Fiction: Et si Masashi Kishimoto m'avait laissé écrire les naruto shippuden

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Choji:

" Ah j'ai faim! " Grognais-je en finissant mon paquet de maïs soufflés. Ino m'a interdit de manger des chips pour le moment, et elle était vraiment en colère. Moi elle me fait peur.
Bon, voyons voir. Ichiraku est complet, le Dango-fou est fermé ... Que faire? " Je sais! "
Je me dirigeais vers l'appartement de mon meilleur ami. Je ne frappe pas à la porte. Ce serait inutile. Je monte donc les escaliers de derrière l'immeuble. C'est tellement plus fun!
" Yo Choji.
- Shikamaru! "

Il n'avait même pas tourné la tête. Comme toujours il m'avait reconnu au craquement de plastique que je tenais dans mes mains. Au début je m'en sentais honteux. Puis ça n'avait pas l'air de le gêner et moi non plus. Je m'asseyais à côté de lui. On regardait le ciel. J'avais compris depuis longtemps pourquoi il aimait le regarder. Ce bleu, c'était la plus belle des couleurs, même moi je le savais. Il a le pouvoir de vous faire oublier tout. Ino devrait le regarder plus souvent ... héhé.

Aujourd'hui il était d'une beauté sans pareil. Le soleil brillait. Dans le fond des fils de nuages s'étalaient au-dessus des collines. On aurait dit de la barba-papa étirée. Au-dessus de notre tête des nuages solitaires dispersés de part et d'autre, de petits nuages en boule. Et une soucoupe volante.
" Quoi!? Une soucoupe volante!?
- ...
- Shikamaru, je te jure elle était là!
- Tu as dû rêver, c'est peut être le manque de chips ... "
Oui, certainement.


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Dans la forêt de Konoha. Un groupe de ninjas rentrait de leur mission d'énormes sacs sur le dos.
" Cling ... cling ... cling " Tel était le bruit strident provenant des sacs.
" Anko, tu avais vraiment besoin de toutes ces armes pour le prochain examen Chunnin?
- Gaï a raison! Tu nous as fait acheter tout le stock du village allié. Et avec ce bruit, même l'armée civile nous a repérés. Alors?
- Non.
- Quoi!?
- J'en avais prévu au cas où l'un de vous m’aurait poussé à le prendre comme cible.
- Anko, tu es tarée ... "


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Kiba:

" Waw! Waw!
- Akamaru!
- Waw!
- Non reviens ici ne l'attaque pas Akamaru! "

(L'auteur ne tient pas à vous choquer en vous détaillant cette bataille sanglante entre bêtes. L'auteur est un bonne auteur elle se préoccupe de la santé mentale de ses lecteurs ... hum hum ... l'auteur n'a pas envie d'écrire cette scène.)

" Akamaru, non! Qu'est-ce que tu as fait!? Tonton ... tu ... tu l'as tué! "
C'est impossible! On est fichu. Je sais que pour toi ce n'était qu'un jambon vivant, mais c'était le cochon de Tsunade. Tsunade l'Hokage de Konoha. On est mort Akamaru. Plus rien ne pourra nous sauver maintenant. Elle va faire des petits de bouts de nous, elle va nous pulvériser!

Qu'est-ce qu'on va faire Akamaru!? Si on reste ici il va rester de nous ce qu'il reste de Tonton. Et encore, lui, il a ces boyaux encore entiers. Tu comprends? ... On va quitter le village. Le plus vite possible. Partir le plus loin que l'on peut. Pour toujours. Plus jamais revenir. Plus jamais. On ne reverra jamais nos amis.

Mais pourquoi? Pourquoi Akamaru? Peu importe, on ne peut plus reculer. Il faut préparer nos affaires, maintenant. Je ne sais pas quelle vie nous attend, mais je jure de te protéger Akamaru!
" Partons! "

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Shino marchait dans les rues du village de la feuille. Il sortait du laboratoire où on avait eu besoin de lui. Il avançait en direction de son terrain.
Le soleil s'embrasait derrière les collines, la journée finissait. La cloche des écoles retentissait. Il espérait que ses équipiers s'entraînaient encore, car il n'avait pas eu le temps de les avertir ce matin. Hinata devait s'inquiéter.

Il avançait parmi les gamins qui se poursuivaient à la sortie des cours. Il se rappelait les années où c'était lui. Et dans une minuscule euphorie, aussi grande qu'il pouvait ressentir, il les observait. Des garçons se disputaient, un autre courrait derrière une fille qui fût la cible d'un croche-patte. Elle tombait et pleurait. Un petit brun se tenait sur les épaules d'une jeune qu'il appelait grande-sœur.

Près des balançoires, dans le sable. Un petit groupe composé du neveu de Kiba, de deux garçons identiques, d'une fille aux cheveux violets et une fille blonde à queue de cheval était assis en rond. Un sentiment étrange lui parvenait, il savait trop bien ce qu'ils faisaient. Il s'arrêtait et les fixait.
" Tiens le bien Kyô!
- Vas y! "

Et ils s'animaient, lui présentèrent un bâton d'engrais pour fleur qu'elle mordait, ne s'imaginant pas qu'ils l'empoisonnaient. Enfin un des jumeaux ce décidait et lui arrachait une patte. Elle criait, il l'entendait.
Tant de torture pour une petite sauterelle.


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Neji:

La nuit, enfin. Hiashi me lâchait. Fini les problèmes de discipline de la part des Gennins du clan, l'argent à récupérer à une famille de commerçants, la surveillance des une et l'engueulade des autres... Ffff. La nuit, enfin. Etait-ce donc à ça que j'étais destiné? Il faut le dire, je suis parfait pour ça. J'envie mes cousines, Hinata est trop gentille pour donner des ordres et Hanabi trop stupide pour diriger. Oui, je suis parfait pour mon destin. Ffff.

J'arrivais dans ma chambre abattu. Tiens, la fenêtre est ouverte et on a déposé quelque chose sur ma table de nuit. Un livre? Le Paradis du Batifolage. Ah Un mot.
" Gaï m'a dit que tu t'ennuyais. Voici donc le nouveau tome. ( PS: Ce n'est pas une suite tu peux donc lire la conscience tranquille. ) Jirayia. "

Pourquoi faire ça? Ils veulent m'intégrer à leur secte? De plus je ne lis pas ce genre de livres. En faite, je n'ai jamais essayé. Et si ...
Boh; après tout.


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Naruto flânait. Il avait toujours aimé Konoha le soir. L'enseigne d'Ichiraku qui s'allumait, comme celle de tous les autres restaurants, les têtes des Hokages qui même dans l'obscurité semblaient veiller sur le village. Les amoureux riaient et les joueurs de cartes criaient. C'était pareil, partout. Son regard se posa des personnes qu'il n'avait pas vu depuis longtemps: Un homme à cigarette et une femme aux yeux rouges qui se tenaient la main, et un épouvantail aux cheveux gris. Très vite il courait vers eux.
" Asuma-sensei! Kurenai-sensei! Kakashi-sensei!
- Tiens, Naruto! Tu es enfin revenu?
- Naruto,Tsunade-sama m'avait prévenu, mais je ne pouvais pas venir hier. J'ai demandé qu'on informe Sakura.
- Euh sensei ... je vous promets que ça restera entre vous et moi.
- ... hum? Qu'est-ce que tu lui as fait encore?
- Mais rien je vous jure Kakashi-sensei, c'est elle qui ...
- Asuma, tu fumes trop!
- Et c'est toi qui me dis ça, alors que tu exposes aux yeux de tout Konoha ta plantation de pavot sur ton balcon!?
- Quoi!? Comme si je fumais les fleurs que TU m'as offertes!
- C'est encore de ma faute!
- Dites moi, sensei, il faudrait que vous m'expliquez un jour ce qu'il vous plaît tant à tenir la chandelle à ces deux-là.
- Naruto ...

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Pour les milles cinq cent mots, les détails:

- Shikamaru ne se reconnaît pas son meilleur ami au bruit des paquets de chips, mais au bruit que fait sa démarche extra-light sur les escaliers.
- /! Attention, une détenue de l'asile de Konoha s'est échappée. Cette jeune femme a un penchant pour l'exhibitionnisme et se fait généralement appeler Anko.
- Kiba aussi avait envie de manger Tonton. (qui n'en a pas envie hein? Il est appétissant ce cochon, c'est tout! )
- La sauterelle a été enterrée à côté du scarabée, la fourmi, la chenille, l'escargot, le capricorne ...
- Non, Kakashi n'a pas frappé Naruto. Kurenaï l'a fait pour lui. Nous les filles, on déborde de douceur envers les garçons qui ne comprennent rien à la vie.


Bonus: Les amours de Choji.

Elle était là, juste derrière la vitrine. Elle ne bougeait pas, il la fixait. Elle n'était pas faite pour lui, il le savait. Elle était trop raffinée, trop fine. Trop pour lui. Sa chair était trop blanche et son blond incomparable même à l'or. Il s'imaginait son odeur si délicieuse. Elle lui plaisait. Beaucoup. Et, plus il la connaissait, plus il avait envie de se retrouver seul avec elle. Seuls il lui dirait enfin qu'à l'instant où il avait posé ses yeux sur elle, il a été hypnotisé par sa beauté. Il lui dirait qu'elle est sublime. Mais il se donnait du mal. Il la savait promise à un autre. Un autre qui la méritait.

C'était comme ça et il s'y fit. Puis Choji continua sa route en la laissant, elle, une cuisse de poulet au miel laissée négligemment sur une table de restaurant.




Fin du troisième chapitre.

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