Résumer :
Adoptée et exploitée , par les Holtz , fermiers de Pennsylvanie , Sakura Haruno s'est juré de ne plus jamais remettre les pieds à Wiltonburg. D'autant plus que Sasuke Uchiwa , son premier et grand amour , l'homme qui l'a séduite et abandonnée dix ans plus tôt , y habite toujours. Forcée néanmoins d'y retourner pour régler l'héritage de sa mère adoptive ,Sakura redécouvre la communauté locale qui l'accueille à bras ouverts.
Quant à Sasuke , après une jeunesse dissipée et in
Porcelaine (Féminin), le 04/04/2010 cette belle histoire est un peu un classiic ^^ j'éspère que vous aller l'aimer
Chapitre 2: "Death is easy, peacefull...life is harder" Twilight, livre I, Fascination.
•24/06/08 •
Dans le chapitre précédent :
Sakura le regarda avec stupéfaction.
- En fait, ce n'est pas une adoption légale, poursuivit Sasuke. En réalité, Bill et Fiona Vernon ont eu la générosité de m'accueillir sous leur toit il y a des années, et je ne les ai plus quittés. Je les considère comme mes parents. Mais ma vraie mère habite en Virginie, et je vais parfois lui rendre visite.
- Mais ... vous avez une famille! Comment avez-vous pu la laisser s'exclama Sakura, indignée.
Rejeter par sa mère, n'ayant jamais connu son père, elle ne comprenait pas comment quelqu'un qui avait la chance d'avoir des parents pût se détourner de son foyer.
- Ca leur faisait une bouche de moins à nourrir, lâcha Sasuke du bout des lèvres. Et je ne voulais pas être obligé, un jour, de descendre à la mine, comme mon père. Alors je suis parti en auto-stop en direction du nord-ouest. J'avais envie de voir les grands lacs. Bill Vermont est passé en camion et m'a fait monter. Puis Fina et lui m'ont offert de rester quelque temps chez eux. J'ai commencé à travailler après l'école pour pouvoir envoyer un peu d'argent chez moi. Mon père est mort. Ma sœur Rukia et mon petit frère Itachi sont toujours à la charge de ma mère. Alors, je les aide de mon mieux.
Sakura hocha la tête.
- Quel âge aviez-vous quand vous êtes parti ?
- Treize ans.
Elle le considérait maintenant sous une lumière différente. Il n'était pas, comme elle l'avait cru, le rejeton d'une famille aisée pour laquelle l'université était la voie naturelle après le lycée. Il ne ressemblait pas à Sai Owen, qui se promenait en ville au volant de la voiture de son père et portait des vêtements de luxe. Sasuke avait connu la pauvreté, le dénuement, et il travaillait pour aider sa famille depuis l'âge de treize ans. Il lui sembla tout à coup très proche d'elle.
- Je connais M.Vermon . Il s'occupe de terrassement n'est-ce pas ?
- Exact. Il est entrepreneur.
- C'est chez lui que vous avez trouvé du travail ?
- Oui. J'ai appris à conduire les grues et les pelleteuses.
Sakura songea aux corvées dont les Holtz l'accablaient. Surtout la lessive mouillée à suspendre, au milieu de l'hiver.
- Je parie que vous détestiez cela, murmura-t-elle.
- Au contraire ! J'ai trouvé ça formidable. Et j'ai l'intention d'en faire mon métier dès que j'aurai fini l'université. Bill m'a offert de reprendre sa compagnie.
Sakura le fixa d'un air sidéré. Ainsi, il savait ce qu'il voulait faire dans la vie , et il avait les moyens d'y parvenir...
- Vous avez vraiment de la chance!
- Je sais. Mais vous aussi, vous en aurez. J'en suis sûr.
- Je vais aller à l'institut universitaire de la région pendant un an ou deux. Le père Holtz ne voulait pas que je continue mes études, mais le directeur du lycée l'a convoqué, et il a fini par accepter.
- Vous devez être une excellente élève, pour que le directeur prenne votre sort en main!
Sakura rougit.
- J'ai des bon résultats, dit-elle, modeste.
Gédéon Holtz avait fini par céder par crainte du qu'en-dira-t-on. Le directeur lui avait dit qu'il afficherait les notes de Sakura sur les murs de l'école. Gédéon savait que la communauté locale se moquerait de son avarice et lui ferait des reproches si le bruit courait qu'il empêchait la meilleure des élèves de la promotion de poursuivre ses études.
- Il faut que je gagne de quoi payer mes livres et mon entretien, expliqua Sakura. J'ai trouvé une place à temps partiel à la bibliothèque, et je suis serveuse à la pizzeria le samedi et le dimanche. J'ai le droit de dormir chez Gretchen quand je termine tard dans la soirée.
- C'est formidable. Vous avez de l'ambition et j'admire votre courage.
Sakura rougit de nouveau, sous le regard aigu de Sasuke.
- Qu'est-ce que vous étudiez à l'université ? demanda-t-elle
- L'ingénierie. A Carnegie Tech.
- Moi, j'ai choisi la littérature.
- Vous voulez devenir enseignante ?
- Peut-être. Ou bien écrivaine. J'aimerais me lancer dans l'édition.
- Entre vos études et vos multiples activités, votre emploi du temps ne vous laisse guère de loisir.
Elle soupira.
- Il y a aussi les moutons... Depuis le départ de Naruto, c'est moi qui m'en occupe.
- Les moutons ?
- Le père Holtz a un élevage.
- Et vous vous y connaissez ?
Sakura se mit à rire.
- Je ne suis pas spécialiste, mais je me débrouille assez bien. J'ai appris à les nourrir, les vermifuger, les soigner ... Et même les tondre !
- Wow ! Là, vous m'impressionnez !
Elle rit de plus belle avant d'ajouter, l'œil malicieux :
- En fait, ça me plaît assez. Ce sont des animaux gentils et quand je m'occupe d'eux j'ai le temps de réfléchir. Les moutons ne vous coupent pas la parole et ne vous font jamais de remarques désagréables !
Mû par une impulsion, Sasuke lui prit la main et la serra très fort. Un étrange frisson parcourut Sakura
- Je suis content que nous nous soyons rencontrés au début de l'été, déclara son compagnon d'un ton grave. Cela nous donne deux mois pour mieux nous connaître.
Heureusement, le crépuscule qui venait de tomber dissimule les joues enflammées et le regard troublé de Sakura. Elle se tut, se refusant de gâcher cette merveilleuse soirée en expliquant à Sasuke que les Holtz ne lui permettraient jamais de le revoir.
Fin du flash back.
L'eau du bain refroidissait. Sakura en sortit à regret , et passa un peignoir très doux en épais coton. Puis elle se dirigea vers la cuisine , pour y préparer son dîner. En attendant que le potage chauffe, elle se versa un second verre de porto.
Les souvenirs continuaient à affluer, comme s'ils avaient été trop longtemps refoulés dans un coin de sa mémoire.
Elle avait revu Sasuke Uchiwa cet été-là.
Flash Back :
Il l'attendait à la sortie de la bibliothèque. Il venait aussi la chercher à la pizzeria, le samedi et le dimanche soir , après son service. En fait, elle passait tout son temps libre avec lui. Les Holtz ne tardèrent pas à être informés de ces rencontres. Gédéon fit des scènes terribles à Sakura, en lui reprochant de pêcher contre Dieu et il la menaça des fourbes de l'enfer. Elizabeth s'enferma dans un mutisme dans elle ne sortait que pour chapitrer sa fille adoptive sur les mérites du travail et les dangers du divertissement.
Les corvées se multiplièrent. Sakura se leva encore plus tôt pour accomplir les nouvelles tâches qui lui étaient assignées. Rien n'aurait pu l'empêcher de voir Sasuke. Elle devint experte dans l'art de trouver des excuses. Comme la mère de Gretchen souffrait d'une crise aigue d'arthrite, Sakura raconta aux Holtz qu'elle devait lui tenir compagnies le plus souvent possible. Comme Mme Bauer fréquentait la même église que les Holtz , il leur fut difficile de refuser.
Dans le courant de l'été, Sakura surprit une dispute entre ses parents adoptifs. Leurs voix s'échappaient par la fenêtre ouverte. Elle ne comprit pas tout, mais la discussion semblait très animée. Or, d'habitude, on n'entendait que la voix tonitruante de Gédéon, tandis qu'Elizabeth se contentait d'acquiescer à mi-voix.
- ... Qui va m'aider ici ? demanda Gédéon.
La voix d'Elizabeth s'éleva avec une vigueur surprenante.
- ...Réfléchis pour une fois... ma propre sœur... lui refuser mon soutien...
Il s'agissait apparemment d'un problème de famille. Ne sentant nullement concernée, Sakura s'enfonça sous son drap et rêva de Sasuke.
Le lendemain, elle s'aperçut qu'elle s'était trouvée au centre de leur discussion. Elle s'apprêtait à quitte la cuisine, pour prendre l'autobus qui la conduirait jusqu'à la bibliothèque municipal, quand Gédéon la rappela.
- Assieds-toi, Sakura. Nous avons à te parler.
Sakura obéit. Ils devaient avoir découvert qu'elle continuait à voir Sasuke en dépit de leur interdiction formelle. Tant pis ! Il en faudrait plus que ça pour décourager.
- Ta mère a reçu des nouvelles de sa sœur Délia, qui vit dans le nord de L'État de New York. Elle a eu une attaque. Elle a besoin de quelqu'un qui réside sur place, j'ai décidé de t'envoyer vivre chez elle, dit Gédéon, en passant sous silence le rôle d'Elizabeth dans l'affaire.
Il voulait donner l'impression que c'était lui, et lui seul , qui prenait la décision.
- Mais je suis inscrite à l'université de Wiltonburg! S'exclama la jeune fille.
- Il y a une université là-bas, poursuivit Gédéon d'une voix inflexible. Si tu tiens à gaspiller ton énergie, tu pourras en suivre les cours, à temps partiel du moins, tout en veillant sur ta tante.
<< Délia n'est pas ma tante !>> songea Sakura avec rage. Elle essaya d'argumenter.
- Je passerai d'un État à l'autre. Ils ne me prendront peut-être pas. Et ça coutera plus cher. Comment vais-je...
- Ta tante est prête à contribuer aux frais de tes études. On se demande bien pourquoi, mais si ça lui fait plaisir...Et, puisque le directeur du lycée n'a que le mot <<éducation>> à la bouche, je suis sûr qu'il transférera ton dossier avec une bonne recommandation.
Sakura savait que ses parents adoptifs ne reconnaîtraient jamais les résultats exceptionnels qu'elle avait obtenus tout au long de ses études secondaires. On ne faisait pas de compliment chez les holtz. La vanité était considérée comme un péché mortel.
Elle baissa la tête et se tut, en rongeant son frein. Quand donc pourrait-elle choisir sa vie elle-même ?
Fin du flash Back
Tout cela s'était passé dix ans plus tôt. Sakura cassa deux œufs dans un bol et les battit machinalement pour faire une omelette.
Elle soupira. Comme elle était jeune à l'époque! La nuit précédant sont départ, Sasuke, qui retournait à Carnegie Tech quelques jours plus tard, lui proposa d'aller au cinéma.
Flash back :
- Pas ce soir, dit Sakura en s'efforçant de graver dans sa mémoire les traits du jeunes homme qu'elle aimait.
- Je comprends. Moi aussi, je préfère qu'on reste seuls tous les deux. Allons-nous promener autour du lac d'accord ?
Elle inclina la tête, trop émue pour parler.
Ils firent la route en silence. Après avoir garé sa très vielle Chevrolet prés de la rive, il attira Sakura contre lui. L'été était presque fini. On entendait les criquets chanter dans le crépuscule.
- Nous allons être séparés, Sakura. Mais pour une année seulement, murmura-t-il, la bouche tout près de son oreille.¸
- Je sais.
- Nous nous verrons aux prochaines vacances
- Oui
- Et quand je reviendrai avec mon diplôme en poche, je m'installerai ici et nous ne nous séparerons plus jamais.
Elle se blottit contre lui.
- Oh! Sasuke ! C'est vrai ?
- Je te le promets, fit-il, solennel.
Il lui caressa les cheveux.
- Tu pourras choisir ta vie à ce moment-là. Tu auras dix-huit ans et rien ne t'empêchera de faire transférer ton dossier dans une université de Pennsylvanie.
- Et si tu rencontres quelqu'un d'autre, entre-temps ?
- Arrête de dire des bêtises!
Il se pencha vers elle pour lui effleurer les lèvres. Il s'écarta, puis revient goûter à sa bouche, avec plus de fougue, cette fois. Elle lui enlaça spontanément la nuque et répondit à ses avances avec ardeur dont elle ne s'était pas crue capable.
- Il n'y aura jamais que toi dans ma vie, Sakura. Je l'ai compris dès notre première rencontre. On ne peut pas être sûr de grand-chose dans l'existence, je sais depuis l'enfance. Mais je connais mes sentiments pour toi... Ils ne changeront pas.
Fin du flash back.
D'un geste sec, Sakura fit glisser l'omelette dans son assiette, s'installa devant la table de cuisine et contempla son dîner sans y toucher. Ses yeux étaient remplis de larmes, mais elle n'en avait pas conscience.
Flash back :
Sasuke et Sakura bavardèrent longtemps, cette nuit-là, sur les bords du lac. Ils n'avaient pas vu les étoiles s'allumer une à une dans le ciel de velours, ni la peine lune inonder l'eau d'une clarté généreuse.
- Tu t'habitues à l'idée de partir ? demanda Sasuke
- Oui. Au début, ça m'a semblé épouvantable. Mais si tu n'es pas là, rien n me retient à Wiltonburg. A part les moutons.
- Tu les aimes parce qu'il ne te font jamais de remarques désagréable, n'est-ce pas ?
- Tu te souviens de se que je t'ai dit chez les Owen !
- Je me rappelle chaque détail de notre rencontre.
Elle avait souri, et ses yeux violets luisaient étrangement dans l'obscurité. Puis elle avait poussé un long soupir.
- Le nord de l'État de New York, c'est si loin!
- Nous serons tous les deux absent en même temps. Nous nous écrirons, et le temps passera très vite.
Tu verras. Et puis, on ne sait jamais. Ta tante Machin-Chose ne sera peut-être pas aussi horrible que tu te l'imaginais.
- Tante Délia.
- Tu vois ! Délia, c'est un très gentil prénom.
Elle posa la tête sur l'épaule de son compagnon.
- Et après cette année, nous ne nous quitterons plus !
- Plus jamais.
Un peu plus tard, ils sortirent de la voiture et longèrent la rive. Sasuke lui passa le bras autour de la taille et comme elle frissonnait, il la serra contre lui pour la réchauffer.
C'était leur dernière soirée ensemble, songeait-elle sans cesse. Ils s'arrêtèrent près d'un vieux saule. Sakura s'adossa au tronc et leva ses grands yeux vers lui. Sasuke lui prit doucement le visage entre les mains, et posa ses lèvres sur les siennes. Il l'embrassa avec délicatesse d'abord, puis avec fièvre. Sakura sentit les paumes de Sasuke descendre le long de ses épaules, lui enserrer la taille et remonter vers ses seins. Elle laissa échapper un gémissement.
- Sasuke
- Sakura
- Tu vas tellement me manquer, souffla la jeune fille.
- Je sais, et j'en souffre déjà. Sakura... J'ai très envie de toi. Dis-moi de m'arrêter, je t'en prie.
- Je ne veux pas que tu t'arrêtes.
Il revela la tête, la fixa longuement.
- Tu as déjà fais l'amour ?
- Jamais. Je veux que tu sois le premier. Et le seul.
- Sakura... Si tu savais combien je t'aime.
Ils s'étaient laissés glisser jusqu'au sol, et elle avait vu sa silhouette se découper sur le ciel étoilé quand il s'était penché vers elle pour l'embrasse de nouveau, avec passion...
Fin flash back.
Quelle idiote elle avait été ! Sakura enfonça sa fourchette dans l'omelette d'un geste rageur. Elle n'avait même pas songé aux conséquences possible de leur ébats. Elle était si jeune, si innocente! Elle avait fait confiance à l'amour, sans songer une seconde que ce dernier pouvait la trahir à tout moment. Sasuke et elle s'étaient quittés un peu avant l'aube, après avoir échangé des serments et fait des plans pour leur avenir.
Ce matin-là, Sakura avait pris le car, l'esprit flottant sur de petit nuages roses.
Comment se serait-elle doutée qu'elle n'entendrait plus jamais parler de Sasuke Uchiwa.
Ouaip il y a eu beaucoup de flash back dans se chapitre ^^. Bon peut importe je le trouve bien se chapitre moi je pense que c'est mon préféré. Dans next chapitre Sakura retourneras dans son ancienne ville pour voir les funérailles d' Elizabeth et régler des chose sur la ferme.
Alexiia
Bisous <3. 。◕‿◕