Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Sentiments .

Hanoko, Temari, Shikamaru, Ten-Ten, Naruto, Sasuke... Malgré les principes des Ninjas, tous ont quelque chose dans le coeur qui les ronge. Amour, désespoir, jalousie, haine. Tous connaissent l'enfer des Sentiments. Recueil de petites histoires.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance / Tragédie | Mots: 1933 | Comments: 0 | Favs: 3
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Mathi-A (Féminin), le 22/03/2010
Sentiments est un recueil de Petites Histoires. Dans ce premier chapitre, Deux vies ce soir . et Désir .
J'écris ce genre d'histoire très lyrique avec beaucoup d'hyperboles.. C'est mon style. J'espère que cela vous plaira. :)

Synopsis:

Deux vies ce soir .
Deux raisons, un fin commune. Hanoko et Gekko ont rendez-vous avec la mort, ce soir.

Désir . YURI
Ten-ten va frapper chez Temari, la nostalgie d'une histoire passée en tête. Pourtant, la flamme renaît.

JUST READ . 'ND COMMENT .




Chapitre 1: Deux vies ce soir . & Jalousie.



Deux vies ce soir .

Gekko Hanoko & Hagane Kotetsu


Aujourd'hui, mon petit ami m'a trompée. Aujourd'hui, Il s'est amouraché de la mort, et l'a suivie à l'extrême. Aujourd'hui, ma petit ami est mort, et je ne pourrais jamais lui pardonner.

Aujourd'hui, j'ai appris que j'étais malade. Que je ne pourrais jamais me voir combattre de nouveau. Aujourd'hui, on m'a dit que j'allai mourir sous peu. Et je ne pourrai jamais me pardonner.


La falaise est balayée par le vent glacial. Sur sa roche résonnent les hurlements du ciel. La pluie embrume le paysage. La silhouette élancée de Hanoko est dessinée dans un ensemble de noir et de blanc.
Hanoko avait le regard fixé sur le Ciel. Ciel qu'elle ne voyait pas, caché par d'épais nuages noirs. La pluie tombait sans cesse, lissant ses cheveux noirs, et les collant à son visage humide.
Ses vêtements étaient trempés, ne faisant qu'un avec son corps si frêle. Hanoko ne prenait pas conscience de la pluie, ou pas vraiment. Elle ne pensait à rien.
Elle lui en voulait terriblement. Jamais elle n'en avait voulu autant à quelqu'un. Parce que, maintenant, sans lui, elle ne trouvait plus aucun sens à la vie.
Hanoko soupira. Qu'allait-elle faire, maintenant? Elle voulait en finir. Mourir était sa solution. Pas la meilleure, mais celle qui lui convenait le mieux. Elle y avait songé à l'instant même où on lui avait annoncé la triste nouvelle.
Le noir l'attire, inexorablement. Le ciel se propose d'être son témoin pour ce triste office. Son désespoir fait un avec la pluie glaciale. Elle n'a qu'à tendre la main, pour voir les nuages l'attraper. Elle veut ne plus jamais à ouvrir les yeux. Elle veut oublier cette tromperie qui lui coutera la vie. Elle ne veut plus qu'on la console. Elle veut en finir. Plus rien ne l'en empêcherait. Sa décision est prise. Elle sauterait. Et elle retrouverait Hayate.
Hanoko imagine ce qui se passerait lors de son caprice. Elle imagine Hayate, souriant. Elle l'imagine fuir ce monde le sourire aux lèvres. Elle l'imagine embrassant la mort. Elle l'imagine sourire pour la dernière fois.
Hanoko hurla. Comme un loup à la lune. Elle ne peut supporter cette douleur.
Hanoko s'approche du rebord. Elle va sauter. Tout oublier. Tout quitter. Se sentir libérée. En un acte. Seulement un...
Hanoko se sent mieux. Elle regarde le vide et sourit. Son dernier sourire, son dernier regard.
Ca y est. C'est la fin, Hanoko va sauter. Elle en est ravie. Elle espère mourir sur le coup, pour ne pas trop souffrir. Elle espère que tout va bien se passer. Ou mal se passer, cela dépend.
Hanoko murmure doucement:

-Hayate, je t'aimais.

Hanoko avance son pied dans le vide, le portrait de son amant en tête. Elle sait que tous lui en voudront. Mais elle s'en fout.

-Attends!

Hanoko retire immédiatement son pied et fait volte-face. Leurs regards se croisent. Elle paraît terrifiée. Il paraît serein. Ils se connaissent déjà. Leurs cheveux noirs sont animés par un vent froid. Le ciel est impatient, Hanoko le sent.

-Ne m'arrêtes pas!

Le jeune homme sourit. Hanoko ne comprend pas. Peut-être que sa situation l'amuse. Pourtant, elle n'a rien de drôle. Hanoko va mourir. Elle ne veut pas de spectateur. Encore moins d'un ami à Hayate.

-J'en ai pas l'intention... Juste, attends-moi.

Hanoko ouvre de grands yeux. L'attendre? Et pourquoi donc?

-Laisse-moi mourir avec toi.

La voix du jeune homme est implorante, vraie, décidée. Pourquoi donc restait-il là? Elle, avait des raisons de mourir. Elle était seule et devait cesser la douleur qui la mordait. Elle aimait un défunt, à en mourir. Mais lui, pourquoi désirait-il tant la mort? Hanoko porte une main tremblante à ses lèvres. Elle réprime un sourire et se met à pleurer. Des larmes de joie. Le garçon s'approche d'elle. Elle sent sa main chaude sur son dos.
Ils allaient se jeter dans le vide. Laisser leurs corps aux ténèbres. Ils se tournent vers le néant. Ce noir si attirant. Son relent glacial. Ses appels enivrants. Sa voix amère, froide.
Hanoko sait que le Ciel allait être le témoin d'un bien beau numéro. Deux vies ce soir.
Hanoko et le jeune homme se regardent.

L'heure a sonné. Deux corps tombent dans le vide. Une ombre noire les survole.


Aujourd'hui, j'ai appris que j'étais malade. Que je ne pourrais jamais me voir combattre de nouveau. Aujourd'hui, on m'a dit que j'allai mourir sous peu. Et je ne pourrai jamais me pardonner.

Aujourd'hui, mon petit ami m'a trompée. Aujourd'hui, Il s'est amouraché de la mort, et l'a suivie à l'extrême. Aujourd'hui, ma petit ami est mort, et je ne pourrais jamais lui pardonner.

Kotetsu cherche en vain la mort. Où est-elle ce soir? Où est son ombre noire? Où est son haleine putride? Pourquoi ne vient-elle pas le chercher, lui doit mourir? Pourquoi se cache-t-elle?
Kotetsu est décidé: il doit mourir ce soir. Sa maladie est son seul échec. Mais elle est un si grand échec que Kotetsu ne se voit pas continuer ainsi. Il veut en finir, puisque sa vie ne rimera plus jamais à rien. Les médecins ont été clairs: il ne sera plus jamais un ninja. Et il mourra, bientôt.
Kotetsu ne veut pas avoir à attendre. Il veut aller trouver la mort et se jeter dans ses bras. Il veut l'épouser et lui offrir sa chair. Kotetsu n'a que ce dessein en tête; il le hante, le tourmente.
Kotetsu regarde le ciel chargé de nuages noirs. La pluie le décide: il ira sur les visages de pierre. Il ira là où on voit Konoha dans sa grandeur. Alors, il s'élance vers son trépas.
Il se traine longtemps, son souffle incurable lui lacérant les poumons. Il grimpe dans les hauteurs. Ses jambes le tiraillent. Sa torture le lance jusque dans le ventre. La souffrance est un supplice. Elle lui rappelle à quel point il est malade. Haine et tristesse s'entremêlent pour déchirer les muscles de Kotetsu, qui grimace à chaque nouveau pas.
Kotetsu relève son regard tourmenté. Le ciel est à quelques mètres de lui, plus sombre que jamais. C'est la mort dans toute sa splendeur. Ce noir si profond l'attire. Sa maladie sera un mauvais souvenir. Kotetsu s'approche. C'est alors que dans le noir des nuages, Kotetsu distingue une silhouette élancée. Une femme. Cette femme qu'il connait si bien. Quelque chose lui dit qu'elle ne fait pas qu'observer le ciel.

-Attends!

Elle se retourne, son visage paniqué. Kotetsu a l'impression de l'avoir surpris en train de faire une bêtise. Mais Kotetsu sait qu'elle aussi veut mourir. Il sait pourquoi. Il sent pourquoi.
Une rafale cinglante les gifle tous deux.

-Ne m'en empêche pas.

Kotetsu sourit. Il ne peut l'éviter. Cette coïncidence est bien trop belle. Ils sont là, à attendre leur destin. A mettre en avant leur courage pour braver la mort. Une si jolie tragédie.
Et pourtant, Kotetsu ne veut absolument pas empêcher la mort de les emporter. Kotetsu veut simplement accélérer le processus.

-Je n'en ai pas l'intention. Juste, attends-moi. Laisse-moi mourir avec toi.

Kotetsu est déterminé. Sa décision est prise. Qu'elle le veuille ou non, il mourra. Alors, autant ne pas être seul. Autant se jeter à deux dans le chaos. La jeune fille paraît surprise. Elle se cache de sa main et se met à pleurer. Kotetsu sourit. Il s'approche d'un pas assuré de la jeune fille.
Kotetsu sait que l'hésitation n'est plus présente dans son cœur. Alors il se contente de poser sa main sur l'épaule de la jeune femme. Ce n'était pas qu'une preuve de sa présence. C'était une façon de lui faire réaliser son geste. Qu'elle n'ait pas peur devant la cruauté de la mort. Devant son souffle glacial. Devant son visage effrayant.
Kotetsu sent ses dernières secondes. Il les sent se rapprocher. Il sent sa maladie le quitter à jamais. Il se sent mieux étrangement. Et surtout, il n'est pas seul. Deux vies ce soir.
Alors, il la regarde. Kotetsu sait que cela veut dire. C'est maintenant, que sa vie s'arrête. C'est maintenant que sa douleur cesse. Maintenant qu'il peut se sentir vivant.
Kotetsu regarde le vide avant de sentir son cœur s'accélérer.

Le néant les attrape au vol.

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Désir . YURI

Ten-ten & Temari


« Ten-ten frappa violemment contre la porte bleue de sa maison. Elle l'avait vue passer, sa silhouette parfaite par la fenêtre. Ten-ten savait qu'elle était là, et d'infimes détails, comme les clés posées sous le pot de fleur, confirmaient qu'elle était seule chez elle. Elle ouvrirait, comme Ten-ten l'espérait. Il lui tardait tant ce moment, la surprise, le regret, tellement de sentiments qui apparaitront sur son visage.
Ten-ten inspira longuement, alors que la porte s'entrouvrait. Des secondes qui parurent semblables à une éternité.
Des cheveux blonds volèrent dans l'encadrement de la porte, alors que des yeux bruns se dévoilaient lentement. Les deux paires de pupilles se croisèrent et les deux êtres retenaient leurs souffles. Un silence mortel qui semblait ne jamais vouloir finir.
Les deux jeunes filles restaient immobiles l'une en face de l'autre. Un regard d'incompréhension liait Ten-ten, et Temari.

-Que fais-tu là? Réussit à demander Temari, très rapidement.
-On s'en contrefout, t'as pas le choix.

Temari arqua un sourcil, sans tressaillir, impassible. Ten-ten se mordit la lèvre, avisant ce qu'elle voulait faire. [i]Elle aimait trop ce visage pour le blesser. Elle voulait l'embrasser, fougueusement, mais à la fois, le voir ensanglanté, une moue de douleur atroce sur la bouche et les yeux.
Passèrent à nouveau quelques secondes, avant que Temari, un air mesquin caché dans son sourire, ne réplique:

-Et le choix de quoi?

Ten-ten sentit sa main trembler. L'occasion, elle l'avait rêvé de nombreuses fois, et elle se présentait enfin. Lui montrer à quel point elle souffrait serait si facile, à une si petite distance. Mais un quelque chose dans son ventre lui donnait des frissons, et l'envie de violence n'était plus aussi claire qu'elle l'avait été.
Un sourire déçu se dessina sur le visage de Ten-ten, alors qu'elle s'approchait dangereusement de la blonde, qui ne bougeait pas. Dans un élan d'impudeur, Ten-ten captura les lèvres de Temari, qui restait sans réaction quelconque. Temari n'avait jamais été très expressive, mais elle lui rendit son baiser sans hésitation. [i]Ten-ten avait mal, au coeur, au ventre, aux lèvres. C'était du feu qui l'explorait. Ce feu qui semblait se ranimer après des mois de froid intense. Elle était incroyablement peinée, pensait s'effondrer à tout instant, et chercha secours sur l'épaule de son ancienne amie.

-Ah, tu veux jouer à ça... résonna soudain la voix déterminée de Temari.

Relevant le visage surpris de Ten-ten, elle rattrapait le baiser de la Kunoïchi. Enfin, la passion déborda, les langues se cherchèrent, se trouvèrent, s'entremêlèrent et dansaient ensemble dans le feu brûlant de l'interdit.
Temari conduisit Ten-ten dans le salon, la poussa rageusement dans le sofa, et la rejoignit.
Des dents serrèrent un cou. Un cri s'échappa. Les deux filles tombèrent, croulant sous leurs baisers. Leurs mains parcouraient les vêtements. Les retirèrent. La fusion était totale. Le feu s'embrasait toujours plus. Les cris s'intensifiaient. Les doigts étaient toujours plus curieux. Les baisers plus ardents. Les cheveux se mélangeaient. Les ongles griffaient avec envie. Les mots jaillissaient sans cesse. Les regards se cherchaient.
Puis, un silence blessant, un désir assouvi, la fin d'une rage passionnée. Et Temari qui avec le sourire, continua:

-Qui te dis que ce n'est pas toi, qui n'as jamais eu le choix? »







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