! Continua la rousse.

-Est-ce que je te dois de l'argent ?

-Non !

-Alors laisses-moi dormir !

Oden remit sa tête entre ses mains et s'endormit aussitôt alors que Karin fulminait intérieurement.

-Bravo, quelle force de persuasion, se moqua Ino agacée.

Au bar, on venait de servir un plat de sushis à un homme. Il mit un sushi à son nez pour sentir la fraicheur des algues puis en mordit une partie. Il mâchonna lentement l'aliment avant de le recracher avec une grimace. L'homme rejeta le plat et hurla au propriétaire :

-Apportes-moi d'autres sushis, ceux-là sont dégueulasses.

-Il y a un problème mon bon monsieur ? Demanda le propriétaire.

-Ouais, tes sushis, ils sont pas frais, répondit l'homme.

-Je peux vous assurer que mes produits sont issus directement de la mer et servis pour votre bon plaisir, insista le propriétaire.

-Te fous pas de moi, on dirait que tu t'es assis sur tes sushis.

-Il a raison, rajouta un homme à une table, tes plats le plus souvent c'est pas le top concernant la fraicheur.

-Quoi ! S'écria le barman. Toi, tais-toi et retournes à ton saké, poivrot !

-Je ne dis que la vérité.

-Conneries ! La bouffe est toujours excellente ici ! Affirma à voix haute un homme qui mangeait dans son coin.

-C'est la pire nourriture de l'île, si je viens ici c'est seulement pour la bibine.

-Tu n'as qu'a te tirer, si la bouffe te convient pas ! Répondit le barman enragé.

Dans leur coin, les shinobis sentaient que la situation allait déraper dans le bar.

-Il faut le faire sortir d'ici, conseilla Tenten. On va l'interroger en dehors du bar.

-Bien reçu, je m'occupe de le faire sortir du bar, annonça Lee en passant sa tête sous le bras droit d'Oden. .

-Chôji, aides-le ! Ordonna Ino. Cet homme empeste ! Chôji ?

Le rejeton des Akimichi s'était approché du bar et avait gouté un des fameux sushis alors que dans le bar, l'agitation était à son comble.

-Je te dis qu'ils sont pas frais tes sushis !

-Et moi je te dis qu'il n'y a pas plus frais !!

-C'est vrai que ça manque de fraicheur, répondit Chôji la bouche pleine.

-Tu vois !

Le propriétaire asséna un puissant coup de poing à l'homme qui tomba de son siège.

-Chic une bagarre ! S'écria un homme qui roupillait dans un coin.

On balança une chaise à travers la salle qui atterrit sur le barman. Tous les habitués du bar s'étaient lancés dans une bagarre de bar tumultueuse. On frappait avec les chaises, les bouteilles et pour les plus forts, les tables. Parfois un ivrogne traversait la salle éjecté et atterrissait en dehors du bar ou contre un mur. Les shinobis se frayèrent un chemin à travers la bagarre pour sortir du bar.

Dans le bar régnait à présent le chaos parsemé de cris de douleur et de hargne.

-Chôji ! Hurla Ino. On sort ! Rejoins-nous tout de suite !

L'Akimichi les rejoignit en évitant les coups de poings et les coups de pied. Lorsqu'il fut sorti, les shinobis emmenèrent Oden dans une ruelle pour l'interroger.

-Oden !! Oden !! répéta Karin.

Les shinobis n'eurent comme réponse que les ronflements d'Oden adossé contre un mur ainsi que les hurlements de la bagarre dans le bar au loin. Tenten fit un signe à Chôji et à Lee qui jetèrent deux seaux d'eau sur l'ivrogne. Celui-ci se réveilla en sursaut accompagnant son réveil d'insultes et de grognements.

-Qu'est ce qui se passe ? Railla Oden.

-C'est moi, Karin. Déclara la rousse. J'ai besoin de te parler.

-Oh Karin …. dit-il. Ça va ?

-Oui, oui, tout va bien. Répondit Karin. Mais j'aimerais que tu me renseignes sur Ryuk Aburami.

-Ah ben, il est rentré sur l'île, il y a pas longtemps. Déclara Oden en grattant sa joue mal rasé.

-Qu'est ce que tu sais d'autre sur lui ? Demanda Tenten.

-Rien du tout, avoua Oden. Ce mec sort rarement de son Palais. Il envoie toujours ses hommes faire le sale boulot.

Les shinobis se souvinrent de la triste scène à laquelle ils avaient assisté plus tôt dans le quartier industriel.

-Est-ce qu'il y a un moyen d'entrer dans le Palais ? Questionna Lee.

-Faut pas trop y compter, il y a toute une armée là-dedans. Répondit Oden.

-Et pourquoi on devrait te faire confiance ? Demanda Ino suspicieuse.

-Je connais cet Archipel comme ma poche, se vanta-t-il. J'ai de bonnes informations de personnes qui sont déjà entrés dans le palais. Les soldats viennent boire dans les bars et ils parlent beaucoup quand ils boivent. Et vous savez ce que j'ai appris ?

Les shinobis restèrent accrochés aux lèvres d'Oden attendant sa réponse. L'ivrogne regarda de gauche à droite pour voir si quelqu'un l'observait.

-Il fait une petite sauterie ce soir à son Palais. La plupart des pires ordures de l'Archipel seront là. Toutes les danseuses et les courtisanes ont été appelés au Palais pour servir les invités et divertir Aburami. Le Palais va être rempli de jeunes femmes et de soldats. Croyez-moi, je ferrais tout pour entrer à cette fête surtout qu'il risque d'avoir de l'ambiance.

Oden se tut laissant les shinobis à leurs propres réflexions.

-Je crois qu'on a ce qu'on voulait, termina Karin.

-Oui, on pourra rien en tirer d'autre, ajouta Tenten.

-Merci Oden, annonça Karin en lançant une pièce à son informateur. Tiens voilà quelque chose pour ta prochaine beuverie.

Oden tendit la main et récupéra la pièce et la regarda avec attention alors que les cinq shinobis quittaient la ruelle.

-C'est pour ça que je t'aime bien ma petite Karin ! Interpella Oden alors que les ninjas s'éloignaient peu à peu. Tu sais exactement ce qui m'intéresses.


Au crépuscule, les shinobis se retrouvèrent au bateau pour partager leurs informations. Karin et son groupe étaient rentrés alors que les deux unités de surveillance discutaient de la manière dont ils allaient s'infiltrer dans le Palais. Tout le monde attendait le groupe de Shikamaru. Ils arrivèrent alors que le soleil se couchait, en compagnie de trois barques remplis d'hommes portant des capes.

-C'est qui ces mecs ? S'interrogea Kiba.

-Qu'est ce que Shikamaru nous ramène ? Questionna Ino.

Lorsqu'ils accostèrent à la plage, tout le monde alla à leur rencontre.

-Shikamaru qu'est ce que ça signifie ? Demanda Neji.

Le manipulateur d'ombres alla dans le vif du sujet :

-Nous allons nous infiltrer ce soir dans le Palais avec l'aide du Prince Sarhtorian et de la Rébellion.

-Ce soir ? S'étonna Hinata.

-C'est la seule occasion que vous ayez de sauver votre ami, il vous faut la saisir, insista Sarhtorian. Nous avons discuté avec Shikamaru et nous avons élaborer un plan.

-Si nous le suivons à la lettre, nous pourrons sauver Naruto et mettre finaux agissements d'Aburami.

-Nous avons aussi récupérés des informations, annonça Chôji.

-Et notre mission de surveillance a donné quelques informations intéressantes. Ajouta Shino.

-Bien, ne perdons pas de temps. Conclut Shikamaru, je vais vous brifer concernant notre plan et nous écouterons vos informations.

Ils montèrent sur le navire puis se réfugièrent dans la cale où ils mirent un point final au plan qui leur permettrait de sauver Naruto.


Aburami montait lentement les escaliers avec une torche à la main. Il arriva devant une porte en fer, qu'il ouvrit avec une clef en argent. Le shinobi renégat entra dans la pièce sombre et déposa la torche dans un anneau fixé au mur.

-J'ai eu énormément de chances de te trouver, dit-il en avançant vers le centre de la pièce. A vrai dire, j'étais simplement venu observer la bataille de Kumo. Mais un de mes hommes t'a détecté et je me suis dit « Pourquoi pas ? Un bijû, c'est une réserve de chakra incroyable et ça peut renforcer mon registre de techniques.» Hein ? Tu ne dis rien, Naruto Uzumaki ?

Le blond de Konoha était accroché à chacun de ses membres par des chaines qui le maintenaient en l'air sous la tension de ces dernières. Il avait sa veste d'ouverte et un visage pâle.

-Tu fais peine à voir, petit. Se moqua Aburami.

-Qu'est … qu'est ce que tu me veux ? Bégaya le blond épuisé.

-La puissance et l'argent, voilà ce que je veux. Toi tu représentes les deux. Répondit Aburami. Mais je ne suis pas là pour discuter avec toi.

Du chakra sortit du bouts des doigts de sa main droite. Aburmai les approcha du torse de Naruto, le sceau retenant Kyûbi apparut à la lueur bleuté du chakra du renégat. Aburami appliqua une pression au niveau du sceau et remonta sa main le long du torse de Naruto. Le blond sentit ses forces lui abandonne à mesure qu'Aburmai atteignit le haut du corps. Aburami remonta au cou de Naruto et tira sa main lorsqu'elle fut au niveau de la bouche. Un liquide bleu et flasque avec une teinte de rouge en son sein sortit de la bouche du blond. Ce liquide était étrange car il volait dans les airs maintenus par la main d'Aburami. Le renégat examina le liquide qui flottait dans les airs au dessus de sa main et le goba totalement. Il avala le liquide et fit une grimace.

-Un peu amer sur la fin, ton chakra. Plaisanta le renégat. Du Fûton, je dirais. Mais maintenant, il est temps de connaître tes techniques.

Aburami plaça sa main droit sur le front de Naruto et ferma les yeux. Le blond sentit son cerveau fulminer dans sa boite crânienne et fondre de l'intérieur. Aburami retira sa main soudainement avec un sourire sadique.

-Tu … tu es son fils ? Demanda-t-il sous le surprise.

Naruto ne répondit pas et Aburami lui asséna un puissant coup de poing dans la mâchoire.

-Quelle coïncidence ! Jubila-t-il en hurlant de rire.

Le rire machiavélique de Aburami résonna à travers la pièce jusqu'à ce que ce dernier sortit de la cellule et ferma la porte laissant Naruto dans l'obscurité.



Au prochain chapitre : L'invitation au banquet !!
Le sauvetage de Naruto commence !

J'espère que cela vous a plus !
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