Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les possesseurs

Naruto fuit le village.Ses buts: REUNIR LES JINCHURIKIS et SE VENGER DE KONOHA. Dans sa quète, il devra faire face aux différents villages ninjas,il apprendra de sombres secrets,et il deviendra...
Classé: -16D | Spoil | Général / Action/Aventure | Mots: 367793 | Comments: 115 | Favs: 226
Version imprimable
Aller au
Sarhtorian (Masculin), le 18/11/2010
Et voilà le grand retour des possesseurs. Cette deuxième partie sera plus longue que la première.



Chapitre 16: Retrouvailles



« Un petit village où il ne s’était rien passé, où il ne se passait rien et où il ne se passerait rien. » Voici ce que pensait la personne qui venait d’y pénétrer. Elle était accompagnée par trois hommes. L’un d’eux, qui dépassait chacun de ses compagnons de deux têtes, était vêtu d’une armure rouge sang, recouvrant tout son corps à l’exception de ses yeux marron. Un chapeau Tanuki, d’une couleur similaire à l’armure, cachait ses cheveux.

-Hm, est-ce ici ? Le village ? Demanda-t-il.

-Probablement, c’est le seul village à dix kilomètres à la ronde, lui répondit un des deux autres hommes.

Celui-là était vêtu d’un pantalon vert foncé. Il portait un gilet marron sans manche. Ses cheveux bleus étaient tirés vers l’arrière, et ses yeux étaient cachés sous un bandeau noir.

-Au vu de la taille du village, il ne devrait y avoir qu’une auberge. On devrait facilement retrouver les autres, fit le troisième homme.

Ce dernier portait un haori blanc ainsi qu’un pantalon de même couleur serré au moyen d'un cordon rouge. Ses cheveux noirs étaient très ébouriffés, et ses yeux avaient la particularité d’être vairons, l’un était bleu et l’autre était rouge.

-Allons donc à l’auberge, fit la dernière personne, une femme ayant juste la trentaine, aux cheveux blonds verts attachés en catogan. Ses habits se constituaient d’une tunique vert foncé, et d’un pantalon violet foncé en soie.
Elle s’avança dans la rue principale et unique du village. Constitué de bâtisses en bois, et de quelques rares stands de nourriture, le village semblait très peu habité. Ce genre de village, que l’on pouvait trouver un peu partout, servait essentiellement d’escale ou de point de rencontre aux marchands, shinobis et voyageurs de toutes sortes. L’auberge, bâtiment excentrique se démarquant du reste du village de par sa couleur cyan, était ouverte, bien qu’à l’intérieur il n’y eut personne. Le petit groupe entra, l’homme en armure rouge, qui fermait la marche, dut se baisser pour pouvoir entrer. Au comptoir, un homme somnolait. La femme donna un coup dans la clochette, ce qui eut pour effet immédiat de réveiller l’homme. Ce dernier se redressa, hagard, manifestement surpris de voir des visiteurs à ce moment de la journée, et prit un grand livre épais et poussiéreux.

-Vous voulez des chambres ? Demanda-t-il d’une voix éteinte.

-D’abord une information, sommes-nous le premier groupe de quatre personnes que vous voyez, ou que vous hébergez ? Fit la femme.

-Laissez-moi réfléchir, fit l’homme en feuilletant le registre, Ah, nous avons effectivement un groupe de quatre personnes. Ils ont pris quatre chambres.

-Pourriez-vous me donner le nom sous lequel ils ont réservé ?

-Vous me semblez bien curieux, fit, d’un air soupçonneux l’homme, qui s’occupait de l’accueil.

-Ce sont des camarades qui nous attendent. Du moins, nous le pensons, aussi faudrait-il que vous nous donniez leurs noms, fit l’homme aux cheveux bleus.

L’homme à l’accueil haussa les épaules, posa le doigt sur une page, fit glisser ce même doigt le long de la feuille et le fit s’arrêter devant un nom.

-Ils ont tout loué à un seul nom : Yonichi Bihachi.

Les quatre se regardèrent. Ils savaient parfaitement qui se cachaient sous ce nom.

-Pourriez-vous leur faire savoir que nous sommes ici ? Fit l’homme aux cheveux bleus. Dîtes-leur que Goni Bi est ici, rajouta t-il après un petit moment de réflexion.

-Bien, monsieur, fit l’homme de l’accueil.

D’un pas lent, il se dirigea vers l’escalier qui menait à l’étage et aux chambres qui s’y trouvaient. Une dizaine de minutes plus tard, il revint suivi d’une personne. Cette personne portait un pantalon rouge sang, des sandales de shinobi. Elle avait un long manteau rouge, qui descendait jusqu’aux chevilles, qu’il portait fermé, et qui avait une capuche qui était rabattue sur la tête de l’individu, cachant ainsi la partie supérieure de son visage. Il portait une ceinture noire à laquelle était accrochées quatre petites jarres de même qu’une garde d’épée sans lame bleue nuit. Il esquissa un sourire :

-Je me doutais que c’était vous. Vous n’avez eu aucun mal à déchiffrer le pseudonyme que nous avons choisi.

-Hm, on ne peut pas dire que vous vous êtes creusés la tête. Mais c’est simple, et pratique. Fit le ninja à l’armure rouge.

-Je vais prendre ça comme un compliment, Han, fit l’individu.

-Hm, tu n’aurais pas un peu poussé par hasard, Gaara ? Fit le dénommé Han.

-Peut-être, mais par rapport à toi, je reste petit, lui répondit Gaara.

-Désolé d’interrompre vos retrouvailles, s’excusa l’homme de l’accueil, mais comptez-vous prendre des chambres ?

-Oui, quatre, lui répondit l’homme aux cheveux bleus. Va chercher ceux de ton groupe, Gaara, on se retrouve dans la salle à manger de cette auberge.

Gaara se tourna vers lui, chercha visiblement à deviner qui il était puis haussa les épaules et reprit les escaliers. De son côté, l’aubergiste vint faire signer le registre et les conduisit à la salle à manger, qui n’était séparée que par un léger rideau quasi-transparent. Les quatre shinobis commandèrent des plats et attendirent que l’autre groupe arrive.
Ils arrivèrent au nombre de quatre. Gaara, en tête, suivi d’un homme de même taille que lui, à la barbe et aux cheveux rouges, dans une tenue en soie, couleur bordeaux et avec un diadème en bois avec le symbole rayé d’Iwa sur le front, d’un homme plus grand, très musculeux, aux cheveux, mi -longs ,blancs comme neige et aux yeux rouge comme sharingan. Dans son dos était accroché trois grands sabres. Il portait un haut violet sans manche un pantalon blanc, une ceinture noire, à laquelle étaient accrochées des gourdes, et des sandales de shinobis noirs. L’homme qui fermait la marche avait le teint halé, il portait des lunettes de soleil, avait les cheveux blonds, sur son épaule droite était tatoué le pictogramme du fer, et sur sa joue gauche des cornes de bœufs. Comme vêtements, un pantalon noir, une tenue de jounin de Kumo de couleur marron, un bandeau blanc sur son front, une écharpe de la même couleur autour de son cou, une corde rouge en guise de ceinture, des bottes de shinobis et des gants laissant voir les doigts. Dans son dos, il y avait huit épées. Ce fut lui qui entama la conversation :

-Après ces deux années, durant lesquelles on s’est entrainés, nous nous retrouvons, compagnons.

-Tu n’as pas changé, Killer Bee, toujours en train de rapper, fit la femme.

-Oui, Yugito, fit Gaara, il est toujours en train de rapper. Après deux ans, on commence à avoir l’habitude. Mais, au fait, qui es-tu ? Demanda t-il à l’homme aux cheveux bleus.

-Je me nomme Eiji. Je suis l’homme au masque dont vous ignoriez le nom quand nous nous sommes séparés. Depuis combien de temps êtes-vous ici ?

-Pas plus de deux jours, répondit l’homme aux yeux rouges, vous savez quand les autres doivent arrivés ?

-Non, Shogoraï, mais c’est demain le jour du rassemblement. Lui répondit l’homme aux cheveux noirs, ils devraient donc arriver, au plus tard demain.

-Hm, en es-tu bien sûr, Sanshiryu ? Demanda Han, Yagura, si je me souviens bien, a tendance à arriver au retard.

-Non, pas pour les affaires importantes, lui répondit Shogoraï.

-Donc, demain, nous serons tous réunis, fit l’homme à la barbe rouge.

-Exactement, Roshi, approuva Sanshiryu.

-Alors nous continuerons cette édifiante conversation demain, fit Gaara, moi je vais dormir.

-Tu peux dormir ? Fit incrédule Sanshiryu, je croyais que les possesseurs d’Ichibi étaient insomniaques.

-Je le suis, répondit Gaara, mais, en deux ans et avec l’aide de Bee et de Roshi, j’ai réussi à affirmer mon contrôle sur mon Biju. Le résultat est assez probant, je peux dormir… trente minutes par semaine, environ. Soit quatre à cinq minutes par jour, mais je peux pas m’en passer.

Il sortit de la salle à manger, alors que les plats commandés arrivaient. Et il revint une dizaine de minutes plus tard, avec l’air un peu plus en forme qu’avant. Les ninjas passèrent la nuit à parler de tout et de rien, de l’état du monde et de la menace que représentait Akatsuki, remettant au lendemain le récit de leurs deux années de séparation, dont chaque membre du groupe méritait de savoir. L’aube arriva sans qu’aucun des shinobis n’ait vu le temps passer. Une silhouette se dessina dans le hall d’entrée et une voix familière raisonna :

-Sommes-nous sûrs que c’est bien ici ? Fit la voix.

-A vrai dire, non, mais logiquement ça devrait ici, répondit une voix d’homme, provenant d’une autre silhouette.

-On a plus qu’à demander à l’accueil, fit une voix de femme.

-D’abord, allons manger, fit la première voix, ensuite on verra.

L’homme de l’accueil, qui faisait aussi office de serveur et écarta les rideaux dévoilant ainsi quatre personnes.
Un jeune homme aux cheveux gris, coupés courts avec une mèche épaisse qui descendait jusqu’aux dessus de l’œil droit, aux yeux améthyste, qui avait une cicatrice qui descendait de l’œil gauche jusqu’au menton. Ses vêtements se composaient de bottes brunes montant jusqu’aux genoux, d’un pantalon noir, d’un t-shirt noir avec une plaque en fer où était gravée l’emblème de Kiri, il porte dans son dos un bâton ayant une partie supérieure épaisse et une partie inférieure assez fine pour qu’on puisse le prendre à la main, sur la partie épaisse, une fleur de lotus était accrochée ; une sorte de poncho vert en tissu lui descendait du cou au plexus. Un autre entourait sa taille.
Un homme plus grand, vêtu d’un kimono bleu mal ajusté, qui montrait son torse et un rouleau scellé placé entre les deux revers de son habit. Ce dernier était serré par une ceinture jaune, et était un peu trop grande pour son porteur, on ne voyait pas ses jambes et ses pieds, et pas d’avantage ses mains, ses cheveux bruns descendaient jusqu’au cou, et une mèche recouvrait un de ses yeux brun orange. A sa ceinture, il y avait une sorte d’appareil, qui s’avérait être la principale source de son pouvoir, car il lui permettait de créer des bulles électriques.
Une jeune femme aux cheveux verts, mi-longs retenus par une barrette rouge, et aux yeux rouges. Le teint bronzé, elle portait une tunique blanche, sans manche, descendant jusqu’à la quatrième côte, ainsi qu’une jupe blanche courte fendue. Ses bras étaient protégés par des protèges poignet remontant jusqu’aux coudes. Elle avait aussi le même paquet enveloppé dans du tissu rouge dans son dos. Elle était chaussée de sandales de shinobi blanches.
Un adolescent, vêtu d’un pantalon et d’un haut vert avec une veste d’Anbu de Taki déchirée. Il portait dans le dos une épée. Cette épée n’était en fait qu’une garde d’épée sans lame. Il portait des lames caudales ainsi que des gants de fer avec des lames cachées qu’il pouvait faire sortir à tout moment. Ses chausses étaient des tabis de ninja. Il portait plusieurs sacoches autour de sa taille. Ses cheveux étaient noirs et ses yeux bleus, mais d’un bleu si clair qu’on pouvait les croire blancs.
Ces quatre personnes remarquèrent que leurs compagnons les regardaient d’un œil rond. Eux étaient tout aussi surpris de les voir attablés en train de manger et de boire. Han fut le premier à réagir :

-Hm, Yagura, Utakata, Fuu, Kageshiro, les désigna t-il dans l’ordre dans lequel il les avait vus, vous voilà.

-Il fallait bien, remarqua Yagura, l’homme aux cheveux gris, après tout, n’est-ce pas aujourd’hui que nous devions nous retrouver ?

-A ce que je vois, nous sommes presque tous réunis, fit Fuu, il ne manque que les trois du Tourbillon et Naruto.

L’homme de l’accueil réagit au nom de Naruto. Il demanda aux ninjas :

-Etes-vous les membres du groupe Némésis ?

-Oui, fit Utakata.

-Prouvez-le.

Yagura le regarda. L’instant d’après, l’homme de l’accueil et lui se trouvaient dans une immense salle qui semblait vide au premier abord. De l’ombre qui se trouvait derrière Yagura émergea une gigantesque tortue à trois nageoires qui attrapa l’homme dans une de ses mains.

-Est-ce que cela te convainc ? Demanda l’ex-Mizukage.

-Ou…Oui, bégaya l’homme.

Yagura détourna les yeux. Aussitôt, tout redevint normal. L’homme tomba à genoux.

« Par la simple pression de son chakra, il a plongé l’homme dans une illusion de terreur, songea Roshi, c’est assez impressionnant, il faut l’admettre »

-On m’a dit de vous conduire, leur dit l’homme, qui s’était plus ou moins remis, dans la rue principale du village, une fois que vous serez tous réunis. Allons-y.

Il se dirigea vers la sortie, tous lui emboitèrent le pas, non sans une certaine méfiance. Une fois sur la grande place, l’homme claqua des doigts. Une voix retentit :

-Alors tous les membres de Némésis sont là ?

-Oui, répondit l’homme de l’accueil, j’ose espérer que vous tiendrez votre promesse.

-Je ne reviens jamais sur mes promesses. Je protègerai cet endroit des brigands qui viennent le taxer chaque mois.

-Soyez remercié, Naruto-Dono.

-Oh, oh, « Dono », dis-moi Naruto, fit Utakata, n’aurais-tu pas pris la grosse tête ?

-Je n’apprécie guère que les gens se cachent quand ils me parlent. N’est-ce pas Thosvorn ?

Yagura plongea sa main dans la terre, comme si elle avait été de l’eau, et en tira un jeune homme. Ce dernier se dégagea de l’étreinte et se massa l’épaule par laquelle il avait été attrapé. Cheveux bruns, coupés courts, yeux vert pâle où brillait une lueur significative de son intelligence, il était vêtu d’une tunique à manche courte, d’un pantalon bouffant, d’une cape à capuchon. Sur une ceinture de fer, épées courtes et dagues étaient accrochés et trois sacoches de même. Le tout était de couleur noir. Avant même qu’il n’ait dit un mot apparurent à côté de lui un jeune homme, qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, dans la même tenue, mais cette fois de couleur blanche, et une jeune femme, qui ressemblait beaucoup aux deux autres hommes, avec de longs cheveux descendant jusqu’à la taille, sa tenue était similaire, mais de couleur bleu turquoise.
L’homme, qu’Utakata avait nommé Naruto, se montra alors. Plutôt calme, il avait, depuis deux années qu’ils ne l’avaient pas vu, gagné en prestance aux yeux de ses compagnons. Des bottes brunes, montant jusqu’à ses genoux, un pantalon, rentré dans les bottes, une ceinture blanche en tissu autour de sa taille, et autour de son cou, une écharpe blanche en tissu très longue qui flottait au vent derrière lui. Son visage était, en partie, dissimulé sous un bandana cachant ses cheveux et laissant voir ses yeux. Quant au bas du visage, il était caché par un masque noir qui cachait sa bouche et les marques qu’il avait à chaque joue. Il avait, accroché respectivement à la ceinture et en travers de son dos, un glaive et un sabre. Sur son épaule, se tenait un faucon. La seule chose de son corps que l’on pouvait entrapercevoir était ses yeux d’un bleu profond.
Il s’avança :

-Amis, nous voilà tous réunis. Je vous propose de me suivre à l’intérieur de l’auberge où nous pourrons discuter de nos périples, le temps que les bandits arrivent et que nous les éliminions. Ou plutôt, attendons dehors et passons le temps en parlant. Qui commencera ?

-Il me semble que c’est à toi, Naruto, fit Roshi d’une voix où l’ironie perçait sans peine, n’est-ce pas toi qui nous a tous réunis ? Montre-nous l’exemple.

-Tss, fit Naruto, bon, très bien. Alors je vais vous dire ce qui s’est passé pendant les deux ans qui ont précédé ce jour. J’allai, accompagné de Thosvorn, Yomika et Thosbald, au mont Myobokù. Et ce, dans le but de recevoir l’enseignement de l’ermite Jiraya. Y arriver fut une des épreuves les plus dures qu’il m’a été donné de vivre. Nous y arrivâmes en deux mois, dont un d’errance. Néanmoins, on peut dire que sans conteste, l’année durant laquelle nous sommes restés, nous a été on ne peut plus profitable. Les pouvoirs que j’ai acquis nous seront des plus utiles. Puis nous partîmes vers l’ouest, vers cette région hostile que l’on nomme Yomi no kuni. Terres dures et arides, nous n’y restâmes que six mois, et nous étions déjà à bout. Si d’ailleurs nous avons pu survivre, ‘est grâce à cet oiseau qui se tient perché sur mon épaule, mais c’est une longue histoire. Les quatre derniers, nous les passèrent à agrandir nos réseaux d’informations, et puis, je travaillais au contrôle de Kyûbi. Voilà, en gros ce qui s’est passé pour nous pendant ces deux ans.

-Si peu de mots pour résumer autant de temps, ce n’est pas sérieux, fit Roshi.

-Je n’ai rien de plus à dire.

-Très bien, dans ce cas, je prendrais le relais, fit le ninja de la lave. Avec Gaara, Bee et Shogoraï, nous nous dirigeâmes vers le sud-ouest. Après avoir traversé le désert, nous passâmes, tout à fait involontairement, un passage inter-dimensionnel. Cela peut paraître étonnant, et même complètement irréel, mais nous nous retrouvâmes dans un monde où la technologie était bien plus avancée que la nôtre. Des chariots de métal roulant sans bœufs, des tours faites d’un matériau plus solide que l’acier et montant jusqu’au ciel. Et d’autres aberrations de ce genre. Nous atteignîmes un château, au moment où une guerre avait lieu. Un certain « Lorde Flaïofdeff » menait des armées de géants et d’êtres vêtus de capes qui enlevaient la joie de vivre. Et les habitants de cette dimension utilisaient le chakra d’une drôle de manière. A l’aide de bâtons, et de simples paroles, ils étaient capables de lancer des jets de lumières de divers effets. Une lumière rouge m’assomma, et une autre me causa une douleur horrible. Nous nous rangeâmes du côté de ceux qui combattaient « Flaïofdeff ». Ce dernier ne devait pas s’attendre à voir des personnes contrôlant lave, sable et autres éléments, pouvant se transformer en taureau-poulpe, ou en eau se battre contre lui. Après une âpre bataille, nous vainquîmes. Après quoi, nous nous entraînâmes pendant le reste du temps qui nous était imparti. Bien sûr, nous scellâmes l’entrée de cette dimension quand nous rentrâmes ici.

-Etonnant, fit Yagura, je n’aurais jamais cru qu’un tel univers puisse exister. Dommage qu’on soit dans l’incapacité d’y aller, on aurait pu s’y réfugier en cas de besoin. Mais bon, je pense que c’est à mon tour d’entamer le récit. Avec Fuu, Utakata, et Kageshiro, ce fut vers Kiri que nous allâmes en premier. Bien sûr, il était hors de question d’y pénétrer, bien que l’envie fût très présente. Nous dépassâmes donc ce village pour sortir de la frontière sud-est du monde shinobi. Nous voyageâmes en mer, d’abord sur moi, ensuite sur un bateau. En effet, sur la première île où nous avons accosté, se trouvaient des pirates. Le capitaine était un homme aux cheveux roux, au chapeau de paille et à une cicatrice, qui semblait avoir été faites par une griffe à trois pattes. Il était très sympathique. A ses côtés, nous visitâmes des îles et découvrîmes beaucoup de richesses, dont nous avons gardé une partie, soit dit en passant. Après plusieurs mois, nous nous quittâmes alors qu’ils s’apprêtaient à accoster sur une île, remarquablement bien située selon lui, qui devait servir de point d’attache. Après quoi, nous partîmes vers le monde shinobi. Je ne pense pas qu’on le verra de nouveau, sauf si on décide d’y aller nous même. Il semble que nous ayons nous aussi changé de dimension, et encore dans un moment de curiosité. En effet, après Kiri, il y a un kilomètre carré de brume intense. C’est un phénomène étrange et nous y sommes allés grâce à ma forme Biju, sans quoi, nous n’aurions probablement pas pu passer.

-Mais dis donc, nous avons tous vécu d’étranges aventures, fit Yugito. Pour notre part, Sanshiryu, Han, Eiji et moi, nous nous dirigeâmes en premier lieu vers le nord-ouest. Mais Gobi et Nibi eurent la même réaction, ils nous ont dit de ne pas aller là-bas. Nous les avons écoutés et nous nous sommes rebattus vers le nord-ouest. Là ce fut une terre appelé Cyrodiil. Cet endroit était en pleine guerre. Nous y avons participé. Pour notre expérience personnelle et pour les progrès que nous avons faits, pour les techniques de combats spécifiques à cette contrée, ce nous fut très profitable. Bien entendu, il n’est pas question d’y aller, car nous risquerions d’amener la guerre, de plus ils ne viendront pas même si nous avons besoin d’aide, car ils ne veulent pas s’impliquer dans une guerre. A part ça, nous sommes devenus bons amis, et ils nous ont donné pas mal de richesses en remerciement.

Ce fut sur ce récit, plus court que les précédents, se termina. L’homme de l’accueil cassa le silence qui s’était installé en arrivant en courant et en criant :

- Ils arrivent, les brigands arrivent.

-Eh bien, ce n’est pas un problème, fit Naruto, ce sera fini très rapidement. Qui veut s’en occuper ? lança-t-il à la cantonade.

-Tu n’as qu’à le faire, lui répondit Thosvorn, ça affirmera tes capacités, qui se doivent d’être digne d’un leader.

-Attends, moi aussi, je voudrais me battre, fit Gaara.

-Très bien, à deux, ce sera moins fatiguant, remarqua Naruto, les voilà, rajouta-t-il après avoir jeté un regard vers l’entrée du village.

Une foule d’hommes armés jusqu’aux dents, s’avançait, en effet. Thosbald déploya une énorme cloche de chakra dans l’unique but de dénombrer les opposants. Ces derniers étaient au nombre de vingt et venaient d’arriver à la hauteur de Naruto et Gaara qui s’étaient avancés pour venir à leur rencontre.

-Dégagez, gamins. Fit celui qui semblait être le meneur.

-Hm, non, fit Naruto, par contre, vous partez ou vous mourrez.

L’homme éclata de rire, et donna un coup à Naruto de la hache qu’il tenait à la main. Le coup n’atteint jamais sa cible, pour la simple raison que celle-ci disparut. Naruto réapparut derrière l’homme, dégaina son glaive et l’enfonça, d’un geste nonchalant, dans le cou de son adversaire qui tomba raide mort. Les autres brigands reculèrent d’un pas, apeurés, mais Naruto et Gaara n’avaient pas la moindre attention de les laisser partir. Le possesseur d’Ichibi ne bougea pas, mais les bouchons de ses jarres sautèrent comme celui d’une bouteille de champagne. Du sable sortit de ses jarres et se maintint en lévitation autour de Gaara. Il allongea un bras, le sable se rassembla pour former un énorme serpent de sable dont la queue se trouvait à portée de main de Gaara. Il attrapa la queue et referma sa main légèrement. Le sable se solidifia en un matériau transparent.

- Le serpent de verre !

Le serpent plongea sur un des brigands et s’écrasa sur lui. L’homme mourut et le serpent se brisa sur le sol. Les fragments de verre semblaient se diriger expressément sur les brigands et en attinrent six, qui ne s’en relevèrent pas. Gaara claqua des doigts, et le verre redevint du sable. Ce sable happa quatre autres bandits, Gaara referma la main.

-Le sarcophage de sable !

Les brigands furent instantanément broyés par le sable. Cette scène n’avait duré que quelques minutes, et, comme un seul homme, le reste des brigands courut vers la sortie du village. Naruto, à cette vision, esquissa un de ces sourires qu’on a quand on est sûr de sa puissance, un de ces sourires qu’on les hommes qui écrivent l’Histoire. Il dégaina son grand sabre, concentra son chakra à l’intérieur et traça un arc de cercle horizontal. Le chakra accumulé, futon, suivit la trajectoire et faucha les jambes des fuyards. Gaara joignit les mains :

-La déferlante de sable !

Une quantité importante de sable émergea de sol et déferla sur les hommes à terre en un véritable raz-de-marée. Gaara plaqua les mains au sol :

-Les funérailles impériales du désert !

Une nouvelle fois, le sable se condensa, emportant par la même occasion les vies des pillards. Le sol absorba la plus grande partie du sable, le reste rentra dans les jarres de Gaara.

-Ca, c’est fait, fit Naruto, maintenant discu…..

Il s’interrompit quand il vit trois aigles royaux descendre vers lui. A leurs pattes étaient accrochés des rouleaux scellés, que récupérèrent Yomika, Thosvorn et Thosbald. Ce dernier ouvrit le rouleau qu’il avait en main et le lut :

Naruto-sama, je pense que cette lettre vous parviendra dans environ une semaine, soit trois jours après le délai fixé par vous. Mais si j’ai tardé à l’envoyer, c’est pour m’assurer d’avoir tous les éléments en main. La situation du village de Kusa est, pour être franc, assez dramatique. Votre présence, ici, me serait d’une grande aide.
Votre serviteur, Monu Anekize.
La deuxième, ouverte par Thosvorn, était moins alarmante :

Naruto-sama, le lieu de l’examen Chûnin sera bientôt décidé. Et l’examen commencera dans une ou deux semaines. Vous remarquerez le peu de temps laissé pour organiser l’évènement. Je vous recontacterai quand j’aurai des informations plus conséquentes.
Votre serviteur, Jinzo Anekize

Quant à la troisième, celle que tenait Yomika, ce n’était qu’un simple rapport envoyé par l’équipe principale d’informations.

-Les frères Anekize font du bon travail, fit Thosvorn , Naruto, que devons nous faire ?

-Allons vers Kusa, les rapports, que m’a envoyés Monu, ont été de plus en plus alarmant ces dernières semaines. La situation ne semble pas être claire.

-Hm, en ce cas, dirigeons-nous vers Kusa, fit Han, en réfléchissant à la question, je me suis dit qu’il valait mieux commencer par rallier les petits pays, qui ont si souvent servi aux intérêts des plus grands, à notre cause.

-C’est bien pensé, intervint Yagura, il faudra faire un état de nos espions et troupes.

-Kusa se trouve au nord d’Ame et au sud de Taki. Etant nous même au sud de Taki, y aller ne devrait pas poser trop de problèmes, dit Yugito.

-Néanmoins, fit Eiji, si le parchemin dit vrai, il faudra avancer prudemment. Le village de Kusa a dû tout faire pour que ça ne s’ébruite pas, mais je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il y a une guerre civile.

-Il n’est pas encore temps de faire des conclusions hâtives, fit Naruto. Allons-y.

-Avant que vous ne partiez, intervint l’homme de l’accueil, j’aimerais que vous me disiez comment vous remercier.

-Passer l’éponge sur l’addition des chambres et du repas, fit Shogoraï, et excusez-nous pour les cadavres.

Le faucon sur l’épaule de Naruto s’envola, suivi de son propriétaire, lui-même suivi du reste de Némésis. Gaara ne put s’empêcher de sourire quand il entendit « Et encore merci » crié par l’homme qu’ils venaient de quitter.




Et voilà le premier chapitre de la deuxième partie, l'introduction dirais-je. J'informe qu'il n'y aura aucun cross-over, même si les aventures des possesseurs pouvaient le laisser penser.
J'imagine que vous avez reconnu les deux premiers univers décrits (pas dur) ,le troisième étant nommé, et le pourquoi des surnoms donnés à l'aubergiste (pas dur non plus).
J'attends des commentaires (même critiques, ça aide)







Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: