Fiction: J'aime pas les déménagements, mais celui-là je l'aime bien

Moi, Gabriell MIZURA, déménage pour la énième fois depuis ma naissance. Je hais les déménagements, pas d'amis et souvent, pas d'années scolaires entières. Je hais les déménagements, mais celui-ci, je vais l'adorer depuis ma rencontre avec lui ...
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kiba0614 (Féminin), le 25/10/2010




Chapitre 7: Continuité et mauvaise nouvelle



Mes yeux s'ouvrent alors que je sens un mouvement. En fait, ce n'est qu'Itachi qui change de position. Je remarque que Deidara est couché sur moi, qui suis moi-même couchée sur Itachi. Un gros méli-mélo quoi. Je remarque également qu'il manque des membres de la bande. J'interroge Itachi mais il me dit juste de regarder par la fenêtre. Effectivement, la nuit est déjà tombée depuis un petit moment... Je secoue Deidara, qui grogne avant de se tourner vers l'autre accoudoir, les yeux toujours clos. Je lève les yeux et croise le regard de mon père, qui nous observe, un peu étonné. Je le salue, et me remets à secouer Deidara. Celui-ci finit par ouvrir les yeux, avant de s'étirer. J'esquive son coude de justesse en m'allongeant sur Itachi. Il, Itachi, soupire alors que Deidara me regarde avec de grands yeux qui disent "Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ??". Je souris, puis me lève pour aller réveiller Sasori, qui dort comme un loir sur le fauteuil du salon. Il met beaucoup moins de temps que Deidara pour se relever, et commence à paniquer en constatant l'heure. Il prend néanmoins le temps de saluer mon père, de nous dire "au revoir", à Itachi et à moi, et de ramener un Deidara somnolent chez lui en le tirant par l'oreille. On a d'ailleurs entendu les cris de sa pauvre victime jusqu'à ce qu'ils disparaissent tous les deux de la rue. Je rentre chez moi et me retrouve devant mon père.

-On s'est un peu endormi, lui expliquai-je, secouée d'un petit rire nerveux. Faut pas t'énerver, papa.

Ouvrant grand les yeux, je cours dans ma chambre et allume la lumière. Je retiens un cri en voyant Hidan allongé sur mon lit. Je me dirige vers lui et le secoue en entendant des pas dans les escaliers. Je me retourne et vois mon père, surpris, sur le palier de ma chambre et Itachi derrière lui. Je détourne le regard sur Hidan en l'entendant se redresser.

-Quoi ? Pourquoi vous me réveillez ?
-Parce qu'il est 22h... Répond Itachi.
-Ah... Faut peut-être que j'y aille c'est ça ?
-Euh oui... Il faut... Approuvai-je.

Hidan saute sur ses jambes, remarque la présence de mon père, lui dit "bonsoir-au revoir" et s'en va. Dès qu'il disparaît dans le couloir mon père se tourne vers moi, alors que je souris nerveusement. Itachi s'approche de moi et m'embrasse la tempe, mais je le repousse.

-C'était l'idée de Konan, Tetsu. Explique Itachi à ma place. Et aussi de Deidara...
-Arrête Itachi ! Dadou et Ko-chan y sont pour rien du tout !
-Tu l'appelles Ko-chan maintenant ?
-On s'en fiche Itachi ! C'est pas leurs fautes et c'est tout ! Papa t'énerve pas, on a rien cassé et ils sont tous partis - sauf Itachi...

Mon père me tourne le dos en grommelant et disparaît dans l'escalier. Je soupire et me tourne vers Itachi, les sourcils froncés.

-Je dormais aussi, se défend-il immédiatement.
-C'est pas une raison !
-Ne t'énerve pas, me murmure-t-il en m'attirant contre lui et en posant son front contre le mien.

Je me laisse aller dans ses bras et mets mon nez dans son cou. Il me fait faire quelques pas en arrière et me fait basculer sur le lit, puis s'allonge à côté de moi. Il me prend dans ses bras, et je pose ma tête sur son torse.

-Faut que tu rentres chez toi, lui dis-je.
-J'ai pas envie...
-Moi non plus... Mais t'as pas le choix je crois bien.

Le regard fixé sur la fenêtre, je me redresse sur le lit et salue de la main Sasuke, qui se trouve dans la chambre de son frère. Celui-ci se redresse aussi, et je vois Sasuke montrer clairement son poignet à Itachi, histoire de lui faire comprendre que c'est largement l'heure. Mon chéri se laisse retomber sur mon oreiller en pestant contre son frère. Et je n'arrange pas vraiment les choses en le traînant jusque sur mon palier. Alors que je le pousse sur le trottoir, Itachi se retourne et m'embrasse en me plaquant contre ma porte d'entrée. A bout de souffle, il me libère et traverse enfin la rue. Je fixe la porte derrière laquelle il disparaît pendant quelques secondes, puis secoue la tête et rentre chez moi. Je remarque dans un miroir que je suis encore toute rouge. Je ris de moi et me dirige vers la cuisine. Je me fais un sandwich, que je dévore en cinq secondes chrono, et remonte dans ma chambre. C'est pas tout mais demain... J'ai cours.
Je me réveille sans comprendre comment je me suis endormie. Konan m'a appelée alors que j'étais allongée dans mon lit et... J'ai sûrement dû m'endormir alors qu'elle me parlait. Je me demande comment elle l'a pris. Elle va sûrement râler. Bingo ! Prés d'une heure après que je me sois réveillée, je me trouve devant l'école préparatoire, une Konan passablement énervée devant moi. J'entrelace mes doigts dans mon dos et baisse la tête en la regardant dans les yeux, comme le font si bien les enfants. Je lui fais aussi mon regard du chat Potté mais...

-... Et ne me regarde pas comme ça, ça ne marche pas !
-Mais Ko-chan...
-Et...
-Qu'est-ce qui se passe ici ?

Je me précipite dans les bras d'Itachi et lui explique la situation alors que la cloche sonne. Allez, c'est parti pour une heure d'anglais avec Orochimaru. A la fin du cours...

-Pfiou... J'en pouvais plus !
-T'en peux toujours plus Hidan...
-Hidan, Kakuzu, vous disputez pas, tente vainement Zetsu.
-On m'avait dit qu’Orochimaru était horrible, dis-je en changeant de sujet, mais je ne l'ai trouvé si effrayant que ça...
-Ça c'est parce que tu le connais pas, me répond Deidara, d'un air convaincu.
-Si on retournait dormir chez toi Gaby cet aprèm ? Propose Sasori.
-Ouais t'as un lit super confortable, approuve Hidan.
-Sûrement pas ! J'ai failli me faire trucider hier soir !

Le reste de la matinée passe vite, surtout parce que nous somnolons en cours de langue (c'est plutôt ce que je fais moi), et au déjeuner, un pion vient nous voir à la cantine pour nous annoncer qu'il fallait obligatoirement nous inscrire dans des activités physiques prévues pour combler nos après-midi libres. Les gars soupirent de mécontentement.

-Tu vas prendre quoi Gaby ? M'interroge Konan.
-Escalade, répondis-je sans hésiter.
-C'est Kakashi qui s'en occupe non ?
-Ouais ! De 1) il excelle dans ce domaine et 2) il est mignon - boude pas amour, j'y vais pas pour le voir. Et 3) c'est pas tous les jours.
-C'est vrai qu'il est pas mal... Dit Konan, alors que Pain commence aussi à faire la tête.
-En plus Gaï-senseï a dit qu'il nous payerait le matériel... Il est fou.
-Il prétend que c'est parce que la fougue de la jeunesse bla bla bla...

J'approuve d'un signe de tête en essayant de faire réagir Itachi, mais celui-ci fait visiblement la tête. Bon... Tant pis pour lui ! Je continue ma conversation avec Konan et m'inscrit au club d'escalade avant de quitter l'école préparatoire. Les jours, les semaines et les mois défilent ainsi. Itachi s'est inscrit au club d'escalade ("pour s'assurer que je ne me fasse pas mal" il paraît), il a arrêté de me faire la tête et m'a parlé des vacances qui arrivent, me disant qu'il partirait pendant lesdites vacances. Sur le coup, je le boude. Il rit et m'embrasse.
Les vacances arrivent enfin, au grand soulagement et bonheur. Nous quittons l'établissement vite fait bien fait et nous séparons au bout de quelques minutes. Je profite d'être avec Itachi, sachant qu'il part le lendemain.
*********
Cela fait maintenant plusieurs jours que je n'ai pas de nouvelles d'Itachi. C'est toujours les vacances alors j'attends patiemment, il y a sûrement une bonne raison après tout. En général, Konan passe ses après-midi avec moi, on rit, on mange des tartines de Nutella, on passe le temps, elle dort à la maison de temps en temps. Ce soir-là pourtant, j'aurais vraiment eu besoin qu'elle soit là. Je suis assise sur le canapé, devant les infos, un sandwich à la main. Soudain, l'animatrice annonce un accident de la route particulièrement grave. Je reste bouche bée, les larmes aux yeux. Sur l'écran de télévision, les restes carbonisés d'une moto, alors que le commentateur dit que le corps est introuvable. Mes yeux restent rivés sur l'écran bien après que la moto carbonisée en soit partie. "La moto, la moto, la moto, la moto". Ce mot raisonne dans ma tête. C'est la moto d'Itachi ! Le sandwich me tombe des mains alors que les larmes coulent sur mes joues. Mon téléphone sonne mais je n'y prête aucune intention. Je tente de me mettre debout, mais je ne fais que tomber sur le tapis. Au bout de la troisième fois, je tiens assez bien sur mes pieds pour me rendre chez mes voisins. Je ne toque pas, rentrant directement et m'arrêtant dans l'entrée. Je vois Mikoto devant sa télévision. En m'entendant, elle se tourne vers moi, les larmes coulant sur ses joues aussi. Incapable de parler, je l'interroge du regard. Elle secoue la tête négativement, répondant à ma question silencieuse. Non, Itachi n'est pas là. Je me laisse tomber dans son entrée, complètement effondrée.




Voilà !!! Une fin de chapitre un peu tristounette je sais mais ça m'aidera à inclure la suite (j'espère)
Au prochain chapitre en tout cas
Des com's peut être




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