Lors d'une petite fête, les ninjas décident de chacun écrire une confidence sur un papier. Maintenant, c'est aux autres de deviner qui est l'auteur de chacun des papiers. Sinon, place aux conséquences ! ( couples mystère héhé ^^)et soyez indulgent c'est ma 1ere fic ^^
polog007 (Masculin), le 27/02/2010 Ben je l'ai créer y a pas longtemps lors de mon voyage avec l'école au ski on a fait le meme jeu donc je le fait sauce naruto , please lâcher des comm's
Chapitre 3: Vivre dans l'ombre
Pov Hina
Mes jambes tremblaient sous moi tellement le regard des autres sur moi était pesant. Mes joues devaient fort probablement être ravagées par la gêne.
J'étais gênée de nature, c'était vrai, mais là, c'était incroyable comment je me sentais ! L'humiliation me parcourut en entier lorsque je croisai les yeux inexpressifs de Sasuke. Il ne semblait pas réagir outre mesure à la « déclaration » que je venais de lui faire. Mes yeux s'emplirent d'eau et je serrai le poing afin de me pousser à me redonner une certaine contenance. Malgré tous mes efforts, je me sentais toujours aussi mal à l'aise vis-à-vis de lui.
Comment avais-je seulement pu être aussi stupide !? Il était bien évident que le dernier des Uchiwa ne veuille pas d'une satanée princesses Hyûga ! Je détestais mon statut social ; il m'écœurait. Depuis toute petite, j'avais voulu me défaire de mon nom de famille ; pour la simple et bonne raison que les Hyûga et les Uchiwa s'étaient toujours fait la guerre. Bien sûr, mes parents avaient toujours sorti leurs habituelles formules d'hypocrisie en leur présence ; il en était de même pour les Uchiwa en présence de mes parents ; pourtant, j'avais souvent entendu des commentaires déplacés à propos du comportement de telle ou encore telle personne ; que ce soit du côté des Uchiwa ou du côté des Hyûga.
Nos deux clans se réunissaient souvent. Par obligation, bien sûr. Les enfants étaient placés dans une autre pièce tandis que les parents soupaient, s'entretenant de divers sujets professionnels. Je me souvenais encore des soirées passées en présence de Neji, Sasuke et Itachi durant lesquelles nous nous amusions à écouter nos parents se disputer sur tel ou tel sujet ; à l'époque, Hanabi n'était pas encore au monde.
Mon cœur se serra à ses bons souvenirs. Premièrement : Itachi avait disparu de ma vie depuis plusieurs années déjà et je ne pouvais m'empêcher de pleurer ce départ. Je ne connaissais pas les sentiments de Neji à propos de ce malheureux évènement mais devinais qu'il souffrait autant que moi ; à la différence près qu'il transformait sans difficulté toute sa tristesse en une haine mal contenue. Deuxièmement : Sasuke et moi ne nous adressions plus que rarement la parole. L'amitié qui s'était tissée au fil des ans entre nous deux semblait soudainement être disparue d'un seul coup.
- Hinata-chan ?
Le regard de mon cousin sembla soudainement peser beaucoup plus lourd sur moi que celui des autres. Je déglutis difficilement et mes yeux de neige fixèrent les siens. Il semblait ne pas comprendre mes sentiments, n'éprouvant plus rien d'autre pour les Uchiwa qu'une profonde et irréversible aversion ; même si Sasuke n'avait rien à voir là-dedans, il lui en voulait de ne pas avoir su défendre ses parents ; d'une certaine manière, c'est lui qui avait causé la perte de leur grande amitié.
Le tonnerre gronda à l'extérieur et la lumière s'estompa d'un seul coup. Mon corps fut secoué par la surprise mais je me repris assez vite. J'entendis Temari pousser un hoquet de surprise et devinai mon cousin la consoler ; j'avais toujours su qu'il avait un faible pour la jeune femme du Sable ; sa confidence écrite me l'avait confirmé.
Je sentis la main de Sasuke prendre la mienne. Sa chaleur m'enveloppa et je souris, vaguement gênée par ce contact inattendu. Il ne dit rien mais je sentis qu'il y avait quelque chose dont il voulait m'entretenir. Il me tira vers la sortie et je le suivis sagement, vaguement interrogative et inquiète quant à ses intentions.
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Pov Ino
Mon cœur fut parcourut par un violent spasme. Je ne me sentais pas très bien et cela se faisait ressentir par mon état déplorable : mes poils étaient tous dressés comme des piquets, en recherche désespérée de chaleur ; j'avais vraiment envie de vomir, sans pourtant y parvenir ; de plus, un atroce mal de tête me martelait le crâne.
Je ne savais pas encore parfaitement ce qui mettait Naruto dans un tel état de tristesse. Malgré tout, je savais qu'il était malheureux et cette seule pensée suffisait à me mettre dans tous mes états.
Je n'avais jamais ressenti une telle émotion… contradictoire. C'était le mot oui. Lorsqu'il m'avait chassée de son domicile, j'avais été prise de pensées plutôt… méchantes. En ce moment, c'était le contraire : c'était à moi que je voulais faire mal. Je m'en voulais énormément de lui avoir fait mal et redoutais plus que tout qu'il ne veuille plus jamais lui parler.
Ces derniers temps, je savais qu'il y avait quelque chose qui se passait de, disons, particulier entre moi et Naruto. Ne comprenant pas la situation, j'avais décidé de passer outre et mon incompréhension s'était transformée d'elle-même en de la colère. Jamais je n'aurais pensé que ce sentiment étrange que je ressentais en sa présence était en fait un amour pur et inconditionnel.
Je tournai vivement la tête sur mon oreiller et ma main pendouilla le long de mon matelas. J'accrochai, sans le faire exprès, la pointe de mon kunaï. Je relevai ma main au niveau de mes yeux et constatai que la peau était déchirée et laissait perler quelques gouttes de sang. Un mot résonna dans ma tête : « aiguisé ». Désespérée, je me penchai et l'attrapai d'une main par la lame. Ne pouvant plus pleurer, mon corps pleurait à ma place, se vidant de son sang comme je m'étais vidée de mes larmes.
L'arme remonta lentement le long de mon corps et s'arrêta au niveau de mon cœur. Je fermai les yeux et soupirai : une fois pour toute, j'allais en finir ; la méchante sorcière rendait enfin les armes…
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POV Tema
Ma gorge se noua et je dus faire énormément d'efforts pour reprendre une respiration plus normale. Un nouveau tonnerre gronda à l'extérieur et la prise de Neji se resserra autour de moi. Dans ma tête, je ris : il croyait que c'était le tonnerre qui m'inquiétait alors que ce n'était pas du tout le cas.
Depuis toute petite, j'avais une peur intense du noir. Je n'avais jamais réussi à la surmonter. Débile comme crainte, vous direz-vous ? En fait, pas tant que ça.
Mon imagination avait toujours été débordante ; j'en faisais toujours les frais en me retrouvant dans le noir le plus total. Je revoyais toujours dans ma tête, à chaque nuit d'insomnie, les visages implorants des personnes que Gaara avait autrefois tuées, sans pitié. À chaque fois, Kankurô et moi étions restés sagement à l'arrière, attendant sagement que notre petit frère ait achevé sa sale besogne. Bien sûr, j'étais ninja et tuer des gens était quelque chose qui pouvait arriver ; malheureusement, les gens que j'imaginais avaient été tués sans raison. Simplement pour satisfaire les envies de meurtre du sale démon qui se trouvait dans le corps de mon frère.
Je nichai mon visage un peu violemment dans le cou de Neji qui ne dit rien. Je voulus relever la tête afin d'observer ce que les autres fabriquaient mais il me retint contre son torse. Je me débattis un peu mollement mais il ne fit pas cas de mon refus. J'abandonnai donc et fermai les yeux, appuyée contre lui. Les ténèbres m'enveloppèrent et je sombrai.
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POV Neji
Je m'inquiétais ; les autres devaient fort probablement le lire sur mon visage. Évidemment, pour le moment, je m'en fichais. Pour le moment.
Shikamaru s'approcha lentement de moi, traînant presque des pieds, tandis que je resserrais mon emprise sur le corps tremblotant de Temari : elle semblait en prise à de grands cauchemars. Elle semblait vouloir se sauver en courant et se cacher quelque part. Comme une petite fille.
Mon ami posa une main compatissante sur mon épaule et je tournai mon visage vers lui.
- Tu sais ce qu’il lui prend ?
Ma voix était dure. À force de ne pas vouloir exposer mes émotions ainsi que mes états d'âme, j'avais dû développer une habitude. Shikamaru ne releva pas et s'assit près de moi. D'une main tendre, il fit glisser quelques mèches blondes de Temari entre ses doigts. Une pointe de jalousie perça mon cœur mais je décidai de ne pas y prêter attention, jugeant que le moment était plutôt mal choisi.
- Temari peut sembler sans faille, sans défense. Pourtant, elle reste toujours une petite fille pour ses frères, ainsi que pour moi. Elle craint plus que tout de se retrouver dans le noir, sans repère. Le silence et l'obscurité sont ce qui lui fait le plus peur. Déjà petite, elle faisait souvent des crises d'insomnie suite à des malaises nocturnes.
« Ensuite, on devine tous la suite : le fait que son frère se mette à tuer une foule de gens sans aucun remord ne lui a pas rendu la tâche plus facile.
Je le fixais avec intérêt. Une question vint par contre me titiller les méninges. Je décidai de lui en faire part :
- D'où est-ce que tu tiens tout ça ?
Un sourire moqueur naquit sur son visage et je grognai, devinant la raison de sa soudaine bonne humeur. J'avais été jaloux… et Shikamaru l'avait perçu.
- Ce… ce n'est pas ce que tu crois ! Criai-je.
Notre conversation, jusqu'à présent à peu près intime, devint rapidement publique. Tous les autres s'approchèrent et tendirent l'oreille, soudainement intéressés par ce que nous racontions.
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Demanda Kiba, curieux et en gigotant.
Sakura, probablement déçue de l'absence de Naruto, décida de se venger sur Kiba. Elle était presque couchée sur lui, s'étant déplacée trop vite, et ses mouvements la gênaient. Elle abattit donc son poing sur sa tête et le garçon grimaça en se frottant la tête. Il se retourna vers la jeune femme et la regarda d'un œil mauvais ; cette dernière se contenta de lui faire la grimace.
- Je crois qu'on vient de connaître la personne sur qui Neji en pince ! S’amusa Shikamaru.
Orgueilleux, je répliquai, du tact-au-tact :
- Cesse donc de déblatérer tes conneries et contente-toi plutôt de répondre à ma question.
Nous nous fixâmes un moment et conclûmes finalement une entente à l'amiable : il ne disait rien à propos de mon secret et je ne dévoilais pas bêtement le nom de la femme qui avait réussi, en un tour de main, à remporter son cœur. S'il révélait le nom de Temari, j'en faisais de même pour l'autre. C'était de bonne guerre, selon moi.
Kiba, comme pour combler l'absence de Naruto, demanda, trépignant comme un gamin impatient :
- Alors, c'est qui, Neji ?
Sakura, n'étant plus sur ses cuisses mais toujours près de lui, grogna et l'assomma encore. Pour ma part, je me déplaçai lentement, prenant soin de ne pas brusquer le corps de Temari, toujours secoué par de multiples spasmes, et fit une pichenette à Kiba qui se plaignit.
Nous nous sourîmes tous tandis que le maître-chien se rendait aux toilettes, mauvais joueur.
excusez moi le chapitre est court mais me rattraperia je poste une 2eme fic aussi ^^