Fiction: Journal d'un ninja (terminée)

Prévue pour le concours de l'espace Fic (allez savoir si elle est dans les règles...^^). Quoiqu'il en soit, c'est ma première fiction, elle présente le journal d'un ninja d'Oto no kuni, qui est un vrai co***rd, complètement détraqué.
Classé: -16D | Action/Aventure / Horreur / Mystère | Mots: 2500 | Comments: 17 | Favs: 12
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silver_daemon (Masculin), le 07/12/2006
Prévue pour le concours de l'espce fic, je sais pas si ça remplie les critères (et je ne sais pas non plus si les participation sont clauses ou pas ^^).

Histoire en un seul chapitre, c'est un journal écrit à la première personne, qui ne respecte absolument pas les temps du passé (ma prof de 3e me tuerais si elle avait lu ça ^^).
Comme c'est un journal, il n'y a pas de dialogues.
C'est plutôt rapide à lire, et j'espère que ça reste interessant.




Chapitre 1: De la vie à la mort.



Le pays dont je suis dépendant est récent. Le pays du son est né d'un coup d'état qui fut organisé par le Kage de notre village. Kage dont nous n'avons d'ailleurs jamais eu l'occasion de voir le visage, et dont son existence est devenue légende.
Je suis ninja jounin de mon village, j’ai récemment été attribué à la "force spécial" du village, ce que l'on appelle courament "ANBU". Notre grade ne nous dispense pas de missions ridiculement bêtes et simples. Pour ma part, la dernière mission qui me fût attribuée faisait partie de cette classe ; une simple mission... Je devais assassiner un groupe de genin du pays du feu. Une mission d'extrême simplicité du fait que nous savions, par le biais de nos espions, la date, le lieu et l'heure exacte du déroulement de plusieurs de leurs missions. Par ailleurs, qu'est ce que la puissance d'un genin de deuxième année face à un ninja d'élite, un ANBU. Malgré tout je ne vous cache pas mon étonnement face à l'annonce de ma mission, un pays aussi petit que le notre, voulait se montrer hostile au géant économique du pays du feu. Mais nous avons ordre de garder nos réflexions à l'intérieur de notre boite crânienne. De plus nous avons impossibilité de poser de questions, du fait que ; par l'extrême complexité du système hiérarchique de notre village, nous ignorons parfaitement l'identité de nos supérieurs. Il s'averra, le matin de ce jour maudit, que ce fût un genin qui me transmis ma mission, bien entendu celui-ci n'était informés que du strict minimum, et il m'étais donc inutile de lui poser des questions.

L'ordre des ANBU impose le port du masque durant les missions, ainsi que l'utilisations de techniques héréditaires et l'exhibition de tout signe particulier de quelques nature que ce soit. Mais, dans le cas exclusif de ma mission, on m'imposais le port d'une bague au pouce de la main gauche, pourquoi ? je l’ignore... D'après mon supérieur, le groupe de genin était en mission à la frontière de nos pays. J'avais trois jours pour la réalisation. Pourquoi tant de temps pour une requête aussi simple... ? qu'importe !

Je suis partis juste après l'énoncé de ma quête, d'après mon supérieur je serais fournis en arme et en information plus tard... Pus tard, ... certes... mais quand ???
Sur le chemin menant à la frontière, je trouva nombre de kunais, de shurikens et autres équipement, parsemés dans les plaines du pays du son.… L’organisation de notre pays était bien des plus étranges qu’ils soient…
Mon supérieur était même allé jusqu’à planquer trois fiches d’informations sur mes victimes… Allons bon… déjà on me donne une mission que n’importe quel chuuin de base aurait pu accomplir, et en plus de cela on se fout de ma gueule au point de me donner des fiches sur mes victimes… Mais ma curiosité l’emporta sur ma fierté, les genins étaient :
-Rock Lee ; un pauvre ninja aux capacités quasi nulles. Seule une légère performance en taijustu faisait de lui un ninja
-Tenten ; une kunoichi aux médiocre capacités offensives et défensives.
-Et Hyuga Neji ; un héritier de la mauvaise branche familiale des Hyuga, aux capacités bien trop réparties.
Bref, rien de quoi s’affoler.

Il n’étais même pas midi, soit une heure avant l’heure à laquelle je m’étais prévu d’arriver, j’avoue m’être dépêché sur le chemin, je n’ai pas que ça à faire, j’avais d’autres projets pour le reste de la journée. Vite fait, bien fait, il n’y a rien de mieux que ça…
J’étais arrivé au lieu de la mission ; un coin banal d’une forêt des plus banales, où seule une ferme isolée cassait le paysage, qui devait être d’un naturel trop profond pour le bâtiment.
Probablement seul emplacement de vie humaine à plusieurs kilomètres à la ronde, la ferme était le lieux de missions de mes chers amis.
Agissons rapidement et simplement, je vais commencer par nettoyer la ferme de toute trace de vie qui pourrait s’avérer gênante… On va commencer par les fermiers…

C’était de pauvres gens, dont la sécheresse de l’été précédent n’avait pas rendu facile l’irrigations de leurs cultures. Mais grâce à moi, leurs terres ont reçus le meilleurs des fertilisants… En ce moment même, les légumes baignaient dans le sang de leurs cultivateurs…
J’avais d’abord commencé par leur couper la gorge ; un grand classique que j’aime beaucoup, très efficace et sans bruit (de ma part comme, de celle de la victime)…
Quelque soit la nature de la mission, on peut toujours y avoir satisfaction.

Je contemplais avec plaisir le joli spectacle que je venais de m’offrir. Brusquement je sentis une présence, trois kunais lancés à une rapidités extrême fusaient dans ma direction. J’eus à peine le temps de l’esquiver et roulant à ma droite. Quel imbécile ! Une attaque de ce niveau n’est jamais portées seules… Huit shurikens, lancés d’un emplacement opposé à celui des kunais. J’en para six, les deux autres touchèrent en deux endroits ; ma main droite, et mon épaules gauche.
Ce n’était pas possible, des genins ne pouvaient porter de telles attaques. Je riposta de plusieurs jets de kunais dans les deux directions en provenance des attaques. Mais ceux-ci furent tous parés, je le sus grâce au tintement de métal… ces pauvres imbéciles n’ont même pas songer à esquiver… J’utilisa, instantanément, la technique d’amplification sonore. Quelque soit la nature de mon adversaire, aucun n’a jamais réussi à esquiver ma double attaque, en effet ; deux corps volèrent jusqu’à moi, s’écrasant lamentablement au sol. Les deux corps portaient des masques, les mêmes que le miens…

J’ignore totalement ce qu’il me prit, mais, instinctivement, j’observa la main gauche des deux corps, à chacun de leurs pouces se trouvaient un bague, strictement identique à la mienne… Je réagis immédiatement : j’immobilisa le corps le plus proche, apparemment celui d’une femme, à l’aide d’un câble métallique trouvé à la ferme. Puis je roula en direction de l’autre corps, dont le cerveau semblait de nouveau actif. J’échangea quelques coups et triompha, malgré mes blessures. Portant un kunai à la gorge de mon nouveau captif. Je lui demanda de qui il tenait ses ordres et d’où lui avait été fournie la bague de sa main gauche. Celui-ci me répondit qu’il ne savait pas et que je pouvait aller me faire foutre…
Réaction habituelle… Il devint bien plus bavard suite à la perte de ses orteils et de ses deux mains… Il venait du pays du son, et avait le même objectif que moi ; tuer les trois genins. Instantanément je compris ; la bague que moi les deux ninjas (enfin… une seule portait la bague à présent…) portions, était le signe distinctif pour nous reconnaître, parce que, il semblerait, nous poursuivons un but commun. Mais une question restait… était-ils avec ou contre moi… Peut-être est-ce encore l’étrangeté de notre système hiérarchique qui fait des siennes, ou bien… notre supérieur se joue de nous et nous fais nous entretuer…
Quoi qu’il en soit… l’homme n’est plus en état de se battre, je pourrais bien le soigner, mais cela me ferais perdre du chakra inutilement… Je garde la fille, je jette le mec, ça va de soit…
De ma vie je ne me suis jamais autant amusé à tuer un homme… le pauvre à souffert au point d’appeler sa mère… je n’ai pas supporté ses cris, je lui ai coupé les cordes vocales. Mais je devais terminer vite… mes prochaines victimes ne devraient pas tarder ; il est bientôt une heure. Je termine vite, je lui enfonce son kunai dans la nuque. Qui était-il ? Devait-il me tuer, ou m’aider ? Qu’importe ! A présent il est mort.


J’ai libéré la femme, je l’avais menacé de finir comme son conjoint si elle n’était pas docile. Jusque là, elle se tient bien et ne fait pas d’écart.

La maison des fermiers est à présent tellement piégée que même un sannin ne saurait y vivre plus d’une minute. A présent, il faut attendre…


Déjà seize heures et les genins ne sont toujours pas au rendez-vous. La jeunesse de Konoha ne vaut vraiment rien. Pour faire passer le temps j’ai échangé quelques informations avec la kunoichi. Je lui disais que si elle ne me disais rien je lui coupait un doigt. Elle n’en a perdu que deux. Je peux certes parler sur la jeunesse de Konoha, mais les ANBU de Oto ne valent pas mieux ; un ninja devrait résister à toutes formes de douleurs, sans divulguer la moindre information. Enfin, cela m’arrange… Je sais à présent qu’elle n’avait pas reçu l’ordre de me tuer, mais elle n’a pas été informée, tout comme moi, de la présence d’autres ANBU dans la mission. Mais pourquoi donc envoyer trois ANBU pour tuer trois malheureux petits ninjas ? Pourquoi n’avons nous pas été informés de la présence d’autres ANBU…?
Il est dix-sept heures à présent, ce n’est plus un retard, c’est une omission…
Imbécile ! C’est un piège !
Non, ne t’énerve pas, ne sort pas par la porte, il y a une fenêtre au premier étage, il se peut qu’elle ne soit pas gardée.

J’ai pris la femme avec moi, après tout, elle doit savoir se battre, c’est une ANBU après tout (enfin, d’après elle…), et puis, elle pourra toujours servir de bouclier humain, ou… si elle s’en sort à peu près intacte, mieux encore…
J’ouvre la fenêtre, et je la fait passer en premier. A peine sortie, elle hurle déjà, la fenêtre est gardée… Tant pis, on tente le coups, il ne s’attendrons peut être pas à ce qu’on sorte par la même sortie.
Erreur, ces imbéciles sont au nombre de deux ; ce sont des ninjas d’Oto. Je réagis vite, j’envoie quelques coups et met à terre le premier, je n’ai pas le temps de le tuer, on remet ça à plus tard. Le deuxième est déjà plus coriace, je dois user de ma technique du coup double ; un impact à main nue sur le corps de l’adversaire, et une technique d’échos sonore pour lui briser les os : cela doit faire mal d’avoir une colonne en neufs morceaux.
Déjà d’autres ninjas arrivent, je n’ai pas vu le corps de la fille… Si ! elle se bat un peu plus loin. C’est bien, occupe les, je m’en vais en attendant.

Finalement, j’ai finis par l’aider… Elle n’est pas très douées, mais je dois avouer qu’il doit être assez handicapant de n’avoir que deux trois doigts à la main droite. Les ninjas qu’elle combattait n’étaient pas fameux non plus, de ma vie d’ANBU je n’avais jamais vu d’aussi faibles combattants.
La bataille était gagnée, mais une question restait, pourquoi mon supérieur a-t-il voulut me doubler ?

Je savait que je faisait bien d’avoir épargné un des imbéciles. Je n’ai même pas eu besoin d’user de persuasion pour le faire parler. A ma grande déception, il ne savait pas grand choses, le pauvres a subit les conséquences de son ignorance.
Il me faut plus d’informations, la dernière source ; la fille. Je lui rappelle ce qui peut lui arriver si elle répond à côté ou ne répond pas du tout.
Je n’avance pas beaucoup, elle était chuuin à Oto, on lui a proposé un poste dans les force de l’ANBU le même jour que moi, la mission lui a été donné ce matin, en même temps que moi.
Beaucoup de coïncidences, mais toujours pas de réponses. Il faut remonter à la source, c’est à dire, notre supérieur.

Nous sommes rentrés le plus rapidement possible, il était vingt heures. Les portes du villages sont toujours grandes ouvertes, mais terriblement gardées. Moi-même, je n’ose pas y rentrer par la force, usons de diplomatie.
Je passe par la porte, d’un naturel certain, elle me suis derrière. Le gardien me demande si j’ai terminé ma mission, je répond que oui et que ma collègue est blessée. Il doit faire une dérogation pour l’hôpital. Je n’ai pas tout à fait le temps de m’encombrer de paperasse inutile, surtout qu’il sera plus simple de nous identifiez après ça ; elle n’aura pas besoin de soin. Je brise les cervicales du gardien.

Je consulte rapidement la base de données du village, elle situe en plein centre du village, et elle n’est pas très bien gardée, mais j’ai quand même dû faire un peu de ménage ; le sang des gardes et des comptables a rendu illisible certains dossiers.
Malgré tout, j’ai trouvé ce que je cherchais, le genin qui m’a donné ma mission réside à une minute trente secondes du bureau.

Cet imbécile de genin refuse de répondre à mes questions, même à l’écoute de mes arguments. Mais après leurs applications sa langue est vite dénouée ; c’était du gardien que venait la mission. J’ai fais une connerie.
Non, il me reste le genin qui a informé la fille. Je la cherche autour de moi, elle est derrière. Cette imbécile m’a suivie jusqu’au bout, je croyais l’avoir semée. Il faut retourner à la base de données. Elle me suit sans rien dire.
Le dossier du gamin baigne dans le sang, il est illisible. J’accumule les conneries aujourd’hui.
Il n’y a plus trente six solutions, il faut éplucher tout les dossiers qui pourrait me concerner. Il faut remonter à la source.
Je dois faire ça vite, il ne tarderont pas à découvrir les corps et ils vont finir par me trouver.

Déjà quatre heures du matin, je n’ai pas beaucoup avancé. J’ai reçu mes missions de personnes strictement différentes. Décidément, le système du village est bien trop complexe.
La fille m’aide aussi, je l’avoue sans son aide, je ne pense pas que je serais allé si loin dans mon enquête.
Je dois trouver ma pourriture de supérieur.

Ils m’ont déjà retrouvé, il est 7 heures du matin, ils en ont mis du temps. J’élimine rapidement mes premiers attaquant. Je ne retiens pas mes coups, les têtes commencent à voler. Elle se défend aussi, elle se bat bien cette fois. Cela est dur à croire, elle atteint presque la vitesse du mort à la seconde.
Mes adversaires sont forts, j’ai déjà perdu un œil et l’usage de mon bras gauche. Cela pose des problèmes, je vais devoir stopper les combats.
Je demande à la fille de couvrir mes arrières, elle s’exécute, docilement. Je le sens mal, un mauvais pressentiment.

Par derrière ! Cette salope m’a attaqué par derrière. C’est douloureux, je me vide lentement de mon sang. Quel con, elle t’a eu.
Lentement, elle me prend par les cheveux et porte mon visage au niveau du sien.
-Alors… On joue moins au malin à présent. Sache que ton supérieur, c’est moi, je reçois mes ordre directement du Kage. Mais je crois que tu ne vivras pas assez longtemps pour le voir. Tu es un ninja gênant, tu sais trop de choses, et ta puissance est bien trop élevée. Ah ! Et puis ne t’en fais pas pour mes doigts, je les retrouverais…




Journal d’Akaru Nomu,
Ecrit avec son sang, le jour de sa mort.




En espérant que cela vous ait plus (et pas trop effrayé ^^).



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