Fiction: J'aime pas les déménagements, mais celui-là je l'aime bien

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-Vous êtes le couple le plus chiant que je connaisse, ronchonne Deidara.
-Ah ouais ? Demande-je.
-Ouais, vous vous aimez, vous vous déchirez, vous vous remettez ensemble... Vous êtes chiants quoi.

Je tape Deidara sur la cuisse pour le faire taire, alors qu'Itachi pouffe de rire. Je lui lance un regard noir, mais quelque chose me dit qu'il n'est pas noir du tout. Il me prend le menton et m'embrasse doucement.

-Tiens ! Qu'est-ce que je disais.
-Au fait Dadou, l'appart à côté du tien est toujours libre ? Tu sais celui dont tu m'avais parlé.
-Ouais je m'en souviens ! Oui il est libre. Pourquoi tu me demandes ça ? Tu vas... !
-Ouais ! J'ai réussi à convaincre mon père que sa fille chérie a besoin d'un peu de liberté.
-Tu pars ? Me demande Itachi, totalement atterré.
-Mais pas loin chéri. Tu n'as qu'à venir avec moi !

Un éclat passe dans ses yeux et me fait sourire. Je m'installe dans l'appartement trois jours après cette conversation et Itachi, lui emménage avec moi deux semaines après mon emménagement. La bonne nouvelle, pour lui, c'est que comme ça, mes parents peuvent partir où bon leur semble, moi je reste à Konoha, et c'est ce qui fait le plus grand bonheur d'Itachi. En plus, nous a fait remarquer Konan, on ne voit plus Karin.



************************2 ans plus tard*********************

Je tourne distraitement les pages de mon agenda, en recomptant les jours qui sépare ma "dernière fois" à ma "semaine ketchup" comme l'appelle superbement Deidara. Je suppose qu'il est inutile de préciser que nous avons inauguré notre lit quand Itachi a emménagé avec moi-et pas qu'une fois avec ça... Je recompte tellement distraitement que je le fais pour la cinquième fois, bien que ce soit aussi pour me rassurer. Je pense qu'il est inutile de recompter pendant des heures, ma "semaine ketchup" est passée depuis la semaine dernière, quatre jours après notre dernier câlin.

-Gaby bouge ! La séance est pas quand tu le décideras ! Me somme une voix masculine depuis mon salon.

Voila qui me stoppe dans mes pensées.

-J'arrive chéri !
-Et arrête de m'appeler chéri bordel ! Itachi et moi on va encore se battre !

Je pouffe et sors de l'appartement. Deidara, au volant de sa voiture, nous emmène dans le centre ville. Mon regard se perd sur les bâtiments et je le regarde avec étonnement lorsqu'il m'annonce que nous sommes arrivés. Je sors de voiture, et me jette dans les bras de Konan, que je n'avais pas vue du week-end, alors que nous habitons à 10 minutes l'une de l'autre. Soudain, des bras m'entourent, et une tête se pose sur mon épaule. Je me retourne et me retrouve face à Itachi. Il m'embrasse à m'en tourner la tête, puis se détache de moi.

-Tu es en retard, me reproche-t-il.
-J'adore quand tu me le reproches comme ça, souris-je.
-Bon allez ! Au cinéma ! S'exclame Deidara en levant son poing en l'air.

(Grosse goute derrière la tête pour les autres). Nous le suivons, et prenons nos places pour un film d'action. Durant la séance, et inconsciemment, je prends la main d'Itachi et la pose sur mon ventre. Il tourne la tête vers moi, interrogateur.

-Quelque chose ne va pas ? Me demande-t-il inquiet.
-Non... Enfin si... C'est que...
-Chut ! Vous faites trop de bruits ! S'énervent silencieusement les autres.
-Mais...
-Je t'explique plus tard amour.
-... OK...

Finalement, après la séance, nous sommes allés au restaurant. Comme il y a deux ans. Je souris à cette pensée : les choses n'ont pas changé, nous sommes toujours le même groupe, qui déteste toujours Karin, à la différence que notre dernière année de prépa est finie...

-Gabriell, réveille-toi ! On porte un toast là ! Et t'es la seule andouille encore assise !
-Eh ! Tu traites pas ma copine d'andouille !

Je souris doucement, et me lève à mon tour, mon verre à la main.

-D'abord, à ces dures années de cours terminées, et à ces dures années de travail à venir... Commence Konan.
-J'adore comment tu envisages les choses, marmonne Deidara.
-... Et ensuite... A Gabriell -quoi ? Me regarde pas comme ça ! Sans elle je serais folle à l'heure qu'il est. Et sans elle, Itachi serait en train de se plaindre de Karin ! Santé !
-Santé !

Nous buvons nos verres alors que Sasori fait justement remarquer qu’Itachi ne se plaint plus de Karin, mais de moi. Itachi assure que ce n'est pas vrai, et la soirée se poursuit dans les rires de l'assemblée générale. Vers vingt-trois heures, nous nous séparons, mais je rentre avec Itachi ce coup-ci, Deidara juste derrière, nos appartements étant côte à côte. Nous restons sur nos paliers à discuter pendant encore une dizaine de minutes, puis Deidara baille avant de nous quitter. Itachi me prend dans ses bras et me chuchote :

-Rentrons nous aussi, parce que j'ai envie de te faire un truc sympa... Et j'ai un peu de mal à attendre...

Je rougis, glousse, lui prends la main et l'entraîne dans l'appartement. La porte se ferme sur une nuit qui s'annonce mouvementée.
Le lendemain, j'ouvre les yeux en sentant l'odeur du petit-déjeuner qui se répand doucement dans l'appartement. Je me lève, et me dirige vers la cuisine, où Itachi est déjà. Il me voit, s'approche, et m'embrasse langoureusement.

-Je t'ai préparé le petit déjeuner, me dit-il. Mais je dois y aller là, Sasori veut me montrer la galerie où il va entreposer ses œuvres d'arts et celles de Deidara.
-Ah ? Euh... OK...
-Tu voulais me dire quoi hier en fait ? Me demande-t-il en prenant sa veste.
-Hein ? Euh... Rien ! Ce n'est pas très important ! Et puis tu arriveras en retard si on en discute maintenant.
-Tu es sûre ?
-Oui oui ! Allez file !
-Bon OK... Je t'aime !
-Je t'aime aussi !

A peine est-il parti que je prends le téléphone et compose vite le numéro de Konan.

-Allô ?
-Konan ? C'est moi !
-Coucou Gaby ! Ça va bien depuis hier ?
-Ouais... Euh... Tu peux venir à la maison ? J'aimerais te parler de quelque chose...
-Oui ! Juste le temps que je me change et je suis la dans vingt minutes. Par contre tu me payes le petit dej’ !
-OK, rigole-je. A tout de suite alors !

Je prends un deuxième bol, refais chauffer le café et prends d'autres croissants dans le placard. La sonnette à ma porte d'entrée se fait entendre, et je m'y précipite.

-Coucou ! Me dit Konan en entrant. T'as mon petit dej’ ?
-Oui je l'ai.
-Super ! Parce que je meurs de faim !

Je ris en l'entrainant dans la cuisine. Nous nous asseyons et elle commence à dévorer les croissants.

-Et tu voulais me dire quoi ? Demande-t-elle entre deux bouchées.
-Eh bien...

Je comprends aussitôt que je l'ai fait venir, et que je ne sais absolument pas comment lui annoncer la nouvelle -alors je n'ose pas imaginer avec Itachi et mes parents.

-Bon alors ? Ça vient ? T'accouche oui ?
-Ben justement c'est ça le truc Konan...

Elle s'arrête et me regarde avec de grands yeux ronds.

-Non ????? T'es en cloque ? Mais c'est super !!! C'est même supra méga ultra génial !!!

Elle se met à côté de moi et pose sa main sur mon ventre.

-Comment on va l'appeler ? Me demande-t-elle d'une voix débordante d'émotion.
-Euh... Konan... Désolée ma chérie mais cet enfant... Il est pas de toi...
-Je sais bien ! Je me suis transformée en Itachi pour te mettre dans le bain. Et avoir un gamin avec toi en plus...
-Tu es super Konan ! M'exclame-je entre deux rires.

Soudain la porte claque, suivie d'un "coucou chérie je suis rentré !" qui me fait perdre le sourire.

-Et il t'appelle "chérie" ! Il est trop mignon !
-Eh ! C’est mon mien ! M'écrie-je.

Itachi entre dans la cuisine, et nous découvre en train de papoter, Konan et moi.

-Ça va ? Nous demande-t-il avant de m'embrasser.

Konan pousse un soupir d'admiration, elle sait que je déteste ça.

-Dis donc Konan, il y a pas Pein qui t'attend chez toi ?
-Si ! Dis Gaby... Je peux le dire aux autres ?
-Tu pourrais peut-être attendre que je lui dise, objecte-je en désignant Itachi (qui n'a strictement rien compris).
-Tu pourrais lui dire avant qu'il n'arrive !
-Qui ça ? Nous interrompt Itachi. Qui va arriver Gabriell ?

Je le regarde, il semble comme un enfant perdu. Je m'approche de lui et l'embrasse. Puis je prends ses mains et les pose sur mon ventre.

-Le bébé Itachi. Je... Je... Je suis enceinte mon cœur.
-Et... Commence-t-il.
-Je suis en retard de deux semaines mais...

Il ne me laisse pas le temps de finir, m'attrape par la taille, me serre contre lui et m'embrasse très très langoureusement.

-C'est fantastique, s'exclame-t-il quand nous nous séparons. On va avoir un enfant ! Tu vas être maman !
-Oui... Et toi papa, souris-je.
-Oui !

Il le prend mieux que je ne l'imaginais. Bon... Il ne me reste plus qu'à l'annoncer à mes parents...




Voila, finissons par une bonne nouvelle ! Fille ou garçon ? Vous aimeriez bien savoir hein ? Ben faudra attendre le prochain chapitre !!
Laissez des com's et au prochain chapitre

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