Fiction: la séparation...

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Ça faisait 3 ans que Pein avait dévasté Konoha. Après avoir vaincu Pein, Naruto retourna s'entrainer en ermite. Enfin, il était beaucoup plus fort... physiquement du moins. En effet, son esprit était de plus en plus perverti par Kyûbi. Il n'était plus qu'à un ou deux kilomètres de Konoha, lorsque son sang se figea... Il était devant la porte d'une gigantesque muraille qui semblait entourer le village... Il tenta de la gravir, s'attendant au pire, mais son effort fut vain, car à peine eut-il gravi la moitié que son chakra le quitta et qu'il chuta de plusieurs dizaines de mètres. Un peu sonné, il n'eut que le temps d'apercevoir quelqu'un en haut de la muraille avant qu'il ne crie à son compagnon : « C'est Naruto va prévenir le Hokage !»

S'attendant à un accueil chaleureux, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'un kunai vint se ficher à deux centimètres de son visage. Trop étourdi pour réagir il n'eut que le temps de se rendre compte qu'un shuriken fuma fonçait sur lui. Un énorme chien fondit alors sur le shuriken. Naruto n'eut aucun mal à le reconnaître : fourrure blanche et tâches brunes sur les oreilles, crocs acérés et vitesse fulgurante, ce ne pouvait être qu’Akamaru, le chien de son ami Kiba. Il n'eut pas le loisir de réfléchir plus longtemps qu'un éclair de lumière verte le soulevait de terre et le transportait ailleurs. Lorsqu'il fut sur le sol, une jolie jeune femme aux cheveux noirs vint pour le soigner. Il ne la reconnut qu'au son de sa voix... c'était Hinata !!!!!! Elle était en train de lui expliquer que s'il ne pouvait plus bouger c'était à cause de la muraille car elle était conçue pour absorber le chakra des ninjas qui s'en approchent, lorsqu'il se releva pour lui faire face, il la détailla quelques secondes avant de hasarder :

« Hinata ?? C'est bien toi ??»

A sa face qui s'empourpra, Naruto comprit qu'il avait raison.

«Euh... sa...salut Naruto...» réussit-elle finalement à articuler.

Naruto regarda ensuite, derrière lui ce qu'était l'éclair vert, bien qu'il ait déjà son idée... Et il pensait bien, en effet, Gros Sourcils le regardait fixement avec un sourire jusqu'au oreilles tout en levant le pouce. Kiba et Akamaru les rejoignirent peu de temps après. Naruto ne sut que penser et Kiba lui expliqua que Konoha n'est plus ce qu'il était depuis la mort de Tsunade. Naruto s'étrangla sur ce dernier point : Mamie Tsunade ? Morte ? Quand il demanda comment le village avait pu aussi mal tourner et Kiba lui répondit que lorsque la relève de la surveillance arrivera, il l'amènerai devant le chef. Naruto se demanda qui pouvait bien être ce chef qui apparemment avait tout le respect de Kiba. Deux heures plus tard, Naruto échangea une poignée de main chaleureuse avec Neji, Konohamaru et même Shino qui pour l'occasion, extériorisa sa joie. Naruto et le groupe auquel il devait la vie s'aventurèrent plus profondément dans la forêt. Naruto put alors s'émerveiller devant un village improvisé dans les arbres. Il partit dans le plus grand des bâtiments. Il se retrouva alors dans une grande salle au centre de laquelle se trouvait un petit bureau de bois. Kiba lui dit tout bas:

« je te présente notre chef, celui que nous appelons le <kyoudoukage> (kage de l'union), et qui nous a tous protégés durant ces deux années.».

Le <kyoudoukage> se retourna et ce qu'il vit le détruisit intérieurement, ses yeux rougirent d'un seul coup et, dans son esprit le rire de Kyûbi retentissait. Ce qui arriva ensuite, Naruto ne le sut pas car il s'évanouit sur le coup. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il flottait dans...rien ! Il se trouvait dans une immense salle blanche sans pouvoir bouger le petit doigt. Soudain, son bras bougea, mais comme s'il pouvait penser. La salle disparut alors pour laisser place à la salle où se tenait la cage de Kyûbi. Naruto était debout devant la cage et son corps bougeant seul, arracha le sceau qui retenait le démon prisonnier. Les portes s'ouvrirent lentement, et, alors que l'immense renard allait sortir une explosion retentit. Naruto, qui avait repris le contrôle de son corps, roula afin de se mettre à l'abri. Lorsqu'il rouvrit les yeux, c'était pour se rendre compte que des ruines jonchaient ça et là le sol et, là où se tenait Kyûbi... dix renards de petites tailles, de couleurs et d'aspects différents. Chacun possédait également un nombre de queues différent des autres. Le premier était d'un blanc éclatant, ne possédait aucune queue et semblait fait de coton tant il avait l'air faible. Le dernier lui était tout l'opposé du premier : il était d'un noir profond, avait neuf queues et semblait dominer les autres. Il émit un grognement qui fit disparaître tous les renards... sauf le blanc qui se contenta de le regarder fixement et de lui parler à l'intérieur de la tête : « Il faut te réveiller à présent. Tu dors depuis trop longtemps, tes amis sont inquiets.». Lorsqu'il disparut à son tour, Naruto sentit comme une vague de nausée qui le réveilla en sursaut. Il se trouvait dans un lit, dans une hutte du village de la forêt. Sans doute était-ce un rêve... Un petit coup sur l'épaule le surprit et il sursauta. En tournant la tête, ce qu'il vit c'était... le renard blanc !!!

«Aaah !! Ce n'était donc pas un rêve !!!!» Hurla t-il.

Alertés par ses cris, Ino, qui était en charge de l'hôpital du village entra en trombe dans la chambre. Elle poussa un soupir en voyant qu'il n'était pas blessé et qu'il avait juste eu peur de cette espèce de renard qui ne le quittait pas. Elle s'assit à son chevet et lui expliqua ce qui s'était passé : il avait vu le kyoudoukage, s'était évanoui, et des renards de toutes sortes et de toutes les couleurs étaient sortis de son corps. En se relevant, Naruto pressa Ino de questions sur le village, les habitants et les habitudes nouvelles. Elle ne lui répondit sur tout sauf sur ce qui était arrivé au village. Il fut amené de nouveau devant le kyoudoukage. Mais cette fois, rien ne se produisit : Naruto était en colère, mais aucun excès de rage de la part de Kyûbi. Le kyoudoukage lui expliqua enfin comment le village en était arrivé à ce stade : Sakura avait éliminé Tsunade, Danzô et toutes les autres personnes susceptibles de devenir Hokage le jour où elle avait découvert par hasard l'existence d'un démon renard noir. Il tourna la tête vers le renard blanc, qui ne le lâchait pas d'une semelle, ce dernier fixa sur lui ses yeux noirs. Sasuke, ou plutôt le kyoudoukage lui expliqua également que tous les villages ninjas étaient aujourd'hui comme Konoha : fermés et sous le joug dictatorial. Depuis, tous les ninjas qui avaient fui leur village s’étaient réunis ici même afin de survivre. Dans ce village, chacun était maître de ses actions et était reconnu à sa juste valeur. De plus, toutes les personnes les plus puissantes donnaient des cours aux autres afin d'accroître la puissance de ce village de fortune. Naruto ne pouvait pas en croire ses oreilles ou plutôt ne voulait pas les croire... Sakura, passer chez l'ennemi... impossible, c'était forcément une ruse de Sasuke visant à lui faire trahir Konoha... Cependant, l'air grave de ses compagnons lui fit comprendre que Sasuke ne lui mentait pas... Mais alors, si les ninjas de la muraille l'avaient attaqué, c'était uniquement sur son ordre. Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, car des cris de terreur s'élevèrent dehors, et, presque au même instant, la chaleur se mit à monter rapidement. Naruto, Sasuke et les autres sortirent en trombe pour voir que les trois-quarts des bâtiments bruler dans un brasier d'un rouge éclatant. Naruto sauta de l'arbre dans lequel il se trouvait afin de déterminer l'origine de cet incendie... Lorsqu'il le découvrit, il eut un hoquet de stupeur : un petit renard, avec une queue, d'une couleur rouge et jaune éclatante et dont la fourrure lui donnait l'aspect d'une flamme. Il le reconnut tout de suite et voulut l'arrêter lorsqu'une épée lui barra le passage. Une épée... non plutôt un monstre d'acier vu la taille qu'elle avait. L'homme qui la maniait était lui aussi impressionnant : grand, musclé et couvert de cicatrices sans doute dues à des affrontements intenses, il avait perdu l'œil droit et portait une armure entièrement noire surmontée d'un casque en forme de crâne humain. Pour toute explication, l'homme lui baragouina un «il est à moi» avant de s'élancer à toute allure dans la bataille. Il fut balayé en quelque secondes par le démon. Il fut remplacé au cœur de l'affrontement par un autre jeune homme d'environ vingt-trois ans maniant une sorte d'épée gigantesque à trois poignées. Il fut également mis au tapis rapidement. Naruto entra alors dans la danse il esquiva toutes les flammes qui lui étaient destinées, et parvint face à son adversaire. Le démon le fixa alors et parut sourire. Une voix se fit entendre dans sa tête : «Tiens te revoilà? Je ne pensais pas te revoir en vie, hikaribi est sans doute à tes cotés si tu as survécu. » Naruto lui répondit tout haut qu'il ne connaissait pas ce hikaribi et la voix se fit à nouveau entendre : «Tu ne sais pas qui il est ? Pourtant lui te connait, si tu veux tout savoir, c'est le petit renard blanc qui est à tes pieds. Il est en quelque sorte l'incarnation de la lumière.» Naruto regarda incrédule le petit hikaribi, comme il se nommait et se demanda comment une si petite chose avait bien pu le tirer des griffes de la mort. Enfin quoi qu'il en soit, il était venu pour se battre pas pour déblatérer avec un renard rouge dont il ne savait rien. Il lui demanda haut est fort qui il était et la voix se refit entendre : « Moi? Je suis hibi, l'incarnation du feu, créateur des volcans qui ravagent tout, pour ne pas te servir.» L'incarnation du feu ? Cela s'annonçait mal pour Naruto : étant de l'élément vent, il était fortement désavantagé. Ce fut pourtant sans une hésitation qu'il se lança dans la bataille...

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