Fiction: Quand nos chemins se croiseront... (terminée)

Le sang qui a coulé sur mes mains, les hommes qui gémissent de douleur, la faible lumière de la lune et mon regard froid. Tout ceci font de moi une assassin parfaite... Mon cœur sans sentiments ne parviendrait jamais à se réchauffer et mon esprit aussi morne que la nuit ne parviendrait jamais à s'éclairer. Enfin...je le pense... Naru/Hina
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Ris@ (Féminin), le 24/03/2010
Bon voilà le 4ème chapitre de ma fiction et je dois dire que...je ne suis pas tout à fait satisfaite. Bref Hinata recouvre peu à peu ses sentiments, mais bon...pas trop quand même xD

Bonne lecture.

Musique ==> Aux choix: Sombre ou une musique de full métal alchemist xD




Chapitre 4: Coeur tourmenté



Je cours agilement entre les arbres de la forêt qui borde une rivière. Mon souffle s'accélère et une perle de sueur coule le long de ma tempe. Je saute par-dessus de grosses racines suivit de près par Eiki tout aussi inquiet que moi.

- Cours Eiki, cours ! Je lui crie par-dessus mon épaule.

Il parait que dans ce genre de situation, c'est le stress et la peur qui prennent le dessus. Je ne crois pas être envahie par ce genre de sentiments. Par encore du moins.
Pour l'instant je sens juste mes forces me quitter et parfois ma vue se troubler. Je perds l'équilibre un instant et je sens une grosse boule de poils me rattraper et me mettre sur son dos.

- Eiki ! Arrête, nous devons courir ensemble ! Je suis trop lourde pour toi !

Celui-ci grogna et accéléra pour me prouver le contraire. Je m'accrochai alors à son pelage et la forêt fit place à une magnifique plaine remplie de coquelicots. Mes yeux s'écarquillèrent par tant de beauté et l'ours s'affala sur le sol. Je m'allongeai alors à côté de lui et le caressait distraitement.

- L'entraînement d'aujourd'hui était bien non ? Je lui dis.

Il approuva et je fermais les yeux pour ne pas être aveuglée par le soleil. Depuis quelques jours, nous nous entraînions en cas de danger. Eiki était devenu plus puissant et je me demandais si nos exercices suffiraient pour échapper à l'organisation.
Je me relevai soudain en me massant l'épaule. J'avais eu un accident la veille et je m'étais cogné contre une branche qui m'avait fait un hématome assez important. Qu'importe, j'étais résistante et ce n'est pas ça qui allait me faire peur.

Je laissais l'ours se reposer et j'allais me balader dans la forêt près de la rivière. Je mis une main dans le liquide et m'aspergea le visage en regardant tristement mon reflet. Qu'allait-il advenir de nous deux ? Il fallait être réaliste. L'organisation nous recherchait sans doute. A vrai dire, j'en étais sûr à 99% et avec eux c'était soit tuer ou être tué. Qu'allais-je faire ? Comment vivre lorsqu'une bande d'assassins vous recherche ?
Je pensais à Eiki aussi. Je lui avais dit que lorsqu'il serait capable de reprendre sa vie sans moi il devrait partir mais…
Mais est-ce encore ce que je veux ? Je soupirais en reprenant ma marche. Le soleil transperçait le feuillage épais des arbres laissant quelques rayons éclairer mon chemin. Je revins vers mon ami en prenant une expression douce et lui demandai de se lever pour reprendre la route. Mieux valait ne pas trainer.
Le soir s'installa vite et nous nous retrouvions dans la forêt comme seul abris. J'amassais un nombre important de feuilles pour en faire un lit de fortune et fis de même pour Eiki. Lui aussi méritait de dormir confortablement. J'allais ensuite chasser seule pendant que l'ours se reposait calmement. Mon ami était feignant et je le savais plus que quiconque.

Lorsque je revins avec de quoi mangé je le vis montrer les crocs à quelqu'un et je lâchai ma prise en sortant mon Katana. Mon regard devint de glace et je m'avançais doucement en pointant la lame vers l'inconnu.

- Tu devrais dire à Eiki d'arrêter de me traiter ainsi… se plaignit une voix masculine.

Je fronçai les sourcils en m'arrêtant à côté de l'ours toujours aussi craintif. Je reconnaissais cette voix. Je la connaissais, c'était certain, mais impossible de mettre un visage sur ces paroles.
Le jeune homme s'avança en me dévoilant sa chevelure brune et ses triangles inverser sur ses joues.

- Kiba…je soufflai en ne baissant pas mon arme.
- Tu me crains à ce point maintenant ? demanda t-il un sourire sournois aux lèvres.

Je serrais un peu plus la garde de mon arme et renforçai mes appuis sur le sol pour être prête à attaquer en cas de danger.
Il soupira et sortis à son tour son épée.

- Oui…je suis bel et bien là pour t'éliminer. Cependant…
- Non. Je ne reviendrais pas. Je le coupai.
- Très bien. Je suis content de t'avoir rencontré Hinata. Fit-il en s'en prenant à moi.

Une patte puissante vint le repousser violement et je vis avec surprise Eiki s'interposer en grognant férocement. Kiba se releva et enchaîna quelques coups de sabre avant de toucher enfin l'ours qui gémit de douleur.

- Eiki ! Je criais en m'élançant vers le brun pour l'empêcher de commettre l'irréparable.

Au moment où celui-ci voulu donner un coup fatal à mon ami, je m'interposai en frottant ma lame à la sienne. Je croisai son regard tout aussi enragé que le mien et je le repoussai violement. Eiki s'assied doucement en se léchant la patte pour apaiser ses souffrances et je lui demandai de s'écarter, ce qu'il ne fit pas évidement. Je soupirai d'agacement car dans ce cas là, j'étais la seule à pouvoir m'enfuir. Quant à Eiki…
Je me relançai sur mon adversaire en lui assénant un puissant coup de point au moment où il bloquait mon Katana. Il gémit de douleur, puis je sortis de ma manche une dague et lui planta dans la jambe droite l'histoire qu'il ne puisse pas continuer le combat. Il tomba à terre et je rangeais mon arme. Je le pris ensuite fermement par les épaules et le trainais jusqu'à un tronc d'un arbre où je l'attachai solidement grâce à une corde que j'avais acheté.

- Au moins tu ne feras de mal à personne comme ça. Je lui dis en le regardant froidement.
- Saleté…maugréa t-il.

Je ne relevai pas et m'en allai voir comment se portait mon brave Eiki. Sa patte droite saignait abondamment et je déchirai un morceau de ma veste pour lui faire un bandage qui puisse arrêter le sang. Je lançai un dernier regard à Kiba qui me fixait d'un air mauvais.

- Tu ne comprendrais pas mes choix…je répondis à sa question muette.
- Tu vas te faire tuer si tu ne reviens pas ! Protesta t-il.
- Et alors ? Je lui dis en haussant les épaules.

Il pesta contre son impuissance et j'aidais Eiki à se relever doucement. Lorsque l'ours eu un peu d'avance sur moi, je dis à mon ancien collègue:

- Tuer ou être tuer. C'était la règle…et je ne peux plus vivre avec du sang sur les mains.

Il ne dit rien et je repartis le laissant seul et attaché. Je savais qu'il s'en sortirait. C'était Kiba après tout: mon plus grand rival.
J'avoue qu'il ne m'avait jamais fait de mal. Il n'avait jamais pu me battre ni m'effleurer dans nos combats, mais cette force et cette hargne qu'il mettait dans le combat m'avais toujours intrigué. Je n'avais jamais compris pourquoi il faisait tant d'efforts. Puis un jour il m'avait avoué que s'il échouait c'était la vie de ses proches qu'il m'était en danger.
Désolée Kiba…
Je rejoignis Eiki qui boitait et sous les astres nous avançâmes dans l'obscurité.
Aujourd'hui j'en étais sûre. Notre route serait difficile. Je le savais maintenant. On en voulait à ma vie. Je regardais Eiki et un frisson me parcourra. Sa vie aussi serait menacée.
Je fermai un moment les yeux, puis je les rouvris pour regarder un point inexistant comme autrefois. Il fallait que je me vide la tête pour ensuite mieux réfléchir.

Notre nuit avait été agité. Surtout la mienne…
J'avais tellement réfléchi que j'avais l'impression que mon cerveau c'était liquéfié à force de chauffer. Ma mine était inquiétante et mon ours me le fit remarquer avec ses regards moqueurs que je distinguais bien maintenant.
Je serrai les poings en lui demandant de venir me voir. Il vint vers moi en penchant légèrement la tête.

- Eiki…

Je ne pouvais pas aller au-delà de son nom. Cette étrange sensation qui me fait tant de mal…
Cette boule au ventre et mes yeux qui me piquent tellement maintenant.

- …Il faut que…tu partes. Je lui avouai soudainement en détournant le regard.

Celui-ci refusa comme je m'y attendais. Il avait toujours été comme ça. Courageux, tête de mule et vraiment persistant. C'était Eiki. Mon Eiki. Je fronçais les sourcils en prenant l'air le plus dur que je pus.

- Je te l'avais dit non ? Une fois que tu serais capable de te débrouiller seul, tu t'en irais ! Alors va t-en maintenant ! Efface-toi de ma vie ! Je lui cirai en serrant de plus en plus fort mes poings.

Il me regarda de ses yeux noirs. Cette lueur que je vis…serais-ce de la surprise ? Non…mais alors qu'est-ce ?
Je détournai le regard et celui-ci me frôla lentement avant de s'enfoncer dans la forêt. Plusieurs minutes s'écoulèrent ainsi sans je ne bouge.
Il fallait que je le chasse de ma vie. Pour lui, comme pour moi. Il fallait qu'il vive libre plutôt que poursuivis par des assassins. Il fallait qu'il se débrouille seul. Qu'il côtoie des ours et qu'il forme une famille. Il fallait qu'il ait tout ça.
J'essuyai le liquide qui sortait de mes yeux. Je ne savais pas ce que c'était, mais je me rappelais que c'est ce que j'avais ressentis lorsque me parents avait été assassiné.
Eiki…
Je repris doucement ma marche en essayant de me détendre. Impossible. Mon assurance s'était envolée en même temps que mon ami.
Mon ami…mon unique ami…
En y pensant bien, s'était absurde. Tout ceci était absurde. A quoi bon avoir des amis ? Et un ours en plus…
Un animal. Un vulgaire animal. Qui pourrait bien vouloir d'un ours comme ami ? Qui ?

Moi.
Je secouai la tête en me disant que je finirais bien par l'oublier même si au fond de moi j'étais persuadée que non.
Je regardai le ciel, mais de lourds nuages gris le cachaient. Le vent me fit frissonner et je savais que mon voyage n'en serait alors que plus pénible sans Eiki.
Je repartais en solitaire comme je l'avais fait depuis toujours. Depuis 15ans. Depuis que mes parents m'avait été arraché. Depuis ce jour funeste auquel je ne peux réagir. Ce jour où le reste de mes sentiments ont disparut pour toujours. Ce jour-là…
Une goutte de pluie tombe sur mon épaule, puis une autre sur le haut de mon crâne avant qu'un éclair jaillisse enfin pour éclater dans le ciel gris faisant pleurer le ciel sombre.
Je n'avais évidemment pas de parapluie et je grelottais légèrement.
Eiki n'aime pas les orages… je pensais en essayant d'arrêter le liquide qui s'écoulait sur mes joues.

Les jours passent. Les semaines passent. Rien à l'horizon. Juste le soleil levant. Juste quelques marchants ambulants qui me sourient gentiment. Juste moi et mon Katana à la main. Juste moi et mon regard de glace. Juste moi et moi seul…
Je n'avais jamais eu d'amis. Personne.
L'automne commençait juste à s'installer et les feuilles à devenir jaune. Je me rendais dans une nouvelle ville. Juste pour un ou deux jours.
J'avais amassé suffisamment d'argent lorsque je travaillais encore en tant qu'assassins pour vivre au moins pendant quatre ans. C'était largement suffisant pour l'instant.
Personne ne m'avait attaqué depuis l'incident avec Kiba et j'ignorais s'il était toujours vivant. Sans doute…
J'haussai les épaules. Je m'en fichais en fait. Je vis encore un marchand passer, mais celui-là je le reconnu. Je me figeai et l'individu sourit.

- Ça faisait longtemps Hinata-san.

Je ne répondis pas. Que faisait-elle là ? Etait-elle là pour me supprimer ? Elle sortit son révolver et je sus que ce n'était pas un hasard.
C'était le seul et l'unique arme à feu de tout le pays. A la base elle était américaine et la jeune fille s'était servie de son savoir pour s'en fabriquer un. Je lui avais alors enseigné sous la demande de mes supérieurs à se battre avec cet engin.
La jeune fille n'avait pratiquement pas changé. Elle se coiffait toujours avec deux macarons et ses yeux noisette avaient quelque chose de mauvais. Elle avait toujours son Kimono et je me demandai comment elle faisait pour ne jamais l'abimer.
En même temps, j'allais bientôt le savoir.

- Qu'est-ce qui t'a fait quitter l'organisation Hinata-san ? demanda la brune en chargeant son pistolet.

Je ne me fatiguai pas à répondre. Tenten était une excellente combattante et si je n'y prenais pas garde, j'allais me faire tuer sans avoir pu sortir mon Katana.
Je sortis justement mon arme en priant pour que mon combat soit aussi bref que le précédent. Je ne souhaitais pas la tuer parce que je ne la considérais pas comme mon ennemi. Ceux que j'aurais voulu avoir en face de moi maintenant n'étaient pas présents. Evidemment.
Je ne pouvais pas tuer inutilement. Ou plutôt, je ne pouvais plus tuer inutilement.

- Tenten, ne commençons pas quelque chose que nous pourrions regretter.
- Hun hun… Hinata-san…sais-tu combien de fois j'ai rêvé de cet instant ?

Je fronçai les sourcils. J'y serais donc forcée…
Je devrais tuer encore une fois. Pas pour eux, mais pour moi. Pour me défendre…

- Tu as toujours été quelqu'un de froid, mais ça me plaisais…cependant… commença la jeune fille.

Elle sembla réfléchir, mais je remarquai que son sourire se fendait alors en rictus de haine:

- Cependant tu as toujours été la préférée ! J'avais beau me battre, tu étais toujours la numéro 1 ! Sais-tu combien de fois j'ai rêvé de te tirer une balle dans la tête ? Le sais-tu ?! Hurla t-elle en riant de folie.

Elle se jeta sur moi en tirant de nombreuses balles. De trop nombreuses balles inutiles. Elle le savait je suppose mais sa folie l'emportait toujours un peu plus.
Je sautai en l'air et atterri sur une branche d'arbre. La jalousie…c'était encore un sentiment que je ne connaissais pas. Pourquoi ? Parce que j'étais "la numéro 1" ?
J'esquivais encore ses balles, en sautant de branches en branches ou parfois en les tranchants de mon sabre.

- Tu es la seule maintenant Tenten ! Ta haine n'a plus raison d'être ! Lui criais-je camoufler derrière un arbre au tronc épais.
- Ils ne parlent que de toi au conseil ! Que de toi !

Pourquoi parler de moi ? Je les avais quittés ! Je ne voulais plus être un monstre !
Elle apparut devant moi et je dus lui donner un puissant coup de pied pour éviter de me prendre une balle dans la tête.
Elle se heurta violemment contre une branche et s'y accrocha en essuyant un filet de sang qui coulait de sa bouche. Elle émit un petit rire lorsqu'elle aperçut le liquide rouge sur sa main.

- Mais…si je te tue alors…ce sera moi. Moi et moi seule ! Finit-elle par lâcher en pointant de nouveau son révolver sur moi.

Elle tira sans hésiter et je me servis de mon Katana pour dévier la trajectoire de la balle.
Sa haine l'aveuglait et je ne reconnaissais plus mon élève d'antan. Que faire ? La tuer ? La blesser ? Mais si je faisais ça…juste la mettre hors d'état de nuire…
Je soupirai. Il était évident qu'elle reviendrait me tuer un jour où l'autre. Je me jetai sur elle: mon regard étant de marbre.
Tuer ou être tuer
Je n'avais pas le choix. Il le fallait. Pour moi. Pour ma survie. En la plaquant sur le sol je mis ma lame contre sa gorge en la regardant dans les yeux.
Ma survie ? Pourquoi survivre en ce monde ? Pourquoi se battre alors que…je suis seule ? Seule. Toujours seule.
Tenten saisit sa chance pendant que j'étais perdu dans mes pensées et me retira mon Katana avant que je nus le temps de réagir. Elle appuya ensuite le bout de son arme sur mon front et souris de satisfaction.

- Tu n'es plus la même Hinata-san. C'est une bonne chose pour moi.

Je regardais ses yeux noisette et ce sourire de cruauté. Je regardais le révolver contre mon front. Je regardais la mort en face. A quoi bon survivre ? Je n'avais jamais eu d'amis. Jamais…
Ni hier, ni aujourd'hui et encore moins demain…
Mon regard devient vitreux. Moi Hinata Hyûga. Sans cœur, sans sentiment. Sans regrets et sans peine. Sans colère et sans haine. Juste indifférente au monde.
Je regarde les gens passer dans ma vie sans jamais les retenir. Je ne parle pas beaucoup. Je n'ai jamais eu le désir d'être accompagnée par un "ami". Je trouvais ça inutile. Tout est inutile.
Absolument tout. A commencer par ma vie…
Elle appuie sur la détente et j'entends le coup de feu partir.
Un cri. Un grognement féroce. Une odeur familière. Le chargement de l'arme de la jeune fille.

- Non ! Je fais en me jetant vers Eiki.

Il me regarde et dans son regard je vois du bonheur. Je ne l'avais pas vu depuis au moins trois mois mais il était là aujourd'hui. Il était réapparut dans ma vie comme un soleil qui avait disparut depuis trop longtemps. La balle touche son crâne faisant gicler son sang rouge. Mes yeux s'écarquillent en le voyant tomber. Il s'écrase sur le sol inconscient. Son pelage brun est recouvert de sang. Ses yeux me regardent toujours avec joie.
Je fronce les sourcils et commence à pleurer. Oui, j'avais appris que ce liquide était des larmes et que cette sensation s'appelait tristesse ou bien peine. Mes poings se refermèrent sur eux-mêmes et j'essayais de me contenir pour ne pas exploser. Je me baissai lentement et repris mon Katana. Eiki, mon brave Eiki. Il ne m'avait jamais vraiment quitté hein ? Il ne m'avait jamais vraiment cru ce jour là n'est-ce pas ?
Au fond j'aurais préféré me faire descendre maintenant. Franchement, j'aurais été mieux morte que vivante.

- Eiki, mon grand, ne bouge pas, je m'occupe d'elle. Je soufflai à l'ours inconscient.

Je regardai Tenten avec rage et me jetai sur elle. Elle nu pas le temps de riposter que sa tête ne faisait déjà plus partit de son corps. Son sang s'étala rapidement formant une immense flaque sur lequel je marchai. Je pris sa tête et la jetai aussi loin que je pus.

- Saleté ! SALETE ! Je hurlai en tombant à terre.

Je me recroquevillais sur moi-même. Le soir tomba puis la nuit sans que personne ne vienne me parler. L'odeur qu'émanait les deux corps devenait de plus en plus insupportable mais je me refusais à partir. Pas maintenant. Eiki était si proche de moi maintenant et pourtant si loin…
Je serrai la garde de mon Katana et me releva pour trancher autant que je pouvais le reste du corps de mon élève.

- Fait chier ! Je criais.

De puissant bras me prirent soudainement, me forçant à lâcher mon arme.

- Calmez-vous. Ordonna la voix que je ne reconnu pas.
- Lâchez-moi ! LACHEZ-MOI ! Hurlais-je en me débattant furieusement.

Celui-ci resserra son étreinte et au bout de quelques minutes il me redemanda de me calmer.

-…s'il vous plait. Ajouta t-il.

Je tournai alors la tête et croisa son regard azur. Il me sourit tristement et me lâcha en reculant de quelques pas.
Je séchais mes larmes et pris un peu de contenance pour le regarder en face.

- Qu-Que faites-vous là ?
- Je voyage, tout comme vous. J'ai senti cette odeur…et une partie de moi a voulu s'en approcher. Vous savez qui n'est-ce pas ?

Je remarquai alors qu'il ne regardait pas le sang, mais qu'il fixait plutôt le ciel. J'en conclue qu'il savait ce qu'il encourait s'il regardait le liquide rouge. Je regardais le corps d'Eiki et m'approchai de mon ami mort. Je le caressai un petit moment et le serra une dernière fois dans mes bras.

- Je survivrais dorénavant. Je n'abandonnerais plus. Je vivrais pour nous deux. Je te le promets Eiki. Je lui soufflai avant de m'éloigner de la scène macabre accompagné du jeune blond.

On ne parla pas, mais je lui étais reconnaissante de m'avoir éloigné d'Eiki. Je m'arrêtai soudain pour tourner la tête une dernière fois vers mon brave ami, seulement Naruto me pris par la main et m'entraîna de force loin de l'ours.
Je ne savais pas vraiment ce qu'il allait faire de moi. S'il allait s'en aller après m'avoir accompagné dans une ville ou pas, mais je m'en fichais. Je voulais juste être dans un endroit fréquenté pour m'oublier un instant. Une heure ou deux…
Juste l'histoire de reprendre mon aplomb. Ma main n'avait pas quitté celle du blond, mais cela ne me dérangeais pas puisque je savais que s'il la lâchait je retournerais vers Eiki jusqu'à en mourir.

- Merci…je soufflai à son intention.
- Ne me remerciez pas. Je crois que pour vous, la mort aurait été plus simple que de survivre en ce monde.

Je reconnaissais cette phrase. C'était à peu près celle que je lui avais sortit lorsque je l'avais laissé en vie.

- Pourquoi la mort ?
- Parce que si vous restez dans cet état là, alors vous mourrez de chagrin. Fit-il en me regardant sérieusement.

Je ne répondis pas. Il avait raison. Je n'avais qu'une envie: Mourir auprès d'Eiki.
Il resserra l'étreinte sur ma main et je le regardai étonnée. Lui ne me prêta pas un regard et nous continuâmes notre route jusqu'à l'arrivée de l'aube où nous aperçûmes les portes d'un petit village.




Eiki est mort...
C'était prévisible ne même temps. Enfin bon maintenant j'espère que ça vous as plus et que le prochain obstacle d'Hinata ne fera pas de morts Uu"
Sinon si vous avez des conseils envoyer moi un MP ou juste un p'tit commentaire.
Merci !




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