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Fiction: Les possesseurs

Naruto fuit le village.Ses buts: REUNIR LES JINCHURIKIS et SE VENGER DE KONOHA. Dans sa quète, il devra faire face aux différents villages ninjas,il apprendra de sombres secrets,et il deviendra...
Classé: -16D | Spoil | Général / Action/Aventure | Mots: 367793 | Comments: 115 | Favs: 226
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Sarhtorian (Masculin), le 26/01/2011
Bon, me revoilà avec un nouveau chapitre (deux, en fait, je poste le deuxième après celui-là)
L'ascencion des tours commence (mais vous le saviez déjà, non?)




Chapitre 18: Première tour : Le chemin du fer



-Ils sont trois, non, quatre. Ils viennent d’entrer dans notre tour.

-Je vois, probablement des envoyés de Kusa.

-On exécute la populace ?

-Non, ce ne sont que quelques moucherons. On n’aura aucun mal à s’en débarrasser.

-Une bonne nouvelle, il y en a plusieurs qui portent des lames.

-On va pouvoir combattre à la régulière.

- Bon, finissons-en !

-On pourrait déjà commencer, ça serait pas mal.

-Arrête de jouer sur les mots, tu veux ?

-Je prends le deuxième étage, toi, le premier et Anzu, le troisième.

-Pas de problème pour ma part, mais ils sont presque arrivés au premier.

-Oui, donc vas-y.

-Pff, j’y vais, y a pas le feu.

.
Revenons-en aux membres de Némésis. En effet, quatre des membres de l’organisation avaient pénétré dans la tour sud du village, quatre, à savoir : Gaara, Shogorai, Killer Bee et Kageshiro. Après avoir traversés le hall sans qu’il y ait eu le moindre problème, ils avaient gagné les étages, empruntant l’escalier principal, à défaut d’un autre.
Le premier étage était une grande salle vide. Mais à peine avaient-ils avancés d’un pas qu’un homme apparut. Lame accrochée dans son dos, vêtu d’un ensemble gris, cheveux et yeux noirs, il s’avança :


-Bien le bonjour, ninjas. J’imagine que vous voulez passer.

-Ah non, pas du tout, on est là en touriste, fit Shogoraï, bien-sûr qu’on veut passer.

-Et vous vous imaginez que je suis là pour vous en empêcher. Ce n’est pas faux, néanmoins, je ne suis tenu que d’en arrêter un seul.

-Ok, mais on peut aussi te vaincre à quatre puis passer.

-Non, car la porte qui garde l’escalier suivant réagit à mon chakra. Vous poussez passer avant de m’avoir vaincu, mais après, elle se refermera. Donc si vous voulez passer, je ne suis pas contre, mais l’un de vous doit rester.

-Je saisis pas trop, mais bon, on va la jouer à la régulière. Qui veut rester ?

Killer Bee s’avança. Shogoraï dodelina la tête.

-T’es surement le plus puissant de nous quatre, non, de tout le groupe, à moins que ce ne soit Yagura, mais tu ne crois pas que tu devrais rester jusqu’en haut, déjà que t’aurais dû aller avec le groupe de la tour centrale.

-T’en fais pas, Shogoraï, gagner sera un détail. Avancez, allez devant, je vous rejoindrai comme le vent.

-Bon, d’accord.

Il se retourna vers l’homme en gris, qui acquiesça d’un hochement de tête avant de crier :

-Un qui reste, trois qui passent.

Shogoraï, Kageshiro et Gaara le dépassèrent. Après qu’ils aient emprunté les escaliers, la porte se ferma.

-Tu n’as pas écouté, la porte ne s’ouvrira que pour moi. J’ai vu que vous aviez tous des épées, j’en ai vues sur les gardes. Mais je préfère vérifier. Moi, je me bats à une lame et toi ?

-Pour toi, les carottes sont cuites, des épées, j’en utilise huit.

-Tu en as huit, mais rien ne prouve que tu les utilises en même temps. Mais bon, assez parlé, place au combat.

- Dis-moi ton patronyme, si tu n’es pas un être anonyme.

-Je suis Gekido Zouo.

Il dégaina son épée et fonça sur Killer Bee, qui esquiva d’un pas de coté. Prenant deux épées, il assena un violent coup à Gekido, qui sauta pour éviter. Il évita la première, mais la seconde vint se planter dans son épaule. Reculant, il arracha la lame et la lança à Killer Bee qui la rattrapa au vol. Le possesseur de Hachibi parla alors :

-Montre-toi.

-Pardon ?

- La personne que j’affronte, ce n’est pas toi, gars. Pas assez prompte, et le sang ne coule pas.

Effectivement, de la blessure à l’épaule pas une goutte de sang ne se déversait. Gekido se mit à rire comme un dément.

-Ca ne fait même pas cinq minutes que l’on s’affronte, mais tu as déjà tout découvert. Effectivement, le corps que j’utilise est un cadavre. Du coup, pas de sang qui coule, une température corporelle très basse et un soupçon de putréfaction. Et moi, je suis tranquillement à l’abri. Tu ne peux pas me battre.

Un sentiment de joie malsaine envahissait Gekido, il ne craignait rien, il ne pouvait pas être vaincu, il allait tuer ce minable shinobi ; ce sentiment prit fin quand il vit le cadavre tomber en lambeau avant de remarquer que Killer Bee était entouré d’une enveloppe de chakra.
Il joignit les mains et exécuta quelques mudras :

-Doton, les bras de Gaïa !

Des mains de terre jaillirent du sol et attrapèrent Killer Bee.

-Te voila immobilisé. Je pense que l’on peut dire que tu as perdu.

Le vrai Gekido émergea du mur, dans lequel il s’était caché grâce à une technique doton. Il s’approcha de Killer Bee. Ce dernier sourit, le chakra qui l’entourait devint bleu. Les bras de terre tombèrent en poussière.

-Raiton, l’aura électrique.

Le chakra redevint brun. Killer Bee fonça à pleine vitesse sur Gekido et lui assena un terrible coup.

-Lariat.

Puis il dégaina une épée, la planta dans l’épaule de son adversaire, la retira et lui enfonça dans le ventre.
Il en sortit une autre et lui coupa un bras. Gekido tomba à terre, baignant dans son propre sang.

-Im… Impossible, fit-il, Comment peux-tu m’avoir battu si rapidement ?

-Tu m’as sous-estimé, je t’ai rétamé. T’es en train de souffrir et tu vas mourir.

-J… J’ai peut-être fait une erreur.

-Adieu, ninja sans village. Il est temps de tourner une page.

Killer Bee utilisa une troisième lame pour décapiter son adversaire. Puis il reprit ses armes et s’approcha de la porte menant à l’étage supérieur. Il posa la main dessus et exerça une pression dessus.

-Elle est renforcé au chakra, cette porte. Je n’imaginais pas être coincé de la sorte. Je ne m’inquiète pas pour leurs sorts. Je vais attendre mes compagnons dehors.
Il repartit vers la sortie en enjambant nonchalamment le cadavre de celui qu’il venait de tuer.


Shogoraï atteignit le deuxième étage suivi de Kageshiro et de Gaara. La pièce était identique à celle d’en bas mais une personne s’y trouvait. Vêtu d’une tunique verte, d’un pantalon marron, une épée au flanc, les cheveux blonds et les yeux marron, un jeune homme s’avança.

-Qui parmi vous est Shogoraï Hozuki ?

-Moi, répondit l’intéressé.

-Passe. Mon maître veut te voir. Les deux autres, vous restez ici !

Shogoraï passa sans un mot, et s’engagea dans l’escalier. De nouveau une porte ferma l’accès.

-A nous trois. Sortez vos lames.

Gaara et Kageshiro sortirent leurs gardes d’épées. L’homme fit une moue méprisante, et prit son épée.

-Je ne cacherai pas ma déception. Quel intérêt pour vous de me donner de faux espoirs ?

-Quels faux espoirs ? Personnellement, je ne me rappelle pas t’avoir dit que j’étais épéiste. Fit Gaara

-Quant à moi, fit Kageshiro, je n’ai pas à t’expliquer pourquoi mon arme se présage ainsi.

-Tant pis. Au moins, aurais-je vos noms ?

-Je suis Kageshiro…

-Attends, le coupa l’homme, Kageshiro ? Ce prénom n’est pas très courant et je ne connais qu’un seul homme qui se nomme ainsi. Kageshiro Mukeï, un jônin de Taki aux pouvoirs héréditaires.

-Grand bien te fasse de connaitre son nom et ses titres. Pour ma part, je me nomme Gaara.

-Parfait, nous allons pouvoir nous affronter.

- Bon, Kageshiro, je m’en occupe, tu peux aller te reposer.

-Ben voyons, comme si tu étais capable de te débrouiller tout seul.

Gaara se tourna vers lui avec un air mauvais.

-Ecoute, on ne s’apprécie pas, mais tu pourrais au moins faire preuve de bonne volonté.

-Preuve de bonne volonté ? Ecoute Sanaba-kun (sanaba= bac à sable), le jônin, ici, c’est moi.

-Et le possesseur, c’est moi.

-Seulement, il n’y a pas grand mérite à être Jinchuuriki, alors que n’est pas jônin qui veut.

-Si le village de Taki brade ses grades, je n’y peux rien, mais ne te prends pas pour ce que tu n’es pas.

-Tu veux te battre ?

-Pas la peine. On connait déjà le résultat.

-C’est bien que tu reconnaisses ma supériorité.

-Je parlais de ma victoire.

-Ta victoire ? Mais bien-sûr.

-Dites-le, si je vous dérange, intervint l’homme.

-Toi, ta gueule. Lui crièrent Kageshiro et Gaara d’une même voix.

-Bon, très bien, réglez vos affaires. De toute façon, le résultat sera le même. Vous mourrez tous les deux.

-Gaara, je te propose une alliance temporaire. Le groupe doit passer avant tout. On tue ce crétin et on avise après.

-Très bien, on va faire ça. Mais si tu meurs, je plaide non coupable.

-Ben voyons.

-Me tuer ? Aussi vrai que je m’appelle Hayashi Riuzey, vous n’avez pas la moindre chance.

Il prit son épée et fendit l’air de sa lame.

-Futon, la bourrasque acérée.

Le sable de Gaara arrêta l’attaque. Hazashi continua à répéter le même geste.


Gaara étendit les bras. Le sable forma deux énormes mains et s’approchèrent de Hayashi. Ce dernier refit un mouvement de sa lame. Le vent dispersa le sable. Sable qui retomba comme un voile, bouchant la vue de l’épéiste. De ce voile émergea Kageshiro qui voulut assener un coup de poing, mais qui se fit couper en deux par son adversaire avant de tomber en éclats de pierre. Une dizaine de Kageshiro fit alors irruption. Hayashi joignit les mains.

-Raiton, foudre vengeresse.

Un cercle se dessina sur le sol. Les huit Kageshiro qui s’y trouvaient n’eurent pas le temps d’esquisser un geste qu’ils finirent foudroyés. En bons clones qu’ils étaient, ils tombèrent en miettes.
Hayashi déchargea le reste du chakra futon qu’il avait stocké dans son épée en détruisant les deux derniers clones. Le sable était répandu sur le sol, Gaara et Kageshiro, les vrais, étaient debout.

-Z’êtes coriaces.

-T’es assez fort, fit Gaara, on va passer à l’étape supérieur. T’as fait deux erreurs.

-Allons bon, lesquelles ?

-Premièrement, c’est d’ignorer qu’en plus de maitriser « Suna », le sable, j’use aussi de « Garasu », le verre. Quant à la deuxième, et cela va t’être fatal, c’est de m’avoir laissé répandre tout mon sable sur le sol.

Hayashi baissa les yeux, et vit qu’en effet du sable recouvrait le sol.

-Merde.

Gaara plaqua ses mains sur le sol.

-La pousse sanglante.

Une émanation brulante passa dans le sol. Le sable devint verre. Et ce verre se dressa en piques. Hayashi sauta quand ils arrivèrent sous lui. Mais les piques se détachèrent du sol et, guidés par la volonté de Gaara, ils se dirigèrent tous vers Hayashi. Ce dernier les repoussa tous sauf deux qui vinrent se planter dans son flanc droit.
Résistant tant bien que mal à la douleur à la douleur, il ne vit pas arriver Kageshiro qui traversa sa jambe droite de son épée sans lame. Hayashi retomba sur le sol, utilisant une technique de Futon pour éjecter les éventuels piques de verres. Il se releva, couvert de sang. Se reposant sur sa jambe gauche, il sourit :

-Vous avez gagné et de loin. Ma jambe droite me fait souffrir le martyr, et je perds pas mal de sang. Il ne me reste plus qu’une solution. Et puis, puisque vous ne pouvez plus prendre l’escalier pour descendre ou monter, vous pourrez passer par là pour sortir.

Concentrant une nouvelle fois du chakra du futon, il ouvrit une brèche dans le mur. Avant qu’on ait pu anticiper son mouvement, il s’élança dans l’ouverture et s’enfuit.

-Pff, on aurait peut-être pas dû le laisser partir, fit Kageshiro.

-Il n’est pas dangereux, fit Gaara, mais dis-moi plutôt, c’est quoi, ton truc à l’épée ?

-Une lame de chakra, ou plutôt un scalpel de chakra dont je peux contrôler la taille grâce à la garde. En clair, quand je lui ai passé ce scalpel dans la jambe, j’ai endommagé ses tendons.

-Je vois. Mais ça ne veut pas dire que tu puisses me battre.

Et ils sortirent de la tour par la brèche, se disputant de nouveau.
Le troisième et dernier étage. Un siège et une table comme seul mobilier, une fontaine d’eau en guise de décoration. Assis sur la chaise, un homme aux cheveux noirs somnolait. Il ouvrit les yeux et sourit, dévoilant des dents taillées en pointes. Il prit une épée de couleur argenté. Cette épée avait une lame extrêmement fine et effilée. Autour de la garde, un long fil était enroulé.
Arriva Shogoraï. L’homme se leva et s’avança.

-Eh Shogoraï, ça va ?

-Tiens, fit Shogoraï, si je m’attendais à rencontrer Anzu Tasatsu, ici.

-Eh oui, je suis toujours là où on ne m’attend pas.

-Ouais et jamais là où on t’attend. Mais bref, pourquoi fais-tu ça ?

-Faire quoi ? Occuper Kusa ? Premièrement, je m’ennuyais, deuxièmement, c’est un bon entrainement pour mon élève.

-Ton élève ? Tu parles du gars du deuxième étage ?

-Ouais. Alors, dis-moi Kiuifuruutsu. Tu veux te battre ?

-Cela fait bien longtemps que j’ai abandonné mon pseudonyme, et que j’ai repris mon véritable nom. Appelle-moi Shogoraï. Et pour te répondre, je vais te battre.

-Epéiste versus Epéiste. Voyons voir.

Il leva son épée et la pointa vers Shogoraï. Lequel prit l’une de ses épées et la mit devant lui. Anzu fit un pas et se retrouva derrière Shogoraï. Il mit sa main sur son épaule.

-On commence.

-Toujours aussi rapide.

Shogoraï se tourna vivement et assena un coup d’épée à Anzu qui utilisa sa lame pour se protéger. Une décharge de chakra se dégagea du choc et les deux adversaires furent éjectés l’un de l’autre.

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Aux alentours d’Iwa, Kisame Hoshigaki se tourna vers le sud-est.

-Que se passe-t-il, Kisame ? Lui demanda son coéquipier, Itachi Uchiwa.

-Deux épéistes des brumes s’affrontent.
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Dans un village du pays de la foudre, une jeune femme s’interrompit dans son repas. Ses deux élèves se tournèrent vers elle.
-Que se passe-t-il ?

-Rien, rien. Juste deux confrères qui se confrontent au sud-ouest.

-Quoi ?
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Au village de Kiri, un Chûnin pivota vers le nord-ouest.

-Chojuro, un problème ?

-Ah, euh, non, j’ai senti comme une vibration dans ma lame, et, euh, ça veut dire ce que ça veut dire.

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Très loin de Kusa, aux alentours de Kiri, dans une cavité remplie d’air sous la surface, deux hommes étaient assis. Leurs visages étaient dans l’ombre mais ils regardaient vers l’ouest.

-Alors ainsi, ils sont à Kusa. Et Anzu aussi de surcroit.

-Oui, Yuichiro. Tu as bien senti cette décharge de chakra. Deux des sept épéistes se sont entrechoqués.

-Mais j’avoue quand même que c’est impressionnant de le prévoir avant le coup d’épée.

-Je surveille souvent Kusa. Je dois tout à ce village.

-Ca, on peut le dire, Ma….

-Pas de nom. Tu devrais t’en souvenir.

-Tu as bien dit le mien.

-Passons. Est-ce que tu entends ?

-Entendre quoi ?

-Ce souffle.

-Quel souffle ?

-Le souffle immuable de l’Histoire. Je nous prédis d’obscurs moments, mais les rouages de l’espoir et de la guerre, du renouveau et de la désolation sont en marche. L’avenir nous réserve de grandes choses.

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Passes d’épées, esquives, passes d’épées, esquives. C’est sur ce rythme que continuait le combat entre les deux bretteurs. Le combat trainait, principalement à cause de l’ancienne camaraderie des combattants. Les deux ne faisaient qu’éviter. Leurs endurances respectives faisaient que cela pouvait continuer encore une heure ou deux.
Cela aurait continué encore une heure ou deux, si Shogoraï n’avait pas décidé de passer à la vitesse supérieure. Il prit sa deuxième lame, et la planta dans le sol, puis enchaina quelques mudras.

-Suiton, le trait d’eau.

De son doigt, un jet d’eau très fin et très fort jaillit. Anzu inclina la tête sur le côté. Le jet lui érafla la joue et traversa le mur derrière lui.
‘‘Ca y est ’’ songea t-il ‘‘ Il va se battre pour tuer maintenant’’
Shogoraï, quant à lui, avait continué à enchainer les signes :

-Suiton, le dragon aqueux.

De la fontaine sortit un dragon fait d’eau qui se dirigea vers Anzu.

-Doton, le mur de boue.

Un flot de boue sortit de sa bouche pour former un mur qui arrêta le dragon.

-Suiton, le requin aqueux.

L’eau forma cette fois-ci un requin, qui s’éleva dans me ciel avant de descendre en piqué vers Shogoraï. Ce dernier retira son épée du sol, et la fit tourner à grande vitesse ; l’air dégagé par la rotation souffla l’eau.
De nouveau, Anzu se trouva derrière Shogoraï et lui donna un coup dans la tête. La chair se mua en eau, et Anzu, entrainé par sa vitesse, perdit l’équilibre. L’albinos l’attrapa par le cou et le plaqua contre le mur.

-C’est fini !

-Oui, mais pas comme tu l’entends. Doton, les lianes minérales.

Shogoraï fut happé par des lianes en pierres qui le plaquèrent au sol, le faisant lâcher Anzu. Une épée de pierre se modélisa dans la main. Il la leva et frappa. Elle se brisa sur le sol à dix centimètres de la tête de Shogoraï. Anzu jura :

-Me voila bien embêté, maintenant. Je n’ai pas le droit de te tuer, mais je t’ai vaincu.

-Moi, je ne t’aurais pas tué. C’est pas mon but.

-Bien-sûr, ton but, c’était de faire ça.

Anzu mordit son pouce, et plaqua sa main au sol.

-Invocation, l’autel interdit.

Un coffre cadenassé apparut. L’épéiste l’ouvrit et détacha un morceau de papier et le présenta à Shogoraï.

-Tu voulais décrocher ce sceau pour débloquer la porte de la tour centrale. Voilà qui est fait, maintenant, barre-toi.

-Mais pourquoi t’as fait ça ?

-Je n’ai pas à te répondre. Mais d’une part mon élève est en piteux état et je dois aller le récupérer, et d’autre part, je n’aimerais pas que tu oublies que ma nature me pousse à la trahison.

-Avant de partir, dis-moi encore une chose. Combien êtes-vous en tout ?

-Un pour chaque étage de chaque tour, pas plus. En d’autres termes, Kusa s’est fait avoir en beauté.

-Pourquoi ?

-Parce qu’ils n’ont jamais attaqué de peur de perdre la population, mais on ne peut pas les tuer, car ils se sont réfugiés dans les grottes à l’est du village et que si on allait les chercher, on devrait abandonner les tours.

-En gros, si Kusa s’était risqué dans une attaque, il aurait tout repris.

-Exactement, hilarant n’est-ce pas ? Et le plus drôle, c’est que seuls les cinq plus puissants, c'est-à-dire les cinq aux sommets des tours le savent. Les autres l’ignorent.

S’esclaffant toujours, il prit la porte qui s’était déverrouillée après l’enlèvement du sceau.
Shogorai se releva, s’étira et après avoir repris ses lames, il sortit de la tour, retrouvant ses trois compagnons.
Il fut attiré par un cri. Il tourna la tête et vit….




Comme vous avez pu le voir les combats sont plutôt courts. C'est voulu, je rappelle que les combats de shinobis ne sont pas sensés durer des heures (je sens déjà les critiques venir^^)

Quelques coms, peut être (ou pas^^)?







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