Fiction: Et si... (terminée)

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Un pont en construction, au pays des vagues, était environné par une brume impénétrable.

Malgré tout le jeune homme blond qui se tenait devant Haku le distinguait parfaitement.

Un garçon aux cheveux noirs, le corps perçé de centaines d'aiguilles, était allongé sur le sol.

Le garçon au visage féminin venait d'expliquer à Naruto pourquoi il suivait un déserteur de Kiri, Zabuza Momochi, se faisant lui-même déserteur.

L'enfant démon avait l'air de réaliser que Haku était comme lui.

Celui-ci n'en fut que plus triste.
Si cela devait se terminer ici, autant qu'il n'ait pas la possibilité de nouer d'autres liens.

"Naruto... Tue-moi, s'il te plaît."

"Quoi?"

"Tu m'as entendu. Tue-moi.
Maintenant je ne sers plus à rien à Zabuza..."

"A.. Attends, il doit y avoir un autre moyen!"

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Un bruit de moteur s'entendait par delà la mélodie produite par les vagues sous leurs pied.

Un ninja aux cheveux gris se tenait devant Zabuza.

Plusieurs plaies étaient visibles sur son torse.

Zabuza était aussi blessé, sans compté plusieurs chiens qui lui mordait les épaules, l'empêchant de bouger.

Derrière eux, une jeune fille aux cheveux roses se tenait devant un homme vieux mais déterminé.

"C'est fini."

Kakashi avait à peine prononçé ses mots lorsqu'une voix nasillarde se fit entendre.

"C'est fini pour vous, oui."

Un viel homme aux lunettes noires se tenait derrière eux.

La brume s'était dissipée, et on apercevait un bâteau accosté au pont.

Le petit homme en lui-même n'avait rien de menaçant, mais il se tenait derrière une troupe de gens armés jusqu'au dents.

"Tu vas mourir ici, Zabuza. Je m'attendais à ce que vous vous soyez entretué, mais vous n'êtes plus en état de résister."

Zabuza ouvrit de grands yeux.

"Quoi?"

Kakashi fit un geste de ses deux mains, et les chiens qui paralysaient Zabuza disparurent dans un nuage de fumée.

"Kakashi, je vois que tu as compris, à partir de maintenant, nous ne sommes plus ennemis..."

"Oui, il nous faut combattre côte à côte pour nous en sortir."

Gatô se mit à rire.

"Mon pauvre Zabuza! Le démon de Kiri, hein? Tu m'as plutôt l'air d'un méchant petit diablotin!"

La troupe d'abruti derrière lui se mit à rire également.

"Fini de rire. Ecrasez les!"

Avec une clameur, les hommes s'élancèrent.

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Naruto avait fini par comprendre que Sasuke avait ses rêves, lui aussi.

Il s'élança, un kunaï à la main, mais il fut bloqué par Haku.

"Je suis désolé, Naruto, mais je ne dois pas mourir maintenant."

Naruto ouvrit de grands yeux.

"Ne t'en fais pas, il est vivant.
Protège tes rêves. Tu deviendras fort."

Puis il se mit à faire des signes de sa main libre.

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Les hommes s'arrêtèrent dans leurs course, tandis que l'air se reffroidissait rapidement.

Un mur formé de miroirs de glace était apparu devant eux.

Dans chacun de ses miroirs, la silhouette de Haku était visible, ses aiguilles à la main.

"Je ne souhaite pas vous tuer, mais si vous faites un pas de plus, je considèrerais que vous menacez Zabuza.

Alors vous mourrez tous."

Les hommes étaient soit trop fiers pour renonçer, soit totalement stupide.
Il brandirent leurs armes.

Une autre barrirère de miroirs apparut entre Gatô et eux, ils étaient piégé.

Le viel homme parraisait effrayé. Il hurlait de sa voix exsapérante:
"Tuez le! Vite!"

Les mercenaires s'élancèrent.

Haku sourit de défi.

"Pauvres imbéciles."

Il y eut un scintillement, puis ce fut fini.

Les mercenaires étaient au sol, une aiguille plantée dans la gorge de chacun.

Gatô était au bord du pont, il regardait se qui restait de ses hommes avec horreur.

Zabuza saisit alors son épée et sauta par dessus la double muraille formée par les miroirs d'Haku.

Gatô n'eut que le temps d'apercevoir l'homme armé de son épée qui allait atterir devant lui.

Il tomba dans l'eau, en deux morceaux.

L'eau devint rouge à l'endroit où il était tombé pendant quelques minutes, puis le courant dissipa cette couleur.

"Haku, on s'en va."

Zabuza et Haku disparurent devant un Kakashi blessé et quelque peu étonné.

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Deux mois ont passé.

Haku se remémore avec nostalgie ses instants.

Il n'avait jamais oublié Naruto, mais il ne l'avait jamais revu.

Lui et Zabuza sont toujours en fuite.

Ils ont été pris en chasse par un groupe de chasseurs de déserteurs de Kiri alors qu'ils passaient à proximité de la frontière.

Depuis deux jours ils courent sans relâche, laissant piège sur piège pour les semer, mais sans succès.

Les ennemis étaient nombreux, ils auraient du mal à s'en dépêtrer.

Haku s'était beaucoup entraîné pour mieux résiter à un autre combat, car il considérait son combat contre Naruto comme un échec.

Zabuza lui avait dit que ce n'était pas grave, mais Haku s'entraînait quand même.

Ils s'arrêtèrent à une maison isolé.

Haku alla y demander à manger.

Avec son visage angélique et sa gentillesse sans limite, il se chargeait toujours de leur survie.

Une vielle dame ouvrit la porte.

"Bonjour, excusez moi de vous déranger, nous sommes affamé, mon compagnon et moi, et nous cherchons à manger pour pouvoir continuer notre voyage."

"Je dois avoir encore quelque chose pour vous, ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre des personnes aussi polies que vous."

La vieille dame leur fournit du pain et un peu d'eau, et ils s'arrêtèrent pour camper, non sans avoir caché leurs traces.

"Nous devons atteindre la frontière de Konoha, nous sommes moins connus là-bas qu'ici.
Nous nous mettrons en route demain."

"Bien."

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Haku se réveilla en sursaut.
La nuit était sombre.

Quelque chose n'allait pas.

Un bruit étrange capta son attention.

Il secoua Zabuza, qui ouvrit les yeux sans bouger.

Puis il lança une aiguille dans un buisson proche.

Le projectile siffla dans l'air.

Un homme tomba à la renverse, l'aiguille plantée dans la gorge.

Un masque similaire à celui d'Haku cachait son visage.

"Fuyez, Zabuza!"

"Je ne vais pas te laisser seul!"

"Fuyez!"

Zabuza sauta alors vers une branche proche et une douzaine d'aiguille volèrent vers lui.

Haku lança les siennes et dévia la menace.

Une quinzaine d'homme sortit des fourrés.

Ils encerclèrent Haku, qui estima ses chances de survie.

Ils constata qu'elles étaient très faibles.

Il décida d'utiliser sa technique ultime.

Joignant ses mains dans un sceau spécial, il concentra son chakra dans l'air environnant:

"Kinjustu."

Des vingtaines de miroirs formés de glace se matérialisèrent autour des chasseurs de déserteurs.

Haku lança immédiatement l'assaut en projetant des centaines d'aiguilles en même temps.

Une aiguille à la main, la plupart des ennemis parèrent les projectiles à part un qui fut transperçé de partout et qui tomba dans une mare de sang.

Deux autres s'étaient lançé et avaient frappé un des miroirs qui explosa.

Ils étaient trop nombreux.

Haku n'arrivait pas à tous les contenir.

Au bout d'un quart d'heure, il ne restait plus de miroirs à Haku alors qu'il y avait encore dix ennemis en état de se battre.

"Tu aurais eu une bonne place parmi nous, petit, mais maintenant, c'est terminé."

Haku n'était pas de cet avis et lança l'assaut en Taijustu classique.

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Zabuza, en fuite, décida de revenir sur ses pas en comprenant à quel point la présence d'Haku était indispensable pour lui.

Toutes ces années, où il était là pour l'aider...

Des larmes apparurent dans ses yeux et il fit demi-tour.

Il se cacha dans un buisson et vit Haku à genoux, du sang coulant de ses lèvres, six hommes masqué autour de lui, des aiguilles dans les mains.

Le jeune homme ressamblant à une fille était percé de dizaines d'aiguilles, mais pouvait encore bouger.

Neuf hommes étaient au sol, une unique aiguille plantée dans la gorge.

"Je n'arrive pas à croire qu'un gamin de treize ans ait pu tuer plus de la moitié de mes hommes."

Haku pleurait. Il n'était pas assez fort.

"Quoi qu'il en soit, tu es trop dangeureux pour que je te laisse vivre. Adieu!"

Zabuza hurla et sortit de son buisson, l'épée à la main.

"Zabuza, non!"

Haku avait tendu la main vers lui pour lui dire de stopper.

La scène se passa comme au ralenti dans les yeux de Haku.

Les hommes se retournèrent et lançèrent leurs aiguilles, qui frappèrent Zabuza au cou.

Celui-ci s'arrêta, pui s'écroula, une demi douzaine d'aiguille plantées dans la gorge.

Haku pleurait, mais de colère.

Il se releva, et les hommes remarquèrent un détail qui les choqua.

La clairière où ils se trouvaient étaient remplie de pointes de glace, formées à partir de l'humidité de l'air.

Il y en avait partout.

Au dessus, derrière, autour d'eux.

La terreur était visible par leurs tremblements...

Puis Haku fit un geste, et les pointes bougèrent à une vitesse folle.

Il y eut un bruit assourdissant, et tous les chasseurs de déserteurs gisaient à terre, transpercé de part en part par la glace, transformés en tas de chair sanguilonant.

Le jeune homme eut encore la force de se délacer vers Zabuza, et il tomba au sol.

Il commença alors à neiger.

Haku, ferma alors les yeux, devant Zabuza qui ne se relèverait jamais.

L'être qu'il était s'évanouit alors, recouvert par la neige.

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Lorsqu'une patrouille de Kiri trouva les corps une semaine après, elle ne sut jamais ce qui était arrivé aux six derniers chasseurs de déserteurs.

La glace s'était depuis longtemps transformé en eau, qui s'était infiltré dans le sol, malgré le fait que la neige tombait toujours.

Aucune arme ensanglantée n'était visible dans la main des deux déserteurs morts.

Il pensèrent alors à une invocation, mais aucun parchemin ne se trouvait non plus dans les affaires des traîtres.

L'affaire fut classé, et, les années passant, l'histoire fut conté comme une légende.

Le mystère ne fut jamais résolu, tous les membres de la famille d'Haku étant morts...

Depuis ce jour, la clairière est toujours enneigée, comme le village natal de l'enfant pur comme la neige.





Je sais on ne voit pas assez Zabuza se battre, ou encore il meurt trop vite, mais après tout c'est centrée sur Haku donc voilà, merci d'avoir lu!!!

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