Fiction: J'aime pas les déménagements, mais celui-là je l'aime bien

Moi, Gabriell MIZURA, déménage pour la énième fois depuis ma naissance. Je hais les déménagements, pas d'amis et souvent, pas d'années scolaires entières. Je hais les déménagements, mais celui-ci, je vais l'adorer depuis ma rencontre avec lui ...
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kiba0614 (Féminin), le 07/03/2010
La suite de mon rêve. J'espère que ça vous amuse ^^ moi, quand je me réveille je suis à moitié morte de rire des fois.



Chapitre 2: Le rangement commence.



Je me réveille en sentant quelque chose glisser sur ma taille, quelque chose de froid. J'ouvre les yeux en hurlant et en sautant sur le lit. Tout ça en une demi-seconde, ne suis-je pas trop forte ? Puis c'est là que je vois Itachi. Sa main, tenant la couverture, est en suspens là où je me trouvais il y encore une seconde. Nous nous fixons un instant, bouches-bé tous les deux. Et maintenant, je réalise que je suis perchée sur le bord du lit. Itachi lâche la couverture et se penche vers moi pour m'empêcher de tomber. Raté mon grand ! Le basculement de son poids sur le lit me fait basculer en arrière. Je tombe en agitant les bras comme une gogole puis crie avant de m'écraser le cul contre le plancher. Je me relève en me massant le derrière, faisant la moue. Itachi, qui s'était retenu jusque- là, éclate de rire. Je me jette sur lui puis lui donne des coups de poings, m'arrête pour agiter mes mains et souffler sur mes doigts. Itachi recommence à rire, contagieux, je ne tarde pas à rire à mon tour. Nous sommes arrêtés par un bruit. Quelqu'un tape sur le mur.

-Putain, allez vous trouver une chambre, y en a marre de votre bordel, hurle Sasuke de l'autre côté de la pièce.

Comme réponse, Itachi donne à son tour un coup dans le mur, puis me regarde.

-Itachi Uchiwa, tu m'as prise pour qui là ? (Me redresse sur le lit) Quelle heure il est ? (Attention, changement de sujet qui se voit pas !)
-Une heure de l'aprèm.
-Et ton frère dort encore ? A cette heure ?
-Non là il bosse je pense. Bien dormi ?
-Ouais ... (gargouillis) j'ai les crocs !!!!
-Allez viens, on descend manger un bout.

Et moi qui venais juste de me recoucher. Je propose à Itachi de me faire un petit déjeuner au lit, mais apparemment, seule sa future femme aura droit à cet honneur (-Monter les escaliers avec le plateau, et puis quoi encore ?). Après d'innombrables efforts, j'arrive à m'extirper du lit (-Gabriell, je crois que ma mère a acheté du Nutella récemment. Suite à quoi je me suis redressée et j'ai bondi du lit sous le regard amusé d’Itachi). En haut de l'escalier, je reste coite.

-Qu'est ce que t'as Gaby ? Me demande Itachi en fronçant les sourcils.
-Je me souviens pas avoir monté ces marches hier.
-T'étais énervée, c'est pour ça.

Je lui lance un regard noir. Nous nous retrouvons dans la cuisine avant que j'aie le temps de réaliser où on était. Mikoto me lance un grand sourire en me voyant, puis me tend un croissant (que je prends en la remerciant chaleureusement) en me disant que mes parents m'attendent chez moi, me ramenant à la triste réalité, qui n' est autre que le fait que je dois déballer tous mes cartons et ranger tout le bordel qui accompagne un déménagement mais qui fait maintenant parti de mon train train quotidien. Une fois mon croissant mangé, je me dirige dans le salon des Uchiwa pour récupérer ma veste, que j'avais jetée sur le canapé dans ma course après Itachi la veille. Je remercie Mikoto pour l'hospitalité qu'elle m'a accordée (après tout, elle aurait bien pu me virer de chez elle) puis m'en vais. Je sens une pression sur mon poignet et me retourne. Devant moi se tient Itachi et dans l'encadrement de la porte, son petit frère.

-Tu pensais partir comme ça ? Me lance Itachi, sans nous dire au revoir !
-Au revoir Sasuke ! M'écrie-je en lançant un signe de main à Sasuke. Au revoir Itachi.

Nous nous regardons fixement dans le blanc de l'œil, jusqu'à ce que je dépose un bisou sur la joue d’Itachi puis m'enfuis avant qu'il ait compris quelque chose à sa vie. En rentrant chez moi, je me retrouve envahie par l'odeur du bon petit déjeuner mais aussi celle des cartons, deux odeurs qui ne vont vraiment pas ensemble, du moins pour moi.

-Gabriell ? T'en as mis du temps pour rentrer ! Me salue mon père.
-Je viens à peine de me lever en fait, réplique-je avant d'avaler un pain au chocolat.
-Il faut ranger tes affaires ma fille, me rappelle ma mère, je m'en vais dans une semaine tu te souviens ?
-Oui oui je me souviens, m'énervai-je en montant les escaliers. Pourquoi il faut toujours que tu t'en ailles quand il le faut pas ? Pourquoi ? Lui demandai-je dans ma barbe.

Arrivée dans ma chambre, vision d'horreur ! Champ de bataille ! Et tout ça rien qu'avec ma tonne de cartons. Génial ! Bon ben, au boulot ma petite Gabriell. Parce que là, t'as pas fini de ranger. 1... 2... 3 c'est parti. Je prends un carton, le pose sur mon lit, et l'ouvre, histoire de voir à quoi j'ai affaire. Des fringues, ça va, pense pas avoir trop de mal à ranger ça. J'ouvre un carton sur la même pile où j'ai pris le premier. Lui aussi rempli de fringues. Si les déménageurs ont empilé les cartons en fonction de ce qu'ils contiennent, ça va aller encore plus vite. Je sors les habits des cartons et les range dans ma nouvelle armoire. Le temps de trier, replier, ranger et faire en sorte que tout rentre et tienne, j' y ai passé à peu près une heure. Une fois la pile de vêtements bien rangée, j'ai déjà l'impression que ma chambre c'est agrandie. Je souris, avant de reprendre ma tâche. Le carton que je viens d'ouvrir contient des tonnes de babioles accumulées au fils des années passées à voyager. C'est peut-être pour ça que ce maudit carton est aussi lourd, ça aurait dû m'interpeller ce poids, mais non, je l'ai ouvert quand même. Quoique, en fouillant un peu, je devrais trouver des trucs marrants, et vieux aussi mais ça c'est autre chose. Je reprends le carton et le pose par terre, bien en évidence, pour que je me souvienne de regarder à l'intérieur. J'attrape une autre boite, moins lourde que la précédente, contenant d'autres babioles, mais celles-là datant de mon dernier déménagement. Je range donc dans mes tiroirs et autres emplacements les gris-gris qui me tiennent le plus à cœur. Sans m'en rendre vraiment compte, je vide entièrement le carton. Je pousse un énorme soupir, à la fois de satisfaction ; j'ai presque tout rangé, et à la fois d’exaspération ; parce que ce n'est pas encore fini. Je relève la tête et regarde par la fenêtre de ma chambre. Grâce à ce petit geste, je fais une découverte hors du commun (pas tant que ça me direz-vous, mais c'est la suite qui est plus énervante et embarrassante, surtout pour moi). Je vois Itachi (jusque là rien d’anormal), dans sa chambre (là mes yeux commencent à s'agrandir un peu). Je lui souris et lui fais un petit geste de la main, qu'il me rend. Puis, enfin interpellée, je lève les yeux vers le haut de ma fenêtre où je remarque que mes magnifiques fenêtres - baies - vitrées ... n'ont pas de rideaux !!! (Voilà qui est embarrassant ! Pas pour Itachi en tout cas ; pour lui c'est : " comment se rincer l'œil en restant peinard dans son lit ? Ben c'est facile !!! Tu regardes chez ta voisine, parce qu'elle vient juste de s'installer et qu'elle a pas encore de rideaux). Bon bref ... Je délaisse mon bordel (en rangement !!! ) et descend les escaliers à la vitesse de la lumière pour me planter devant mon père.

-Tum'expliquespourquoij'aipasderideauxdansmachambre ? Lui ai-je demandé d'une traite (je crois bien que ça se voit).
-Calme-toi et refais-la en moins vite s'il te plait.
-Pourquoi j'ai pas de rideaux dans ma chambre, articule-je finalement.
-Si, si t'en as. Surement dans tes cartons...
-Presque tous défaits.
-... ou dans les nôtres si ce n'est pas le cas.
-Oui ben donne- les moi !!! Ça fait plus de deux heures qu’ Itachi me matte pendant que je défaisais mes cartons.

Après avoir poussé un énorme soupir (lui aussi, ça doit être de famille), il se décide enfin à chercher ces satanés rideaux. Lorsqu'il les trouve enfin, je lui arrache presque des mains (non sans lui faire un bisou sur la joue, je l'ai dérangé alors qu'il était en plein travail) et pars l'accrocher contre ma fenêtre. Mais sans tringle, ça va le faire. Du coin de l'œil, je vois Itachi mort de rire. Il paye rien pour attendre. Je lâche le rideau, qui va s'écraser par terre. Je finis de ranger rapidement les affaires qui traînent encore, sauf le carton avec les très vieilles babioles. Ma mère m'appelle pour dîner. Je descends et le repas se passe dans le calme (enfin le silence plutôt ). Épuisée voire carrément lasse, je vais dans la salle de bain, troquant mon débardeur-jean contre un tee-shirt-boxer. Je me couche et sombre vite.




En fait c'est vraiment compliquer de pondre 1500 mots. Surtout que c'est un rêve. Galère !
Oui, je sais, le mot carton revient beaucoup mais, c'est un déménagement quoi ! Quoique... si vous avez quelques propositions à me faire pour remplacer ce mot ( et enrichir mon vocabulaire mais ça c'est autre chose ) je suis toute ouïe




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