Fiction: Konoha school

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S’il faisait des efforts permanents et si, bien sûr, il ne passait pas son temps à chahuter en cours, je suis certaine qu’il pourrait avoir au moins dix aux contrôles au lieu de ses 2 ou 3 habituels. Un bip se fait entendre, qui vient de son ordinateur. Il n’a pas l’air de l’avoir entendu, je lui fais donc remarquer.

« Naruto, tu as reçu un message sur MSN. »
« Ah, merci. » Dit-il, tout en se mettant face à son ordinateur. »Est-ce que tu as une adresse de messagerie s’il te plait ? »
« Oui, pourquoi ? »
« Itachi demande s’il peut l’avoir. »
« Bien entendu, pas de problème. C’est Aya.Namikaze.Senju@hotmail.fr »
« Merci » et il tape sur son clavier comme un dératé. "Il te remercie"
« Ce n’est vraiment rien. Sinon, as-tu encore besoin de moi ? »
« Oui. Si cela ne te dérange pas, je voudrais faire un peu de maths. »
« No soucis. »

Et pendant environ une heure, je lui explique tout ce qu’on a vu sur les trinômes de second degré.

« Je pense que tu devrais bien réviser, je suis à peu près sûre qu’il y aura une interro mercredi. » Lui dis-je sur un ton évasif, tout en récupérant mes affaires et en me levant.
« Ah bon, en quoi ? »

Je soupire d’exaspération.

« En maths, baka ! Bon, maintenant, je retourne dans ma chambre. »

Je mets donc mes paroles à exécution. Arrivée dans ma piaule, je range mes affaires à leur place dans l’armoire. Comme il n’est que vingt heures trente, je décide d’aller un peu sur l’ordinateur. Je me connecte sur MSN, et je vois deux demandes d’amis : l’une de Bel-Appolon-de-Konoha@hotmail.fr et l’autre de Artiste-Poterie-de-Konoha@hotmail.fr. Même si je ne sais pas qui ils sont, je vais les accepter. De toute manière, je pourrais toujours les bloquer. Seul le premier est connecté, j’entame donc une discussion avec lui.

Aya.Namikaze.Senju@hotmail.fr dit :
Salut, ça va ? Juste pour info, qui es-tu ?

Bel-Appolon-de-Konoha@hotmail.fr dit :
Ton fidèle serviteur, j’ai nommé…. Itachi !

Aya.Namikaze.Senju@hotmail.fr dit :
T’es sérieux là ? Ca ne fait qu’une journée qu’on se connait, tu n’irais pas un peu vite en besogne ?

Bel-Appolon-de-Konoha@hotmail.fr dit :
Non, je ne crois pas. Tu avais l’air triste quand tu parlais sur le chemin, tout à l’heure, alors je voulais que tu saches qu’on est là si tu as besoin d’aide, un jour, on ne sait jamais.

Aya.Namikaze.Senju@hotmail.fr dit :
Ok. Merci, je tacherai de m’en souvenir, à l’avenir !

Artiste-Poterie-de-Konoha@hotmail.fr vient de se connecter.
Bel-Appolon-de-Konoha@hotmail.fr invite Artiste-Poterie-de-Konoha@hotmail.fr à participer à la conversation.

Artiste-Poterie-de-Konoha@hotmail.fr dit :
Salut la compagnie !

Bel-Appolon-de-Konoha@hotmail.fr dit :
Coucou !

Aya.Namikaze.Senju@hotmail.fr dit :
Salut ! Sans vouloir te vexer, pourrais-tu me dire qui tu es, please ?

Artiste-Poterie-de-Konoha@hotmail.fr dit :
C’est Deidara, tu te souviens de moi ?

Aya.Namikaze.Senju@hotmail.fr dit :
Bien sûr, tu es le mec qui m’a montré ma salle ce matin, quand je m’étais lamentablement perdu. Au fait, les gars, je vais devoir me coucher là. Je vous dis à demain !

Bel-Appolon-de-Konoha@hotmail.fr dit :
Gros bisous, à demain !

Artiste-Poterie-de-Konoha@hotmail.fr dit :
Fais de beaux rêves.

Je me déconnecte et me prépare pour ensuite me coucher. Ces deux gars sont vraiment sympas, par contre ils sont un peu trop dragueurs, je trouve. Je me couche en pensant à eux, et m’endors tout de suite.

Point de vue normal :

Pendant ce temps, au lycée de Konoha, Tsunade la directrice était assise à une grande table avec tous les professeurs de la 1-B (Première année classe B).

« Maintenant que tout le monde est réuni, nous pouvons commencer la réunion au sujet d’Aya. » Débuta la directrice.
« De qui ? » Demanda Asuma, le professeur d’histoire.
« De la nouvelle, Hikaru. »

Tsunade leur expliqua alors toute la situation.

« Et que lui est-il arrivé ensuite ? » Demanda Kakashi, le professeur de français.
« Elle s’est fait percuter par un camion et elle a dégringolée de la falaise. Elle a momentanément perdu la mémoire suite à cet incident, d’après les médecins chargés de son suivi médical. »

Tous les gens présents étaient bouche-bée. Ils éprouvaient tous de la compassion pour cette jeune fille.

« Et quand la renseigneras-tu sur votre étroit lien de parenté ? » La questionna Orochimaru, le professeur de physiques.
« Demain, probablement. En attendant, maintenant que vous êtes au courant, vous pouvez disposer.

Point de vue d’Aya :

Le lendemain matin à sept heures, je me lève tranquillement en pensant qu’aujourd’hui, Hikaru refait son apparition. Je suis soulagé qu’il ne lui soit rien arrivé. Je descends pour prendre mon petit déjeuner. Ce sera une simple tartine de Nutella car je n’ai pas vraiment faim. Au moment où je la finis, quelqu’un sonne à la porte. Je me précipite pour aller ouvrir et je saute dans les bras de ma sœur, je savais que c’était elle. Mon oncle arrive à cet instant et propose à Hikaru de le suivre dans le salon, où ils pourront discuter pendant que je me prépare. Une demi-heure plus tard, nous étions tous prêts, Hikaru commençait les cours aujourd’hui. La journée se passe sans accroche aucune et tous les élèves de la classe s’intéressent plus ou moins à Hikaru. Normal puisque c’est la deuxième nouvelle en à peine une semaine. Seuls quelques élèves comme Sasuke, Neji ou Gaara restent impassibles. A la fin de la journée, l’intérêt que l’on portait à Hikaru s’était amoindri. Nous rentrons à la maison, toujours accompagnée de Sasuke et d’Itachi. Sasuke passe la soirée à la maison, c’est pourquoi seul Itachi rentre chez lui. Pendant que Sasuke rentre dans la chambre de Naruto, Hikaru prend celle qui communique avec la mienne.

Trois semaines plus tard :

Aujourd’hui, nous sommes mardi matin et je suis dans mon lit à dormir tranquillement quand une tornade blonde à l’air ahuri rentre dans ma chambre et me réveille en sursaut. Lui, il est toujours aussi excité, même tôt le matin. Je m’extirpe péniblement de sous ma couette douillette et je me dirige d’un pas traînassant vers la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner. Il est vrai que je n’ai pas beaucoup de courage quand on me réveille en sursaut, on croirait Shikamaru.

« Bonjour mon oncle, ma tante. Bonjour Hikaru » dis-je d’un air passablement fatigué « Et toi Naruto tu vas me le payer ! »

Je n’ai toujours pas retrouvé la mémoire, après mon accident d’il y a trois semaines, mais j’ai confiance. Au fond de moi, je sais que je peux avoir confiance en ma famille. Je mange vite fait bien fait, je monte pour aller faire un brin de toilette et je mets mon uniforme. Il ne reste que cinq minutes, je prépare mon sac en vitesse et je descends les escaliers en un quart de seconde pour rejoindre les deux autres qui m’attendent sur le palier. Après avoir salué leurs parents, nous nous dirigeons vers le lycée. En chemin, Sasuke et Itachi nous rejoignent et ils se mettent à discuter de tout et n’importe quoi. Hikaru les écoute en souriant alors que moi, leur conversation ne m’intéresse pas vraiment. Au bout d’une dizaine de minutes de fous rires chez Naruto et Hikaru, nous arrivons à bon port. Dans la cour, les autres attendent déjà. Pendant que nos trois compagnons vont les rejoindre, nous restons sur place. Nous discutons un peu, quand deux gars extrêmement louches nous abordent.

« Salut les filles, ça vous dirait de faire partie de notre bande de potes ? Je suis sûr que vous vous sentirez à l’aise ! » S’exclame le premier.

Mais il nous prend pour qui celui là ? Comme si on allait se laisser faire. J’ai vraiment envie de le taper, mais je respire profondément pour me calmer.

« Non merci, vraiment. C’est gentil de votre part. » Ironise Hikaru.

Les deux gars commencent à être agressifs, et mon sang se met à bouiller. Je ne réfléchis pas et, avant de comprendre quoi que ce soit, je me retrouve derrière l’un d’eux à une telle vitesse que personne ne m’a vue bouger. Je lui attrape le bras droit et je lui tords le bras droit et lui brise les os dans un craquement sourd. Il se met à hurler comme un malade et tous les regards des élèves se tournent vers nous. Le compagnon de celui que je tiens se met à trembler comme une feuille. Sans m’occuper des autres, je dis sèchement au premier :

« Emmerde-nous encore une fois et c’est ton autre bras que je casse, t’as compris ? »
« Oui » Lâche-t-il dans un souffle à peine audible.

Je le laisse et vais calmement vers nos salles de cours, pour échapper à tous ces regards. Hikaru me suit. Elle n’est pas étonnée de ce qui s’est produit, alors que la plupart des élèves affichent un regard de terreur. Seule la bande de Naruto et d’Itachi nous regarde avec un autre air : ils sont juste étonnés ? Ils doivent sûrement cacher la même chose que nous.

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