Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
L'histoire se déroule dans un lycée en apparence banal, où Naruto Uzumaki et ses amis sont élèves. Le jour où sa cousine refait son apparition, toute leur vie va basculer: elle saura rendre le sourire à ces élèves qui était tous tristes sans le montrer.
« Que s’est-il passé, bon sang ? » Demande-je, arrivée devant les salles, le couloir étant désert.
« Je croyais que tu t’en rappelais » Me répond Hikaru, en me regardant dans les yeux.
Je détourne mon regard.
« Oui, peut-être, mais je n’avais jamais vraiment réussi, jusqu’à maintenant, à briser les os de quelqu’un comme ça, aussi facilement. »
« C’est probablement la colère où quelque chose dans le genre qui t’a fais réagir. »
« Taisons-nous, les autres arrivent. »
En effet, notre prof de Japonais arrive, suivi par nos camarades.
« Nous en reparlerons tout à l’heure. »
La matinée passe un tantinet trop lentement à mon goût. Je suis anxieuse de nature, je me pose trop de questions. C’est avec un grand soulagement que j’écoute la cloche de la délivrance sonner. Nous sortons en hâte pour aller à la cafétéria. C’est horrible comme il y a un monde fou. Nous allons attendre longtemps notre tour, et moi qui ai faim, ça ne m’arranges pas, mais alors pas du tout. Naruto arrive tranquillement avec tous ses potes, il y a même la bande d’Itachi. Ils passent devant tout le monde comme s’ils étaient les rois. Ils sont tous admiratifs et craintifs à la fois. Naruto s’arrête alors et nous regarde.
« Vous allez attendre encore longtemps comme ça ou vous nous suivez ? » Nous demande Naruto, un immense sourire aux lèvres. Il revient vers nous, nous prend par les mains et passe sous les regards étonnés des autres.
« Super ! Y’a des ramens aujourd’hui ! T’as vu ça Naruto ? C’est trop bon, j’adore ça. » Ne peux-je m’empêcher de dire.
« Ramens ! » Crie Naruto en bavant comme un goinfre. Je me mets à rire de la situation sans pouvoir m’arrêter, suivie de près par Hikaru et Naruto. Les élèves présents se regardent, perplexe.
Nous avançons lentement tout en prenant ce qui nous fait envie. Pour moi, ce sera un bol de ramens et pour Hikaru une simple assiette de pâtes, alors que les plateaux des autres sont remplis. Nous nous installons à la plus grande table, celle qui se situe juste à côté de celle des professeurs. Je m’assieds donc sur une chaise, tournant le dos à la directrice qui est à quelques centimètres à peine de moi. Elle se retourne et prend la parole :
« Aya, pourrais-je te voir dans mon bureau à la fin des cours, s’il te plaît, J’ai quelque chose d’important à te dire. A toi aussi, Hikaru. »
Je lui réponds par un signe de tête. A notre table, un silence de mort s’est établi, rompu seulement par le bruit des fourchettes dans les plats ou des toussotements. Même Naruto a perdu sa bonne humeur de tout à l’heure et me jette des regards anxieux. Le silence me pèse, je n’aime vraiment pas ça. Maintenant, j’ai presque envie de manger avec les profs dont la discussion a l’air plus animée. Je regarde furtivement remarque qu’il y a une place de libre. Je me lève en disant :
« Désolée les gens, mais je crois que je vais manger ailleurs. »
Sur ces mots, je me dirige vers la place et je demande si je peux m’asseoir avec eux. Les profs me fixent, surpris. Puis Kakashi senseï ma fait un grand sourire et tout le monde accepte. Je me retourne pour lancer un regard lourd de sens à Naruto. Il a l’air de s’en vouloir. Je ne participe pas à la conversation, me sentant mal à l’aise. Ils débattent sur des films qu’ils ont vus récemment au cinéma.
« Et toi, Aya, quel genre de film tu vas voir au cinéma ? » Me demande Kakashi senseï.
Je me ressaisis et répond à sa question, qui me trouble.
« Je…Je n’y suis jamais allée. »
Quelle idiote, ça ne sert à rien de bredouiller !
« Pourquoi ? »
« Oh, mais foutez moi la paix ! » Ne peux-je m’empêcher de lui dire avant de me lever, ranger le plateau et sortir dehors. J’ai tout juste le temps d’entendre Hikaru.
« Excusez-la, elle déteste qu’on s’intéresse à elle ou à sa vie. »
Je vais sur la pelouse du parc intérieur et m’installe au pied d’un majestueux chêne centenaire. Je sors mon matériel de dessin et commence le croquis de l’arbre en question. Je sens Hikaru s’asseoir à coté de moi et garde le silence. Je repense sans le vouloir aux événements de ce matin et me remémore une partie de mon passé que j’avais oublié car j’étais petite.
Flash Back :
Je devais avoir dans les cinq ans environ. Je me trouvais au centre d’une sorte de grand dojo aux murs recouverts d’armes en tout genre : katanas, kunaïs, shurikens, moulins d’ombres, arcs et flèches, etc. J’étais en compagnie de deux jeunes filles de mon âge et d’un homme qui devait avoir la trentaine passée.
« Eris, tu es peut-être la plus forte, mais tu es beaucoup trop lente ! Voyons, un peu de nerfs ! »
La jeune interpelée tressaillit. Elle était au bout du rouleau. Elle ferma les yeux, se concentra au maximum et les rouvrit. Elle se jeta alors sur l’homme et disparut pour se retrouver derrière lui. Elle devait avoir parcourut vingt bon mètres en à peine une seconde.
« C’est mieux, bien que tu n’atteignes pas encore le niveau d’Aya. Reposez-vous bien. Demain vous ferrez de petits combats entre vous. Aya, tu ne dois pas avoir de pitié, je veux que tu leur apprennes la discipline. »
Fin du Flash Back
« Je viens de me rappeler de quelques choses, quand on avait cinq ans. »Dis-je à Hikaru avec amertume. « Au fait, tu as des nouvelles d’Eris ? »
« Justement, puisque tu m’en parles, elle vient de m’envoyer un message. Elle devrait être là d’ici demain. »
« Cool ! Le sport avec Gaï senseï m’a épuisé, mais j’adore le volley. D’ailleurs, je crois que je vais m’inscrire au club et à celui de musique aussi. Et toi ? » Lui demande-je.
« Musique et tennis, je pense. »
On continue de discuter pendant dizaine de minutes quand un gars nous interrompt :
« Excusez-moi, mais vous allez être en retard et comme on a cours en commun avec Kakashi, mieux vaut y aller tout de suite. » Nous informe-t-il, un sourire charmeur aux lèvres.
Point de vue d’Hikaru :
« Non mais, de quoi tu te mêles ! » Lui crie Aya.
Le pauvre. Son sourire s’efface.
« Et puis, il n’est pas sensé toujours arriver en retard ? » Lui demande-je, essayant de rattraper le coup.
« C’est spécial, vous verrez bien. Et si je fait ça, c’est parce que je crois que Deidara t’aime bien et te fait confiance, Aya, alors nous pouvons faire un effort. » Explique-t-il mystérieusement.
Elle n’a pas vraiment compris, comme beaucoup de choses aujourd’hui. En même temps, je ne vois pas ce qu’il veut dire.
« Comment ça, nous pouvons bien faire un effort ? » Le questionne-t-elle.
« Oh, rien. Je vous conseille de me suivre. »
Nous prenons donc nos affaires et allons à sa suite vers la salle de cours.
« Au fait, je ne me suis pas présenté, je suis Hidan, enchanté. »
« Et comme Naruto, sa bande et la tienne, tu as un terrible secret que tu dois absolument garder ? » Ne peut-elle pas s’empêcher de dire.
Elle a toujours eu un don pour ressentir les choses. Surtout qu’elle ne sait pas de quoi elle parle. Mince, je n’avais pas remarqué qu’on est déjà arrivé devant la salle. Et après ce qu’elle vient de dire, tout le monde nous regarde. Je le trouve pas mal du tout, Hidan, et je crois bien qu’Aya est du même avis, à voir le regard qu’elle lui lance.
« Ne me dîtes pas que Kakashi senseï est en retard ? » Demande-je à nos camarades, en craignant la réaction d’Aya qui peut être très violente.
« Bah si, comme d’hab quoi ! Pourquoi ? »Répond Kiba.
Je n’ajoute rien mais me tourne instinctivement vers Hidan. Le visage d’Aya se décompose en une haine folle.
« ESPECE DE TEME ! » Hurle-t-elle en lui assénant un coup de poing d’une force surhumaine sur la tête.
Sous la violence du coup, il tombe en arrière. C’était à prévoir. Le problème est qu’il est très proche du mur et que, s’il le touche, il risque d’avoir un peu mal. Je vois la scène au ralenti, tout comme Aya qui réagit avant moi. Juste au moment où il allait se prendre le mur, elle l’attrape par le col de sa chemise et le remonte lentement. Il est effrayé, comme tout le monde, de sa puissance.
Aya s’est calmé en un rien de temps.
« Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas ! Je me suis emportée ! » Lui explique-t-elle en s’inclinant, après l’avoir aidé à se relever.
Le prof choisit ce moment précis pour faire son apparition. J’entre dans la salle avec Aya dans les premières. Nous en profitons pour choisir nos places. Nous nous installons donc à une table dans le fond. Devant nous s’installe Deidara et un de ses potes de l’organisation Akatsuki, un gars roux, qui s’appelle Sasori d’après ce que j’ai entendu tout à l’heure. Hidan, lui, s’assoit à la table juste à côté de nous. J’ai dans l’impression que ceux qui ne veulent pas bosser se mettent derrière et les autres devant.