Fiction: Adieu en silence. (terminée)

Ils s'aiment, et ce depuis bien longtemps. Cependant, il se marie avec une autre. Pourtant, il ne le veut pas. Lui n'acceptera jamais de la perdre, elle se résigne. Sur la chanson "Bad Boy" de Cascada.
Romance | Mots: 2924 | Comments: 4 | Favs: 7
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Hanabi-chan63 (Féminin), le 22/02/2010
Hey !
Le résumé est tout pourri, je sais, mais je ne sais vraiment pas la définir.
Normalement, la fiction est mieux que le résumé. xD
Enfin j'espère. >.>

Bonne lecture !




Chapitre 1: Adieu.



Remember the feelings
Remember the day


Le temple était bondé.
Après tout, il s’agissait de l’union des deux plus anciens clans de Konoha : le clan Hyuuga et le clan Uchiwa. Le dernier représentant de celui-ci, Sasuke Uchiwa, fils et héritier de Fugaku Uchiwa, prenait aujourd’hui pour femme le membre féminin le plus connu de la Soke des Hyuuga. Ah, ça, Hiashi avait fait les choses en grand.
Et elle le voyait, plus clairement que jamais : ce garçon si puissant, si beau et surtout qui lui était si semblable ne serait jamais pour elle.
A travers la foule, elle essaya de capter le regard de l’Uchiwa, qui semblait s’ennuyer ferme pendant le sermon du prêtre. Cependant, il gardait un port de tête princier et une attitude très digne. Et surtout, respectueux de la jeune femme qui se tenait à ses côtés, il fixait le religieux au lieu de céder à l’envie de se retourner et de la voir.
Même l’entr’apercevoir aurait pu lui suffire.
Seulement, il devait se contenter de ses souvenirs. De leurs souvenirs. Parce qu’à présent ils étaient tout ce qui leur restait.


My stone heart was breaking
My love ran away


Une goutte salée s'écrasa dans le plus grand des silences sur les marches de pierres du temple. Sa propriétaire, debout en pleine lumière, s’adossait à la lourde porte de bois qui venait de se fermer derrière elle. Ce mariage la faisait souffrir au-delà de l’imaginable.
Elle qui avait toujours fait si attention à ne pas dévoiler son cœur, elle qui n’avait aimé qu’un homme dans sa vie le voyait aujourd’hui s’unir à une autre.
A une autre qu’elle avait éclipsée des années durant, sans un remord.
Sans doute le temps était-il venu de tourner la page. N’est-ce pas ? Mais elle n’y parvenait pas. Oublier, c’aurait été le trahir.
Le problème d’avoir un cœur de pierre, c’est que, lorsqu’une personne réussi à y entrer, il est d’autant plus douloureux de la voir repartir.
Avec un soupir à fendre l’âme, elle poussa la porte du temple. Quel que soient ses sentiments, elle se devait d’être présente.
La mariée l’avait personnellement invitée.


This moment I knew I would be someone else
My love turned around and I fell


- Mademoiselle Hyuuga, héritière de la Soke, acceptez-vous d’abandonner votre charge afin de devenir l’épouse de Sasuke Uchiwa ici présent ? Acceptez-vous de le prendre pour époux et par-là même unir vos deux familles à jamais ?

N’importe où. Il aurait préféré être n’importe où qu’ici.
Elle ne l’aimait pas. Il le savait et elle aussi. Qu’elle dise non ! Elle avait le choix, pouvait encore se dresser contre sa famille, les humilier et prendre sa revanche…

- Oui, je l’accepte, prononça-t-elle avec une résignation douloureuse qu’elle essayait en vain de masquer.
- Sasuke Uchiwa, acceptez-vous de prendre mademoiselle Hyuuga pour épouse, de la respecter, de faire d’elle la matriarche de votre clan à renaître, et d’unir par-là même vos deux familles à jamais ?

« Jamais ! » aurait-il voulu hurler de toute la force de ses poumons. Ce n’était pas ce qu’il voulait. Ce n’était pas son destin.
Sans doute désirait-elle qu’il la refuse comme il aurait voulu qu’elle le refuse quelques instants auparavant. Et il l’aurait sans doute fait s’il avait eu la moindre chance de ressortir vivant d’un affront à la famille Hyuuga.
Ce n’était toujours pas ce qu’il voulait.
Ce n’était toujours pas son destin.
Pourtant, les mots qui sortirent de sa gorge ne furent pas ceux qu’il aurait voulu prononcer.
Dans un murmure rauque, et devant une assemblée de plusieurs centaines de personnes, et surtout devant elle, il accepta de s’unir à la jeune femme à ses côtés.

Dans un murmure rauque, il épousa Hinata Hyuuga.


Be my bad boy, be my man
Be my week-end lover


Elle crut que son cœur allait se briser en morceaux et voler en éclats dans tout le temple. A voix basse, il venait de prononcer trois mots qui allaient de briser quatre vies. Parce que, quelqu’un aimait Hinata. Ce quelqu’un s’appelait Kiba Inuzuka, mais il n’avait pas été jugé digne par Hiashi Hyuuga d’épouser la resplendissante jeune femme.
C’était là tout le problème de viser trop haut.
Quant à elle, elle voyait sa propre sœur épouser l’homme avec lequel elle avait partagé ses journées, ses missions et son cœur pendant deux ans. Lorsque Sasuke avait rencontré Hiashi Hyuuga pour conclure un mariage, celui-ci avait tout naturellement accordé sa fille aînée à l’Uchiwa. Il ne lui était pas venu une seconde à l’esprit qu’il ne parlait pas d’Hinata. Oh, non, ce n’était pas Hinata qu’il était capable d’aimer si intensément et ce n’était elle avec qui il voulait construire sa vie.
C’était d’Hanabi Hyuuga, dont il parlait.
Mais tout était allé trop vite, tout avait pris des proportions énormes… Dans sa course, il avait perdu Hanabi.
Anéanti par ce qu’il avait lui-même, bien involontairement, provoqué, il n’eut pas le courage d’embrasser Hinata sur les lèvres. La seule sensation qu’il éprouva lorsqu’il posa sa bouche sur la joue de la jeune femme, ce fut le contact d’une peau douce et une impression de vide.
Un gouffre s’était creusé en lui.
Un gouffre que seule pouvait combler la jeune femme qui, de la souffrance plein les yeux, serrait sa sœur dans ses bras.


But don't be my friend


Par la force des choses, il fut confronté à Hanabi, dans la soirée. Forcément, elle était tout de même la sœur de sa femme.
Sa femme.
Une colère immense s’empara de son être à la seule pensée de ces deux mots. C’était Hanabi, sa femme, bon sang ! Hanabi seule, qui lui avait redonné la vie ! Hanabi seule à qui il avait donné le droit de l’aimer ! Hanabi seule qu’il voulait auprès de lui…
Pas sa sœur, ou une autre. Juste Hanabi.
Et par une monumentale erreur, il se retrouvait condamné à faire revivre son clan avec Hinata.
- Bonsoir, Uchiwa-san, le salua Hanabi avec une brève inclination de la tête.
- Il n’y a pas si longtemps, tu m’appelais par mon prénom, ne put-il s’empêcher de lui rappeler. Et tu me tutoyais.
- Tais-toi ! lança la jeune femme d’une voix crispée.
Alors seulement il s’aperçut de l’état lamentable dans lequel elle se trouvait. Bien sûr, c’était une Hyuuga : par conséquent, elle se tenait droite et fière, digne en toutes circonstances, avec une peau parfaite et un visage froid quelque soit la situation. Mais il la connaissait assez pour remarquer que les nerfs optiques sur ses tempes ressortaient légèrement, qu’elle serrait ses doigts autour de son verre pour les empêcher de trembler et milles autres petites choses encore. Ces signes, pour anodins qu’ils puissent être dans une telle fête, montraient chez elle une nervosité extrême.
Puis autre chose clochait.
Le sourire de façade d’Hanabi avait disparu.
Profitant du fait qu’Hinata soit la cible des regards de tous les invités, il entraîna la plus jeune Hyuuga à sa suite, dans un couloir aussi peu fréquenté qu’éclairé de la demeure Hyuuga.


You can be my bad boy


Ils s’arrêtèrent, haletants dans leurs belles tenues à dix millions de yens le centimètre carré de tissu.
Un moment de gêne s’installa entre eux. Ils se fuyaient, se cherchaient encore sans se l’avouer, avec l’espérance et la crainte de se trouver. Leurs regards s’accrochèrent, et plus rien n’exista.
Plus rien sauf les yeux blancs comme la glace dans ceux noirs comme le fond d’un gouffre.
Le désir grimpa en flèche entre le marié et sa belle-sœur.
Chacun, de leur côté, résistait, se raisonnant à sa manière. L’un pensait à sa femme, l’autre à sa sœur. L’un songeait à sa famille, l’autre aux problèmes qu’il allait avoir avec cette même famille.
Incapable de se contrôler une seconde de plus, la jeune femme plongea dans le gouffre des yeux onyx. Elle lui sauta dans les bras presque en même temps qu’il céda à la tentation.
Dans le torrent glacial de leurs tempéraments respectifs, ils trouvèrent la chaleur tant recherchée. Leurs bouches s’unirent, se couvrirent, leurs mains se touchèrent, leurs peaux se collèrent, leurs esprits fusionnèrent dans le ballet empressé de leur passion désespérée.


But understand
That I don't need you in my life again


- Hanabi ? Hanabi ? Tu es là ? Hinata te cherche ! appela une voix.
Sasuke et la jeune femme se séparèrent brusquement, haletants et angoissés. Qu’allait-il se passer, à présent ? Les nerfs optiques d’Hanabi ressortirent sur son visage mince alors qu’elle utilisait son Byakugan. Quand elle eut terminé son inspection, quelques secondes plus tard, elle intima du bout des lèvres à Sasuke de ne pas bouger. Ensuite, elle passa la main à l’aveuglette dans ses cheveux pour les lisser, mais abandonna bien vite. De toute façon, elle avait toujours été impossible à peigner et ça ne changerait pas aujourd’hui. Elle préféra s’assurer que ses joues d’une habituelle pâleur mortuaire n’étaient pas trop rougies, puis s’avança dans le couloir.
- Ah, te voilà ! Où étais-tu donc passée ? la réprimanda son cousin.
- Excuse-moi, Neji-san, je prenais l’air. L’atmosphère est un peu étouffante, dans la salle de réception, fit-elle avec un sourire d’excuse.
- Hm, grogna celui-ci en guise de réponse. Tu n’aurais pas vu Sasuke, par hasard ?
- Non, mentit-elle en se composant un visage innocent et intrigué. N’est-il pas avec Hinata ?
- Justement, non. Il a disparu en même temps que toi. Tu es sûre que tu ne l’as pas aperçu ? demanda-t-il encore.
- Certaine, mais je suis très distraite, aujourd’hui. Veux-tu que j’utilise mon Byakugan ?
Son cousin secoua la tête et la reconduisit à la fête. D’un geste de la main qu’elle dissimula dans son dos, elle fit signe à Sasuke de sortir. Celui-ci perçut le signal, et cheminant par les couloirs, il les rejoignit par un autre chemin un peu avant qu’ils ne pénètrent dans la salle.
Hanabi serra une nouvelle fois sa sœur dans ses bras et lui adressa un sourire resplendissant.
En revanche, le regard que reçut Sasuke ne voulait dire qu’une seule chose.
Il voulait dire « c’est fini ».


Won't you be my bad boy, be my man
Be my week-end lover
But don't be my friend
You can be my bad boy
But understand
That I don't need you again
No I don't need you again


Une mission. Encore une avec lui. A croire que l’Hokage lui en voulait personnellement. Hanabi accéléra le pas pour dissimuler son air rageur à son chef de mission. Et accessoirement, son beau-frère. Celui-ci fit stopper l’unité deux heures plus tard et distribua les tours de gardes. Naturellement, il imposa sa présence à Hanabi pendant le sien. Depuis le mariage, la jeune femme avait refusé de lui adresser la parole pour lui dire autre chose que le nécessaire. Et puis, ce regard à la signification si lourde de conséquences… il voulait découvrir son origine.
Dans la nuit, au plus fort du sommeil des autres, son ancien amant la réveilla d’une secousse. Elle sortit en silence, s’assit sur le sol en tailleur, et attendit, droite comme un i. Elle le sentit se rapprocher, elle se releva et entama les cents pas. Elle ne put cependant pas échapper la question fatidique :
« Pourquoi ? »

Elle eut très envie de jouer l’idiote, mais la mine sombre de son beau-frère l’en dissuada. Elle répondit donc franchement.
- Parce que tu es le mari de ma sœur, et que ce qu’il s’est produit le jour du mariage ne doit pas se reproduire. Tu es le mari de ma soeur, et ce par ta propre faute. Si on en est là, c’est uniquement à toi que tu dois t’en prendre.
- Je ne pouvais pas savoir que cela entraînerait tout ça ! se défendit Sasuke.
- Tu n’as pas besoin de te justifier. Je sais bien que tu ne pensais pas à mal, mais il est trop tard, maintenant.
Sans répondre, il s’approcha d’elle, de plus en plus près, de trop près, même. Elle détourna le regard, incapable de le fixer dans les yeux sans succomber. Il l’embrassa dans le cou, mit ses nerfs à rudes épreuves.
Hanabi avait envie de s’abandonner à son désir entre les bras de l’Uchiwa, d’oublier sa sœur et sa famille, d’oublier l’honneur et même la décence. Elle ne désirait que la présence de l’Uchiwa qu’elle aimait si intensément encore. Un instant, elle fut à deux doigts de se laisser vaincre. Elle ferma les yeux et se laissa tomber à terre. Trop surpris, il ne la rattrapa pas et elle effectua un roulé-boulé pour se placer hors d’atteinte.
Un long moment, ils restèrent immobiles, intégrant lentement l’ampleur de ce geste et tout ce qu’il ‘impliquait.
Sasuke Uchiwa fixait la jeune femme, les yeux agrandis par la douleur. Non… il avait déjà perdu sa famille… pas elle… pas elle…
Ses longs cheveux broussailleux lui cachant le visage plus que jamais, la jeune femme lui passa devant sans le regarder, entra dans sa tante et réveilla Moegi pour son tour de garde.
Une unique larme descendit le long de sa joue, témoin du blanc de souffrance de ses yeux.


But don't be my friend
You can be my bad boy
But understand
That I don't need you again
No I don't need you again


Il resta figé ainsi, droit comme un piquet, dans la nuit. Incapable de penser à autre chose que le dédain dont elle avait fait preuve. Elle l’avait évité. Elle ne voulait plus de lui. Il était marié, et elle avait fini pas s’y faire. Lui, pas. Il avait épousé une jeune femme qu’il en était venu injustement à haïr.
Hanabi avait été on ne peut plus clair avec lui : il n’était plus rien.


Bad boy!
You once made this promise
To stay by my side
But after some time you just pushed me a side


Il se l’était promis ! Jamais ils n’auraient dû se séparer. Leurs deux cœurs étaient jumelés, ils en avaient conscience depuis le début. Comment Hanabi réussissait-elle à lui tourner le dos ? Lui-même avait l’âme transpercée de part en part chaque fois qu’il la voyait. Pourtant, elle ne semblait se douter de rien, elle redevenait celle qu’elle avait toujours été : la froide, glaciale, arctique Hanabi Hyuuga, puissante et inaccessible.
D’autant plus pour lui.


You never thought that a girl could be strong
Now I'll show you how to go on


Elle activa son Byakugan et fixa son regard sur l’armoire de bois. Dix degrés sud, quatre degrés ouest. C’était là qu’elle avait conservé tout ce qu’elle avait pu de Sasuke. Au contraire de ce qu’elle montrait, elle n’avait rien oublié. Hanabi Hyuuga n’oubliait jamais. En revanche, elle rejetait avec violence tout contact avec l’Uchiwa.
Elle eut un sourire désabusé.
Quand elle l’avait rencontré pour la première fois, il était persuadé de lui être supérieur, pour trois raisons : premièrement, elle était une femme, ensuite elle était de cinq ans plus jeune, et enfin, il était un génie.
Il le lui avait dit ainsi.
Aussi arrogant et insupportable soit-il, elle avait succombé au style charmeur et ravageur du ténébreux. Après lui avoir infligé la plus humiliante des défaites, évidemment. Elle était Hanabi Hyuuga, il ne fallait pas l’oublier.


Be my bad boy, be my man
Be my week-end lover
But don't be my friend
You can be my bad boy
But understand
That I don't need you in my life again


Elle prit une grande inspiration.
Dans ses mains, la boîte de souvenirs lui brûlait les paumes. L’envie de l’ouvrir la tiraillait et, crispant les doigts pour y résister, elle courut vers la forêt aussi vite que lui permettait un déplacement en plein jour dans le village en toute discrétion.
Cependant, elle n’avait pas besoin de l’ouvrir pour savoir ce que contenait la boîte. Non seulement elle disposait du puissant Byakugan de Konoha, mais en plus elle connaissait par cœur chaque objet, chaque grain de poussière et la place qu’il occupait dans le pavé de carton.
En chemin, elle repensait à son histoire avec Sasuke. Trop intense, trop fusionnelle. Elle avait perdu son indépendance dans cette relation. Elle avait fini par le comprendre, mais pas par l’accepter. Son indépendance comptait pour elle bien plus que n’importe quoi, même Sasuke. De plus, elle ne perdait pas de vue l’offense infligée à sa sœur, si elle cédait à son ancien amant.
Alors, elle avait pris sa décision.

Elle posa le carton à terre, elle jeta un regard aux alentours. Le terrain d’entraînement quarante-deux était on ne peut plus désert. Elle sortit un briquet de sa poche, le contempla un instant et l’actionna.
Puis, réunissant tout la détermination qui lui restait, elle jeta le briquet toujours allumé sur le carton de souvenirs.
La flamme, d’abord minuscule et fragile, gagna en taille et en puissance, se répandit sur la totalité de la boite, consumant jusqu’à les réduire en cendres les souvenirs les plus précieux d’Hanabi.
Elle attendit que la dernière flammèche se fut éteinte, puis se détourna sans un mot, le regard grave.
Une branche craqua et sa silhouette longiligne disparut dans les broussailles. Celui qui l’avait espionnée ne trouva qu’un petit tas de cendres là où s’était tenue la jeune fille un peu plus tôt.

Un petit tas de cendres qu’une mince brise éparpilla aux quatre vents.


Won't you be my bad boy, be my man
Be my week-end lover
But don't be my friend
You can be my bad boy
But understand
That I don't need you again
No I don't need you again



Arf.
J'ai bien galérer, avec celui-ci, je vous dis pas. u______u
La chanson de Cascada est vraiment, extrêment répétitve. C'est très difficile de varier, je dois dire.
Mais j'ai réussi ! =D
Enfn, je crois... >.>

Qu'en dites-vous ?

Bisoux,
Hanabi-chan.




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