Fiction: mini fic

Version imprimable




Dans une ruelle.

Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça ? Pourquoi faillait-il qu’il soit mon frère ? Pourquoi fallait-il que je te rencontre ? Surtout pourquoi malgré tous les efforts que j’ai fournis je n’arrive pas à te détester ?

Je ne peux pas dire que tu es fait grand-chose pour en plus. Toi je suis sûr que tu me détestais à l’époque… Tout ça parce que j’attirais plus les filles. Ca me ferait presque rire maintenant. Sauf que dans le temps ça nous à mener à plusieurs batailles et à cause de ça tu as dut me détester encore plus parce que je gagnais à chaque fois.

Maintenant tout à changé…vraiment tout. Tu pourrais me battre si tu le voulais. Sakura commence même à t’aimer. Ce serais le rêve pour toi seulement la donne n’est plus la même, ton rêve non plus. On ne s’est revu que deux fois depuis que je suis parti et pourtant j’ai réussi à lire en toi comme dans un livre ouvert. Notamment lorsque j’ai fait connaissance avec la source de ton pouvoir. J’ai étais bien surpris mais d’un autre côté tout devenait logique comme ça. Certaines choses paraissaient plus claires. Sauf que ce n’est pas le démon qui m’a surpris le plus mais plutôt toi. Ton visage affichait quelque chose de si désespéré. J’étais comme attiré par lui, je voulais comprendre pourquoi, toi d’habitude si joyeux, avait ce regard devenu plus sombre que le mien. Je n’ai pas eu le temps d’en savoir beaucoup car je devais sortir de l’antre du démon et t’y laisser, seul.

C’est pour ça que je suis là devant la fenêtre de ta chambre. Je n’entrerai pas, je ne chercherai pas même à me rapprocher davantage, tout ce que je veux c’est pouvoir revoir ton visage avec cet air enfantin qui te va si bien. Je n’arrive pourtant pas à le voir, tes traits sont tirés. Quelque chose te tracasse. Je sais que c’est moi…

Sakura entre dans la chambre alors je préfère partir. C’est à ce moment là que je te vois sortir du bâtiment. Je rejette un coup d’œil à la chambre, le chewing-gum est toujours là… à te parler. Alors je décide de suivre le toi qui es sorti. Depuis quand est-ce que tu as appris à ruser ? Tu entres dans une ruelle, j’attends un moment pour m’assurer que tu te sois un peu éloigné et j’y entre à mon tour. C’est alors que je sens qu’on m’empoigne et qu’on cherche à me plaquer au mur. Je ne me laisse pas faire et c’est mon agresseur qui se retrouve plaqué contre la paroi. Sauf que je me retrouve face à une paire d’yeux bleus. Soufflé je me recule imperceptiblement faisant attention de ne surtout pas te lâcher.

Aucune parole n’est prononcée, nos yeux seuls se parlent et je pense que nous en arrivons à la même conclusion puisque tu rapproches dangereusement ta tête de la mienne. Sans mesurer la conséquence de mon acte je décide de laisser parler mon désir et viens coller mes lèvres aux tiennes. Au bout de quelques secondes je réalise ce que je suis en train de faire et me sépare violemment de toi. Je ne relève même pas la tête, je sais trop bien ce que je pourrai voir et je sais que je ne pourrai rien faire contre. Alors je me retourne et le plus neutre possible je commence à partir. Tu ne sembles pas d’accord avec cette fin car tu saisis mon poignet.

Je suis faible. Je n’ai pas su maitriser mes sentiments, à cause de ça, tout à failli être mis par terre. Ce qui c’est passé la nuit dernière était une lamentable erreur. J’ai beau me répéter ça depuis bien deux heures mais rien que le sourire que tu m’as fait suffit pour envoyer voler tout le reste. Pourtant je n’ai pas le droit. Je suis parti pour de bonnes raisons et je dois m’y tenir ne serait-ce que pour revoir encore ce sourire. C’est pourquoi une nouvelle fois je te laisse seul. Je pars comme un voleur ne voulant pas briser l’harmonie qui règne dans la pièce même si je sais pertinemment que mon absence la cassera forcément.

Je suis lâche. Je n’ai pas attendu que tu te réveilles pour partir, je ne voulais pas te faire face. Je savais que si je le faisais je ne pourrai plus partir. Alors c’est comme une ombre que je passe l’enceinte du village et que je m’enfonce dans la forêt. Je n’ose même pas imaginer la tête que tu feras lorsque tu sentiras la place vide à côté de toi.

Je suis stupide. Encore une fois je laisse passer le bonheur d’être à tes côtés. Cela va me tarauder encore un moment avant que je ne puisse me re-concentrer correctement sur mon objectif. J’aurais dû rester dans cette fichue chambre.

Je suis perdu. Pourquoi faut-il que je t’aime, Naruto.




0o0o0o0o0o0o0o0



Fin de l’histoire.

Ca faisait longtemps qu’il attendait ça. Après tout c’était son ami. Son meilleur ami, évidemment il n’en avait jamais eut d’autre. Son regard se porta sur les mèches dorés qui flottaient dans le vent. Les yeux tournés vers le soleil, il ne l’avait pas encore remarqué. Pas plus que les autres d’ailleurs. Mais eux ils ne l’intéressaient pas. Seul le blond pouvait capter son regard bien que ce ne soit pas réciproque. Bientôt… bientôt ce serait le cas. Tel une ombre il se faufila au travers les arbres, il devait attendre la nuit. Que tout le monde dorme ils seraient tranquilles. Pour qu’enfin il mette fin à tout ça, que plus rien ne le raccroche à cette misérable vie.

L’ombre venait de quitter son dos. Il était certain que celle-ci n’avait pas remarqué qu’il avait sentit sa présence. Finalement l’entraînement payait tout de même un peu. Le blond savait attendre, et il avait attendu. Maintenant il savait tout ça finirait bientôt. Tant mieux c’était assez comme ça, plus de dérive, plus d’esprit qui s’égarait vers une des possibilités qui lui plaisait. Juste une vérité qui viendrait comme un poignard l’accabler. Au moins il ne se ferait plus d’illusion. Il ne laissa à nouveau rien paraître et reprit ses activités auprès de ses compagnons. Il ne fallait tout de même pas qu’ils se doutent de quelque chose, ce serait un coup à tout gâcher.

La nuit arriva enfin. Le blond attendait, il s’était le plus à l’écart possible des autres. C’était peut-être trop nostalgique de sa part mais il se retrouva devant un lac cependant cette fois-ci aucune cascade était en vue. Seulement cette lune bien ronde qui éclairait l’eau. Tandis qu’il regardait la surface plane un reflet apparu dans son champ de vision. La peau pâle, les cheveux brun, les yeux noir, tout ce qu’il avait attendu. Il était près, surement trop près pour que se soit raisonnable mais le blond ne voulait plus être raisonnable. Il en avait marre de suivre les règles, il voudrait pouvoir créer les siennes. Tandis que ses pensés s’agitaient l’autre s’approcher encore jusqu’à se trouver en face de lui.

Il plongea alors son regard d’encre dans les yeux bleu qui s’offraient soudain à lui. Combien de temps avait-il du attendre avant de pouvoir faire cela ? Pourquoi n’attendrait-il pas un peu plus ? Ce n’était pas la peine d’en finir tout de suite. Surtout que son vis-à-vis ne semblait pas pressé non plus. Il finit tout de même par dégainer. D’un geste lent, calme, mesuré, laissant ainsi le temps au blond de se préparer lui aussi. Il sortit un simple kunai avant de se reculer un peu. Une lueur dans les yeux qui raviva une flamme dans les yeux noirs. Comme leur premier vrai combat. La même lueur avait allumé son regard.

Les deux lames se rencontrèrent. C’était inévitable, il leur fallait savoir. Qui était le plus fort ? Cette question leur passait bien au dessus de la tête. Non il fallait savoir, qui devrait être assez fort pour réussir à vivre sans l’autre. Qui arriverait à soigner l’autre de la blessure mutuellement infligée par ses années de séparation.

Les deux lames se rencontrèrent de nouveau, plus violemment. Les regards se quittaient le moins possible, pouvoir garder en mémoire le dernier éclat des yeux opposés avant que ceux-ci ne se ferment à jamais. Voir la dernière expression pour pouvoir s’en souvenir le reste d’une vie et ainsi partir à la recherche d’une similaire.

Les deux lames se manquèrent pourtant chacune rencontra un obstacle. Qui sera encore vivant demain ? Aucun n’osait plus regarder l’autre. Pourquoi ? Alors que la fin de l’histoire était proche, tous les deux le voulaient, pourquoi ne pouvaient-ils plus se voir ? Un filet de sang au coin de la bouche attira la mer d’encre. Une éclaboussure de sang sur le cou attira les yeux couleur du ciel.

Les deux lames avaient trouvé le dernier endroit où elles devaient loger. Un katana transperçant le cœur, un kunai trouant une poitrine. Deux sourires sur des visages éteints. Deux corps face à face qui se cherchent et ne se trouveront plus jamais.
L’histoire devait-elle vraiment finir ainsi ?




Voilà pas très joyeux je veux bien l'avouer. Normalement ça s'arrange pour les prochains.

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: