Fiction: J'aime pas les déménagements, mais celui-là je l'aime bien

Moi, Gabriell MIZURA, déménage pour la énième fois depuis ma naissance. Je hais les déménagements, pas d'amis et souvent, pas d'années scolaires entières. Je hais les déménagements, mais celui-ci, je vais l'adorer depuis ma rencontre avec lui ...
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kiba0614 (Féminin), le 02/03/2011
Ai placé une song fic en plein milieu... Mais j'aime bien comme ça, j'espère que vous apprécierez aussi. 9 mois de Elisa Tovati. Bonne lecture.



Chapitre 12: un bébé



Évidemment, une grossesse n'apporte pas que des avantages, et les nausées me prennent dès le lendemain. Tobi me demande tous les jours si le bébé est né, et comme je lui réponds que non, il me demande s'il naitra le lendemain. Ce qui me fait beaucoup rire. En parlant de lendemain, mes parents nous ont invités à manger, Itachi et moi. Itachi pense -et moi aussi- que c'est l'occasion de leur annoncer ma grossesse. Mais on voit bien que ce ne sont pas ses parents. Je stresse de plus en plus au fur et à mesure que les heures avancent, et que le diner se rapproche. Et finalement, on y arrive. Dans une heure, direction la maison de mes parents. Itachi me murmure des mots rassurants, en me caressant le ventre, me détendant un peu. Pas assez cependant. Nous montons dans la voiture et nous dirigeons chez mes parents. Quand nous arrivons, ma mère sort directement et me serre dans ses bras avant que je puisse poser le pied par terre. Elle serre également Itachi dans ses bras et nous entraîne dans la maison. Mon père nous attend, et je l'embrasse fort. Nous nous asseyons dans le salon en commençant à parler de tout et de rien. Mon père remplit des verres d'alcool, bien plus que nous sommes, ce que je lui fais remarquer. La cloche sonne, me faisant sursauter. Ma mère, joyeuse, part ouvrir, et revient accompagnée de Mikoto et de Fugaku. Je me tourne vers Itachi, qui lui se tourne vers moi, et nous échangeons un maigre sourire. Il me regarde histoire de me dire "on leur dit d'un coup comme ça, ça sera fait". La grande famille trinque, et après quelques verres -que je ne touche pas du tout, limite je fais semblant de boire- nous nous mettons à table.

-Un peu de vin ma puce ? Me demande mon père après l'entrée.
-Non merci, papa.
-Qu'est-ce qui t'arrive Gaby ? Tu n'as pas bu une seule goutte de ton apéro.
-Ben en fait...

Je pose une main sur mon ventre, et Itachi, assis à côté de moi, me prend la main et m'insuffle un peu de son énergie - et de courage.

-En fait, si je bois pas, c'est parce que... Je suis enceinte...

D'un coup, les visages de Mikoto et de ma mère rayonnent alors que les mâchoires de nos paternels semblent vouloir toucher le sol.

-C'est pas vrai !!! Depuis quand ? Nous demandent-elles toutes excitées.
-Deux semaines environ... dis-je en rougissant.
-Pourquoi tu nous l'as pas dit avant ?
-Et toi qui appréhendais leurs réactions, me souffle Itachi à l'oreille.

Je souris, et réponds patiemment aux questions de Mikoto et de ma mère, tout en gardant un œil sur les réactions de Fugaku et de mon père. Ils se regardent, mais finissent par sourire. Quant à moi, j'explose de joie.

POV ITACHI

Peu après, Gabriell s'est mise à écouter une chanson, qu'elle connaît par cœur maintenant, et qu'elle fait passer en boucle et à fond dans l'appartement, au grand bonheur de nos voisins - et du mien cela va sans dire.

Dis chéri, puisque tu m'aimes
Et que des mois, il n'en reste que neuf,
Tu voudrais pas t'donner la peine
D'arrêter d'souffler comme un bœuf
A chaque fois que je t'dis freine
Je sais t'as d'supers pneus neufs
Mais même tunée, ça reste une Citroën
Pour être père, évite d'être veuf

Alors qu'elle fredonne le couplet, elle me regarde dans les yeux histoire de dire " c'est pareil avec ta moto". Gabriell passe beaucoup de temps chez Konan, et vice-versa, et lorsqu'elles sont à la maison, Gabriell râle que je fais le dangereux avec ma moto... Je n'en ai plus depuis que Deidara a détruit la mienne, car cet idiot l'avait laissée sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute, et un conducteur un peu plein l'a joliment ramassée...

Dis chéri, puisque tu m'aimes
Et que des mois, il n'en reste que huit
Tu voudrais pas t'donner la peine
De réparer l'évier, y a une fuite
Ne m'embrasse pas j'ai un problème
Avec ta p'tite langue qui s'agite
Ecarte-toi, même ton haleine
Plus ça va et moins ça m'excite

Petite inondation dans l'appart à cause de canalisations pétées. On rentrait d'un petit week-end en amoureux dans la résidence secondaire de mes parents. En voyant la cuisine et la moitié du salon dans l'eau, Gabriell a fait sa première crise de nerfs. J'ai passé trois jours à réparer les canalisations et à éponger l'eau, Gabriell m'aidant aussi. Pendant ce temps, on logeait chez notre voisin blond.

Dis chéri, puisque tu m'aimes
Et que des mois, il n'en reste que sept
Tu voudrais pas t'donner la peine
D'aller fumer dehors ta cigarette
Ah oui je sais, c'est pas de veine
L'ascenseur qui tout le temps s'arrête
Et on habite au dix-neuvième
Tiens voilà, les poubelles sont prêtes

Le ventre de Gabriell s'arrondit doucement, normal, elle en est au troisième mois de grossesse. Kira a déjà ramené quelques bodys pour le futur bébé. Quelques... Doux euphémisme, on en a une pleine armoire. Gabriell commence à faire sa tyran, me forçant à descendre les poubelles à chaque fois que j'allume une cigarette. On est au quatrième, sans ascenseur, et il commence à faire vraiment froid : on est en plein mois de Décembre.

Dis chéri, tu m'aimes un peu
Des mois, il n'en reste que six
Je crois que c'est pas malin de
Parler sans arrêt à ton fils
Car dans mon ventre, je sens bien que
Je vais avoir une petite miss
Et que cette fille aura mes yeux
Et pas les tiens qui sont si tristes

Petite sortie MacDo avec la bande. Konan s'extase sur le ventre de Gabriell, et alors qu'elles discutent toutes les deux un peu plus loin, Pain nous dit qu'il compte demander Konan en mariage. Ils sont ensemble depuis la première année de lycée, avant même. Soudain, Deidara m'interpelle :

-Arrête de la regarder comme ça, tu vas lui faire peur.

Je n'ai pas le temps de répondre, Gabriell s'approche avec un grand sourire, m'embrasse doucement... Et se barre avec mon hamburger encore entier. Je la regarde le manger en cinq seconds chrono, complètement ahuri, alors que les autres retiennent leurs rires. Le soir, alors qu'elle est allongée sur le lit, les yeux fermés, je m’assois à coté d'elle et pose mes lèvres sur son ventre, avant de murmurer quelques paroles au bébé.

-Tu penses que ce sera un garçon ou une fille ? Me demande Gabriell d'une voix ensommeillée.
-Une petite fille qui sera aussi belle que sa maman, murmure-je en m'allongeant à côté d'elle
-Pas un garçon ? Me demande-t-elle étonnée.
-Je ne sais pas vraiment en fait...

Elle se blottie contre moi et me demande presque de manière inaudible : " Tu pourras m'acheter un boudin de grossesse ?". Je ne réponds pas tout de suite, et quand j'ouvre la bouche, il est trop tard, j'entends un "merci", puis elle s'endort.

Dis chéri, tu m'aimes un peu
Des mois, il n'en reste que cinq
A chaque fois que jouent les bleus
Les potes et toi, soyez moins dingues
Faut pas que la p'tite aime ce jeu
Avec vos bières c'est elle qui trinque,
Donne-lui l'exemple si tu peux
Ou ta télé, j'te la déglingue

J'ai acheté le boudin de grossesse. Et je le regrette très très très amèrement : Gabriell ne dort plus qu'avec lui. Autant dormir avec Deidara - quand il ne me prend pas pour une peluche.... Depuis plusieurs mois, mes parents et ceux de Gaby cherchent une maison sympathique où nous pourrons nous installer après la naissance du bébé. "C'est un cadeau collectif des parents, on insiste" ont-ils dit. J'aurais préféré qu'ils achètent tout ce qu'il faut pour s'occuper de l’enfant... Gabriell est ravie, puis du même avis que moi, puis de nouveau heureuse, puis elle entre dans une colère noire... En bref mademoiselle est en pleines sautes d'humeurs, et ce sans interruptions. Comme la semaine dernière où elle a menacé de balancer la télé par la fenêtre si les gars venaient encore hurler dans l'appartement devant des matchs d'elle ne sait quel sport parce que nos cris effrayent le bébé. On a décidé d'aller regarder lesdits matchs chez Dadou. Alors qu'elle sortait de la pièce en furie, elle s'est stoppée en plein milieu de la pièce, s'est retournée vers moi et a murmuré "Il a bougé". On s'est tout de suite tous désintéressé de la fin du match.

Dis chéri, tu m'aimes un peu
Des mois, il n'en reste que quatre
Si tu veux faire pour le mieux
Ne remarque pas que je m'empâte
Tu devrais plutôt être heureux
Toi qui n'aime pas que les filles plates,
Je sais que tu fais des envieux
Y a pas qu'mon ventre qui se dilate

Nous sommes en Mars. Konan passe tout le temps où elle est à la maison l'oreille posée sur le ventre de ma chérie. Jusqu'au moment où le bébé donne un coup.

-il est un peu violent, s'excuse Gabriell.
-Ca va. Mais je me demande de qui il tient, tu es si douce toi Gaby.

Oui Konan, d'habitude elle me fait pas mal quand elle me frappe, mais il faut croire que la grossesse lui réussit bien, j'ai un énorme bleu sur le bras. Mais je préfère garder mon commentaire.

-Je ne suis pas violent, m'exclame-je en captant le regard de Konan/
-Mouais... Bon faut que j'y aille. S’il te frappe tu me le dis en je lui fais sa fête, dit-elle en me désignant.

C'est plutôt à moi que tu devrais dire ça tu sais...
Pas plus tard qu'hier, Deidara a joliment fait remarqué à Gabriell qu'il n'y avait que son ventre qui s'était arrondi.

Dis chéri, tu m'aimes toujours
Des mois il n'en reste que trois
Il faudrait peut-être qu'un jour
Tu ailles dormir sur le sofa
Parce que l'enfant est peut-être sourd
Mais moi j'te jure, je le suis pas
Et pour ronfler t'es hors concours
J'dois m'reposer, c'est marqué là

-Je ne ronfle pas !
-Si ! Et je dois me reposer et tu le sais très bien ! Avec le bébé qui donne des coups c'est déjà pas évident et toi tu ne m'aides pas !
-Qu'est-ce que je dois faire alors ?
-... (Demi-sourire en coin et yeux qui brillent sournoisement)

Bon ben... Bonjour le canapé.

Dis chéri, tu m'aimes toujours
Des mois, il n'en reste que deux
Il faudrait peut-être qu'un jour,
On se mette à moins voir tes vieux
Ta mère qui décape le four
Pour me montrer qu'elle le fait mieux
Pendant qu'ton père me fait la cour
Si au moins il lui restait des cheveux

Grande réunion de famille aujourd'hui. Mon frère est présent, et pas seul ; il a amené sa petite amie, Sakura, qui a tout de suite sympathisé avec Gabriell. Elles parlent depuis plus d'une heure de la grossesse de Gaby, Sakura cherchant à connaitre toutes les phases. Sasuke m'explique que sa petite-amie veut devenir médecin en hôpital, peut-être en pédiatrie. Je comprends mieux d'un coup. Soudain, la question fatale se fait entendre, posée par ma mère : "Alors, c'est un garçon ou une petite fille ?"

-Eh bien... Je peux te dire que le bébé se porte à merveille, répond Gabriell. Mais... Comme nous - enfin moi plutôt - ne voulons pas savoir le sexe du bébé...
-Ca sera la surprise, compléte-je avec un sourire
-Vous avez des idées de prénoms ? Demande Kira.
-C'est vrai que ça serait temps, renchérit mon frère.
-Oui, dit Gaby, si c'est une fille, Itachi voudrai l'appeler Natsui.

Les deux mères ont fantasmé sur une petite Natsui qu'elles pourront câliner toute la journée.

-Et si c'est un garçon ? S'enquit Sakura.
-Shiro, répond simplement la future maman d'un ton rêveur.

Même fantasme que tout à l'heure, mais avec un petit Shiro, et de la part des quatre femmes.

Dis chéri, tu m'aimes toujours
Des mois, il n'en reste plus qu'un
Si tu veux éviter d'être lourd,
Va dire à ton meilleur copain
Celui qu'a fait ce beau discours
A notre mariage, au mois de juin
Au sujet de ton ancien amour,
Qu'il rêve, s’il veut être parrain

Plus qu'un mois. La grande famille qu'est l'Akatsuki ne tient plus en place en attendant l'arrivée de bébé. La maison que nous ont achetée nos parents est grande ET meublée, alors je retire ce que j'ai dit plus haut, nos parents sont fantastiques, bien que toujours fourrés chez nous depuis peu. La bande était venue pour aider à monter les meubles de la chambre du bébé, mais il y a juste eu un réaménagement, fait par tous les hommes alors les deux demoiselles nous regardaient faire en mangeant des petits gâteaux et en s'extasiant sur la bague de fiançailles de Konan. Elle a dit oui à Pain et, comme elle nous l'a fait remarquer, ils ne font pas les choses à l'envers.

POV KONAN

Comment dire... Aujourd'hui 17 Juillet, je me suis fais appelé en urgence par un Itachi à deux doigts de péter une durite. Au début, j'ai pas tout compris, en même temps à trois heures du matin. Maintenant, je suis dans un couloir de l'hôpital, avec les autres membres de la bande et les deux familles, depuis plus de dix heures. L'impatience se fait sentir chez certains d'entre nous ; les deux grands-mères, Deidara, Tobi et moi. Puis finalement, bien plus tard, Itachi sort en titubant de la salle de travail, et annonce avec un sourire :

-C'est un garçon.

Grand cri de joie dans le couloir.




je n'ai pas mis la fin de la chanson comme elle n'a pas beaucoup de rapport avec le chapitre.
Mettez des com's s'iou plait (même pour dire que c'est nul, je prend, mais argumentez un minimum)
Merci d'avoir lu




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