Fiction: J'aime pas les déménagements, mais celui-là je l'aime bien

Moi, Gabriell MIZURA, déménage pour la énième fois depuis ma naissance. Je hais les déménagements, pas d'amis et souvent, pas d'années scolaires entières. Je hais les déménagements, mais celui-ci, je vais l'adorer depuis ma rencontre avec lui ...
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kiba0614 (Féminin), le 12/11/2011
Deux chapitres en un, comme vous êtes gatés.



Chapitre 13: La vie à trois + Deidara aime Sasori et Sasori aime .?.



J’entends Itachi dans le couloir qui s'exclame "C'est un garçon ". Cette déclaration est suivie de grands cris de joie avant que leurs auteurs ne soient réprimandés par le personnel de l'hôpital. Moi je sers un peu plus le petit bout de chou contre moi en murmurant son prénom pour la énième fois depuis qu'il est né. Shiro...

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Voilà maintenant quelques secondes que Shiro regarde la compagnie qui s'est installée dans la chambre après avoir hurlé de tout son saoul contre le bruit que cette fanfare a fait à son arrivée. Il fixe chaque personne de ses billes de jade qui lui servent d'yeux, et l'on peut y voir des reflets noirs, notamment lorsqu'il criait. Sur sa tête trône une touffe de cheveux noir ébène.

-Quels yeux ! S'exclame les trois femmes dans la salle - en dehors de la maman.
-Il a les mêmes cheveux que toi Itachi, sourit Mikoto.
-Mouais...

Le désormais père se penche vers le bébé et lui embrasse le front avant de s'emparer de mes lèvres.

-Il est trop mignon, s'exclame Deidara, des étoiles dans les yeux.
-Non ! Il est pas mignon du tout !!
-Tobi ?
-Il est tout rouge et tout ridé, on dirait un vieux qu'a pas de dents ! Continue Tobi sans se soucier de Sasori qui l’emmène dans le couloir.

Je regarde Shiro, avant de rire doucement, sous le regard interrogateur des personnes présentes dans la chambre. Avant que je puisse m'expliquer, une infirmière rentre dans la chambre et met moins de dix secondes pour mettre tout le beau monde hors de la pièce. Seuls restent Shiro, moi -normal- et Itachi, que son statut de père autorise à rester. Il prend le petit bout de chou dans ses bras puis s'assoit dans le fauteuil à côté du lit, qu'il met en position "couché", me prend la main, l'embrasse et ferme les yeux. Je regarde un moment les deux hommes de ma vie, puis m'endort à mon tour.

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-Voilà la maison bébé !

Shiro découvre le monde. Nous sommes sortis de l'hôpital aujourd'hui, le petit monstre a six jours. Il observe la maison avec un air interrogateur.

-Oui je sais. C'est grand.
-Ça l'est pour lui...
-Chéri, cesse donc de râler un peu. Ouvre la porte plutôt.

Au lieu de faire ce que je lui demande, il glisse ses bras autour de ma taille et nous serre, Shiro et moi, contre lui. Collés l'un contre l'autre et à force de petits pas, nous arrivons jusqu'au canapé. Malgré le fait qu'il faille décharger la voiture, nous ne bougeons pas, regardant Shiro, calé entre nous, dormir. Je souris, me cale contre Itachi et ferme les yeux. Lorsque je me réveille, sur le canapé, il manque Itachi. Mais je sens une douce odeur sortir de la cuisine, me laissant deviner où se trouve mon homme. Je baisse le regard sur Shiro, et croise ses grands yeux verts.

-On va voir papa ? Demande-je avec un sourire.

Je me lève et me dirige vers la cuisine. Quand j'y rentre, je vois Itachi, me tournant le dos, s'activer devant les fourneaux. Je pose une main sur son dos. Il se tourne vers moi, surpris d'abord, puis il me sourit doucement et m'embrasse. Il embrasse le front de Shiro, puis se remet à faire à manger.

-Tu aurais dû me réveiller, lui dis-je.
-Je... Tu... Tu dormais bien, j'ai pensé que tu m'en voudrais pas.
-Je ne t'en veux pas chéri. Tu as fini de faire à manger ? J'ai faim !

Il secoue la tête, un sourire aux lèvres. De mon côté, je prépare un biberon à Shiro. Qui l'engloutit en dix secondes. Je crois qu'il tient son appétit de Deidara, c'est pas possible autrement. Après avoir... gobé le contenu du biberon, Shiro s'endort en moins de deux. Ça, c'est la faculté de Tobi... Pendant un instant, je me demande si c'est bien mon fils. Je pars le coucher et revient alors qu'Itachi dresse la table. Il me sourit, me tire galamment la chaise pour que je m'installe puis nous serre ce qu'il a préparé. Mon chéri est un véritable cordon bleu ! Nous mangeons gaiement, en parlant de Shiro, de la bande... Quand un cri retentit dans le baby phone. Je jette un coup d'œil sur l'horloge numérique du four, mine de rien cela fait quand même une heure et demi que nous sommes attablés. J'avale rapidement la dernière bouchée de mon assiette puis par chercher Shiro, qui s’époumone tant qu'il peut.
Alors que je tente de le calmer en lui disant que sa marraine allait arriver pour le voir, j'entends la sonnette de la porte d'entrée. Je me dépêche d'aller ouvrir à ma meilleure amie. Sur le palier, je trouve un Deidara en larmes. Il se jette aussitôt sur moi, faisant fi de Shiro, encore dans mes bras et qui se met à pleurer plus fort, n’appréciant pas du tout de se faire écraser. Me voilà donc avec deux des trois hommes de ma vie en train de pleurer dans mes bras. Itachi me vient en aide en détachant Deidara de moi le temps de récupérer le petit, qui se calme presque aussitôt. Ce n'est pas le cas de Deidara. Il me sert contre lui en se servant de mon épaule comme mouchoir.

-Qu'est-ce qui se passe ma blonde ? Demande-je doucement en lui caressant le dos.
-C'est Sasori !
- Explique-toi.
-Il va demander sa copine en mariage !

Je reste bouche-bée un instant, puis lance un petit regard à Itachi.

-Comment tu le sais ? Questionne-je.
-C'est sur moi qu'il "s’entraîne" !! Crie-t-il à moitié.

Aie mon oreille... Ses pleurs redoublent. Je le berce doucement pour tenter de le calmer.

-Pourquoi tu pleures ? Questionne brillamment Itachi.
-Parce que je l'aime moi ! S'écrie le blond.

Au tour d'Itachi d'être bouche-bée. Il est vrai que Dadou a avoué il y a un peu plus de six mois, et non sans mal, à la bande qu'il était gay, mais je suis la seule à qui il a dit qu'il était attiré par Sasori. Je lève les yeux au ciel puis guide Dadou jusqu'au canapé. J'appelle ensuite Konan pour reporter notre après-midi entre filles avant de reporter mon attention sur Deidara. Il se glisse dans mes bras, nichant son nez dans mon cou. Je caresse doucement ses cheveux jusqu'à ce qu'il s'arrête de pleurer.

- Ressaisis-toi, lui murmure-je.
-Je peux pas, gémit-il. Sans lui je suis rien !
-La copine de Sasori... Intervient Itachi. C'est celle qu'on a jamais vue c'est ça ?

Deidara se redresse et le fixe avec des yeux étonnés. Mais c'est vrai qu'il nous l'a jamais présentée. J'attrape mon téléphone et envoie le même message à toute la bande :"t'as déjà rencontré la copine à Sasori ?". La réponse est unanime : "non jamais, et toi ?". Le téléphone sonne, je réponds.

-Gabriell !
-Saso ?
-Tu sais où est Deidara ?
-Non, réponds-je alors que le blond me faisait signe qu'il ne voulait plus le voir.
-Il faut absolument que je lui parle.

Je répète cette phrase à Deidara, sans le son. Il finit par me faire signe de lui dire.

-Il est chez moi, soupire-je.
-Merci.

Il me raccroche au nez.

-Alors ? Demande Deidara.
-Il arrive.

Et moins de dix minutes après, la sonnette retentit. J'ouvre à un Sasori essoufflé, qui vient visiblement de courir jusqu'ici. Je le laisse entrer. Son regard tombe aussitôt sur celui de Dadou. Ils se fixent en chien de faïence, puis Deidara lâche, cinglant :

-Qu'est ce que tu veux ?
-M'excuser, répond Sasori.

Il se poste en face de Deidara, puis sans prévenir, il fond sur lui et l'embrasse. La première réaction de Deidara est d'approfondir le baiser, la deuxième, c'est de lui mettre une claque dont il se souviendra toute sa vie. Il est plus réactif sur la deuxième. Sasori recule sous la force du coup, trébuche sur la table basse et se vautre par terre. Il regard Deidara, sans comprendre.

-Tu peux m'expliquer là ? Fulmine le blond.

Sasori s'assoit par terre puis s'exécute.

-Tu te souviens que tu nous a dit que tu étais gay, on a parlé après, tous les deux. Quand tu m'as dit que tu aimais un homme, tu... Je...

Il ne finit pas sa phrase, mais pose sa main sur son cœur, on comprend parfaitement. Néanmoins, je demande :

-Et Maori ?
-Je me suis dit que Deidara ne s’intéresserait jamais à moi, alors je l'ai... Inventé... Pour oublier.

Deidara s'agenouille à côté de lui.

-Tu ne m'a pas laissé finir ma phrase à ce moment-là tu te souviens ? Tu t'es enfuit en courant...

Il pose ses lèvres sur celles de Sasori. Quand ils se détachent l'un de l'autre, ils se disent d'une même voix

-Je t'aime.

Je casse le moment magique de l'annonce.

-Et la demande en mariage ?
-C'était pour... Voir sa réaction, avoue Sasori, le rouge aux joues.

Deidara fronce les sourcils en nous regardant. Puis il sourit, se love contre Sasori en s'écriant que maintenant, il s'en fichait complètement. Je m'approche de mon homme, prends Shiro dans mes bras et me glisse entre ceux d'Itachi. Nous regardons les deux nouveaux tourtereaux en souriant. Durant tout l'échange verbal, Shiro n'a pas dit un mot, ses grands yeux verts ont suivi la scène avec curiosité. Finalement, Sasori et Deidara partent après que Deidara s’est longuement excusé d'avoir écrasé mon fils. Quand je ferme la porte, je me mets à sautiller partout dans la maison, laissant exploser ma joie. Itachi finit par me calmer en m'encerclant de ses bras en en fourrant son nez dans mon cou pour une grande distribution de baisers papillons. Maintenant, je me débats pour lui échapper. Après un long moment, nous nous asseyons sur le canapé, essoufflés. Je me blottis dans ses bras.




Un chapitre pas très long je l'avoue, je suppose que vous avez vu où commencer la deuxième partie du chapitre.
J'espère que vous avez aimé




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