Fiction: Les possesseurs

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Courir, toujours courir. Est-ce cela la raison d’être d’un shinobi ? Courir pour apporter des informations. Courir pour échapper à l’ennemi. Courir pour échapper à la mort. Mais cette mort, impitoyable, ne ralentit jamais et rattrape, inexorablement, ceux qui s’enfuient. C’était précisément ce que pensait l’homme qui courait. Il était trop loin de sa destination, et son poursuivant le gagnait du terrain. Il sentait sa présence, les arbres de la forêt le gênaient.
«Je suis trop lent, il va me rattraper. Je suis fichu ». Cette pensée revenait sans cesse. « Un miracle, s’il vous plait, rien qu’un ». Est-ce là son ultime espoir ? Il semble. Mais les espoirs sont souvent déçus. « Des voix, j’entends des voix, et… Oui, du chakra, ce sont des shinobis. Si je les rejoins, lui n’agira pas. Il ne prendra pas le risque d’être découvert. Face à lui une mort certaine, face à eux une mort probable, advienne que pourra. J’y suis presque, un dernier effort.»
L’homme émergea dans une clairière. Il s’arrêta devant les shinobis. Epuisé, il s’écroula. Avant de sombrer dans l’inconscience, il aperçut un bandeau de Kiri. « Eh merde » songea-t-il.
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-Je vous le dis, on devrait s’en débarrasser.

« Quoi ? » Songea l’homme, dont la conscience émergeait. « Se débarrasser de qui ? De moi ? Ah oui, ce sont de shinobis de Kiri. »

-Non, attendons qu’il se réveille.

L’homme, troublé par cette déclaration, ouvrit les yeux. Courbaturé mais indemne dans l’ensemble, il se releva et s’appuya sur un arbre. Il était vêtu d’un gilet en cuir, munis de pochettes à rouleau, les bras nus, un pantalon marron, ses cheveux étaient violets et ses yeux bleus. Il regarda ceux qui avaient parlé.

-Qui êtes vous ? Demanda-t-il d’un ton peu amène.

-Hm, ce serait plutôt à toi de répondre à cette question, fit un homme très grand à l’armure rouge, ce n’est pas très poli de s’adresser sur ce ton à ceux qui t’ont sauvé. Mais, si tu y tiens, je m’appelle Han.

-Mais, fit l’homme aux cheveux violets, ton bandeau est celui d’Iwa, pas de Kiri.

Il détailla mieux le groupe et vit des bandeaux de différents villages. Naruto, car le groupe ne pouvait qu’être Némésis, s’avança.

-Qui es-tu, toi ? Demanda-t-il à l’homme.

-Je suis…. Un Jinchuuriki.

L’homme fut alors plaqué contre un arbre par Sanshiryu.

-Je n’aime pas particulièrement que l’on me mente. Fit-il

-Je ne mens pas, répond l’homme, je me nomme Jukyoku, et je suis un des Jinchuuriki de Kusa.

A ces mots, Shogoraï dégaina une de ses lames et posa le plat de celle-ci sur l’épaule de Sanshiryu :

-C’est bon ! Il dit la vérité.

-Impossible, il n’y a que neuf possesseurs et ils se trouvent tous dans Némésis.

Ce fut au tour de Jukyoku de réagir, se tournant vers Naruto, il lui demanda d’un ton interrogateur :

-Est-ce toi, Naruto Uzumaki ?

-Oui, répond celui-ci.

-Hm, finalement, le hasard fait bien les choses. Alors que je suis poursuivi par un ennemi très puissant, je perçois du chakra, qui appartient au groupe Némésis, qui est d’après le conseiller du chef de Kusa, la solution au problème qui secoue Kusa.

-Très bien, fit Naruto, tu connais donc le nom de l’organisation et l’identité de son chef. Il faudra que je réprimande Monu. Ce n’est pas son rôle de révéler ce genre d’informations. Accepte de répondre à mes questions et j’envisagerai peut-être d’aller à Kusa.

-Je n’ai pas trop le choix, dirait-on. Pose tes questions, j’y répondrai, si c’est possible.

-Premièrement, pourquoi di- tu être un Jinchuuriki, alors que tu ne peux pas en être un ?

-Cela fait parti des secrets les mieux gardés de Kusa. Et ce n’est pas à moi de dévoiler ce genre d’infos. Je vais vous conduire à Kusa, et si notre chef estime que vous êtes dignes de confiance, alors vous aurez toutes les réponses. Mais il faudra attendre que je me rétablisse.

Un autre shinobi caché par l’ombre des arbres fit un signe. Shogoraï frappa, avec le plat de sa lame, le crâne de Jukyoku ce qui fit s’écrouler ce dernier. Le ninja sortit de l’ombre, et se tourna vers Fuu :

-Est-ce que tu l’as recousu ?

-Je ne suis pas ta bonne.

-Tu l’as recousu, oui ou non ?

-Oui, mais…

-Alors passe-la-moi, personne ne doit voir mon visage, je suis trop « connu ».

-Tss. Si tu la déchires, je te tue, Yagura.

Sur ces mots, elle tira de l’étoffe rouge qu’elle avait dans son dos, une cape vert émeraude qu’elle tendit à Yagura. Ce dernier l’enfila, puis ordonna à Kageshiro de soigner Jukyoku avant de le réveiller. Une fois cela fait, Jukyoku leur demanda de le suivre.
Allons maintenant au village de Kusa. En haut d’une colline dominant une énorme prairie herbeuse, il pouvait être pris, de loin, pour un immense château. Ce fait était, principalement, dû à la présence de cinq grandes tours. Une en plein centre du village et les quatre autres au quatre points cardinaux. Chacune d’une couleur différente, elles semblaient bien plus récentes que le reste du village. Ce dernier avait pour principales demeures des huttes en bois noir. Mais contrairement à ce que Naruto pensait, ce n’est pas là où ils allaient mais vers un campement dressé sommairement. Alors qu’ils arrivaient à la porte, une femme aux cheveux gris bleu fonça sur eux, son premier geste fut de gifler Jukyoku, qui tomba à terre sous le choc. Il se releva péniblement pour recevoir une deuxième gifle qui le renvoya à terre. Voyant qu’il avait décidé de rester au sol, la femme l’attrapa par le col, le remit sur ses jambes et se mit à le secouer comme un prunier.

-Ca fait une semaine qu’on te croit mort, crétin et toi tu te pointes comme si de rien n’était. Et en plus tu ramènes de parfaits inconnus.

-Mais ce sont ceux dont nous a parlé Anekize-san, ils sont en mesure de nous aider.

-Et tu ne t’es pas dit qu’ils t’ont menti ?

-Ecoute, s’ils n’avaient pas été là, Hanzo Kozaji m’aurait rattrapé, alors bon, je me suis dit que….

-Ce n’est pas à toi de prendre les décisions, mais s’ils t’ont sauvé et qu’ils sont bien ceux que tu dis, alors il faut les amener au chef. Mais restons prudents.

Elle abaissa une main. Une trentaine de shinobis sortirent de leurs cachettes et entourèrent les shinobis.

-Vous accepterez bien une escorte ? Fit la femme en s’adressant au groupe Némésis.

Naruto opina du chef et emboita le pas à la femme blonde, il se pencha vers Jukyoku et lui demanda à voix basse :

-Qui est-elle ?

-Elle s’appelle Kotura, et est, comme moi, un Jinchuuriki.

-Combien il y en a ?

-Je pense pouvoir au moins dire cela. Il y en a deux tous les dix ans. J’ai moi-même vingt-trois ans. Les plus jeunes ont trois ans et les plus vieux soixante-treize. Et nous sommes seize, en tout. Ah, nous arrivons.

L’installation était la plus grande du campement. Kotura et Jukyoku s’avancèrent et frappèrent à la porte. Un homme qui devait avoir la quarantaine ouvrit. Les pseudo-Jinchuuriki lui chuchotèrent quelques mots à l’oreille. Acquiesçant aux paroles, il s’avança vers Némésis.

-Alors c’est vous. Bien. On vient de m’apprendre de quoi il retournait. Je suis Taichi, le chef de Taki J’accepte de répondre à vos questions, en échange de quoi vous nous aidez. Mais suivez-moi, nous serons mieux à l’intérieur.

Les entrainant à l’intérieur, et s’installant sur un fauteuil, il leur fit signe de poser leur question.

-Comment se fait-il qu’il y ait ici des gens qui se prétendent des Jinchuuriki ? Demanda Naruto.

-Le village de Kusa, qui est le plus vieux des villages, a toujours été dépourvu de puissance militaire. C’est pour cela que soixante-dix ans plus tôt, les fondateurs décidèrent de créer des sceaux de chakra. Ces sceaux sont les plus puissants que l’on puisse trouver. La quantité de chakra qu’ils peuvent contenir est quasi-infinie. Chaque année, tous les habitants de Kusa donnent 50% de leur chakra aux sceaux. Bien sur, ils récupèrent leur chakra en se reposant, mais Kusa reste affaibli durant la période du rituel. En moyenne, la population de Kusa s’élève environ à dix mille habitants. Après toutes ces années, vous pouvez imaginer le chakra que contiennent ces sceaux. Et toutes les décennies, deux bébés sont choisis, parmi, bien-sûr, ceux qui ont une grande disposition à l’art ninja.

-Seulement des bébés ? Mais pourquoi ?

-Pour qu’ils puissent s’entrainer à maîtriser leurs pouvoirs au plus tôt. De plus, plus le sujet est âgé, plus il risque de ne pas survivre à l’opération. Nous ne choisissons que des bébés de moins de six mois. Plus, c’est trop dangereux.

-Vous n’avez jamais essayé avec des enfants plus âgés ?

-Une seule fois. Nous avons passé outre les précautions qu’avaient laissées nos ancêtres. Nous avons fait cette expérience à un jeune garçon de dix ans. Un enfant de Kiri. Et nous n’aurions jamais dû faire cela, car cela a déclenché la colère de ce village à notre égard.

-Vous avez capturé l’enfant ?

-Non, Kiri était d’accord pour l’expérience. Il avait choisi un jeune ninja extrêmement talentueux, et de la meilleure lignée. Une lignée si noble que, même lors de la purge qui devait éliminer de Kiri de ceux qui avaient des pouvoirs héréditaires, elle restait inattaquable. Mais bref, donc le garçon fut emmené en salle d’opération, et nous découvrîmes en plein milieu de l’expérience que le sujet avait 0,01 % de chance de survivre. Trop âgé, sans aucun doute.

-Donc il est mort et Kiri vous en a voulu.

-Non, l’enfant a survécu et le résultat fut au-dessus de toutes nos espérances.

-Mais l’enfant n’avait que dix ans. Le résultat ne devait pas être si probant que ça, non ?

-En fait si, d’habitude celui qui reçoit le sceau se voit attribuer une énorme quantité de chakra. En parallèle, sa propre réserve de chakra se développe. Et il doit utiliser de manière indépendante, je veux dire par là qu’il ne maîtrise pas le chakra obtenu par scellement aussi bien que celui qu’il a naturellement. Il faut un long apprentissage. En gros, on va dire que c’est ce qu’est le chakra d’un Bijuu à un Jinchuuriki.

-Et là, qu’est-ce qui s’est passé ?

-Eh bien, si le premier cas que je viens d’énoncer relève de l’addition, celui-là relevait de la multiplication.

-Euh…. En gros, il est devenu super puissant.

-En fait, on va dire que A est la quantité de chakra du sceau et que B est la quantité de chakra du receveur, on a le cas numéro un qui fait A+B et le cas numéro deux qui fait AB. Pour couronner le tout, il s’est avéré que les deux réserves de chakra augmentaient au fil du temps. Ajoutez à cela que le sceau placé était l’un des deux plus anciens du village et vous verrez que ce ninja avait tous les atouts pour devenir l’homme le plus puissant du monde shinobi, ce qu’il est devenu d’ailleurs.

Naruto afficha une moue sceptique, partagée par la plupart des membres de Némésis. Néanmoins, Yagura, Shogoraï et Utakata gardèrent un air grave, ce qui n’échappa évidemment pas au chef de Kusa :

-Vous semblez me croire, vous, fit –il se tournant vers eux, seriez-vous de Kiri ? Peut-être connaissez-vous cet homme ?

-A vrai dire, fit Utakata, il fut notre maître à nous trois.

Taïchi sursauta, et commença à parler très vite :

-Mais ce n’est pas possible, il n’a eu que trois élèves.

-Nous sommes trois, comme je viens de vous le dire.

-L’un des trois est mort, celui qui fut 4e Mizukage, Yagura.

-Oh non, fit ce dernier en enlevant sa cape, je vous rassure, je suis bien vivant.

Taïchi sursauta de nouveau, cette fois ci accompagné de Jukyoku et de Kotura.

-Mais, mais, mais….

-Ce serait trop long de vous mettre au parfum. Continuez vos explications. Fit Yagura d’un ton qui ne souffrait aucune réplique.

-Heu… Oui. Donc nous n’avons aucune idée de ce qui s’est réellement passé, mais le fait est que l’enfant s’est retrouvé avec une puissance hors du commun.

-Et vous avez, intervint Roshi, donné une telle puissance à Kiri ? Mais c’est stratégiquement stupide. Qu’auriez vous fait si Kiri avait décidé de vous attaquer ?

-L’accord que nous avions passé stipulait que, si l’expérience réussissait, tant que l’enfant serait en vie, Kiri serait l’allié déclaré de Kusa. L’enfant disposant d’une telle vitalité et d’une telle force était bien parti pour vivre de nombreuses années. Mais les évènements n’ont pas tourné comme ils auraient dû.

-C'est-à-dire ? Demanda Thosvorn.

-Comme on vient de le dire, l’enfant grandi et eut trois élèves. Il les forma si bien que l’un d’eux réussit l’exploit insensé de contrôler parfaitement son Bijuu à l’âge de onze ans. C’était Yagura. Ce même Yagura prit, après deux ans, les rennes du pouvoir. Et son maître en profita pour quitter Kiri. Bien sûr, personne ne l’en empêcha. Il se fit passer pour mort et actuellement on ne sait pas s’il est vivant. Bien sûr, il doit l’être, je ne peux imaginer qu’un tel homme puisse trépasser autrement que par vieillesse. En tout cas, le résultat est qu’après la chute du 4e Mizukage, Kiri nous a considérés responsable de la dictature du 4e. Et ce, parce que nous avons permis à son maître d’atteindre la puissance qui l’a aidé à dompter Sanbi.

-Je vois, fit Naruto, mais vous avez beau dire. Je ne vois pas où est la preuve de sa puissance.

Taïchi demanda qui était le Jinchuuriki de Shishibi, ce à quoi Fuu leva la main. Alors Taichi reprit la parole :

-As-tu reçu des détails de l’affrontement avec Shishibi, il y a dix-sept ans ?

-Euh, non. Quoique mon père disait toujours que « le village avait eu beaucoup de chance ».

-Précisément, quand Taki a été attaqué par le Bijuu, ce Bijuu était blessé. C’est pour ça que Taki a pu le sceller.

-Ah oui, je m’en souviens, fit Shogoraï, j’avais dix ans à l’époque et nous nous entrainions. Puis un jônin est arrivé, il était très nerveux. Il a dit à notre maître que le village était attaqué par un Bijuu. Sans un mot, notre maître l’a suivi, et nous aussi. Quand nous sommes arrivés, le troisième Mizukage était en train à l’aide de sa garde personnelle de lancer des jutsus sur Shishibi, qui ne faisait qu’esquiver. Puis le Bijuu a concentré du chakra en boule, l’a avalé et l’a recraché. Cette salve s’est dirigée là où nous nous trouvions. Alors que nous attendions une mort certaine, le maître a concentré beaucoup de chakra dans ses jambes. Il a sauté, et a renvoyé le chakra d’un coup de pied vers le Bijuu qui se l’est pris de plein fouet. Puis il a concentré son chakra dans ses mains et a donné un coup titanesque dans une des ailes du Bijuu. Ce dernier s’est enfui et le maître a voulu retourner près de nous. Mais il a fait un faux pas et s’est foulé la cheville.

Tout le groupe avait les yeux écarquillés. Sanshiryu crut bon de rompre le silence :

-Il a envoyé valser un Bijuu en deux coups sans être blessé et il s’est foulé le cheville par pure inadvertance ? Mais c’est complètement ridicule. Une telle personne ne peut exister.

-Hm, s’il existe, fit Han, le rencontrer serait très instructif.

-Oui, s’il existe, mais comment peut-on croire à un mythe pareil ?

-Ne nous préoccupons pas de ça pour l’instant, fit Naruto, on pourra toujours aviser après. Mais dîtes-moi plutôt le problème qui vous oblige à rester dans ce sommaire campement, loin de Kusa.

-Un groupe de guerriers, dotés de pouvoirs surpuissants, a attaqué Kusa. Nous n’avons pas résisté pour préserver les habitants, qui sont maintenant retenus en otage. Ces guerriers ont construit les cinq tours que vous avez pu voir de loin. Et en plus, certains de mes meilleurs hommes ont été capturés.

-Comme Monu, fit Thosbald, il est le seul qui nous connait mais n‘est pas ici. J’en déduis qu’il est retenu captif et qu’il a réussi, par je ne sais quel moyen à échapper, du moins provisoirement à son ravisseur, vu qu’il nous a contactés.

-Il n’était pas très alarmant son message pour celui d’un captif.

-Bref, intervint Gaara, j’imagine qu’on va se lancer à l’assaut de ces types.

-C’est la demande que je vous fais, fit Taichi, nous, tant qu’il y aura des otages, ne pourrons rien faire.

-Bon, d’accord, fit Naruto, on va s’en occuper.

-Très bien, dans ce cas, je dois vous dire que chacune des tours comporte trois étages. A chaque étage, il y aura un des guerriers pour vous accueillir et vous devrez passer une épreuve pour passez à l’étage suivant. Au dernier étage des quatre tours se situant à l’est, à l’ouest, au sud et au nord du village, il y a un sceau. Enlevez les quatre sceaux, et l’accès à la tour du centre sera libéré. Alors, vous pourrez vaincre le chef de l’organisation et tout s’arrangera. Je dois cependant vous précisez qu’il faudra vous hâter.

- Pourquoi ?

-Simplement parce que leur chef risque de prendre la population en otage, s’il voit qu’on les attaque. Alors soyez discrets et rapides.

Ils acquiescèrent tous. Tout avait été dit. Le chef de Kusa leur donna des informations complémentaires sur les tours, puis les fit conduire dans une tente de repos.
Le lendemain, les shinobis de Némésis s’en allèrent vers Kusa, escortés par Jukyoku et Kotura qui avaient insisté pour les accompagner. Le groupe se sépara en cinq groupes. Puis chacun des groupes contourna le village, sauf celui chargé de la tour centrale qui se posta près de l’entrée, prêt à entrer au moment opportun. Le faucon de Naruto s’envola de l’épaule et survola en cercle le village des herbes. C’était le signal. Les quatre groupes, qui s’étaient, après avoir atteints leurs tours respectives, installés sur les remparts, pénétrèrent dans le village. Quelques minutes plus tard, ils entraient dans les tours.
La première action d’importance du groupe Némésis commençait.




Et là, vous vous dites: "Mais y a pas de combat, juste de la parlotte" . Ne vous inquiétez pas. Il va y avoir des combats. Les cinq prochains chapitres correspondront, vous l'avez sans doute deviné, à l'ascension des tours. Les épreuves seront au rendez-vous^^

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