Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Birth of Heroes

Etats-Unis, de nos jours, la Guerre en Irak continue et la crise ne fait qu'enfoncer les Américains dans la misère. New-York, la cité anciennement glorieuse est luxuriante n'est plus que l'ombre d'elle-même. La prostitution, la drogue et le vice grouillent les rues de la ville. Des destins différents vont se croiser dans cette ville et à cause d'un évenement tragique, leurs convictions et leurs rêves vont êtres transformés.
Classé: -16D | Spoil | Général / Action/Aventure / Romance | Mots: 25206 | Comments: 7 | Favs: 22
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AlexIchi (Masculin), le 03/11/2010
Le chapitre 4 vous est servi sur un plateau et les choses sérieuses commencent !!
J'espère que vous aimerez !!

Bonne Lecture =D

Lâchez vos commentaires !!!




Chapitre 4: Requiem



Une semaine s'était écoulée depuis l'explosion du Brooklyn Bridge, New-York et le monde étaient en deuil. Cette tragédie avait fait 1256 victimes et certaines personnes étaient toujours portées disparues. Les images du pont avaient fait le tour de la planète. Pour aider les hôpitaux de l'État de New-York qui étaient surchargés de travail, des médecins, des infirmiers et des chirurgiens des quatre coins du pays étaient venus en soutien. Les services secrets américains surveillaient tous les groupes terroristes en activité car trois d'entre eux avaient revendiqué l'attentat. La président américain Ogama A. Raikage arrivait à New-York aujourd'hui pour une cérémonie de commémoration aux victimes du Brooklyn Bridge. La sécurité avait été renforcé pour son arrivée et toutes les télévisions du monde avaient les yeux rivés sur Times Square où le Président des États-Unis allait s'adresser à sa nation meurtrie.


-Bonjour, aujourd'hui, Mardi 18 Mai, une semaine après cette horrible tragédie, le monde entier s'apprête à se souvenir de ceux qui ont disparu en ce jour funeste du 11 Mai 2011.

Sur un plateau de télévision qui donnait sur Times Square, deux jeunes femmes étaient assises sur des chaises hautes pivotantes. Elles portaient des tailleurs noirs sombres et leurs cheveux étaient détachés. La première avait des cheveux blonds et des yeux verts tandis que l'autre portait des lunettes carrées noires et une longue chevelure rousse descendait dans son dos.

-Le président Ogama A. Raikage vient d'atterrir à l'aéroport et rejoindra Times Square dans moins de 30 minutes, là où aura lieu la cérémonie retransmis dans le monde entier.

-Dépêchez-vous ça va commencer ! S'écria Chôji à l'attention des autres qui étaient dans la cuisine.

Shikamaru entra en premier dans le salon suivi par Tenten et Lee.

-Ouais, on arrive, répondit le flemmard.

Il s'installa dans le fauteuil situé à gauche du canapé où était assis Chôji. Tenten prit place à côté de Chôji tandis que Lee prit le fauteuil à droite du canapé. Sakura et Ino arrivèrent peu de temps après et s'installèrent sur le sofa. Chôji enlaça Ino qui se frotta contre lui. Face à eux, le poste de télévision diffusait des images de Times Square où des milliers de personnes étaient rassemblés.

-On peut savoir pourquoi on doit regarder ça ? Demanda Shikamaru lassé.

-Cette tragédie nous a tous affecté, on s'en souviendra longtemps et par respect pour ceux qui sont morts, on doit leur rendre les derniers honneurs, argumenta Tenten agacé de l'indifférence de Shikamaru.

-Mais c'est aussi pour rendre hommage aux présentatrices pour porter tenues aussi sexy pour une cérémonie de deuil, plaisanta Lee en ricanant.

Alors que Temari no Sabaku et Karin Wakusei apparaissaient sur un plan large, les garçons rirent tandis que les filles les regardèrent avec des regards de reproches.

-Je te rappelle que tu vas te marier, déclara Ino à son futur époux. Alors évites de mater les présentatrices télé.

-D'accord, répondit Chôji gêné.

-Dans très peu de temps, le président va arriver sur Times Square, annonça Temari, où des milliers de personnes sont déjà sous la pluie à attendre le début de la commémoration.

-Le maire est déjà là ainsi que la plupart des gens les plus importants de la ville. Continua Karin. Mais il faut rappeler que le maire de New-York, Hizuren Sarutobi est tout juste remis de ses blessures car il a été lui même victime de cet attentat.

-Il faut également compter sur un très important système de sécurité, composé des forces armées américaines, de la police de New-York et du FBI.


Dans la voiture présidentielle, le Président Ogama A. Raikage regarda les deux hommes assis sur les banquettes de chaque côté de la voiture.

-Alors ? Questionna le Président. Est ce que vous avez du nouveau, Rikûdo ?

Le chef du FBI, Nagato Rikûdo répondit :

-Rien de nouveau et toujours les mêmes informations. Nous tentons de récupérer les bandes des caméras de surveillance du pont. Les indépendantistes palestiniens revendiquent cet attentat tout comme Al-Quaïda et les groupes ultra-nationalistes d'Europe de l'Est. Donc en clair, quelque chose ne colle pas. Pourquoi tous ces groupes revendiqueraient-ils cet attentat ? Il n'existe aucun lien entre eux, cela cache quelque chose.

-«Tous » vos effectifs sont sur cette affaire ? Demanda le Président.

-Je vous l'assure.

Le Président se tourna vers l'autre homme.

-Et vous, Nara ? Avez-vous des informations ?

Le secrétaire d'Etat à la défense, Shikaku Nara se gratta la gorge.

Monsieur, répondit-il. Nous n'avons rien de plus que Mr Rikûdo. Rien ne bouge sur les fronts, aucun attentat suicide en Irak ou en Afghanistan. Le monde entier compatit à cette catastrophe.

-Tant que nous n'aurons pas trouvé les responsables, nous n'aurons pas de répit tant que ces monstres seront encore en liberté, affirma le Président.

-Nous n'avons pas dit le contraire, Monsieur, déclara Nagato.


Sur Times Square, une foule de personnes habillés en noir était amassée face à l'estrade où le Président allait prendre place. Entre l'estrade et la foule, une centaine de chaises étaient installés pour les personnes les plus importantes de New-York et du pays. L'espace privilégié était séparé de la foule par des barrières et une chaine de policiers qui empêchait les débordements de foule. Sur tous les immeubles qui dominaient Times Square, des tireurs d'élite du S.W.A.T. et du FBI balayaient la zone pour écarter toute menace.

Dans la zone privilégiée où les chaises étaient installés, la plupart des invités étaient déjà présents et tous attendaient le président. Sur l'estrade, des chaises étaient installés face à la foule et derrière le socle transparent où le président des Etats-Unis s'adresserait à la nation. Sur l'estrade derrière le socle, des chaises noires étaient disposées pour faire face à la foule. Derrière le socle transparent, le maire Hizuren Sarutobi, affaibli et meurtri, le teint pâle, reposait sur sa chaise comme un cadavre. A ses côtés, Minato Namikaze et Fugaku Uchiwa entouraient le maire comme des gardes du corps tout en se lançant des regards assassins. A la droite du blond, le président de l'Église évangélique luthérienne américaine, l'évêque Danzô Handan avait les yeux fermés et les mains jointes pour prier. Trois chaises étaient vides et étaient réservées au secrétaire d'État à la Défense et au directeur du FBI qui arriveraient avec le Président qui devait s'asseoir sur la troisième chaise à la droite du maire..

Face à eux, les différents invités discutaient entre eux, les personnes les plus riches étaient rassemblées dans l'assistance. Mais il y avait également leurs familles. Kushina et Naruto étaient assis au troisième rang et à deux sièges sur leur droite, Asuma Sarutobi, les jambes croisés fumait une cigarette tout en fixant avec attention son père sur l'estrade. Le chirurgien portait un costume noir tout comme l'ainé des Uzumaki. Sa mère Kushina avait une longue robe noire qui mettait en valeur son ventre arrondie. Aux premier et deuxième rangs, les secrétaires d'État et les représentants du gouvernements étaient tous installés en compagnie des hommes les plus riches de la ville.

Au second rang, Orochimaru Hebi, le président d'une des plus grandes firmes technologique et militaire consultait ses actions en bourse grâce à son I phone 4. Son costume noir faisait ressortir sa peau pâle et ses yeux jaunes n'exprimaient qu'une immense indifférence. De l'autre côté de l'allée centrale qui séparait les deux ensembles de chaises, la famille Uchiwa au grand complet assistait à la cérémonie. Sasuke et son frère Itachi étaient en costume noirs de deuil tandis que leur mère Mikoto portait une petite robe noire. Cette dernière était sous la protection de ses deux garçons.

Dans l'allée centrale, un homme d'une cinquantaine d'année suivi par un jeune homme s'adressa à Mikoto et à ses deux fils :

-Mikoto ! Cela fait longtemps !

La jeune femme se tourna vers les deux hommes, ils avaient les de longs cheveux bruns, des yeux nacrés et des costumes noirs.

-Hiashi, s'écria Mikoto en se levant et en enlaçant son vieil ami. Que fais-tu ici ?

-Eh bien, c'est un peu long à expliquer, répondit Hiashi.

Sasuke et Itachi se levèrent à leur tour et allèrent à la rencontre du jeune homme.

-Alors Neji ? Demanda Sasuke. Tu es enfin sorti de ton université ?

-Et vous les gars ? Répondit Neji en plaisantant. Vous ne devriez pas aller vous acheter des donuts en bons flics ?

-Si Papa t'entendait, il t'aurait déjà massacré, déclara Itachi en se rasseyant.

-Ou pire … finit Sasuke.

Les trois garçons s'assirent tandis que Mikoto et Hiashi prirent place côte à côte. Hiashi se tourna vers la jeune femme.

-Je ne pourrais jamais vous dire à quel point ma famille vous est reconnaissante, dit-il. Hizashi est mort il y a un an dans cet accident et depuis Hyûga Corporation est sans président mais pendant un an vous avez su vous acquittez de cette charge. Je vous en remercie.

-Ce n'est rien, assura Mikoto. Je suis et je reste vice-présidente. Mais je ne pourrais jamais remplacer votre frère.

-Et c'est pour vous libérez de cette charge que je suis revenu à New-York avec mon neveu Neji.

Mikoto jeta un coup d'œil au jeune homme qui plaisantait avec ses fils.

-Neji vient de finir ses études supérieurs et il est en mesure de pouvoir s'occuper de la compagnie. Poursuivit Hiashi. Il va prendre la suite de mon frère et je voudrais que vous le souteniez.

-Vous savez que le projet « Super Soldat » que nous réclame l'armée est rendue dans sa phase finale ? Questionna Mikoto.

-Évidemment, affirma Hiashi en souriant. J'ai tout fait pour sauvegarder notre contrat avec l'armée, il ne fallait pas que Hebi Industries récupère ce contrat.

Ils se tournèrent en direction d'Orochimaru Hebi qui avait le téléphone à l'oreille.

-J'ai bien compris, annonça Mikoto. Vous pouvez comptez sur moi mais il faut que je prévienne le Secrétaire d'État à la Défense quant à l'avancement du projet.

Une femme blonde à forte poitrine et un homme à la longue chevelure blanche arrivèrent à la hauteur de la famille Namikaze.

-Ces places sont libres ? Demanda une voix grave et enjouée.

Kushina et Naruto se tournèrent vers les nouveaux arrivants. Tsunade Koichi, la directrice du Central Hospital de New-York était accompagnée de son compagnon Jiraiya qui souriait à la rousse et à son fils. La blonde était habillée d'un tailleur noir et Jiraiya portait un sous pull à col roulé avec une veste et un pantalon tous de couleur noir.

-Arrête de faire l'imbécile, grogna Tsunade en donnant un coup de coude à son mari, c'est une cérémonie de recueillement, pas un mariage.

Jiraiya se tut et alla s'asseoir à coté de Naruto tandis que Tsunade s'assit à côté de Kushina.

-Quelle est la situation à l'hôpital ? Demanda Kushina. Les médecins de l'Ouest s'en sortent bien ?

Tsunade soupira.

-Ces médecins de l'Ouest sont moins mauvais que je le pensais, répondit la blonde. Mais la demande de soins est toujours très importante.

Naruto s'adressa à son parrain sur un ton moqueur :

-Alors le vieux ? Tu essayes toujours de percer dans le monde de l'écriture ?

-Arrête avec ces remarques mielleuses, jeune impertinent ! Déclara Jiraiya en fusillant Naruto du regard. Un jour, mes livres se vendront par millions !

-C'est ça, répondit Naruto, on le saura. Et dans quel registre vas-tu nous ébahir cette fois ?

Le visage de Jiraiya s'illumina.

-Je suis heureux que tu le demandes ! Je me suis lancé dans le fantastique et plus précisément une histoire mêlant amour et fantastique. Un triangle amoureux entre une jeune fille sans histoire, un vampire ténébreux et un loup-garou sauvage.

Naruto jeta un regard suspicieux à son parrain.

-Sérieux ? Dit-il. Ça craint ! Faut mieux se tourner vers la pornographie littéraire plutôt que ça.

Jiraiya se désespéra du manque de créativité de son filleul, se frotta les yeux et se tourna de nouveau vers le jeune Namikaze.

-Oublions mes écrits, annonca le vieil homme. Mais concentrons-nous sur toi. Ton père m'a raconté ce que tu as fait ce jour-là. Tu as sauvé une petite fille.

Naruto baissa les yeux et répondit :

-Ce … ce n'était pas grand chose.

-Pas grand chose ! Tu as sauvé une gamine d'une mort certaine. Ce n'est pas rien.

Naruto resta silencieux.

-Tu sais comment j'appelle ce genre de personnes ? Demanda Jiraiya.

Naruto se tourna vers son parrain avec un regard triste.

-J'appelle ça un héros.

-Je ne suis pas un héros, répondit immédiatement Naruto. Je n'ai pas pu sauver tout le monde.

Jiraiya regarda le blond étonné puis croisa les bras pour réfléchir.

-Tu parles de la mère de la petite ?

Naruto repensa avec douleur au visage de la mère de la fillette qu'il avait sauvé, le visage ensanglantée et coincée dans sa voiture. Le dernier regard qu'elle avait accordée à Naruto était plein d'espoir. De l'espoir pour sa fille qu'elle avait laissé entre les mains du jeune homme.

-C'est malheureux ce qui est arrivé à cette femme, poursuivit Jiraiya. Mais tu n'es qu'un humain ordinaire, nous sommes tous impuissants. Je comprends ce que tu peux ressentir. Mais tu n'as pas à te sentir responsable de la mort de cette femme. Elle t'avait demandé de prendre soin de sa fille et de la mener en lieu sûr et c'est ce que tu as fais.

Jiraiya soupira et leva les yeux au ciel.

-Où que soit cette femme, elle t'es reconnaissante parce que pour elle, tu es son héros.

Naruto eut un fin sourire et au fond de lui, il sentit un poids disparaître. Jiraiya posa sa main sur l'épaule de Naruto.

-Ce que tu as fait est admirable, tu n'as pas à t'inquiéter avec ça.

Naruto rendit son sourire à Jiraiya tandis que Kushina et Tsunade discutaient à propos du bébé de la rousse. Puis un groupe d'hommes habillés en costume noir passa à côté de Tsunade, celle-ci se leva et alla à la rencontre du plus grand d'entre eux. C'était un homme musclé et massif, à la peau bleue, ces cheveux étaient courts et relevés. Les hommes qui l'accompagnaient avaient tous les mêmes lunettes noires et oreillettes et ressemblaient à tout les gardes du corps. Tsunade s'adressa à l'homme à la peau bleue avec intérêt. Celui-ci se tourna vers elle, lui répondit en souriant et la salua. Tsunade fit de même et retourna à sa place.

-C'était qui ce mec, Mamie ? Demanda Naruto.

-Ne m'appelle pas Mamie, déclara Tsunade en menaçant Naruto du regard.

-C'est Kisame Hoshigaki, l'un des hommes les plus riches de New-York et son plus grand bienfaiteur, déclara Jiraiya.

-Il vient de faire don à l'hôpital de la somme de cinq millions de dollars. Annonça finalement Tsunade. Et je tenais à le remercier.

Naruto et Kushina écarquillèrent les yeux.

-C'est une somme très importante, dit Kushina. Tu n'as pas peur de savoir d'où provient cet argent ?

-Tu as peur de ces histoires de « Roi de la Pègre », Kushina ? demanda Jiraiya amusé. On ignore si cet enfant de salaud existe et rien ne nous dit que ce soit Kisame Hoshigaki.

-Et puis de toute façon, l'argent d'aujourd'hui, qu'est ce qui peut nous dire d'où il vient, plaisanta Tsunade mettant fin à la discussion.

Kushina, peu convaincue, croisa les bras et se concentra sur l'estrade. Naruto, intrigué par ce personnage mystérieux, suivit Kisame Hoshigaki du regard qui était au premier rang serrant des mains avec un visage sincère et pleins de remords.

Lorsque ce dernier prit place sur son siège, une limousine s'arrêta près de l'estrade. Tous les regards de la foule se portèrent sur le véhicule, les flashs des appareils photos et les caméras de télévision se tournèrent vers l'automobile noire.


-La limousine présidentielle vient de s'arrêter près de l'estrade. Annonça Karin.

-La cérémonie est sur le point de commencer. Termina Temari.


La porte de la limousine s'ouvrit et c'est un homme aux cheveux rouges vêtu d'un long manteau noir qui en sortit. Il fit un signe aux gardes du corps qui attendaient près de l'estrade et ceux-ci accoururent auprès de la voiture. Nagato s'écarta laissant sortir le Président suivi de peu par le secrétaire d'État à la Défense. Les gardes du corps du Président l'entourèrent et l'escortèrent jusqu'à

la tribune où celui-ci devait s'adresser au monde entier. Shikaku Nara prit sa place sur l'estrade et Nagato Rikûdo fit de même avant de murmurer dans son oreillette droite :

-Que tout le monde se tienne prêt, je veux une surveillance maximale de la zone.

Le Président Oogama A. Raikage se tenait maintenant devant la foule silencieuse et les caméras de télévisons du monde entier braquées sur lui. Il se racla la gorge et commença à parler d'une voix claire et distincte à travers l'unique micro face à lui :

-Il y a une semaine, en un jour fatidique, la ville de New-York fut frappée en son cœur d'une façon infâme et cruelle. Le Pont de Brooklyn s'est écroulé entrainant la mort de 1256 personnes.

Pendant que le Président parlait, les écrans géants de Times Square diffusait des photos des disparus ou l'image du Président à la tribune.

-Aujourd'hui, il a été mis en évidence que cette tragédie était d'origine criminelle. Des charges ont été placés aux piliers du pont et ont été activés par retardement.

Derrière le Président, le Maire Hizuren Sarutobi devint livide, il avait du mal à se remettre de cet accident aussi bien au niveau psychologique qu'au niveau physique.

-Pour l'instant, il est impossible de déterminer qui est l'auteur de ce crime atroce. Mais je tiens à rassurer le monde entier que les États-Unis d'Amérique et les Nations Unies ne laisseront pas la terreur et la peur s'étendre sur l'ensemble du globe. Cependant, aujourd'hui est un jour de souvenir. Un jour de souvenir pour ceux qui ont été frappés par la fatalité et ceux qui sont morts en faisant leur devoir. Souvenons-nous du père, de la mère, du frère, de la sœur, du fils, de la fille, du parent, de l'ami, du collègue, du voisin que nous venons tous de perdre. Le monde n'oubliera jamais ces martyrs sacrifiés sur l'autel de la violence.

Le Président joignit ses mains, les relâcha et baissa la tête en signe de recueillement invitant le monde à se recueillir. Le silence envahit Times Square. On entendait plus que le son de la pluie qui tombait sur les parapluies de la foule.

Tout à coup, alors que les écrans continuaient de diffuser des images de victimes, ces derniers grésillèrent dans un bourdonnement puis laissèrent apparaître un homme de dos dans un hangar sordide. A la vision de ces nouvelles images, des murmures envahirent la foule. Les personnes sur l'estrade se tournèrent vers un des écrans.

L'homme sur l'écran se retourna finalement. C'était un homme au visage fin et jeune, ses cheveux bruns était coiffé en catogan et il portait un pull noir qui ne laissait rien voir de sa carrure. L'individu affichait un sourire face à la caméra et commença à parler :

-Bonjour le Monde ! Et bonjour New-York ! J'espère que vous allez bien malgré l'incident sure

venu il y a quelques jours. C'est malheureux ce qui s'est passé, il y eut tellement de morts. C'est vrai que je n'avais pas lésiné sur la dose d'explosifs.

Il stoppa un temps avant que tout le monde réalise. Des cris d'horreur se firent entendre parmi la foule et des gardes du corps entourèrent le Président. Les personnes sur l'estrade s'étaient levés et la plupart des personnes présents sur le boulevard étaient tétanisés. Le Secrétaire d'État à la Défense reconnaissait cette voix et ce visage.

-Ce n'est pas possible, essaya-t-il de se convaincre.

Sur tous les écrans, Shikamaru Nara éclatait de rire alors que la panique s'installait dans la foule.

-Quel choc !! s'écria-t-il. L'auteur de ce crime machiavélique qui apparaît comme ça. C'est théâtral !! J'espère que tout le monde à la maison l'enregistre !!

Nagato pressa son oreillette et s'adressa à ses hommes :

-Trouvez-moi cet homme !! Tracez sa position !!

-Impossible, répondit son subordonné, nos appareils indiquent qu'il est dans cent endroits différents à travers le monde !!

-L'enfoiré, grommela Nagato, il est bon.

Le Président exaspéré, hurla à travers le micro :

-Mais qui es-tu ?!! Et qu'est ce que tu veux ?!!

Shikamaru se calma, reprit son souffle et plongea son regard dans la caméra.

-Je ne suis qu'un simple Américain, qui perd pied dans ce monde où règne injustice, violence, inégalités, corruption, maladies, catastrophes naturelles, et j'en passe. La vérité, c'est que nous nous auto-détruisons petit à petit. La planète se meurt car l'homme lui pille toutes ses ressources, bientôt nous nous battrons pour la moindre goutte d'eau ou d'essence. Dès que la surpopulation nous guettera, le cannibalisme aura ravagé la plupart des pays pauvres et au final toute humanité disparaîtra de la surface de la Terre. Alors j'ai décidé d'accélérer les choses et mon plan a déjà débuté avec le Brooklyn Bridge.

Dans la foule, les cris d'effroi continuèrent ainsi que des mouvements de panique que les policiers tentaient de maitriser. Les personnes devant l'estrade s'étaient levés mais continuaient de fixer l'écran. Shikamaru se décala de l'écran pour laisser apparaître des caisses remplies d'explosifs.

-J'ai encore en ma possession une multitude de charges explosives qui pourraient être disséminés partout dans New-York. Cette ville, symbole de l'orgueil humain, sera détruite en première ! Ne me prenez pas pour un décérébré. Je suis totalement sain d'esprit et je frapperais de nouveau dans moins d'un an. Alors essayez de m'arrêtez !

Soudain, Shikamaru disparut et l'écran retourna à la normale, la panique et la tension dominaient la place. Le Président s'empara du micro pour s'adresser à la Nation :

-A tous les New-Yorkais ! Ne cédez-pas à la panique c'est exactement ce qu'il veut ! Je vous demande de garder votre calme !!

-Écoutez-moi !!!

Les mouvements de panique cessèrent et la foule se tourna vers l'estrade. Hizuren Sarutobi, le maire de New-York appuyé sur une canne, s'était approché du micro pour parler d'une voix claire et distincte.

-Ce que veux cet individu, c'est semer le trouble et le chaos. Annonça Hizuren. Nous ferrons tout ce qui est en notre pouvoir pour que la ville et ses infrastructures soient sûres. Tout ira bien, rentrez chez vous. L'État d'urgence est déclaré dans la ville de New-York. Vous devez restez chez vous et éviter les déplacements, écouter la radio, la télévision et les médias en général. Des instructions vous seront transmis plus tard.

Le vieux maire laissa le micro au Président, il lui lança un regard qui signifiait qu'il lui passait la main. Le Maire Sarutobi était un homme aimé de tous, respecté par ses concitoyens comme un homme sage et réfléchi. Après ce brève discours, la foule se dispersa sous l'œil avisé des policiers et des fédéraux. Minato alla vite offrir son épaule au Maire qui toussota légèrement. Asuma grimpa sur l'estrade et porta assistance à Minato. Il lui fit comprendre qu'il prenait maintenant le relais. Minato laissa le maire à son fils et alla rejoindre Kushina et son fils dans la zone privilégiée qui se vidait peu à peu dans le calme. Fugaku fit un signe de tête à Itachi qui comprit qu'il devait ramener Sasuke et Mikoto à la maison. Le Commissaire de Police devait rester afin d'éviter d'autres débordements.

Nagato s'approcha du Président.

-Monsieur ? Demanda le roux.

-Vous savez ce qu'il vous reste à faire ? répliqua Sèchement le Président.

-Toutes mes unités sont sur l'identité de ce cinglé.

-Toutes ?

-Toutes.

-Bien

-Je vous conseillerais cependant que vous vous mettiez dans un endroit sécurisé.

-Je le ferrais, occupez-vous de cet homme !


-C'est un véritable coup de théâtre qui vient de se produire sur Times Square et devant le monde entier ! S'écria Temari surprise.

-Le véritable instigateur de cet attentat vient d'être révélé et malgré cette révélation, la foule s'est dispersée calmement grâce aux propos du Maire Sarutobi, poursuivit Karin. Restez avec nous pour suivre la suite des événements.

A travers le poste de télévision, les voix des deux présentatrices résonnaient dans le séjour silencieux de la maison. Chaque personne dans le salon était resté bouche bée devant la télévision depuis l'apparition opportun de Shikamaru sur les écrans de toutes les télévisions mondiales. Soudain, Lee brisa le silence :

-Qu'est ce que ça veut dire ?

Tout le monde se tourna vers lui excepté Shikamaru, pâle et tremblant, qui fixait le poste de télévision.

-Tu peux nous expliquer, Shikamaru ?! Demanda Lee en haussant la voix.

Shikamaru resta figé sous le regard interloqué des autres. Lee, excédé, se leva, prit Shikamaru par le col et le plaqua contre le mur.

-Merde ! Tu vas nous expliquer ?! Hurla Lee. Pourquoi c'est toi qu'on a vu toute à l'heure ?!!

-Lee … murmura Tenten.

-Putain, mais parles ! S'écria Lee en plaquant de nouveau Shikamaru contre le mur.

-Je … je ne sais rien … murmura Shikamaru.

Lee s'apprêta à martyriser de nouveau le brun lorsque Chôji l'empoigna par derrière et le jeta sur le fauteuil.

-Ça suffit !! hurla Chôji. Shikamaru n'a rien a voir dans tout ça ! Il était avec moi lorsque la bombe a explosé, il n'a rien à voir avec ça. Et tu l'as vu tout comme nous qu'il n'a pas bougé d'ici alors que ce timbré parlait à la télé !

Ino et Sakura relevèrent Shikamaru qui était encore très désorienté par la situation.

-Il débarque comme ça de nulle part et on devrait lui faire confiance après ce qu'on vient de voir ?! Demanda furieusement Lee.

-Shikamaru a été abusé ! Expliqua Sakura, c'est certain ! Regarde-le !

Shikamaru était blême, ses mains tremblaient et des gouttes de sueur coulaient sur son front. Lee reprit son souffle.

-Je ne sais pas si il est impliqué là-dedans. Termina-t-il. Mais je vais te garder à l'œil et si tu fais un faux pas, je te dénonce aux flics !

Il prit son manteau adossé contre le fauteuil et sortit de la maison en claquant la porte.

Tenten, Sakura, Ino et Chôji fixèrent Shikamaru qui s'était pris la tête entre les mains.

-Putain, mais c'est quoi ce bordel !? Murmura-t-il.


Dans la voiture d'Itachi, Mikoto et ses deux fils prenaient le chemin du retour. Mikoto était très nerveuse depuis l'intervention de Shikamaru à la télévision, mais ses deux fils étaient pensifs et un peu absents. Puis Mikoto brisa le silence :

-On doit bien pouvoir faire quelque chose pour arrêter ce type, s'énerva-t-elle.

-Toutes les unités de police de New-York vont s'occuper de ce mec, expliqua Itachi au volant. Il sera sous les verrous dans peu de temps.

-Et si ils ne mettaient pas la main sur lui, la ville courait un danger encore plus important !

-Tu ne devrais pas sous-estimer les forces de police, Maman.

-Il y a une autre méthode !

-Laquelle ?

-La mienne, nous avons mis au point moi et mon équipe quelque chose qui permettrait de sauver des vies et d'arrêter ce malade !

-Quoi que ce soit je suis pour, déclara Sasuke en rompant le silence. Et je suis même près à t'aider Maman.

Itachi et Mikoto restèrent silencieux face à la détermination de Sasuke.

-Tu parles sans savoir, Sasuke, répliqua Itachi. Tu ne devrais pas …

-Je te remercie de me soutenir, mon chéri, dit Mikoto avec un sourire envers Sasuke. Mais nous en parlerons plus tard avec ton père car ce n'est pas quelque chose qu'il faut prendre à la légère.

-Et c'est quoi ce quelque chose que tu as mis au point ? Demanda finalement Sasuke.

Mikoto marqua une pause et répondit :

-Le projet « Super Soldat ».






Au prochain chapitre : Three Months Later

Le chapitre 5 arrive bientôt !
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