Fiction: Quand nos chemins se croiseront... (terminée)

Le sang qui a coulé sur mes mains, les hommes qui gémissent de douleur, la faible lumière de la lune et mon regard froid. Tout ceci font de moi une assassin parfaite... Mon cœur sans sentiments ne parviendrait jamais à se réchauffer et mon esprit aussi morne que la nuit ne parviendrait jamais à s'éclairer. Enfin...je le pense... Naru/Hina
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Ris@ (Féminin), le 31/03/2010
Musique ==> Air tv: Hane (sur le coup, je pense que la musique est vraiment importante pour une partie du récit)

Donc j'espère que ce chapitre là vous plaira étant donné que je l'aime beaucoup. Il faut dire que je suis bien inspiré pour cette fiction ^^

Bonne lecture.




Chapitre 6: Coeur chargé de souvenirs...



"Et si nous laissions ça de côté le temps que vous vous rétablissiez ?"
C'est ce que le blond avait répondu lorsque je lui avais demandé pourquoi il tenait tellement à m'aider. Je n'avais pas bronché à cette réponse.
Il me faillait de l'aide et même si cette pensée m'irritait, j'étais bien obligé de le reconnaître. De plus, le jeune homme s'occupait fort bien de moi et les repas étaient très équilibrés contrairement à ce que j'avais l'habitude de manger.
Je le vis justement revenir du village incendié tout fier de lui. Il ne cessait de faire des allers et retour pour trouver quelques objets intacts. Cette fois-ci s'était…une casserole ?

- A quoi cela vous servira t-il ?
- A faire la cuisine. Répondis l'intéressé dans un soupire.
- Ce n'est pas indispensable. Si ?

Il secoua la tête et rajouta:

- Non, mais je préfère l'avoir avec moi. Fit-il en se remettant au boulot.

Nous ne discutions pas beaucoup, ou plutôt, il faisait sa conversation seul. Je n'avais pas très envie de parler et cela ne semblait pas le déranger. Je m'en fichais après tout. Qu'il se préoccupe de moi ou non…je m'en fichais royalement. Du temps qu'il me donnait à manger…
Je lui glissai un bref regard. Je trouvais ça vraiment étrange le fait qu'il m'aidait et je savais que je n'aurais pas de réponse avant un moment. Mon expression s'assombrit soudain en pensant que mon prochain adversaire aurait un avantage sur moi. Pire même. Il était sûr de me tuer. Après tout, je ne pouvais plus marcher seule et seul mon bras gauche fonctionnait correctement. De plus, j'étais droitière et donc mes techniques seront très maladroites.
Je soupirai. Pourquoi ne pas me rendre en fait ? Pourquoi ne pas rentrer à la maison ? Pourquoi être partis de chez moi finalement ? Pourquoi ne pas rejoindre de nouveau l'organisation ? C'est chez moi depuis que j'ai perdu mes parents après tout…
Je regarde l'assiette qu'il me tend, puis je fixe ses yeux saphir. Il me sourit et me demande de manger. J'opine et il me tend doucement mes couverts. Je le remercie, mais il décide de m'ignorer. Je lève un sourcil. M'ignorer ? C'est nouveau chez lui…

- Il vaudrait mieux pour vous que vous ne trainiez pas trop dans les parages dorénavant.
- Pourquoi ça ? demanda t-il en se retournant vers moi.
- Parce qu'ils vont bientôt venir.

Il ne dit rien et se contenta de manger en silence. J'espérais qu'il m'écouterait et qu'il partirait. Je serais mieux sans lui pour combattre. Ou pour me rendre…
Il déposa son assiette et me fixa de nouveau. Il n'avait pas abandonné son habitude de mes scruté à chaque fois qu'il n'avait rien à faire…

- Pourquoi ? fit-il soudain.
- Hein ?
- Suis-je une gêne pour vous ?

Je fronçai les sourcils. Non, il ne l'était pas vraiment. Il m'avait même beaucoup aidé ces derniers temps, mais…
Je repensais aux évènements qui avaient suivis la mort d'Eiki. Nous avions voyagé ensemble, puis ses yeux rouges m'avaient sauvé, bien qu'il ait failli m'arracher la tête…
Non, il n'était pas une gêne. Il était un ami à mes yeux. Il m'avait aidé à passer mon chemin suite à la mort d'Eiki, puis à me trouver un logement et enfin il m'avait défendu. Il avait ensuite soigné mes blessures et m'avait assisté à chaque fois qu'il le pouvait.
Non il n'était pas une gêne: il était mon ami.
Je baissai la tête pour ne plus à avoir à me confronter à son regard.

- Oui. Vous me gêner en restant ici. Vous n'êtes rien de plus qu'un minable qui tue par pur folie. Dis-je durement en le fixant de nouveau.

J'avais ressortis mon vieux regard de glace. Ce regard qui voulait dire bien des choses.
Le blond me regarda aussi durement que moi et un long silence s'installa entre nous deux. Ses sourcils froncé, son regard azur me perçant et ses cheveux soleil dansant calmement au gré du vent. Il détourna soudain le regard en enfilant sa cape et en rassemblant ses affaires.

- Bien, c'est comme vous voudrez. De toute manière, ce n'était que par pur politesse. Trancha t-il en s'éloignant de moi.

Je regardai Naruto partir et je ne le retins pas. Je regardai une dernière fois ses cheveux blonds comme les blés. Je regardais une dernière fois sa silhouette. Une toute dernière fois. Le vent balaya les feuillages des arbres, et comme une illusion, le corps de Naruto disparut dans la forêt.
Je fermai un moment les yeux en inspirant profondément. Dorénavant j'étais seule. Seule et libre de mes choix. Revenir ou mourir. Revenir ou fuir. Revenir ou courir. Encore et encore. Ne pas s'arrêter et ne pas regarder derrière soi. Abandonner tous espoirs de mener une vie paisible. Ou bien tout simplement revenir. Revenir et tuer de nouveau. Redevenir insensible, mais être en paix. Revenir et ressortir mon Katana pour de "noble" chose. Pour "libérer" le peuple.
Je rouvris mes yeux opalins en gardant le silence.
Je soupirai et arrachai une partie de ma longue cape pour m'en faire un bandage. Cela me protégerait la jambe. J'essayais de me hisser à l'aide du tronc sur lequel j'étais adossé. Après de nombreux efforts, je réussis à me mettre debout. J'avançais à cloche pied pour me rendre vers mes affaires. Je les regroupais et repartis en quête d'une nouvelle cachette.
La route était longue pour moi. Je n'avais fait que quelques mètres, mais faire la route à cloche pied m'épuisais. Je me penchai pour prendre une longue branche tomber d'où je ne sais où, puis m'y appuyai en guise de deuxième jambes. Je savais que je pouvais me débrouiller. J'en étais capable. J'étais capable de tout.
Je fronçai les sourcils pour éviter de crier. Mon bras brûler devait tenir fermement la branche pour que je puisse avancer. Cela faisait saigner ma plaie, mais je pouvais résister à cette douleur. J'étais vraiment capable de tout. Du pire comme du meilleur.
Un frisson me parcourra soudain le corps. Je transpirais et ma vue se troublait. Des points blancs vinrent troubler ma vision et je titubai avant de m'écrouler sur le sol. Que se passait-il ? Un malaise ? Pourquoi ? Comment ? Je fermai les yeux incapables de résister.

Une douce mélodie envahit mes oreilles. Une boîte à musique qui jouait cet air si mélodieux. Cette petite boîte que je tiens dans mes mains. Mon sourire ne voulant pas s'effacer et mon rire persistant. Mes yeux pétillant de joie. Cette mélodie. Cette jolie mélodie: symbole de ma seule joie dans ce monde.
J'aime ce son. J'aime être seule et isoler pour l'entendre. Mieux que des paroles inutiles: ma mélodie, cette mélodie.
Et puis la flamme ardente qui vient me l'enlever. Ce regard de braise, ce regard sombre. Son sourire qui me pétrifie, et mes larmes qui coulent. Ma jolie mélodie s'efface sous le crépitement du feu qui m'envahis. Ma jolie mélodie se fracasse dans un son déchirant qu'est le rire diabolique de l'homme sombre. Ma jolie mélodie que je ne perçois plus.
Ma peur qui m'habite qui chasse toutes joies et tous bonheurs. Mon choc qui me fait pleurer tant je suis dépassé par les événements. La vue de mes parents affolés. Mon père qui me crie quelques paroles que je ne veux pas entendre. Ma mère qui m'envoie un baiser en s'efforçant de sourire et puis…
Et puis ce sourire cruel que me donne l'homme sombre. Et puis ce regard sadique et pervers. Et puis cette lame. Ce Katana qui transperce le torse de mon père qui hurle de douleur. Et puis cette lame qui tranche d'un coup sec la tête de ma tendre mère.
Et moi…
Moi seule qui pleure mes parents. Moi, seule dans les flammes. Moi, seule parmi les cris et les pleures des autres. Moi et mon regard affolé. Moi et mon cœur qui déborde de tristesses et de désespoirs. Moi…simple orpheline. Moi et cet homme qui me regarde de toute sa grandeur. Cet homme qui ne sait qu'afficher ce sourire qui me fait frémir. Cet homme qui a tué. Cet homme là…
Je m'agenouille devant lui et prend son Katana. Je mets la lame devant ma gorge et attends. J'attends qu'il me permette de rejoindre mes parents bien-aimés.
Mais il ne se passe rien. Il me tend juste la main. Il me tend juste sa main comme pour dire "aller, c'est pas grave !". Et moi je pleure. Je ne cesse de pleurer. Je prends sa main. Je ne veux pas être seule. Je veux courir dans les champs de tournesols. Je veux voir les sourires heureux de papa et maman. Je veux leur sourire moi aussi et je veux être heureuse pour toujours. Je veux continuer de rêver comme une enfant. Une enfant que je suis finalement. Je veux continuer d'ignorer la vérité. Tout ignorer, tout nier.
Je veux ma mélodie. Ma jolie mélodie. Ma petite boîte à musique, je veux la tenir entre mes petites mains et sourire encore en écoutant la douce musique. Je veux l'écouter au milieu des champs de tournesols et me tourner vers papa et maman. Je veux leur dire "Que c'est beau !". Je veux les voir heureux comme je le suis. Ou plutôt, comme je l'étais…
Et l'homme m'entraîne hors de ma maison. Hors des flammes et hors de ce massacre. Il me chuchote que je vais servie le peuple. J'acquiesce passivement en pensant à ma jolie mélodie.
Il me dit que je deviendrais aussi cruel que lui, mais que c'est dans le but de sauver de nombreuses vies. J'acquiesce encore et toujours.
Il m'entraîne dans les ténèbres, mais je ne dis rien. J'accepte mon présent et mon futur. J'accepte ce que je vais devenir parce que je sais que je ne serais pas seule. C'est tout ce que je veux.
Il me demande de répéter une phrase pendant notre long voyage. Je le fais.
"Je suis capable de tout: du meilleur…comme du pire …" je souffle en m'enfonçant encore dans la nuit.
Je ne veux pas être seule. Je ne veux pas me plonger dans la solitude. Non…

Je me réveille en sursaut. Je suis à terre. Du sang s'est étalé sur le sol. C'est mon bras…
Que s'est-il passé ? Et ce rêve… que signifiait-il ? Je cligne des yeux et me redresse doucement. J'essuie ma sueur sur mon front et regarde mon bras. Est-ce la douleur qui m'a rappelé ce souvenir enfoui en moi ? Ce souvenir douloureux. Ce souvenir si sombre à mes yeux…
Je tousse et crache du sang. Pourquoi ? Qu'est-ce qui m'arrive à la fin ?

- Un souvenir un peu lourd pour toi Hinata-chan ? M'interpelle une voix que je reconnais.

Je pose sur l'homme un regard chargé d'amertume. Et encore… le mot est bien faible. Il me sourit. Toujours ce sourire. Un ignoble sourire que je voudrais bien effacer à coup de poings dans sa tronche. Je tousse de nouveau crachant toujours plus de sang.
Bon sang ! Qu'est-ce que j'ai ?!

- Un problème peut-être ? Reprit l'homme en s'avançant vers moi.

J'essayai de me relever, mais en vain. J'étais faible physiquement et je devais avouer que mentalement aussi…
Mon seinsei s'accroupit si près de moi, que je pouvais sentir son souffle sur le haut de mon crâne. J'étais toujours si petite à côté de lui. Si fragile et si enfantine. Par rapport à lui, mes crimes passés étaient presque anodins. Je fronçai les sourcils. Ma vue se troublait par intermittence, mais je savais que c'était de sa faute tout ça. J'en étais sûre. Il ne serait pas venu me voir sinon. Il aurait laissé un de ses subordonnés faire le boulot.
S'il est là, c'est qu'il y était pour quelque chose dans mon état. Il vient me voir souffrir. Il vient me voire me tordre de douleurs.
Mais il peut toujours crever. Je garderais ma dignité.

- C'est…toi hein ? Je fais et le regardant bravement.
- Non. Pas cette fois Hinata-chan. Répondit-il en me prenant doucement le menton avec une de ses mains.

Son sourire s'approche doucement de moi et sa langue vient lécher le sang que j'ai sur la joue. Je le repousse violemment. D'où se permet-il de faire ça ?!

- Exquis. Ton sang est tout simplement le meilleur que je n'ai jamais goûté. Ricana t-il en se relevant.

Mon corps se fait de plus en plus lourd et mes paupières voudraient vraiment se fermer maintenant. Seulement il fallait que je résiste. Il fallait que je vive. Pour moi et Eiki.
Mon maître pris un air sérieux et m'annonça froidement:

- Tu t'es laissé berner par un simple subordonné. Je croyais pourtant que tu étais différente. Pauvre sotte !
- C-Comment ça ? Qui ? Je lui demandai en relevant faiblement la tête.

Il siffla et je le vis sortir de sa cachette. Je reconnu en premier ses deux yeux tristes et ensuite ses cheveux blonds. Il était là devant moi, une petite fiole à la main. Il était là, devant moi, au côté d'Itachi: mon maître.
Il était là et toute forme d'amitié disparut dans mon cœur. Du moins, c'est ce que je voulais croire. Je voulais vraiment le détester maintenant.
Je toussai de nouveau, vomissant abondamment mon propre sang. Je compris soudain.
Du poison dans la nourriture...
Je levai sur lui un regard totalement neutre. Je me demandai "pourquoi?". Je me demandai "comment ?" aussi. Mais tout cela était clair à présent.
Ils m'avaient berné tous les deux. Pas l'organisation, mais juste eux deux…
Ils voulaient prendre ma vie.
Cela ne m'étonnais guère, mais le fait de savoir qu'il m'avait sourit avec tant de joie me blessait beaucoup.
Naruto détourna le regard quand je croisai le sien. Haletante, j'essuyai ma sueur sur mon front.

- Explique-moi. Je lui ordonne.

Naruto regarde l'homme sombre qui acquiesce en silence, le sourire aux lèvres évidement. Le blond prend alors une grande inspiration et se lance sans aucune hésitation et sans remords apparents:

- Le soir où vous avez voulu me tuer, je vous jure que je ne connaissais pas encore Itachi. Seulement, quelques mois après cet épisode, il me contacta prétextant avoir un job pour moi. Bien sur, j'ai accepté ne voulant pas vivre dans la forêt pour toujours. Il m'a demandé si je vous avais rencontré, et je lui relatai les faits. Il m'a ensuite convaincu de vous retrouvez pour en apprendre d'avantage sur vous. Il y a quelques jours, je l'ai revus sur le lieu de l'incendie et il m'a proposé…de vous tuez contre une somme d'argent importante et une nouvelle identité. Si j'acceptais, je regagnais une vie. Je repartais de zéro. En échange, une simple vie. Finit-il par dire.

Ah…c'était donc ça ? Il voulait repartir de zéro ? Je souris, puis rigolai. Les deux individus se regardèrent perplexe, se demandant si je délirais à cause du poison.
Non, enfin, je ne croyais pas vraiment que c'était à cause de la substance présente dans mon sang…
Non, je riais parce que c'était ridicule. Ridicule de vouloir recommencer sa vie en changeant d'identité et en fuyant nos erreurs passé. Ridicule de vouloir se faire oublié des gens. Ridicule de croire se réfugier sous une autre identité. Ridicule, parce qu'on reste ce qu'on est. On reste qui on est. Au fond, on ne change pas de ce qu'on était vraiment. Mes crises de rires ne s'arrêtaient pas et Itachi en fut vite lassé. Il m'asséna un puissant coup de pied dans l'estomac qui me fit taire immédiatement. Je luttais à présent pour ne pas cracher davantage de sang sur le sol.

- Bon viens Naruto, cette idiote ne mérite pas que l'on reste près d'elle. Fit mon seinsei en s'en allant.

Je voyais juste le bassin du jeune homme. Je le voyais hésiter. Sa fiole dans une main, je me disais que c'était le poison en question.
Je vomis encore du sang et le blond se baissa discrètement pour me faire rouler la fiole devant moi. Je croisai son regard bleu et il me fit un petit clin d'œil avant de souffler quelques mots que je ne compris pas.
Je le vis alors s'éloigner en courant, puis je m'écroulai à bout de force. Je fus pris de convulsions et il m'était impossible d'attraper cette fiole.
Cette foutue fiole.
"Je vais vous sauvez, parce que vous êtes la personne à laquelle je tiens le plus."
Cette phrase résonnait dans ma tête à mesure que je perdais connaissance. Cette phrase qu'il m'avait soufflé à l'instant. Hallucinais-je ? C'était fort probable après tout. Je fermai les yeux en pensant m'abandonner à mon sort.
Ma main se posa sur la fiole comme guidé.
" Je vivrais pour nous deux. Je te le promets Eiki."
Je l'avais promis. J'avais promis à Eiki de survivre quoi qu'il arrive. Il s'était sacrifié pour me le faire comprendre…
Je saisis la fiole et bus son contenu blanchâtre. Le goût était vraiment écœurant et je failli tout recracher, mais je n'avais pas le choix.
J'avalai et m'écroulai sur le sol inconsciente. Sur le flacon, une écriture presque effacé par le temps: "Ne pas boire".




Voilà !
Naruto est un traître...j'en reviens pas ! 0.0
Oui je sais c'est mon idée, mais il faut savoir que j'écris ce que je pense au moment où je le pense et que je me relis ensuite. Et je dois avouer que l'idée que ce soit un traitre m'a bien plus ! xD
Mais bon quand même j'étais choquée ! =)


Bref, j'espère vous retrouvez sur le prochain chapitre.




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