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Fiction: Les possesseurs

Naruto fuit le village.Ses buts: REUNIR LES JINCHURIKIS et SE VENGER DE KONOHA. Dans sa quète, il devra faire face aux différents villages ninjas,il apprendra de sombres secrets,et il deviendra...
Classé: -16D | Spoil | Général / Action/Aventure | Mots: 367793 | Comments: 115 | Favs: 226
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Sarhtorian (Masculin), le 06/02/2012
Énormément de retard, et je m'en excuse, mais j'ai quelques chapitres d'avance.

Bonne lecture !




Chapitre 26: L’histoire d’Iwa : l’apprentissage de Roshi.



Il nous faut remonter maintenant à près de soixante ans plus tôt, au village d’Iwa. Cinquante sept ans précisément plus tôt, précisément, un individu naquit. Cet individu était issu de la plus haute noblesse du village d’Iwa, il était le fils cadet du premier Tsuchikage. Cet ascendance aurait du être pour lui le plus grand des honneurs, et aurait du le conduire aux plus hautes fonctions de son village, mais il fut choisi pour être le récipiendaire du plus terrible des fardeaux. En lui fut enfermée l’une des neuf engeances les plus destructrices connues. En lui fut scellé un bijuu.
Cet homme reçut le démon en lui, il reçut ses pouvoirs qui devaient lui donner son surnom. Un surnom que le champ de bataille fit connaître au monde. En outre, il reçut la haine des gens. Objet de crainte, objet de haine, il devint une arme.
Mais tout n’a pas évolué en un jour. De longues années sont passées, amenant avec elles guerre et deuil. L’histoire de cet homme est l’histoire d’un être haï qui a beaucoup perdu. Mais refuser de l’entendre serait une insulte à cet homme.
Cet homme s’appelle Roshi, et il est le jinchuuriki du plus faible des bijus, Yonbi.
Il fut élevé par son frère ainé, qui lui avait eu droit à l’éducation du père, et qui était adulé par tous. Le jeune Roshi ne lui fut pas du tout reconnaissant pour ça, au contraire, il l’enviait de façon maladive. Le jeune garçon n’avait alors pas plus de quatre ans et pourtant déjà ses pensées étaient embrumées par la vengeance et l’envie de meurtre. Il se fit le vœu d’être toujours plus fort. Et le jour de son cinquième anniversaire…
Flashback

-Roshiiiiii, réveille-toi, fainéant ! Aujourd’hui est un grand jour pour toi.

Cette voix appartenait à Muro, le grand frère de Roshi, de vingt ans son ainé. Le jinchuriki, bien qu’il n’eut pas conscience d’en être un, se leva en rouspétant. Sa mauvaise humeur matinale s’amenuisa grandement quand il vit le calndrier. Aujourd’hui, il allait rencontrer son futur maitre. En effet, il avait réussi l’examen pour devenir genin brillamment, et donc allait être entrainé par un jonin de son village, c'est-à-dire celui d’Iwa. Il se leva, et bailla. Après s’être habillé, il prit une miche de pain sur la table de la pièce et sortit en courant d’air.
Le village d’Iwa était une sorte de ville sculptée parmi des pics de pierres. De multiples habitations s’échelonnaient sur les différentes stalagmites géantes de la montagne à proximité. Des ponts menaient à des surfaces planes d’une assez grande superficie où se trouvaient les magasins. Tout cela était surplombé par le palais du Tsuchikage .
Roshi courait pour arriver au point de rendez-vous. Tous s’écartait à son passage, non pas par respect mais plutôt pour éviter celui qui était appelé « le démon ». Le rassemblement avait lieu sur une colline situé près d’une grotte sacrée, où, disait-on, se trouvaient l’esprit du premier tsuchikage. Roshi arriva, et constata qu’il était le premier arrivé. Il s’assit et se concentra. La roche qu’il fixait commença à fondre. La chaleur augmenta, et ce ne fut plus seulement mais aussi le sol qui commença à fondre. Dix, vingt, trente, cinquante, cent et plus encore de degrés. Alors que la chaleur commençait à attaquer la plateforme un autre garçon arriva sur les lieux. Celui-là avait des yeux bleus et cheveux blonds long, sa tenue était quelconque, se constituant d’un ensemble beige. Il souriait.

-Salut, t’es un de mes coéquipiers ? demanda t-il à Roshi en s’approchant à grandes enjambées. Moi, c’est Keibaro. Keibaro Bakushou. Mais puisque qu’on se connait depuis environ quatre ans, tu devrais le savoir. Continua t-il en tendant la main droite.

Cette main avait ceci de spécial qu’elle avait une bouche au milieu de la paume. Roshi la regarda d’un air effaré, comme d’habitude. Et, comme d’habitude, il se rappela de ce qu’il savait sur la famille Bakushou. Une puissante famille d’Iwa, celle dont les membres avaient les premiers exploités la puissance de leur don héréditaire, le bakuton. Cet art consistait à alimenter une argile spéciale en chakra. Les membres de cette famille modelaient alors l’argile grâce aux bouches qu’ils avaient sur les mains.
Cette famille était au temps de la jeunesse de Roshi, et donc au temps de l’apogée du deuxième tsuchikage, un des piliers de la puissance d’Iwa. Et le plus jeune descendant se trouvait face à Roshi, qui était lui-même le petit-fils du premier Tsuchikage, et le jinchuriki de Yonbi. Le possesseur, du bijuu à quatre queues, avait déjà deviné qui serait le troisième membre de l’équipe. Ce serait probablement le fils du deuxième tsuchikage. Et en effet ce dernier arriva. Il avait les yeux sombres de ceux qui ont déjà vu les tourments du monde. Ses cheveux étaient très noirs. Il s’appelait Sentaro. Il esquissa un sourire quand il vit qui les deux shinobis qui seraient ces coéquipiers.
Les trois enfants se connaissaient, ils avaient pour ainsi dire grandi ensemble. Ils étaient tous les trois enfants que tous considéraient comme le futur de la puissance d’Iwa. Et bien sur, en ces temps troublés, il était normal qu’on les mette dans la même équipe.
Les trois garçons attendaient celui qui allait les former. Bien qu’il se doutait déjà de qui serait leur instructeur, Roshi préférait se taire, au cas où, justement, il se tromperait. Mais la personne qui apparut. Il était de petite taille et avait des cheveux bruns qui tombaient épars autour de sa tête. Il portait la traditionnelle tenue des jonins d’Iwa, un gilet avec une seule manche très longue. Il ne devait pas avoir plus d’une trentaine d’année.
Il fit signe aux enfants de s’asseoir par terre, pendant que lui-même utilisait une technique doton pour se faire un banc. Quand tous furent assis, l’homme prit la parole. Il avait un ton très sérieux, comme s’il parlait à ses pairs plutôt qu’avec des garçons de cinq ans.

-Bonjour ! Je suis celui qui va être votre maître durant les années qui vont venir. Comme vous le savez, nous sommes en période de guerre, c’est pourquoi mon rôle est de vous rendre plus forts et rapidement. Commencez par vous présenter de gauche à droite, sur le modèle : Nom, prénom, âge, caractéristiques et métier du père.

-Je m’appelle Keibaro Bakushou. J’ai cinq ans. J’ai un pouvoir héréditaire, et mon père est le chef de mon clan, qui est le plus puissant d’Iwa.

-Je suis Roshi Shuuso, cinq ans également. Je maitrise le yoton, et mon père était le premier tsuchikage.

-Quant à moi, je me nomme Sentaro Fukashi. J’ai aussi cinq ans. J’ai des affinités avec trois éléments et mon père est le second tsuchikage.

Les trois garçons avaient dit ça légèrement, mais, malgré leur jeune âge, ils avaient pleinement conscience de ceux qu’ils étaient. L’homme passa don regard sur chacun des trois gamins et eut un sourire.

-Très bien. Moi, je suis Oonoki. Ca vous suffira comme information. J’ai 24 ans. Je suis un jonin d’Iwa et je suis aussi l’élève du second Tsuchikage. Et je suis un heureux père de deux jumelles et bientôt d’un troisième enfant.

-J’ai une question, fit Keibaro, comment ça se fait que le fils du premier kage du village ait le même âge que le fils du second ?

-Cela, c’est très simple. Le second Tsuchikage a trente-neuf ans. Et le premier tsuchikage est mort l’année dernière à l’âge de 75 ans. Il a juste eu son deuxième enfant très tard, et… par nécessité.

Visiblement, aucun des trois garçons n’avait compris ce qu’il voulait dire par nécessité. Roshi ne savait donc pas encore qu’il était un jinchuriki, car même un enfant de cinq ans aurait fait le lien…ou pas. En tout cas, Oonoki pensait qu’il était trop tôt. Il fallait attendre un peu avant de renseigner Roshi à ce sujet…

-Normalement, fit le jonin, je devrais vous faire passer un test, mais au vu de votre ascendance, je n’éprouve pas l’utilité de faire ça. Nous sommes maintenant une équipe et nous entrainerons dorénavant ensemble.
Fin flashback…

La première rencontre avec son maître allait singulièrement changer la vie de Roshi. La haine que lui manifestaient les villageois lui parut moins apparente. Il faut dire qu’il passa dès lors la majorité de son temps à s’entrainer avec ses compagnons, plutôt que de trainer dans la rue où il se faisait insulter.
De plus, de moins en moins de gens l’insultait. Tous pensaient qu’il voudrait se venger quand il maitriserait le bijuu, et ils n’avaient pas totalement tort. Roshi gardait un souvenir féroce de la souffrance que lui avaient causé les insultes et le rejet. Il aurait pu sombrer dans la démence la plus complête s’il n’avait pas entrevu le rayon de lumière qu’était celle d’avoir un maître. Ce que personne ne savait, c’est que Roshi était au courant… Il savait qu’il était le jinchuriki de Yonbi, et quand il se sentait seul, il se perdait dans son esprit pour se trouver avec cette créature terrifiante. Cela contribua peut-être au fait que le biju ne se manifesta pas durant des années. Néanmoins, le Biju attendait son heure et, lors de la septième année de Roshi.

Flashback

Aujourd’hui était un jour spécial pour l’équipe d’Oonoki. En effet, pendant les deux années depuis sa formation, l’équipe avait accompli beaucoup de missions dangereuses, malgré l’âge des shinobis qui composaient le groupe. Et pour cela, ils allaient être récompensés. Les trois jeunes ninjas marchaient en direction de l’endroit même où leur équipe s’était constituée.
Les trois se demandaient quelle pourrait être la récompense. Ils savaient qu’il y aurait le frère de Roshi, Muro, le deuxième tsuchikage Muu et leur maître Oonoki. Mais à part ça, ils ignoraient ce qui les attendait. Plus d’argent ? Une montée en grade ? Une médaille ? Une nouvelle technique ? Chacun y allait de son hypothèse.
Ils arrivèrent enfin à destination. Ils virent un grand homme enveloppé dans de longues bandelettes. C’était le deuxième tsuchikage. Il leur fit signe d’approcher. Alors que Sentaro et Keibaro se dirigeait vers lui, Roshi s’immobilisa. Ses yeux se révulsèrent, et son chakra se multiplia, faisant augmenter la chaleur de façon exponentielle. Muu cilla à peine. Il se plaça devant Keibaro et Sentaro et fit face à Roshi.
Ce dernier fit un mudra et cracha un jet de lave. Muu l’arrêta d’une technique doton, et s’appr^éta à arrêter le ninja de la lave. Mais ce ne fut pas la peine, en effet au moment même où il allait contre-attaquer, Roshi s’arrêta. Il parla d’une voix grave et profonde, une voix caverneuse qui n’était certainement pas celle de Roshi :

-Laisse-moi tuer cet homme

-Ne rêve pas, fit la voix de Roshi, tu restes dans mon corps.

-Laisse-moi le contrôle.

-Non…

Après une sorte de bras de fer intérieur, les yeux de Roshi redevinrent normaux, et le chakra incandescent qui avait augment é la température disparut. D’un air désolé, le jeune shinobi adressa un regard d’excuse au kage, pensant que ce dernier n ‘apprécierait pas cette attaque. Mais Muu, le deuxième tsuchikage, avait l’air très intéressé par ce phénomène. Il était même en état de jubilation. Visiblement, il attendait que le garçon fasse montre du contrôle du bijuu, et le refoulement qu’il venait de voir était la première étape du contrôle total.

-Tu as réussi à refouler le démon…, fit Muu. Il est temps que tu le saches. Ce démon….

-S’appelle Yonbi, il le plus faible des bijuus et c’est grâce à lui que je maitrise la lave. Et à cause de lui, on est sensé me nommer jinchuriki.

La déclaration de Roshi jeta un froid dans l’assistance. Personne, parmi ceux qui étaient au courant, ne s’attendaient à une telle révélation. Surtout pas le maitre de Roshi, Oonoki ne s’attendait pas du tout à ce que son élève puisse savoir qu’il était un réceptacle et encore moins qu’il puisse repousser le biju. Muu reprit son calme.

-Et tu es au courant de ça depuis combien de temps ?

-Trois ans, je crois.

-Je vois, cela t’a laissé le temps de t’acclimater à ce pouvoir. C’est bonne chose. Mais pour l’instant passons, et revenons-en à la raison de votre venue ici. Pour votre aide durant la guerre, vous ètes nommés tous les trois chunins. Mais ne vous relâchez-pas. Nous sommes encore en période de trouble.

Fin Flashback…

Les relations entre les trois amis ne changèrent pas malgré cette découverte. Au contraire, les deux autres enviaient Roshi d’avoir à sa disposition autant de pouvoir.
Les années passèrent, la guerre continuant toujours, et apportant son lot de mort et de blessé. A partir de leur dixième année, les trois se séparèrent pour apprendre des techniques propres à leurs capacités. Keibaro s’entraina avec les maîtres de son clan, ceux qui avaient élevé leur art plus haut que quiconque, afin de mener à son paroxysme la technique du bakuton. Sentaro fut personnellement entrainé par Oonoki, voire par son propre père, à l’usage du jinton, le plus puissant des arts ninjutsus élémentaires.
Quant à Roshi, il s’en alla au plus haut sommet de la plus haute montagne du pays de la terre. Là-haut vivait un vieil homme, si vieux qu’il en avait été oublié par les hommes. Cet homme, dont le nom n’était plus, était surnommé Korai « les temps immémoriaux ». Il vivait en reclus sur la montagne. Il fallut à Roshi un an pour l’atteindre, dans ce lieu où tout art shinobi était interdit par la volonté du vieux sage. Ne réussissant que grâce à son opiniâtreté, et à son biju, Roshi atteint son but… et il put voir le sage.

Flashback
Roshi se présenta devant la maison. Mais rien ne lui répondit, si ce n’est que la porte s’ouvrit. Considérant cela comme une invitation à entrer, il pénétra dans la demeure. Mais la pièce où il déboucha était vide, et elle semblait être la seul pièce de l’habitation.
Dépité, Roshi sortit, et vit un homme qui s’appuyait sur une canne de bois. Cet homme semblait très vieux et pourtant, une formidable impression de puissance se dégageait de lui. Roshi était époustouflé et ne pouvait se détacher du visage ridé, barbu, et pourvu de cheveux blancs mi-long.

-Vous êtes Korai ? fit le jeune ninja de lave.

-Korai n’est qu’un nom. Je suis Homme.

La réponse du vieil homme laissa le ninja d’Iwa perplexe, mais il ne se découragea pas pour autant, et continua à parler.

-Je me nomme Roshi Shuuso. Accepteriez-vous de m’entrainer ?

-Le corps n’est que temporaire. Seule l’âme vaut la peine d’être entrainé.

-Alors comment j’entraîne mon âme ? demanda Roshi, déboussolé de nouveau.

-Par le vieillissement du corps… La vie entraîne l’âme.

Roshi était perdu. L’homme lui avait dit de fortifier son âme sans penser au corps, mais que la fortification de l’âme dépendait du corps. C’était déjà trop compliqué pour l’enfant de dix ans qu’était Roshi. Le vieil homme remarqua cela, et eut un pâle sourire devant l’innocence de l’enfant, qui l’empêchait de comprendre.

-Roshi, que viens-tu faire en ce lieu ? N’as-tu guère une famille ? N’as-tu guère un village ? N’as-tu guère une cause ?

-Pour les protéger, je dois devenir fort. Et, en tant que jinchuriki, il fallait que je m’isole pour ne pas être un danger.

-Tu serais, selon tes dires, l’un des neufs porteurs. Voyons cela….

L’homme posa sa main sur la tête de Roshi. Aussitôt, les deux individus se retrouvèrent dans un lieu noir… Roshi était face à son biju, mais cette fois, il n’y avait pas de cage qui les séparait. Néanmoins, Yonbi, démon gorille à quatre queues, était immobilisé par de nombreuses chaines. Le biju poussa un cri de rage en se débattant. Le ninja des laves était complètement étonné par cette situation qu’il n’avait jusqu’ici jamais vécu. Mais une main se posa sur son épaule. C’était celle du vieil homme.

-Effectivement, tu es le porteur du quatrième démon.

-Mais qu’avez-vous fait ?

-Une transe de biju, c’est ainsi que se nomme cet étrange phénomène. Seuls les gardiens des démons peuvent le faire… ou des assimilés.

-Mais alors, vous êtes un jinchuriki, vous aussi ?

-Oui.

Comme pour approuver cela, une gigantesque créature, dépourvue de chaine, sortit de l’ombre. Elle ne représentait pas qu’un seul animal. C’était une véritable chimère de couleur blanche. Roshi n’aurait su dire de quels animaux elle état composé. Ce qu’il sut en la voyant, c’est qu’elle n’était pas enchainée, et de ce fait, terriblement dangereuse.

-Attention, cria- t-il au vieil homme, en se jetant lui-même sur le coté.

-Ne t’inquiète pas. Fit le vieillard. Il ne t’attaquera pas.

-Cela faisait longtemps que tu ne m’avais pas rendu visite, fit la chimère.

-J’ai perdu jusqu’à la notion du temps… J’ignore même mon âge, Gobi.

-Tu as dépassé de huit ans l’âge que les hommes appellent celui des sages.

-Tant que ça ? Je n’aurai donc rien vu passer. Fit le vieil homme avant de se tourner vers Roshi. Vois ce biju, s’il n’est retenue par aucune chaine, c’est parce que j’ai un contrôle total de lui. C’est un but que tu t’efforceras d’atteindre.

La conversation s’arrêta là. Le vieil homme savait ce qu’il était venu trouver. Roshi et Korai revinrent à la raison. Le vieil homme regarda Roshi avec une lueur dans les yeux qu’il pensait ne plus jamais pouvoir avoir.

-Je vais accéder à ton souhait et t’entrainer. Cinq ans suffiront à te transmettre ce qui est vraiment nécessaire. Après, tu feras ta vie par toi-même.

Fin flashback

Alors commencèrent des années d’entrainements. Duels, entrainements physiques, entrainements psychique, enseignements philosophiques, et bases de réflexions, tout cela était la composante de cet apprentissage. Roshi n’abandonna jamais et malgré la dureté de la formation, passa les étapes les unes après les autres. Leur lieu d’entrainement était une gigantesque plaine au centre d’un volcan éteint. Les deux avaient construit un abri, et vivaient simplement.
Ils se trouvaient à environ une cinquantaine de kilomètres d’Iwa, et pourtant aucune nouvelle ne leur arrivait. Ou plutôt, eux-mêmes ne cherchait pas à avoir de nouvelles, préférant se préoccuper de l’entrainement de Roshi plutôt que de regarder les affaires du monde. Cela était la volonté de Korai, car, bien qu’il soit d’accord avec le fait que son entraînement était très importants, Roshi ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour ses amis, restés à Iwa.
Qu’il s’inquiète semblait rassurer Korai, qui avait peur que le ninja des laves ne soit dépourvu d’ami. Si le jeune shinobi, bien qu’il soit un réceptacle, avait des gens qui pouvaient lui apporter de ce trésor qui soulage les cœurs, et rend la vie si bienveillante. Le vieil homme était contenté sur ce point. Il n’entrainait pas quelqu’un qui utiliserait ses pouvoirs contre ceux avec qui il avait grandi, ce qui aurait pu arriver en tant que jinchuriki.
Environ quatre ans après le début de l’entrainement, Korai convoqua Roshi.

Flashback

-Roshi, fit-il se reposant sur sa canne, il est temps pour toi d’apprendre ce que sont les cinq lotus.

-C’est quoi les cinq lotus ?

-Ne m’interromps pas. Reprit le vieil homme. Je répondrai à tes éventuelles questions après. Les cinq lotus sont un ensemble de cinq techniques, chacune correspondant à l’un des grands villages shinobis. Moi-même ayant vécu avant leur création, je peux te dire que le fait que à chaque village se rattache un lotus est un pur hasard. Mais passons les origines de ces techniques. Aujourd’hui, le cours sera purement théorique. Je t’enseignerai comment reconnaître les différents lotus, et sous quelles formes ils agissent. Pour les cours suivants, en revanche, tu apprendras à maitriser le lotus d’Iwa.

-Mais, maître, interrompit Roshi. Comment pouvez-vous l’avoir en votre possession ? Vous n’ètes pas un shinobi d’Iwa.

-Ne t’ais-je pas dis de ne pas m’interrompre ? Quoiqu’il en soit, sache que j’ai enfanté l’un des fondateurs de ce village. Même si je ne suis pas un de ses shinobis, j’y suis affilié. Donc reprenons… Les cinq lotus se trouvent sous différentes formes. Celui de Konoha se traduit par un mouvement de taijutsu très puissant, mais dangereux car nécessitant l’ouverture des portes de chakra. Il n’est pas représenté extérieurement, mais ses adeptes ont une mentalité proche de ce lotus. Celui de Kiri en revanche est présenté extérieurement, et est probablement des lotus à la base.

-A la base ? interrompit de nouveau Roshi.

-Si on comparait les cinq techniques de lotus, on verrait que celle de Kiri surpasse les autres. Néanmoins, un expert maniant le lotus d’Iwa peut défaire un débutant avec le lotus de Kiri. Mais revenons à ce dernier, l’utilisateur de ce lotus est unique, car le seul moyen d’user de la technique est d’avoir en sa possession le bâton avec une fleur de lotus fixée dessus. C’est une technique ninjutsu de destruction massive. Passons maintenant au lotus de Kumo, c’est du genjutsu pur. Il te suffit de te retrouver dans un rayon de cinq mètres autour de l’utilisateur pour être coincé et paralysé pendant une heure, sa faiblesse se trouve dans sa portée réduite. Le lotus de Suna consiste en une technique de Fuinjutsu, c’est d’ailleurs un des seuls moyens de ce village de sceller les choses. Il est utilisable en toute utilisation et peut s’utiliser à peu près n’importe où. Dans un sens pratique, il est le plus simple à utiliser, mais aussi le moins efficace en combat.

-Et on arrive au lotus d’Iwa… fit Roshi

-Exact, le lotus d’Iwa. Celui là est extérieur et s’utilise au moyen, à l’instar de celui de Kiri, d’un objet. Il a deux formes, la première te permet de brouiller par un flux de chakra continu, ce qui pourrait te repérer, mais il y a une deuxième forme, à laquelle tu ne pourras accéder qu’en atteignant la perfection dans la maitrise du lotus. Je veux que tu t’entraines à maitriser parfaitement ce lotus. Je t’ai dit tout à l’heure que le lotus de Kiri est le plus puissant à la base, mais… le lotus d’Iwa, si l’on vient à le maitriser parfaitement, le surpasse. Malheureusement, l’utilisation de ce lotus n’est pas si simple. Pour l’utiliser à la perfection, il te faut être capable d’avoir un contrôle parfait de ton biju. Mais cela n’est que la première étape. Une fois que ton biju est maîtrisé, tu devras libérer le pouvoir du lotus. Cela ne se fait qu’après un long rituel, et il ne te faudra pas rater car cela signifierait… La destruction complète de ton être.

Roshi déglutit. On lui avait dit que seul deux personnes avaient réussi à maîtriser un biju parfaitement, et en plus de l’extérieur. Personne n’avait entendu parler de quelqu’un qui avait maîtrisé un biju dont il était le réceptacle. Personne sauf Roshi, son propre maître était un jinchuriki parfait. Le ninja des laves posa alors la question qui lui brulait les lèvres.

-Maitre, et si je venais réussir ? Quels seraient les pouvoirs déployés par le lotus ?

-Une capacité de vision et de dissimulation, ce sera ça. Plus personne ne pourra te voir tant que toi-même ne l’aura pas décidé, et bien sur, ta présence ne sera pas repérable quelque soit la quantité de chakra mise à cette action. Pour cela, tu n’auras pas besoin d’utiliser ton chakra de manière spécifique, le fait de maîtriser ton biju à la perfection lui donnera une teinte caractéristique. Quant à la capacité de vision… Eh bien, elle consiste à te donner des renseignements sur le futur, durant les moments où tu concentreras ton chakra dans le lotus. En gros, pour faire simple, tu pourras voir jusqu’à sept jours dans le futur. Il est dans ce cas évident que tu pourras modifier certaines choses… Mais attention, certaines ne pourront en aucun cas être évitées. Un jour viendra où la vieillesse te prendra… Tu le verras assurément, mais tu devras te résigner…

-Mais combien de temps me faudra-t-il pour la posséder ?

-Moi-même, j’ai réussi. Cette tâche m’a pris environ quatre-vingts ans.

-Quatre-vingts ans ? Mais vous avez quel âge ? Votre biju a dit que vous aviez dépassé de huit ans l’âge des sages et quatre ans se sont écoulés depuis…

-Roshi, tu n’as que quatorze ans. Fit le vieux Korai, tu es encore bien jeune. L’âge des sages est de cent dix ans. J’ai actuellement cent vingt deux ans, si tu fais bien le calcul.

Cette révélation abasourdit littéralement Roshi, il ne pouvait s’imaginer qu’un homme ait pu être aussi vieux. Quoiqu’avec le recul, le fait d’avoir un biju devait aider. Pendant que son élève n’en revenait pas, le vieil homme rentra dans sa cabane pour chercher quelque chose. Quand il ressortit, il tenait dans ses mains un petit coffret en bois d’ébène. De ce coffre, qui avait l’air si banal, Korai sortit un diadème de bois.
Ce diadème était orné d’une plaque de métal vierge, vraisemblablement réservée pour le symbole du village à qui reviendrait le diadème. Ce diadème, Korai le posa sur la tête de Roshi. Ce dernier avait déjà deviné qu’il s’agissait du lotus. Ce dernier devait être dans la diadème ou le diadème lui-même. Si son maître lui donnait maintenant cet objet, c’est qu’il considérait que son élève avait la capacité de venir à bout de la technique et de l’assimiler. C’était la première marque réelle de confiance que Roshi reçut.

-Tu sais déjà ce que je t’ai donné…. Maintenant, je vais t’entrainer encore un an… Après quoi, nous partirons sur les champs de bataille afin que tu cherches de nouveaux adversaires. Et pendant cette année, tu t’entraineras sur un point que je juge essentiel… La vitesse !

Fin Flashback.

Et ce fut ce qui se passa. Pendant des mois et des mois, pendant des jours et des jours, pendant des heures et des heures, Roshi consacra son entraînement à sa capacité de se mouvoir rapidement. Pour ce faire, il s’était concocté plusieurs méthodes, approuvées par son maître. Entre-toute, il y avait le fait de porter des poids, de porter chaque jour un veau. Ce dernier point était utile, car l’animal grossissait un peu chaque jour, bien que la différence d’un jour à l’autre soit insignifiante. Ce qui faisait qu’après un an, c’était un bœuf de plusieurs dizaines de kilogrammes qu’il portait sans le moindre effort.
Lancer des kunais et atteindre la cible au pas de course avant l’arme était probablement ce qui prit le plus de temps, mais quand la réussite fut là, le résultat était à la hauteur du travail accompli. Pour se perfectionner dans sa quête de vitesse, le jeune homme avait même appris l’élément qui s’apparentait le plus à la vitesse, la foudre. Grâce à des pulsions électriques dans les muscles, l’amplification de la vitesse était très conséquente.
Mais cet entraînement avait un but et c’est ainsi qu’une année après la scène des lotus, le maître et l’élève partir de leur retraite pour s’en aller là où les hommes déversaient leur haine et leur puissance… Le théâtre de la guerre était leur destination, et le lieu où Roshi pourrait expérimenter ses capacités.










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