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Fiction: Les possesseurs

Naruto fuit le village.Ses buts: REUNIR LES JINCHURIKIS et SE VENGER DE KONOHA. Dans sa quète, il devra faire face aux différents villages ninjas,il apprendra de sombres secrets,et il deviendra...
Classé: -16D | Spoil | Général / Action/Aventure | Mots: 367793 | Comments: 115 | Favs: 226
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Sarhtorian (Masculin), le 03/05/2013
Et hop, voilà la suite.
Bonne lecture à tous.




Chapitre 47: L'enfant de Kusa (P2)



Le susnommé avait un air ahuri peint sur le visage, dû à n’en pas douter à une stupéfaction extrême. Il regardait dans les airs, en direction d’une branche. Shogorai haussa un sourcil et regarda vers l’arbre en question. Ses yeux s’écarquillèrent aussi quand il vit la personne qui se trouvait sur ladite branche, et ce, car il voyait une personne qu’il n’avait pas vu depuis de longues années : son propre ainé, Mangetsu Hozuki.

Celui-ci arborait un air satisfait. Il était venu aider ses frères, avant de s’occuper d’Orochimaru, seulement, cette fois-ci, il n’était pas arrivé à temps pour éliminer les adversaires… Mais c’eut été inutile de toute façon tant sa fratrie s’était bien débrouillée. Il les invita d’un geste à les rejoindre. Néanmoins, il partit avant que les deux épéistes soient arrivés à son niveau. Les deux frères se regardèrent et se hâtèrent pour réussir à le suivre.

Shogorai remarqua rapidement la présence de la fratrie du tourbillon, et d’Eiji qui suivaient eux-aussi l’enfant de Kusa. S’il n’arriva pas à rattraper son frère, il put au moins arriver au niveau de ses compagnons.

-Hey, ça s’est bien passé ? demanda-t-il.

-Pour Thosbald et moi, pas mal, fit Thovorn, mais Yomika et Eiji ont du recevoir de l’aide.

-Pas mal ? intervint sa sœur. Tu n’as pas été fichu de t’en tirer sans utiliser une technique que tu n’étais pas censé utiliser.

-Je sens que je vais en entendre parler longtemps de ça, maugréa Thosvorn en se renfrognant et en sortant son livre fétiche.

-Sinon, ce type, l’enfant de Kusa, il est très fort, souligna Thosbald. Si c’est bien lui qui a enseigné l’art ninja à Yagura, ce n’est pas étonnant que ce dernier soit si fort.

-Il a été aussi mon maitre à moi, et en plus, il est mon frère, rappela Shogorai. Je sais bien qu’il est ultra-balèze. Au fait, à propos de frère, rajouta-t-il en désignant Suigetsu, voici le dernier de la famille.

Par pure politesse, la fratrie du tourbillon et Eiji saluèrent celui qui portait la lame de Zabuza d’un signe de tête. Les shinobis se préparèrent à continuer leur dialogue quand ils arrivèrent dans un lieu qui avait visiblement souffert de combat, et c’était peu dire. La végétation était calcinée par endroit et des petits monticules de lave à demi solidifié, dont la présence faisait grimper la température ambiante d’une bonne vingtaine de degrés, gisaient ça et là.

A cette endroit se trouvaient les trois grands serpents d’Orochimaru, leur invocateur, et peut-être aussi certains de ses hommes. Mangetsu ne perdit pas de temps à les observer et se dirigea vers le second groupe qui occupait l’endroit. Un groupe qui n’était pas sur le sol, mais sur une épaisse couche de vapeur solidifiée qui lévitaient à quelques mètres de hauteur. Ce groupe constitué des membres de Némésis, mise à part Naruto, Yagura, et ceux qui accompagnaient l’enfant de Kusa ainsi que de Hanzo Kozaji. Ce fut d’ailleurs à ce dernier que l’ainé des Hozuki s’adressa en premier quand il arriva au niveau du groupe. Il lui fit savoir que les autres membres de son groupe l’attendaient et il lui indiqua leur position. Hanzo, bien qu’il n’ait rejoint que récemment les rangs d’Akuma, avait été mis au courant de certaines choses, et les relations amicales qu’entretenaient l’enfant de Kusa et son propre supérieur avait été l’une des premières choses. L’utilisateur de Kinton jugea donc bon de lui faire confiance.

-Je vais donc vous laisser régler cette affaire, fit-il en abaissant la tête en guise de respect avant de se tourner vers Han. J’espère que nous nous reverrons, je reste votre obligé, Han-sama.

Le réceptacle de Gobi le salua d’un signe de tête, satisfait d’inspirer un autre sentiment que la haine et le dégout à une personne qu’il connaissait à peine et qui était pleinement conscient de sa condition de jinchuriki. Avec un sourire, le rouquin sauta du nuage du vapeur, et prit congé de Némésis pour aller retrouver ses camarades. Pendant ce temps, les membres de Némésis qui accompagnaient l’enfant de Kusa retrouvèrent leurs camarades qui les accueillirent avec des sourires discrets, et Mangetsu Hozuki se tourna vers ceux à qui il tenait le plus.

-Shogoraï, Suigetsu, mes frères, vous allez bien ? demanda-t-il

-Oui, mais… Que fais-tu là ? demanda Shogoraï.

-Nous discuterons plus tard. Passe-les-moi, s’il te plait.

-De quoi parles-tu ?

-Des lames de Ringo, bien évidemment.

Shogorai sembla hésiter une seconde, mais il choisit de faire confiance à celui qui était à la fois son frère et son premier maître. Il saisit alors la troisième lame qu’il portait continuellement dans son dos, mais qu’il n’utilisait jamais. Cette troisième épée avait en vérité une spécificité… Celle d’en contenir deux autres. A l’aide d’un fuinjutsu, le cadet des Hozuki avait assemblé en une seule les épées jumelles Kiba, héritage de la personne qui lui avait tout appris dans l’art du sabre, le Kenjutsu, Ringo Ameyuri. Si Shogorai avait en effet d’abord été placé dans une équipe de trois, il avait insisté auprès de son grand frère pour qu’il soit présenté à l’un des sept épéistes, dont faisait déjà partie Mangetsu. Celui-ci avait accepté, et l’avait amené à Ringo Ameyuri, la seule femme qui faisait à l’époque partie des sept sabreurs. Celle-ci l’avait testé de longs mois avant de finalement accepter de le prendre pour disciple et de lui enseigner l’art du kenjutsu à deux sabres.

Quand Mangetsu reçut ainsi la lame qui contenait les lames de son ancienne coéquipière, il fut pris d’un vague sentiment de nostalgie et adressa une courte prière à sa camarade disparue. Puis, il se tourna vers ses ennemis. Il descendit du nuage de vapeur, faisant signe à Han de l’éloigner un peu, et fit alors face. L’ainé des Hozuki constata que tous les ninjas du ninja serpent étaient présents… Tous ceux qui n’étaient pas déjà morts ou qui n’étaient pas rentrés à la base… Les vingt de l’unité embusquée qui avait réchappé du massacre qui avait eu lieu un peu plus tôt, Kabuto Yakushi, et enfin Orochimaru en personne. Le sannin avait un air livide, du à la pression et peut-être au fait que son corps commençait à faiblir. Toujours sur son serpent, il regardait ses hommes qui commençaient à entourer le ninja qu’il aurait tant voulu tuer, mais à qui il ne pouvait pas faire la moindre égratignure. L’assassin du Sandaime Hokage savait que même en envoyant deux fois plus de shinobis que ceux présents ne serviraient à rien. Le plus puissant de tous les ninjas n’était pas appelé ainsi pour rien. Ce fut quand son plus fidèle serviteur apparut à ses cotés que le maître de Sasuke donna ses instructions.

-Abattez-le ! Tuez l’enfant de Kusa !

Une forte clameur lui répondit. Les shinobis d’Oto étaient de ces fanatiques prêts à tout pour servir, ne serait-ce qu’un peu, leur maître. Ils sortirent toutes les armes et se préparèrent à se lancer à l’attaque. Han avait suffisamment éloigné son nuage de vapeur pour les ninjas de Némésis soient à l’abri de coup perdus, tout en étant aux premières loges pour observer cet affrontement ô combien déloyal qui se préparait, car eux savaient qui serait vainqueur. Orochimaru n’avait pas l’air de douter non plus quant à l’issue du combat et s’adressa à son sous-fifre le plus proche.

-Kabuto, fit-il. Dépêche-toi !

-Voulez-vous que j’aille combattre, maître ?

-Combattre ? Non ! Nous partons, tant que nous le pouvons. Contre cet homme, ce ne sont pas vingt shinobis qui suffiront.

-Nos hommes vont donc se sacrifier pour que nous puissions fuir.

Cette phrase avait été dite sans aucun ton de réprobation. Le ninja aux lunettes connaissait son maître, et savait que ce dernier ne considérait la plupart de ses subordonnés que comme des pions. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’il préfère s’enfuir plutôt que de leur apporter un peu de soutien. Kabuto fit un mudra, et s’évapora, avec Orochimaru, en une fumée blanche que le vent dispersa. Cette scène avait échappé à tous, sauf à une personne. L’enfant de Kusa, de ses yeux violets, avait vu s’enfuir le ninja serpent, pendant que la foule de shinobis essayait de paraître impressionnante. Elle l’aurait été pour bien des hommes, mais pas pour lui. Lui, rien ne l’impressionnait. Même un démon à queues libre lui lançant une bijuudama ne l’avait pas fait frémir, alors des hommes… Et en si petit nombre, ce n’était même pas la peine d’y penser.

Un kunai, lancé par un des ninjas, l’atteignit en plein front, et traversa son corps aqueux. Le maître de Yagura regarda celle qui l’avait visé, c’était une jeune femme qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, et il pointa un doigt vers elle. Dudit doigt jaillit une petite gouttelette d’eau qui atteignit la kunoichi en plein front, ouvrant dans celui-ci un petit trou rouge, et la tuant sur le coup.

-C’est comme ça que l’on tue quelqu’un, fit en guise d’oraison funèbre Mangetsu.

Il fit un tour complet sur lui-même, regardant tour à tous chacun des combattants qui l’entouraient. Une fois que cela fut fait, il croisa les bras, et dodelina la tête.

-Je vous ai largement laissé le temps de fuir, fit-il. Maintenant, n’espérez plus de pitié de ma part. Pour mes quatre derniers ennemis, j’ai pris mon temps. Il n’en sera pas de même pour vous.

Yomika et Eiji tiquèrent à ces mots. Pris son temps ? Ses quatre derniers adversaires avaient été les membres du quartet d’Oto, et il les avait éliminés en moins d’une minute. S’il avait réellement fait durer la chose, combien de temps lui faudrait-il pour vaincre une vingtaine de shinobi ? La réponse vint d’elle-même quand la quantité de chakra autour de l’ainé des Hozuki s’accrut considérablement. Tous les ninjas sensitifs tremblèrent de peur, et alors, dans l’esprit de tous une chose certaine s’imposa : il ne faudrait que quelques secondes pour que l’enfant de Kusa éliminât tous ces ennemis.

Parmi ces derniers, certains reculèrent d’un pas… Cette preuve de leur frayeur fut perçue plus puissant de tous les shinobis comme une marque de lâcheté, qu’il décida de ne pas pardonner. Il pointa la lame de son sabre vers la terre, et exerça une pression d’une main chargée de chakra sur la poignée. Aussitôt, une vive lumière se dégagea du sabre, éblouissant tout le monde, et obligeant beaucoup à mettre une main devant les yeux pour éviter l’aveuglement pur et simple. Quand la vive lueur disparut, il apparut à tous que le sabre qu’avait confié Shogorai à son grand frère avait fait de même, et que ce dernier tenait deux lames, une dans chaque main. Deux lames très aiguisées parcourues par la foudre, qui avaient des excroissances courbes à certains endroits de la lame, elles étaient redoutables quand elles étaient bien maniées, et, manque de chance pour les ninjas d’Oto, Mangetsu Hozuki savait manier toutes les lames du groupe des sept épéistes.

L’enfant de Kusa regarda quelques secondes les deux lames, et les croisa devant lui. En sentant le crépitement de la foudre parcourir le métal, il eut un sourire, et il se lança à l’attaque. Il disparut et réapparut en plein milieu des ninjas d’Oto. Ceux-ci furent pris au dépourvu et avant même qu’ils aient eu le temps de dire ouf, six d’entre eux tombaient à terre, leurs têtes s’étant détachées de leur corps. L’ainé des Hozuki s’évapora et fila entre les shinobis qui étaient bien trop lents pour réagir. On entendait juste parfois un cri, et toujours le bruit sourd du corps qui tombait. L’un des ninjas du son eut le bon réflexe de sauter en arrière grâce à son chakra. Il l’avait fait si précipitamment qu’il atterrit sur le derrière, et dut se relever. Cela lui prit moins de cinq secondes. Quand il regarda où en étaient ses compagnons, il glapit de peur. Il était le seul survivant. Tous les autres étaient morts.

Ses yeux rencontrèrent ceux de Mangetsu, et cette fois, il trembla de terreur. Il tourna les talons et s’enfuit, les larmes aux yeux. Des quarante ninjas que comptaient le bataillon, ils avaient été réduit à vingt, et voilà qu’un shinobi sortait de nulle part et les éliminait tous comme si de rien n’était. C’était impossible ! Mais comme l’avait dit plus tôt l’enfant de Kusa, les frontières du possible et de l’impossible étaient ténues, surtout pour lui. Chacun des Kages avait assez de pouvoir pour en faire autant que Mangetsu, et celui-ci était bien plus fort qu’eux. Ce n’était pas pour rien qu’on le qualifiait de « Shinobi le plus puissant du monde ».

Le susnommé aurait pu poursuivre le fuyard, mais il ne le fit pas. Non pas qu’il comptait l’épargner, mais il savait que c’était inutile. En effet, une personne arrivait vers lui, dans la même direction où s’était enfui le ninja du son. Ce dernier était du type sensitif, et remarqua aussi qu’un ninja allait à sa rencontre… un ninja puissant, mais qui serait de toute manière largement moins dangereux à affronter que l’enfant de Kusa. Le sbire du Serpent de Konoha se sentit soulagé à cette pensée. Il n’aurait qu’à tuer cet adversaire, et il s’en sortirait libre, puisque le monstre de tout à l’heure avait décidé de ne pas le poursuivre.

Quand le ninja dont il avait senti la présence arriva enfin, il se jeta sur lui en tendant son kunai, prêt à le pourfendre. Yagura, car c’était lui, n’eut même pas un mouvement de recul. Il savait garder son calme lors des attaques surprises. En une seconde, il prit son bâton, et fit un mouvement circulaire très violent avec, arrachant la tête de son assaillant au passage. Ledit assaillant tomba ainsi raide mort, avant même de comprendre ce qui lui arrivait. L’ancien Mizukage s’arrêta devant ce corps, et le regarda en haussant les épaules.

-Je ne sais pas ce qui lui a pris de courir vers moi, mais c’était une erreur, fit-il à voix haute.

-Il a du estimer que j’étais plus dangereux que toi, fit Mangetsu qui l’avait rejoint et qui arborait un grand sourire.

-Personne n’est plus dangereux que m…

Yagura avait relevé la tête pour voir qui lui avait parlé, et se tut de surprise. Même s’il l’avait entendu récemment, il n’avait, de prime abord, pas reconnu la voix de son maître, mais quand il le vit, il le reconnut au premier coup d’œil. Il fut si surpris qu’il en lâcha son bâton, et tenta de dire quelque chose. Pas un son ne sortit de sa gorge. L’enfant de Kusa posa la main sur les cheveux de son disciple et les ébouriffa. Aussitôt, le jinchuriki de Sanbi s’empourpra, et essaya de chasser la main de son maître.

-Arrêtez de faire ça, je ne suis plus un gamin.

Mangetsu éclata de rire en entendant son ancien élève protesté. Alors que pour tout le monde, Yagura symbolisait le terrible Mizukage de l’ère sanglante de Kiri, pour Mangetsu, il restait toujours l’adorable bambin, qu’il avait vu grandir : l’unique enfant de la personne qui lui avait tout appris. L’enfant de Kusa voulut dire quelque chose, mais un sifflement se fit entendre. Même s’il avait vaincu tous les ninjas d’Orochimaru, les trois grands serpents que ce dernier avait invoqués étaient toujours là.

-Ah, il faut que je m’occupe de ça. Bon, petit diablotin, va retrouver tes amis. Je vous rejoins dans…

-Quelques secondes, il ne vous en faudra pas plus pour éliminer ces bestioles, compléta le Yondaime Mizukage qui se prépara à partir avant de finalement se retourner. Et une dernière chose, cessez une bonne fois pour toute de m’appeler « petit diablotin ».

Sur ces mots, Yagura rejoignit son groupe. L’enfant de Kusa le regarda faire en souriant… Le possesseur de Sanbi ne l’avait pas repris sur le mot « ami ». Commençait-il à s’ouvrir aux autres ? Ou faisait-il uniquement allusion à Utakata et Shogorai ? L’ainé des Hozuki haussa les épaules. Il aurait tout le loisir de constater les relations qu’entretenaient ses trois disciples avec les autres jinchurikis quand il aurait vaincu les trois serpents. Il plaqua les deux paumes de ses mains l’une contre l’autre, et se concentra. En quelques secondes, une boule d’eau commença à apparaitre au-dessus de lui, et à ne cesser de grossir encore et encore. Quand il estima que c’était suffisant, il tendit l’une de ses paumes vers l’eau et aspira littéralement celle-ci.

Au fur et à mesure que l’eau entrait dans son corps, Mangetsu devenait de plus en plus… grand. Il atteignit deux, cinq, et enfin dix mètres, donc la même taille que les serpents qu’il devait affronter. Puis, il fit un mudra, et le vent se leva autour de lui, tandis que l’eau qui constituait son corps se passait de l’état liquide à l’état solide, sous les yeux ébahis des ninjas de Némésis, qui regardaient l’enfant de Kusa en contrebas, et qui entendirent distinctement sa voix, malgré la hauteur qui les séparait.

-Hyoton, le titan de glace !

Les trois reptiles avaient vu, médusés, le changement de forme de l’humain. Ils n’avaient jamais rencontré un homme, ou une femme, capable de faire ça. Les animaux ne se mirent à réagir que lorsque un gigantesque sabre de glace, particulièrement acéré apparut dans les mains. L’enfant de Kusa l’abattit pendant que les serpents essayaient de le mordre. Pendant que cet impressionnant combat faisait rage, les membres de Némésis y allaient de leur commentaire, subjugués par la surpuissance de l’enfant de Kusa.

-Hm, ce type est vraiment impressionnant, fit Han en voyant l’enfant de Kusa trancher la tête d’un des reptiles. Hm, comment peut-il exister quelqu’un d’aussi puissant ?

-J’ai du mal à croire que la pose d’un simple sceau ait pu aboutir à un tel résultat, fit Yugito. Il y a forcément autre chose derrière une telle force.

-Le maître a toujours dit que sa puissance n’était ni méritée ni naturelle, qu’il avait été l’heureux bénéficiaire de ce qui aurait pu tomber entre les mains de n’importe qui, renseigna Utakata. Et que tout cela signifiait qu’il était lié à sa propre force et qu’il devait obéir aux instructions que celui qui l’en avait dotée.

-Et ce charabia, ça veut dire quoi ? demanda Fuu d’un ton impatient.

-J’en sais rien, et c’est exaspérant. A chaque fois qu’on aborde le sujet, il répond par énigme, si bien que j’y comprends de moins en moins de choses.

-Hm, ce qui est vraiment étrange, c’est que Kiri, doté d’un tel homme, n’ait pas gagné les guerres shinobis.

-Mangetsu a servi d’arme de dissuasion, un peu comme un bijuu, renseigna Roshi. Enfin, j’imagine, puisqu’il n’a jamais été présent sur le moindre champ de bataille.

-Mon frère n’aime pas la guerre, fit Shogoraï. Il est un pacifiste convaincu. Il a toujours refusé de prendre part à des batailles en dehors des terres de Kiri. Il a été beaucoup critiqué pour ça,, d’ailleurs. Mais il était déjà trop fort pour qu’on tente quoi que ce soit sur lui.

-Pacifiste convaincu ? répéta Eiji. Te fous pas de moi. Je l’ai vu tout à l’heure, face aux quatre gars d’Oto. Il les a méthodiquement massacrés, et c’est pareil pour les vingt ninjas. Il les a éliminés sans la moindre hésitation. C’est un vrai tueur, ce type.

-On peut être un vrai tueur et être pacifiste, intervint Yagura. Regarde-moi, ça ne me dérange pas de tuer des gens, mais en tant que Mizukage, j’ai généralement évité la guerre, car je savais que ça allait causer des problèmes pour la populace qui n’aurait pas manqué une occasion de se plaindre.

L’ancien Mizukage était arrivé pendant que ses camarades parlaient. Evidemment, il était complètement indemne, ce qui n’était pas étonnant, et de ce fait, personne ne prit la peine de lui demander des nouvelles de sa santé. Eiji se tourna vers lui, et même si ses yeux étaient dissimulés sous un bandeau, nul doute que ceux-ci exprimaient un scepticisme avoué.

-Un puissant shinobi, que chacun subit, fit Bee. On reconnait son chemin, tant on y voit le sang carmin. S’il tue quand il s’en voit obligé, pourquoi s’est-il bougé ? Pourquoi n’avoir pas attendu que tous nos ennemis se soient rendus ?

-Bonne question, approuva Yugito. Je n’aime pas ça, vraiment pas. J’ai l’impression qu’il a fait tout ça pour nous signifier qu’il est surpuissant, qu’il peut nous éliminer une fraction de seconde, et qu’on doit se plier à ses ordres.

-Du peu que je connais de lui, révéla Roshi. Je peux dire qu’il n’agit pas sans un but précis. S’il est intervenu, c’est qu’il est pressé, et qu’il veut nous dire quelque chose. D’un autre coté, il a dit à Orochimaru qu’il n’était ici que parce qu’un de ses subordonnées l’avait prévenu de la présence de son petit frère.

-Hm, en gros, on n’est sur d’absolument rien.

-Tu résumes bien la situation, fit Fuu. Est-on sur de ne rien pouvoir faire contre lui ? On est tout de même tous balèzes, non ?

-Aussi fort soit-on, il semble que ça ne suffise pas contre ce type, répondit Ichibi en imitant encore une fois parfaitement la voix de Gaara, faisant soupirer ce dernier.

-Hm, quoiqu’il en soit, je crois qu’on peut descendre, remarqua le jinchuriki de Gobi.

En effet, Mangetsu Hozuki avait, déjà, terminé de tuer les invocations laissées par Orochimaru, et, après avoir récupéré sa taille normale, s’était assis sur l’une des carcasses reptiliennes, et semblait attendre les membres de Némésis. Han fit un signe, et ramena tout le monde au sol. L’enfant de Kusa se leva alors, et regarda tous les membres de l’organisation des réceptacles, semblant les compter, et mettre un nom sur chacun des visages.

-Bien, vous êtes presque tous là… Si je ne m’abuse, il ne manque que votre chef. J’imagine qu’il vous rejoindra bient…

-L’orbe tourbillonnant !

La voix de Naruto avait retenti, étouffant la fin de la phrase de l’enfant de Kusa. Celui-ci se retourna, en direction de l’endroit d’où avait jailli le cri. Il n’eut pas le temps de dire « ouf » qu’il tomba nez à nez avec le ninja renard qui brandissait une paume où étincelait un rasengan. La sphère de chakra frappa Mangetsu en plein visage, mais ne lui fit rien. Le porteur de Kyubi vit avec stupeur celui qu’il avait visé se liquéfier et ainsi éviter son attaque. N’ayant frappé aucune surface solide, il fut emporté par son élan, et manqua de tomber à terre, mais se rattrapa en faisant une roulade.

Il ne put faire un geste de plus, car l’eau dont était composé l’enfant de Kusa s’était évaporé et avait formé un nuage au-dessus du chef de Némésis. Ce fut alors que le maître de Yagura reprit forme humaine, et atterrit derrière le meneur des jinchurikis, posant deux doigts sur la nuque de ce dernier.

-Calme-toi, Naruto Uzumaki, je ne te veux aucun mal, et tu n’as pas la moindre chance face à moi.

-Sans doute… fit l’intéressé en explosant dans un nuage de fumée.

De la manche du véritable ninja blond, qui apparut à quelques pas de là, jaillit un kunai dont il dirigea la lame vers l’enfant de Kusa, avant d’y injecter du chakra Futon. Aussitôt, une lame de vent se créa et s’allongea pour venir transpercer la personne visée. Celle-ci ne fut pas plus affectée que la première fois, mais s’écarta un peu plus de l’adolescent vindicatif. Ce dernier recula d’un bond, arrivant juste à coté de Yagura. L’ancien Mizukage qui avait regardé d’un œil quelque peu inquiet l’attaque de Naruto se tourna vers lui, en lui donnant un coup de coude.

-Espèce de crétin, fit-il. Ne t’attaque pas à lui.

Le ninja blond se tourna vers son camarade. Il connaissait la force de Yagura, qui devait être l’un des plus puissants membres de Némésis. Et le fait qu’il dise ça suffisait à prouver que cet étrange personnage fait d’eau était très puissant, et abominablement dangereux. Le porteur de Kyubi haussa les épaules, et regarda autour de lui chacun de ses compagnons. Ils semblaient presque tous globalement indemnes… Une chance, quand on connaissait ce dont était capable Orochimaru.

Lors de son retour vers le pont, Naruto avait pu assister à la fin du combat entre le sannin, et Roshi, et avait pu voir le Yonbi disparaitre, tandis que les serpents demeuraient, signe certains de la défaite du doyen de Némésis. Il avait alors couru encore plus vite que d’habitude. Même s’il était encore loin du niveau d’Orochimaru, il n’aurait pas laissé sans rien faire l’un de ses compagnons se faire tuer. Mais il avait soudainement entendu des cris… de terreur, et avant même qu’il ait eu le temps de rejoindre le lieu où était le jinchuriki de Yonbi, un gigantesque ninja fait de glace était apparu, sous ses yeux ébahis. Déjà parce qu’il imaginait sans mal la quantité de chakra qu’une telle technique devait demander, et en plus, il pensait que seul Haku, qui était mort, pouvait utiliser l’élément glace. Il avait alors attendu que le géant élimine les serpents, et relâche son attention pour l’attaquer au moment propice.

Maintenant qu’il était là, il pouvait voir de ses propres yeux l’enfant de Kusa, et sa puissance, et dans sa tête, une décision s’imposa : il fallait l’éliminer le plus vite possible. Décision quelque peu déraisonnable, au vu de la force de Mangetsu Hozuki, mais nécessaire aux yeux de Naruto. Il jugeait en effet que l’emprise qu’avait ce type au corps aqueux sur ses élèves était bien trop importante… Et sa puissance en faisait par ailleurs une menace directe pour Némésis, qui, à n’en pas douter, allait devoir s’opposer directement à lui quand il s’agirait d’attaquer Kiri.

Le ninja renard se prépara donc à passer à l’attaque. Thosvorn avait bien perçu l’état d’esprit dans lequel se trouvait son ami, et il était prêt à l’aider. Déjà, son bras prenait une teinte sombre, preuve qu’il utilisait une technique Doton, celle de rigidité corporelle, protégeant de la plupart des dégâts physique d’une part, et permettant d’atteindre les adeptes du Suiton d’autre part. Le ninja renard se prépara à exécuter les sceaux quand la voix de sa cible l’arrêta.

-Je sais ce que tu veux faire, Naruto Uzumaki, fit Mangetsu. Tenter de m’éliminer… C’est un choix judicieux en théorie. Mais dans les faits, cette tâche est hors de ta portée.

-Vraiment ? demanda le ninja renard. Actuellement, tu es tout seul. Je te signale qu’on est à quatorze contre un. Je sais bien que tu es ultra fort, tout le monde le dit… Mais, tu ne peux pas être complètement invincible.

-Non, effectivement, j’ai des points faibles, et il n’est pas impossible qu’en vous mettant tous en même temps contre moi, en conjuguant la puissance des neufs bijuus, vous auriez une chance de me vaincre.

-Ah, fit Naruto d’un ton triomphateur.

-Ne t’emballe pas, gamin. Tu sembles oublier que vous sortez tous de combat qui vous ont fatigués, alors que je suis en pleine forme, et qu’en plus, certains d’entre vous, notamment Roshi, sont blessés. Par ailleurs, mes trois élèves ne vont pas m’attaquer parce que tu dis de le faire.

-Ca, ce n’est pas faux, remarqua Utakata. Je ne vais pas aller au casse-pipe, parce qu’un exaspérant gamin me le demande.

-Ferme-là, pauvre crétin, rétorqua le ninja renard en se tournant vers lui.

-Qu’est-ce que tu viens de dire ?

-Tu m’as très bien entendu, fit Naruto. Je commence à en avoir assez de t’entendre prendre ce ton avec moi. Je te rappelle que je suis le chef de ce groupe, et si je te demande d’aller attaquer ce type, tu y vas.

-Et tu vas peut-être m’y obliger ?

Le chakra des bijuus des deux hommes commencèrent à filtrer. Les énergies de Kyubi et de Rokubi enveloppèrent leurs réceptacles respectifs, et semblèrent prêtes à se confronter l’une à l’autre. Les deux démons encourageaient d’ailleurs leur possesseur à se démolir mutuellement.

‘’Ne te laisse pas marcher sur les pieds par ce gamin. Il n’a aucune légitimité à te donner des ordres’’ souffla la bête à sept queues

‘’DETRUIT CET IMPERTINENT, NARUTO. TU ES LE DETENTEUR DU PLUS PUISSANT DES NEUF, MOI. MONTRE A CETTE LIMACE DEGENEREE QUI EST LE MAITRE’’ rugit celle à neuf queues.

L’ambiance était à l’orage et les choses allaient rapidement s’aggraver. Tout le monde regardait les deux ninjas, sans voir que l’un des possesseurs souriait. Gaara, ou plutôt Ichibi, arborait un rictus déplaisant. Le bijuu adorait voir les humains s’entredéchirer, et il sentait bien que ses frères essayaient de pousser leur porteur au massacre. Shukaku exulta intérieurement. Même si Kyubi ne cessait de le rabaisser à cause de son faible nombre de queue, lui, au moins, était libre, et contrôlait le corps de sa prison vivante.

Quand Utakata et Naruto se jetèrent l’un sur l’autre, le premier fut ceinturé par Bee, et le second trébucha sur le bâton de Yagura que ce dernier avait judicieusement mis là, et tomba à terre. Avant qu’il ait pu se relever, l’ancien Mizukage se pencha vers lui et posa sa main sur le cou du ninja renard.

-La situation bat de l’aile, mais pas la peine de faire du zèle, fit Bee. Calmez-vous, ou gare à vous.

-Il a raison, renchérit Yagura. On n’a pas besoin de querelles internes.

-Facile à dire pour toi, rétorqua le porteur de Kyubi, mais mon autorité est bafouée, et par ton meilleur ami, en plus, alors tu n’as qu’à t’expliquer avec lui.

Naruto s’étonna lui-même de son audace. En temps normal, il n’aurait jamais tenu un tel discours à l’ancien Mizukage qu’il craignait, mais cette fois, sa colère était telle qu’il n’avait pu empêcher les mots de franchir le portail de ses lèvres. Yagura ferma les yeux quelques secondes, pour mieux réfléchir. Même s’il était d’accord avec Utakata quand ce dernier affirmait que seul la mort les attendait s’ils allaient affronter l’enfant de Kusa, il ne pouvait nier que le ninja renard avait raison. Tôt ou tard, le maitre de détenteur de la bête à trois queues allait poser problème. Le porteur de Sanbi savait aussi qu’il était terrifié par l’idée d’affronter lui-même son maître… Et pourtant, il reconnaissait que Némésis pouvait avoir assez de puissance pour réussir cela. Cela eut l’effet de lui redonner confiance et même de lui faire caresser l’idée de, peut-être, combattre son maître.

Celui-ci voyait Némésis dans son grand complet et en constatait sans peine les failles. Sous les dehors d’un groupe soudé, les dissensions existaient. Cependant, il avait vu à la lueur dans les yeux de son disciple que ce dernier avait conscience de la puissance que pouvait dégager Némésis. L’ainé des Hozuki en fut convaincu en quelques secondes : si l’organisation des réceptacles réussissait à se défaire de deux problèmes, et si les jinchurikis atteignaient tous le contrôle parfait de leur démon, alors Némésis deviendrait proprement impossible à arrêter.

-On se calme, fit l’enfant de Kusa en levant les bras pour apaiser les esprits. Vous n’êtes visiblement pas disposé à m’écouter. Je vais mettre ça sur le compte de votre fatigue. Néanmoins, il faut que je discute avec vous de certains sujets.

-Hm, dans ce cas, il faut que nous fixions un point de rendez-vous, remarqua Han.

-Que nous choisirons, statua Naruto. Histoire d’éviter les guets-apens.

-Fort bien, fit Mangetsu. Que me proposez-vous, alors ?

Le silence répondit à la question. Personne n’avait d’endroit précis en tête, personne sauf Thosvorn qui lisait depuis tout à l’heure son livre.

-Et pourquoi pas Otoramaya ? proposa le ninja du tourbillon.

-Otoramaya ? répéta Naruto. Si je me souviens bien, c’est…

-Une station thermale assez cotée à mi-chemin entre Kusa et Ame à deux heures d’ici, compléta Thosvorn. Connue pour proposer un service de bain mixte, et…

-Et comment tu sais ça, toi ? demanda Yomika d’un ton suspicieux.

-Euh…Hm… Eh bien, Jiraya, écrivain génial dont le génie et la fibre créative ne cesse de me surprendre, dans le tome 4 de « La stratégie du batifolage », situe l’action à cet endroit, et remercie la station au début du livre.

-Ah oui, c’est vrai, il nous en avait parlé lors de notre entrainement, se souvint le ninja renard. On a effectivement besoin de repos, voire de soin, et je pense que deux semaines à Otoramaya nous feront le plus grand bien. D’autant que c’est sur notre chemin.

Le ninja renard se tourna vers ses camarades pour capter leur regard, les invitant tacitement à exprimer ce qu’il pensait de ça. La plupart semblait être d’accord avec cette proposition. Après tout, ils étaient plus ou moins tous d’accord avec le fait qu’ils avaient besoin de relâcher un peu la pression qui s’était accumulée ces derniers temps. Rendant à Utakata le regard noir que celui-ci lui lançait, Naruto hocha donc la tête et se tourna vers le plus puissant de tous les shinobis.

-Dans une semaine, retrouvez-nous à Otoramaya, fit-il. Le temps de régler quelques problèmes… internes et de nous guérir, et nous serons disposés à vous écouter. D’accord ?

-Ca me va, répondit Mangetsu. Mais, je vous préviens, n’essayez pas de disparaitre. Si ça devait être le cas, je vous retrouverai, tôt ou tard.

Naruto ne répondit pas, et fit un signe à ses camarades, leur ordonnant de se mettre en marche, puis il prit la tête, suivi de ses compagnons, Han portant Roshi dont la blessure à la jambe lui interdisait tout déplacement, laissant seul Suigetsu Hozuki qui avait choisi de rester avec son grand frère Mangetsu. Ce dernier s’approcha et le serra dans ses bras, avant de jeter un regard aux silhouettes des shinobis de Némésis.

Quand il sentit que l’organisation réunissant les neuf jinchurikis s’était assez éloignée, il claqua des doigts. Quatre shinobis apparurent, les uns après les autres, à ses cotés. Le premier faisait la même taille que l’enfant de Kusa, mais devait avoir quelques années de moins que lui. A son flanc battait une longue épée dont la garde et la lame, de couleur argent, étaient effilées et très fines. Ses cheveux noirs étaient coiffés en catogan, et suffisamment longs pour atteindre le milieu de son dos. Il portait la tenue traditionnelles jonins de Kiri. Son pantalon de toile était déchiré au niveau du genou droit, et ses mains étaient couvertes… de sang. Il avait à sa droite un ninja bien plus jeune que lui. Celui-ci avait des cheveux blonds, coiffés comme ceux du premier, et des yeux bruns. Ses vêtements étaient identiques, à ceci près qu’à la place du gilet des ninjas de Kiri, il avait un débardeur vert, à ceux du premier, et même son épée était similaire. Seulement, le premier avait les dents taillées en pointe tandis que le second avait des dents normales. L’évidence s’imposait : le premier était l’un des sept épéistes, et le second, son élève.

Le troisième était à gauche du premier, et était un rien plus petit que lui. Vêtu d’un pantalon bleu, et torse nu, il portait une épée dont la garde était visible, mais dont la lame se trouvait dans un fourreau noir, qu’il portait dans son dos. Ses cheveux étaient recouverts par une casquette, mise en biais. Ses dents étaient aussi taillées en pointe, signe qu’il appartenait aussi au cercle des épéistes. Il avait accroché à son pantalon une sorte de sacoche spécialement conçue pour transporter des livres, et plus précisément des Bingo Books.

Le dernier était un peu en retrait et se cachait. De son visage, rien n’était visible puisqu’il portait un masque d’ANBU de Kiri qui ne laissait voir que ses yeux jaunes luisants et ses cheveux bleus. Il portait un pantalon de toile et un long manteau à mi-chemin avec le kimono, qu’affectionnait certains ninjas de Kiri pour la protection à l’humidité qu’il apportait. Il était aussi le seul qui n’avait pas d’épée, et pour cause, il ne s’était jamais intéressé au kenjutsu, qui était un art majeur du village des brumes.

-Anzu, Hayashi, Yûichiro, Nodo, vous avez entendu ? demanda Mangetsu en les appelant par ordre d’apparition.

-Ouais, ouais, fit le dénommé Anzu. On n’est pas sourd. Donc, c’est quoi le plan, maintenant ? Je croyais que tu voulais récupérer Shogoraï, pour recréer les sept épéistes du brouillard.

-Je vais le faire, mais comme Némésis n’était pas disposé à m’écouter, j’ai préféré ne pas aborder le sujet pour l’instant. Vous allez m’accompagner à Otoramaya.

-Ok, ok, souffla l’épéiste, mais au fait, tu n’avais pas un subordonné à voir. Tu sais, Shinkuu Uzumaki.

-Effectivement, mais tu imagines bien que j’ai tout prévu.

Comme pour prouver ses dires, Mangetsu porta deux doigts à sa tempe droite en fermant les yeux, et murmura quelque chose. Un minuscule trait de chakra sembla jaillir de son être, et partir dieu sait où. L’enfant de Kusa ouvrit alors ses yeux violets.

-Voilà, il va continuer de surveiller Némésis, et je le rencontrerai dans une semaine. Maintenant, suivez-moi, nous allons à Kusa, il y en a trois qui ont des excuses à faire, si je ne m’abuse.

***

Némésis avait repris la route depuis un quart d’heure quand Naruto s’arrêta brusquement, et se tourna vers ses compagnons. Il jeta un regard à Roshi qui, même s’il n’en montrait rien, devait souffrir. A première vue, la blessure serait vite guérie, mais ce n’était pas une raison pour laisser souffrir le ninja de la lave. Il chercha du regard celui qui était le plus à même de soulager la douleur du doyen de Némésis, et tapota son masque du doigt, comme pour réfléchir. Après quoi, il se tourna vers ceux qui étaient restés combattre Kakuzu, Hidan et les ninjas de Konoha.

-Au fait, il est passé où Kageshiro ?




Il y a de la tension dans l'air.

A la prochaine^^.







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