Fiction: J'aime pas les déménagements, mais celui-là je l'aime bien

Moi, Gabriell MIZURA, déménage pour la énième fois depuis ma naissance. Je hais les déménagements, pas d'amis et souvent, pas d'années scolaires entières. Je hais les déménagements, mais celui-ci, je vais l'adorer depuis ma rencontre avec lui ...
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kiba0614 (Féminin), le 26/02/2010
Cette fiction vient d'un rêve que j'ai fait (je vous jure que c'est vrai). Oui je sais bizarre le rêve mais j'y peux rien.



Chapitre 1: Encore un déménagement



Je hais les déménagements. On a jamais de grandes relations avec les gens, ni de grandes relations amoureuses non plus. Pour moi en fait. Le "moi", c'est Gabriell. Dix-neuf ans, brune, j'entre en première année de prépa dans un établissement qui vous forme quelque soit ton orientation. Génial, non ? J'en suis où déjà ? Ah si, ça me revient !
Donc, je disais, les déménagements, c'est nul ! Je ne reste jamais plus de six mois dans une même ville, sauf une fois, six mois et deux jours, alors bonjour les problèmes scolaires. Mais en fait je bûche pas, je sais pas comment je me débrouille. Je crois bien que j'ai fait le tour du monde, ou presque. Non mes parents ne sont pas forains, loin de là. Mon père est le patron d'une grande société (à mon plus grand désarroi) et ma mère bosse dans une grande agence qui l'envoie sans cesse dans des pays hyper loin et toujours pour des durées hors temps (en gros elle est jamais là, c'est pour ça qu'elle est toujours supra attentionnée quand elle est avec moi).
Cette fois nous nous dirigeons vers la ville de Tokyo, dans une bourgade située au Nord appelé Konoha. Connaissais pas. Mes parents m'ont promis d'y rester jusqu'à ce que j’aie fini mes études. Face à cette déclaration, je suis restée sceptique. En même temps, cette expression se comprend, ils me font le coup à chaque fois.
Enfin bref, je pense qu'on va pas tarder à arriver. Je m'allonge sur la banquette arrière de la voiture (parce que mon père a eu la bonne idée de faire le trajet en voiture, vive les douze heures de bagnole).

-Est-ce que ça va Gabriell ? S’inquiète ma mère.
-Oui mais je crois que je fais de la rétention d'eau, c'est tout.
-Ooooooh mon petit cœur ! On est presque arrivé.
-Papa, tu peux t'arrêter s'il te plait ? J'ai envie de pisser !!
-Mais je me suis déjà arrêté tout à l'heure, poussin. Tu...
-C'était il y a quatre heures. Allez arrête-toi !!!
-Chéri arrêts-toi s'il te plait, intervient ma mère.
-Regardez on peut voir la maison, s'écrit mon père en tendant le doigt devant lui et se l'éclatant sur le pare-brise au passage.

Je vous épargne le flot d'insultes venant de mon père à l'encontre du pauvre pare-brise devant ma mère, choquée. Ben oui ma petite maman, papa a beau être un homme super distingué qui roule en limousine dès que ça lui prend, il en reste pas moins un homme.
On finit par arriver devant la maison où nous attendent déjà les déménageurs et leurs camions (parce qu'on a plein d'affaires). Nous sortons de la voiture et je me rue dans la maison à la recherche de toilettes, chose vite trouvée. Après avoir fait les besoins pressants-qui-attaquent-tout-le-monde, je sors de la maison et me retourne pour la regarder, quoique contempler serait un mot plus juste. Grande, plein de vitres (vais plus pouvoir me trimballer en chemise moi !). ( si vous voyez la maison des Cullen, vous voyez la mienne). Je jette un œil sur les autres maisons du quartier, elles sont toutes dans le même model à peu près. Ouah ! C'est quoi cette maison rose bonbon ?
Pas le temps de s'interroger davantage puisqu'un homme sort de la maison d'en face, une femme sur les talons.

-Voyons chéri, ce n'est pas si grave après tout, dit la femme en essayant de calmer son mari (si j'ai bien compris).
-Si ça l'est, s'énerve l'homme. Hé, c'est vous le connard qui laisse vos camions de déménageurs tourner pendant 2 heures ? Questionne-t-il en criant sur mon père.
-Pardon ? Je... Fugaku ?
-Tetsu ? C'est toi ?

Ils se regardent pendant un moment puis se tombent dans les bras l'un de l'autre.

-Fugaku/Tetsu, mon vieil ami !! S'écrient-ils en même temps.
-Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Qu’est ce que tu deviens ? Demande mon père.
-Je vais très bien. Oh bonjour Kira ! Mais c'est ta fille ? La dernière fois que je l'ai vue elle était toute petite ! Bonjour Gabriell !

Je le salue rapidement en cherchant qui ça peut être quand un dieu passe la porte de la maison de Fugaku. Ah non il y en a deux. Mais le deuxième est trop petit pour que je le vois. Bon OK, il doit faire une demi-tête de plus que moi, et alors ? Je crois que, le pire, c'est que je le connais le premier dieu.

-Itachi, Sasuke, venez saluer nos nouveau voisins, les appelle leur père.

Les deux garçons approchent alors que mon père fait remarquer à Fugaku la présence de son deuxième fils. Sasuke me salut d'un mouvement de tête que je lui rends, alors qu'Itachi prend doucement ma main et y pose furtivement ses lèvres. Ce léger contact me fait frissonner, me rappelant mon enfance et les deux ans que j'avais passée en compagnie d'Itachi et de ses parents.
Puis mon père me donne le carton qu'il avait entre les mains et part, bras dessus bras dessous, avec Fugaku dans la maison de ce-dernier.

-Mais papa...
-Laisse tomber, il est partit.
-Merci Itachi, j'avais remarqué. Heureusement qu'il a dit avant de partir, je cite : " On déballe les cartons dès qu'on arrive comme ça, ça sera fait ". Le relou.

Itachi sourit et je le fusille du regard.

-Allez, pose ton carton et viens. Puisqu'ils fêtent les retrouvailles, faisons-le aussi.

Ecoutant ses recommandations, je repose le carton dans le camion et demande aux déménageurs s'ils peuvent mettre les cartons dans le salon et, sans attendre leurs réponses, je m'élance à la suite d'Itachi en l'appelant. Il se retourne et je me jette dans ses bras, manquant de nous faire tomber tous les deux.

-Je suis contente de te revoir, m'exclamai-je en le serrant contre moi.
-Tu n'as pas changéed'un poil, contrairement à ce que je pensait il y a moins de cinq minutes, me dit-il en répondant à mon étreinte ( à mon plus grand plaisir, mais ça, on va pas lui dire).
-IIITACHIIIIIIIIII ! Hurle une voix féminine à l'adresse de mon meilleur ami.
-Par pitié, Gabriell, joue le jeu et laisse-toi faire, je t'en supplie ! Murmure-t-il à mon oreille, affolé.
-Et tu comptes me faire quoi ? Pas me violer, j'espère.

Il sourit et emprisonne mon menton entre son index et son pouce. Il pose ses lèvres sur les miennes en un baiser timide que, désireuse de jouer autre chose que le jeu, je transforme vite en baiser passionné. Nous nous séparons, essoufflés. Mes joues sont carrément pivoines, je le sens et Itachi me le prouve en souriant. Les sentiments cachés, c'est nuls, mais quand on fait ça, au moins, on est fixé pour un moment, et ce, tous les deux.

-Itachi !! Tu me trompes ?
-Ca ça m'étonnerait vu que je ne sors pas avec toi !
-Qui c'est celle-là, demande la femme.
-Celle-là comme tu l'appelles, c'est Gabriell. Ma fiancée.
-Mour, tu ne me la présentes pas ?

La rousse en face de moi se raidit à l'entente du premier mot de ma phrase mais surtout au dernier de la phrase d'Itachi. Elle me fusille du regard, espérant me faire disparaître. Itachi aussi se raidit, mais ce fut moins visible. Il agit comme un " petit copain " normal, à savoir, il passe un bras autour de ma taille pour mettre sa main dans la poche arrière de mon jean alors que je mets mon bras sur sa taille et, vers le milieu de son dos, glisse ma main sous son tee-shirt. Le contact de sa peau me fait frissonner, tout comme le sourire éblouissant qu'il me donne pour me remercier.

-Si, si, bien sûr. Gabriell, voici Karin.
-Comment peux-tu me faire ça Itachi ? Moi qui suis ton seul amour, crie-t-elle avant de partit en courant.
-C'est quoi son problème à celle-là ? Demandai-je à Itachi
-Rien, répond-il en se séparant de moi. C'est juste une folle qui est certaine que je n'aime qu’elle. Merci, salut, me lance-t-il en rentrant chez lui.
-Eh, attends ! N'espère pas t'en tirer comme ça ! Lui hurlai-je en courant à sa suite.

J'entre dans la maison et traverse le salon, occupé par le reste de nos deux familles. J'entends un " un problème Gaby ? " et m'écoute répondre " non, c'est juste qu'il m'énerve ". Je monte les escaliers et rentre dans la chambre dont la porte vint de se refermer. Itachi est assis sur son lit, le dos contre le mur. Il me regarde lorsque je me poste en face de lui. Il tapote son lit, juste à coté de lui, m'invitant à m'asseoir. Je le fait en soupirant. Nos épaules et nos bras se touchent. Je m'empare de sa main et la caresse doucement, de la paume vers la main, comme lorsque nous étions petits. Il prend ma main libre et fais des dessins sur le dos de ma main avec son doigt et remonte un peu sur mon avant bras. Assis ainsi à faire ça, nous discutons. Il m'explique les problèmes qu'il a avec Karin puis nous parlons des années passées loin l'un de l'autre, de Sasuke, que je ne connaissais pas avant maintenant et de plusieurs autres sujets. Et, fatigués, nous finissons par nous endormir dans les bras de l'autre.

***POV NORMAL***

La porte s'entrouvre et Mikoto et Kira passe la tête dans l'entrebâillement. Puis elles ressortent, ferment la porte et se lancent un grand sourire.

-Je te la laisse. Veille sur elle, dit Kira.
-Oui tu peux mais... Itachi veille déjà sur elle.

Kira sourit à Mikoto pendant qu'elles descendent les escaliers. Tetsu et Kira s'en vont, laissant Fugaku et Mikoto, mais surtout Gabriell, plongée dans un joli rêve.




J'ignore carrément pourquoi j'ai pris Karin mais il me fallait un petit bouc émissaire. Alors c'était soit elle soit Sakura. Mais Sakura elle a pas l'âge pour intéresser Itachi. Pourquoi ? Pasque je l'ai décidée. Ouais ouais je sais Karin non plus, maisje voulais que ça sois elle. J'adore me faire des ennemis (Gabriell) C'est tout. La suite au prochain chapitre.



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