Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: J'aime la nuit (terminée)

Neji, promu ANBU, est chargé de surveiller le village la nuit. Mais un soir, il lui arrive une aventure extraordinaire...
Version imprimable
Aller au
Kaze Senfra (Féminin), le 23/03/2010
J'ai eu l'idée de faire cette fic après avoir lu une nouvelle de Maupassant, du même nom que ma fic. Pour ceux qui attendent la suite de "Une île pas comme les autres", ne désespérez pas! La suite sera bientôt publiée!



Chapitre 1: Génie hallucinant



Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours aimé la nuit. Je la préfère au jour. Il fait moins chaud, il y a moins d’animation. On étouffe moins. La nuit, le ciel est mille fois plus beau que le jour. Au lieu d’avoir une grosse boule au centre qui peut nous brûler les yeux, au milieu d’un ciel de couleur bleu pastel (quelle affreuse couleur !), la nuit, c’est un ciel d’encre bleu foncé, presque noir, sur lequel se détachent plein de petits points jaunes lumineux. La lune aussi est belle. Certains soirs, quand elle est pleine, elle est verte phosphorescente, d’autres elle est rousse et ressemble à une grosse crêpe.

Je vis comme un vampire. Le jour, je suis apathique, des fois lent et long à la détente, même si je suis Neji Hyûga, promu ANBU depuis peu –à savoir un mois. Et, à mon grand désarroi, la chaleur alourdit mes mouvements. Je vais encore m’entraîner avec mes compagnons et notre senseï, mais je le fais pour ne pas leur donner l’impression que je frime parce que je suis à un niveau plus élevé que celui de Gaï-senseï, que Rock Lee et Tenten (tous les trois ne sont que Jounins). Tenten et Lee se sont améliorés grâce à moi. Je leur ai montré comment utiliser le chakra. Maintenant, les armes de Tenten ne ratent jamais leur cible et, en plus, elles sont capables de traverser un tronc d’arbre. Les coups de poing de Lee, chargés de chakra, se font encore plus puissants que ceux de notre senseï. Mais Shizune, Sakura et Ino le surpassent dans ce domaine. Bien-sûr, je n’ai pas oublié Tsunade, surnommée «V.G.D.A.S.M.O.D.C.E. » (abréviation de « Vieille carne dégénérée ayant subi moult opérations de chirurgie esthétique ») par Naruto, qui remporte le premier prix. Mais elle est morte (paix à son âme, que Dieu n’aie pas trop de mal à gérer le Paradis, vu le caractère de cette femme), et Kakashi est notre nouvel Hokage.

Kakashi m’a chargé (conformément à ma demande que je formulais dans ma tête dès le jour où je suis passé Genin, ce qui veut dire depuis très longtemps) de patrouiller dans les rues de Konoha la nuit. J’adore ce travail et, avec mon Byakugan, le travail n’en est que plus facile et plus efficace. J’ai déjà repéré et amené à notre Hokage plus d’une vingtaine de voleurs. Ce qui m’a valu bien des éloges (même si quand je les lui ramenais il était dans son lit avec Anko et qu’il me disait ‘‘Neji, tu n’as pas vu l’heure, un Hokage doit se reposer un peu’’ (ce qui, à mon avis veut dire : ‘‘Neji, pourquoi nous déranges-tu en pleins ébats ?’’)).

La nuit tombe. Je vais pouvoir commencer mon travail. Je prends mon sac et, HOP ! Je suis dehors. Je cours pour atteindre la falaise où les visages des différents Hokage sont sculptés. Sur la falaise, je vois tout le village. Par exemple, je vois Shikamaru et Temari qui sortent, main dans la main, du bureau de l’Hokage. Ces deux-la sortent ensemble depuis un moment. Qui l’eût cru, que deux personnes totalement différentes soient ensemble ? Personne, je crois. Mais quand on y pense, il y a aussi l’histoire de Shikaku et de Yoshino (je me demande pourquoi les hommes du clan Nara se marient avec des femmes plus dynamiques et mieux équipées au niveau des cordes vocales et des coups, que ce soit avec les poings, les pieds, les couteaux de cuisine et les rouleaux à pâtisseries).

Une flaque d’eau. Je m’y regarde. Ma peau est pâle comme celle d’un navet (parce que je ne sors que la nuit !), mes cheveux longs et noirs sont attachés en catogan. Je préfère cette coiffure aux cheveux lâchés car ils n’arrêtent pas de me gêner (en plus, quand je n’ai pas les mains libres, je suis obligé de faire un mouvement de tête si ridicule que mes coéquipiers éclatent de rire (même Gaï-senseï). Ils disent qu’on dirait les femmes qui font la pub à la télé pour une quelconque marque de shampooing. Je l’ai fait devant une glace et je peux vous assurer qu’ils ont raison. Depuis ce jour, j’ai adopté la coiffure en catogan et quelquefois, je me fais un chignon). Mon masque représente celui d’un cormoran. Je trouve que le cormoran me va bien comme animal car il passe une bonne partie de sa vie dans l’eau (mon élément, c’est l’eau) et il n’aime pas être au service de l’homme. Quand j’ai dit à Tenten et Lee ça, Tenten a ricané. Elle m’a demandé si j’oubliais les pêcheurs de Nami no Kuni qui pêchaient avec les cormorans. J’ai répliqué qu’ils le faisaient en coopération et que dans leur crâne (aux cormorans, pas aux habitants de Nami no kuni), il n’y avait qu’un mot : ‘‘Liberté.’’ D’ailleurs, j’ai signé un pacte de sang avec les cormorans. Autrement dit, cela veut dire que je peux les invoquer.

J’ai commencé à courir sur les toits des maisons, Byakugan activé. J’ai fait trois autres clones. Chacun prend un point cardinal et commence à patrouiller. Bien sûr, je ne suis pas seul : on est quatre ANBU (pas la même personne) en tout. Mais quelqu’un vient de démissionner. Ou est en congé maladies ou blessure, je ne sais plus exactement .Kakashi –après m’avoir dit que l’ANBU se trouvait dans l’incapacité d’assurer ses fonctions- m’a assuré qu’il y aurait une nouvelle recrue qui patrouillerait. J’espère juste que ce n’est pas un gamin de quatorze ans ou moins. Je sais, vous allez me dire que c’est impossible, mais souvenez-vous, il y a des petits génies comme Itachi Uchiwa, qui ont été promus ANBU à l’âge de treize ans. Ils sont si excités, à cet âge-là. Ou j’espère qu’il ne va pas me coller une équipe de Genin à trimballer partout et qui posent plein de questions débiles ou qui sont aussi délicats que des éléphants dans un magasin de porcelaine. Déjà que Naruto, quand il avait un an de moins que moi, était insupportable (j’ai dû user de toute ma patience pour ne pas le tuer ainsi que de nombreux exercices de yoga et de relaxation auxquels je dois ma patience) alors là...Primo, j’ai grandi, secundo, les enfants m’horripilent maintenant. Peut-être que je vais devoir coopérer avec Naruto. Bon d’accord, je l’avoue, il s’est calmé mais il est aussi excité que Lee en tout normal. C’est plus supportable, vu que je suis habitué à Lee depuis six ans, au moins. N’empêche, je n’aime pas travailler avec n’importe qui. J’aime bien garder mes habitudes. C’est comme si vous avez un senseï super sympa après on vous donne un senseï méchant comme tout, orgueilleux, vaniteux et tout et tout. Vous ne seriez pas contents du tout, je pense. Moi, c’est pareil. J’aime ce travail, et je ne l’abandonnerai jamais. Je n’ai même pas de cernes et je ne suis pas fatigué tout le temps, comme les Nara. Sauf qu’eux ils dorment, la nuit. Huit heures, je crois. Mais ils ont besoin de leurs vingt heures de sommeil, sinon ils ne sont pas dispos.

Vers une heure du matin, tous les lampadaires se sont éteints un à un. Comme c’était inhabituel, j’ai décidé d’aller en parler avec le responsable de la distribution de l’électricité du village. Bon d’accord, il pourrait dire que c’est du tapage nocturne, mais je m’en fiche. Arrivé chez lui, j’ai tapé à la porte. Personne ne m’a ouvert. Pourtant, mon Byakugan m’indiquait une présence. J’ai retapé. Pas de réponse. J’ai crié. Toujours pas de réponse. J’ai été tenté de m’introduire dans la maison mais je me suis retenu. On ne sait jamais, le responsable pourrait croire que c’est un ninja d’Oto (ou d’un autre pays ninja ennemi) qui s’est introduit dans sa maison et qui veut lui dérober les plans des systèmes électriques du village. Ou alors que je suis un espion à la solde d’un pays ninja ennemi. J’imagine la tête de Kakashi-sama qui dirait : ‘‘C’est pour ça que tu voulais un poste de nuit ! Pour agir sans te faire soupçonner !’’. Les Yamanaka (tenteront de, ou plutôt vont) pénétrer dans mon esprit. Mais ils ne trouveront rien qui prouve que je suis un espion. Alors ils diront que c’est à cause de mon sceau qui forme une barrière aux pensées, et patati et patata...

Revenons-en à notre maison. Je me suis demandé si le Byakugan ne me jouait pas des tours ou si je n’étais pas malade. J’ai retiré mon masque et j’ai tâté mon front. Pas de fièvre, a priori. Le Byakugan pouvait me jouer des tours. Ou alors, j’étais fatigué. Coche la bonne option, Neji. Le problème, c’est que je n’étais sûr de rien. Puis je me suis souvenu que le responsable avait une belle maison à la campagne. Peut-être qu’il s’était pris des vacances et que la chose allongée n’était qu’un leurre pour tromper les éventuels voleurs. Comme le responsable était doué dans tout ce qui touchait à l’électricité et les pièges, j’ai préféré passer mon chemin.

Peu après, j’ai senti une drôle de sensation. Mon Byakugan venait de se désactiver, tout seul, sans que je le veuille ! Cette histoire commence à m’inquiéter. J’ai continué ma ronde, comme si de rien n’était. Mais quelque chose clochait : l’épicerie ouverte vingt quatre heures sur vingt-quatre est fermée ! Et on n’était pas en période de fêtes !

Il faut que j’aille voir un Eisen-nin. Il le faut. Je crois que j’ai besoin de me faire examiner. La maison de Sakura n’est vraiment pas loin d’ici, c’est la deuxième rue à droite. Arrivé chez elle, j’ai frappé à la porte. Pas de réponse, comme chez le responsable. Je me suis dit qu’elle pouvait être à l’hôpital. C’est là où j’ai couru aussi vite que me permettaient mes jambes. Et là, comble des combles : L’HOPITAL EST FERME !! Rien, aucune lumière ne filtre. Bizarre, d’habitude, il y a toujours de la lumière. Faudrait que je m’explique avec Kakashi-sama. Il doit passer un savon à ce responsable. Quand on est un vrai responsable, ça ne se FAIT PAS.

Je me suis appuyé contre un mur pour me reposer. J’ai ouvert ma gourde pour pouvoir boire. Pendant que je buvais, en sursautant, j’ai failli mettre de l’eau partout, parce que le mur avait la consistance d’un drap. Cette histoire commence à prendre des proportions délirantes. J’ai touché la porte. Au toucher, elle semble légère, irréelle, immatérielle. Comme dans un rêve. C’est pareil pour toutes les autres baraques. Je perds mon calme. Je m’énerve. Je crois devenir fou. Je crois être malade. Pas un chat dans ce village, ni âme qui vive. Je dois aller voir l’Hokage, lui expliquer. Je pique un sprint vers la demeure de notre Hokage. Là, c’est encore pire, les murs n’avaient aucune consistance, je pouvais les traverser sans problèmes. Mon Byakugan refuse toujours de se remettre à fonctionner.

Je décide de rentrer chez moi. Je devrais faire attention de ne réveiller personne. Soudain une pensée me traverse l’esprit : et si je suis sous l’effet d’un genjutsu ? Puis j’entends un bruit d’écoulement d’eau. La rivière ! J’ai besoin de savoir si elle est réelle. Je trempe ma main dans l’eau. La rivière est réelle. Quel soulagement ! Je me sens tellement à l’aise que je me laisse glisser dans la rivière. Je me laisse emporter au gré de l’eau. Je n’ai même pas essayé de me débattre. Je sais que je vais me noyer. Mon corps ne m’obéit plus. Ma vie se termine là. Adieu, la nuit, je n’aurais plus l’occasion de t’aimer.

*
* *
Je me suis réveillé dans un lit qui, ma foi, me semblait bien confortable. A ma gauche, se trouve une table de chevet. Dessus sont posés un réveil et mes vêtements, propres et bien secs. La pièce où je me trouve doit être une chambre, mais pas une chambre d’hôpital. Les murs sont bleus foncé et çà et là, on trouve des traces d’armes de toutes les couleurs. La porte est entrouverte. Peut-être que j’allais enfin savoir qui est mon mystérieux sauveteur...Je me suis levé et j’ai ouvert la porte. J’ai traversé un couloir et je suis, entré dans une pièce qui semble être la cuisine. Une femme, visiblement, aux longs cheveux châtains me tourne le dos, en train de préparer quelque chose de rudement bon, d’après l’odeur.

«-Tu as fini par te réveiller, fait l’inconnue, en continuant de me tourner le dos. Je t’attendais.
- Qui es-tu ? demande-je, méfiant, parce que j’ai l’impression de connaître cette voix. »

La femme se tourne vers moi. Stupéfié, je découvre que mon interlocutrice n’était autre que Tenten. Elle a seulement lâché ses cheveux. Elle met un poing sur sa hanche avant de dire :

«-En tout cas, Neji, tu peux t’estimer heureux de m’avoir inquiétée.
-Alors, c’est toi qui m’as sauvé ?
-Affirmatif.
-La nouvelle recrue, c’était toi aussi ?
-Oui, en effet.
-Comment as-tu fait la déco ? elle est très originale.
-C’est tout simple : je peins un shuriken et je le lance contre le mur, face qui ne sert pas à couper.»

Tenten se retourne vers la gazinière et remue encore le contenu d’une casserole. Elle arrête le feu sous la casserole, prend deux tasses dans le placard, les pose sur la table et répartit équitablement le contenu de la casserole dans les deux tasses.
Elle sort également du pain et de la confiture, ainsi que des petits gâteaux. Elle s’assoit. Me voyant debout, elle soupire :

«-Neji, ce n’est pas interdit de s’asseoir, tu sais.
-J’attends juste ta permission, dis-je en m’asseyant en face d’elle.
-Ce que tu vois dans la tasse, c’est du chocolat chaud. Rassure-toi, il n’est pas empoisonné. Je ne suis pas aussi douée que Sakura, Ino ou Shizune dans ce domaine. Si je l’avais empoisonné, il sentirait mauvais.»

Eh bien, ma foi, le chocolat chaud de Tenten est très bon. La confiture aussi.

«-Tenten, tu sais que ton chocolat est très bon ?
-Merci. Pour une fois que j’entends un compliment de ta part, je ne peux que me réjouir.
-Où as-tu acheté la confiture ?
-Je ne l’ai pas achetée, je l’ai faite moi-même, a-t-elle fait en riant. Je te donnerai la recette, si tu veux.»

On a mangé en silence, puis j’aide Tenten à débarrasser la table, laver et ranger la vaisselle.

«-Ah oui, j’oubliais : Sakura est venue hier pour t’examiner. Hier, j’ai fait ce que je savais pour te secourir. Sakura m’a dit que c’est du surmenage. J’ai des connaissances en secourisme mais elles ont des limites. Elle t’a prescrit des médicaments à prendre le soir.
-Vers quelle heure est-t-elle passée ?
-Vers deux heures et demie du matin.
-Tenten ?
-Quoi ?
-Où est la salle de bains ?
-Deuxième porte à gauche, dans le couloir. »

Je me suis enfermé dans la salle de bains après avoir pris mes habits. Je me suis déshabillé et j’ai commencé à me doucher. Autour de la baignoire, il y a plein de sortes de shampooings différents (antipelliculaire, pour cheveux gras, cheveux secs, cheveux fins, cheveux normaux, cheveux blonds, cheveux châtains, cheveux bruns, cheveux roux ou rouge, cheveux noirs, cheveux rose ou violets, cheveux blancs) et autant d’après-shampooing. Je n’ose pas imaginer la part d’argent qu’elle met dedans. Pour ma part, j’ai testé le shampooing pour cheveux noirs. Qu’est-ce qu’il sent bon ! Sur l’étiquette, c’est écrit ‘‘à la mûre et à la framboise sauvages’’. Ce que j’ai dit pour les shampooings vaut aussi pour les gels douches : une douzaine de ces produits. Il y avait aussi une demi-douzaine de savons. J’ai opté pour le savon à la lavande.

Quand je suis sorti de la salle de bains, un quart d’heure plus tard, Tenten y est entrée à son tour. Je me suis dirigé vers le salon et j’ai allumé la télé. Je suis tombé sur une émission qui parlait des oiseaux marins. Très intéressant. Au beau milieu de l’émission, Tenten m’appelé. Je me suis arrêté devant la salle de bains. Je n’ai pas pu y entrer parce que ma coéquipière est dedans, peut-être toute nue. Elle a trépigné et a fini par hurler. Sa patience a des limites. J’ai fini par entrer.

Tenten est dans la baignoire, dans un bain avec plein de mousse (ce qui fait qu’on n’a pas un panorama énorme sur son anatomie, là, ce n’est pas du tout le cas, parce qu’à part la tête, on ne voit pas le corps de Tenten). Ça sent très bon (le bain, pas Tenten, ceci dit...).

«-Tu en as mis du temps ! Qu’est-ce tu faisais ?
-Comme tu es dans la salle de bains, il ne me semblait pas correct de faire irruption d’un coup. Que veux-tu ?
-Tu pourrais me peigner, s’il te plaît ? »

J’ai accepté, et me voilà en train de faire le coiffeur pour Tenten. Seulement, je ne sais faire ni les mises en plis ni les ondulations. Ses cheveux sont si doux au toucher, on dirait de la soie. Quand je les ai entièrement démêlés, elle m’a dit de sortir. Dieu merci, je n’ai jamais pu supporter de voir une personne s’habiller(ou se déshabiller) devant moi.

J’ai repris l’émission sur les oiseaux marins. Puis j’ai entendu Tenten sortir de la salle de bains. Bizarrement l’émission s’est terminée pile au moment où Tenten est sorti de la salle de bains. J’ai tout de suite éteint le poste et j’ai fait celui qui a l’air innocent. J’ai entendu un sèche-cheveux se mettre en marche et s’arrêter cinq minutes après. Puis elle est rentrée dans le salon.

«-Tenten, ai-je dit, pourquoi m’as-tu sauvé ? Tu n’es pas sensée me détester ?
-Tu veux savoir pourquoi je t’ai sauvé ? A-t-elle fait en s’approchant de moi.
-Oui ! »

Elle s’est arrêtée juste devant moi, a pris ma tête entre ses mains et a déposé un baiser sur ma bouche. C’est à ce moment où je me suis rendu compte d’une chose : si j’étais devenu aussi fort, c’était uniquement dans le but d’impressionner et de protéger Tenten. Ce qui veut dire, en quelque sorte que je l’aime.

*
* *
Et depuis ce jour, je n’ai pas quitté Tenten et elle ne m’a pas quitté. On vit ensemble et on a même eu une fille.

Et depuis ce jour, je préfère le jour à la nuit.




Style quelque peu bizarre, je l'admets. Mais j'avais tellement envie d'écrire cette fic !!!



Chapitres: [ 1 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: