Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Birth of Heroes

Etats-Unis, de nos jours, la Guerre en Irak continue et la crise ne fait qu'enfoncer les Américains dans la misère. New-York, la cité anciennement glorieuse est luxuriante n'est plus que l'ombre d'elle-même. La prostitution, la drogue et le vice grouillent les rues de la ville. Des destins différents vont se croiser dans cette ville et à cause d'un évenement tragique, leurs convictions et leurs rêves vont êtres transformés.
Classé: -16D | Spoil | Général / Action/Aventure / Romance | Mots: 25206 | Comments: 7 | Favs: 22
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AlexIchi (Masculin), le 30/01/2010
Ma seconde fic, inspirée de nombreux films, bandes dessinées et pleins d'autres trucs.
Je délaisse "Kingdom of Ninjas" pour un temps afin de m'adonner à cette fic.
D'ailleurs j'ai encore une autre fic en cours qui devrait être postée dans très peu de temps.
En tout cas, j'espere que vous prendrez plaisir à lire ce premier chapitre !

Bonne Lecture =D




Chapitre 1: End of the Pendulum



New-York, la cité dont les buildings touchent les cieux et dont les voitures se comptent par milliers venait de se réveiller après un longue nuit de Mai. La grande Horloge de l'Hôtel de Ville indiquait 8h48. En ce Mardi 11 Mai, les gros titres des journaux étalés sur les kiosques résumaient assez la situation actuelle du pays : La Crise Continue ! - Le Président Ogama Raikage reporte le retrait des troupes en Irak – Le Maire Sarutobi revient de voyage. Les kiosques parsemés à chaque coin de rue, attirait les passants. New-York allait bientôt changer de maire donc le public devait se tenir informé des programmes de chaque candidat. Les taxis et les voitures aux différentes couleurs, comme à leur habitude, étaient en grand nombre et bloquait le trafic.
Le célèbre pont, le Brooklyn Bridge reliant Manhattan au quartier de Brooklyn était assailli de passants et de véhicules. Il serait bientôt 9h, l'heure de pointe de la matinée.

8 heures 59 minutes et 26 secondes

Sur les docks de Brooklyn, un homme attendait, adossé contre le devant de sa vieille berline beige, il observait le cargo croate qui venait d'atteindre le port. Il vit des dizaines d'immigrés d'Europe de l'Est descendre du vieux cargo. Il observa le visage de chaque personne qui descendait du bateau, c'était des visages tristes et plein d'espoir, ravagés par la guerre, la famine et la pauvreté. Ils avaient enfin atteint la Terre Promise, les États-Unis, malheureusement pour eux, le rêve américain était mort depuis longtemps, pensa Chôji. Il regarda sa montre digitale, il était 9h, il fit la grimace, à cette heure-ci le trafic est insupportable.

Pourquoi-lui avoir donné rendez-vous ici ? Son ami était parti il y a plus de 2 ans en Irak et depuis il n'avait pas donné de nouvelles. Cependant il y a une semaine, Chôji avait reçu un coup de téléphone de cet ami. Ce dernier avait juste le temps de lui dire qu'il allait bientôt rentrer et qu'il espérait que son meilleur ami serait là pour l'accueillir. Il lui avait avoué le nom du bateau qui le ramènerai en Amérique et avait immédiatement raccroché.
Chôji avait tenu parole, il se trouvait devant le cargo nommé « Bellic » et attendait que son ami daigne se montrer.
Il aperçut alors une silhouette fine descendre du bateau et s'avancer vers lui, Chôji regarda l'homme qui s'avançait dans sa direction. Il n'avait pas beaucoup changé en 2 ans, son meilleur ami avait toujours sa chevelure brune coiffé en sorte d'ananas et un regard noir et blasé.
-Salut vieux ! Alors ça va ? Demanda Chôji.
-Ouais …, ça va, répondit Shikamaru en esquissant un sourire.
Shikamaru observa son ami pendant un moment, il était toujours aussi enveloppé mais c'est ce qui faisait son charme, sa présence rassurait, apaisait. Et en ce moment, Shikamaru en avait réellement besoin.
-Ça fait longtemps hein ? Shikamaru …
-T'as raison, bien trop longtemps mon pote, avoua le brun en remettant la bandoulière de son sac sur l'épaule.
-T'as fait bon voyage ?
-Bof, ce rafiot puait la merde et l'amiante et je ne te parle même pas des matelots.
Chôji rit à la blague à la remarque de son ami et lui montra la vieille berline.
-Montes ! Tu veux que je te déposes où ?
-Ben j'ai pas les clés de mon appart à Brooklyn, et je n'ai prévenu que toi concernant mon arrivée. Tu pourrais m'héberger pendant un temps ?
-Pas de problème, répondit Chôji avec un sourire, tu es toujours le bienvenu.
-Merci.
Les deux amis montèrent dans la voiture. Chôji essaya de la faire démarrer deux fois et à la troisième fois celle-ci démarra.
-Enfin, y a des choses qui changent pas, déclara Shikamaru, comme ta vieille caisse.

9 heures 11 minutes et 48 secondes

Aux portes du John F. Kennedy Airport, des centaines de journalistes et de photographes attendaient impatiemment que celui qui régie la ville de New-York daigne se montrer.
Ils guettaient l'entrée de l'aéroport, espérant apercevoir un signe de l'arrivée du maire. Soudain, une limousine arriva devant l'aéroport, les journalistes s'écartèrent à son passage et les photographes, sentant que l'arrivée du maire était imminente, visèrent la porte avec leur appareil.
Une seconde après, un groupe d'hommes sortit de l'aéroport, les photographes et les journalistes assaillirent l'amas de gardes du corps qui entouraient le maire et un homme blond. Les questions des journalistes fusaient comme des balles aux oreilles des deux hommes.
-Mr le Maire, que comptez-vous faire concernant la Crise du Bronx ?
-A un mois de la fin de votre mandat, quel est votre bilan, Mr le Maire ?
-Mr Sarutobi, que répondez-vous à Fugaku Uchiwa concernant ses propos sur votre gestion de la ville ?
Le vieil homme aveuglé par les flash des appareils photos, mit sa main devant son visage pour se cacher les yeux. Il continua à avancer tandis que les gardes du corps repoussaient la presse. Une jeune femme aux lunettes noires s'approcha du groupe mais elle s'adressa à l'homme qui accompagnait le maire :
-Mr Namikaze, la rumeur, selon laquelle vous seriez candidat à la mairie, est-elle fondée ?
L'intéressé blond se contenta seulement de sourire et fit un signe au caméraman qui accompagnait la journaliste laquelle fut écarté immédiatement par les gardes du corps.

Les deux hommes entrèrent précipitamment dans la limousine. Les gardes du corps pénétrèrent dans les voitures d'escorte et le convoi se mit en route sous les caméras et les photographes des médias.
Le vieil homme souffla et avoua à son camarade :
-Décidément la presse m'épuise, je ne suis que seulement maire et pourtant demain on parlera de moi dans les magazines people.
-Ne vous inquiétez pas, lui répondit l'autre, dans un mois, on ne vous embêtera plus.
-C'est vrai, cependant je crois que c'est toi qu'on va embêter maintenant Minato, tu m'avais parlé de ta volonté de devenir maire. C'est l'occasion où jamais, tu peux …
Il fut interrompu par la vitre du chauffeur qui se baissait, un homme balafré assis à la place du passager tendait à Minato des journaux.
-Monsieur, les nouvelles...
-Merci Ibiki répondit le vieil homme.
Minato prit les journaux et pendant que la vitre du chauffeur remontait, il parcourut rapidement les gros titres.
-Quelles sont les nouvelles ? Demanda le vieil homme qui n'avait pas pu les consulter pendant le voyage car son grand âge lui imposait de se reposer.
-Vous les connaissez déjà, répondit le blond, Fugaku Uchiwa ne cesse de médire sur notre compte et le Bronx devient de plus en plus incontrôlable. Rien n'a changé en quatre jours et encore la situation empire.
-Tu as raison et pourtant il va falloir subir la conférence de presse qui nous attend à la mairie.
L'homme blond sourit à la remarque de son ami et la limousine s'engagea dans le quartier du Queens.

9 heures 18 minutes et 2 secondes

Dans le quartier de Manhattan, sous le Brooklyn Brigde, non loin du Central Hospital de New-York, un homme brun dort à la place passager d'une berline noire. Cependant son sommeil est de courte durée, car un deuxième homme venait de rentrer dans la voiture. Il se ressemblait à celui assoupi mais en plus âgé, il avait deux cafés et deux journaux dans la main. Voyant que l'autre se réveillait, il lui tendit un café :
-Bois. Déclara-t-il, une longue journée nous attend.
L'autre encore assoupi prit lentement le gobelet contenant le café et il le but d'un trait.
-Nous avons passé toute la nuit à patrouiller dans Manhattan et dans Brooklyn, sans trouver aucun vendeur de drogues ou de maquereau. Je suis en manque d'action et ce n'est pas une journée sans intérêt qui m'aidera à faire mes preuves, répondit le plus jeune.
-Calmes-toi, Sasuke ne soit pas si hâtif. Le moment de faire tes preuves viendra.
-Parle pour toi, Itachi, tu les as déjà fait tes preuves.
-Là n'est pas la question, petit frère.
L'aîné regarda soigneusement la une des journaux qu'il venait d'acheter. Le « New-York  Post » affiche en gros titre : Fugaku Uchiwa veut nettoyer le quartier du Bronx ! Le Daily Bugle, quant à lui offrait la photo d'un homme brun sur un estrade qui saluait la foule avec un phrase en grosses lettres : Le Commissaire Uchiwa se trace un chemin vers la mairie. Itachi jeta le journal sur les genoux de son frère encore assoupi et but sa tasse de café.
-On ne doit pas se faire remarquer, surtout à une période comme celle-ci, continua l'aîné, si Papa veut devenir maire, il lui faut une bonne image.
-Et ses deux fils uniques qui glandent dans une voiture toute la nuit en buvant du café, tu crois que c'est une bonne image. Papa veut changer cette ville et si on bouge pas notre cul, elle changera pas. Il faut pas se reposer sur lui, on est policiers. On instaure l'ordre c'est notre devoir. Et au lieu d'arrêter des drogués ou tueurs, on passe notre temps à lire des journaux, répliqua Sasuke avec colère.
Itachi regarda son cadet puis soupira :
-Je comprends ton impatience mais il ne faut pas confondre impatience et précipitation. Ne t'inquiète pas, le moment viendra.
Sur ce, il s'installa confortablement sur le siège du conducteur et ferma les yeux cherchant le sommeil. Sasuke quant à lui s'affala dans son siège, observant la ruelle où ils s'étaient arrêtés. Soudain exaspéré par ce silence de mort, il sortit de la voiture.
-Je reviens, je vais pisser, annonça-t-il à son frère.
Il ferma la portière de la voiture et pénétra dans une petite ruelle où il put se soulager.

9 heures 26 minutes et 33 secondes

Pendant ce temps sur les marches du Central Hospital de New-York, trois jeunes filles sirotent un café en observant le Brooklyn Brigde qui s'étend devant leurs yeux. Elles portent toutes des blouses d'infirmières. L'une d'elle a les cheveux roses attachées en catogan et les yeux verts. Celle à sa gauche est une fille aux cheveux bruns coiffés en deux macarons de chaque côté de sa tête et aux yeux marrons. La dernière qui était à la droite de la rose, avait des yeux bleus comme les cieux et des cheveux blonds comme l'or coiffés en une longue queue de cheval dont une mèche de cheveux descendait devant ces yeux. La nuit avait été longue pour les trois jeunes femmes : elles avaient enchaîné les opérations jusqu'à 9h et maintenant elles profitaient de leur courte pause pour souffler.
-Ah ! J'en peux plus de ce boulot, s'écria la blonde en s'étirant, je veux rentrer chez moi !
-Arrête de te plaindre Ino ! On en a tous marre, répliqua la fille aux macarons.
-Oui, mais aujourd'hui j'ai pas envie de travailler.
-Tu n'as jamais envie de travailler, déclara la rose.
-Mais c'est pas un jour comme les autres, aujourd'hui. Je revois un ami de longue date et je suis assez impatiente, annonça Ino en souriant.
-C'est qui ? Demanda la brune, on le connaît ?
-Sakura doit le connaître mais toi Tenten tu ne l'a sûrement jamais vu. Il s'appelle Shikamaru Nara.
-Ah oui, ce nom me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à me rappeler la tête qu'il a, s'écria Sakura.
-Mais si, continua Ino, tu ne te souviens pas du mec qui n'en foutait pas une et qui ….
Elles furent interrompu car quelqu'un venait de sortir de l'hôpital et elles l'entendirent arriver dans leur dos. Les jeunes femmes se retournèrent et découvrirent un grand homme brun barbu, lui-même vêtu d'une blouse, qui cherchait quelque chose dans ses poches. Il en sortit un paquet de cigarettes dont il en prit une. Il alluma la cigarette avec son briquet et se tourna vers les trois jeunes filles :
-Excusez-moi, je débarque,vous étiez en pleine discussion, continuez faites comme si je n'étais pas là.
Les trois jeunes filles sourirent aux excuses de leur supérieur. Le médecin traumatologue, Asuma Sarutobi, avait toujours été très sympathique et tout le monde l'appréciait pour sa droiture et sa gentillesse. Cependant c'était un homme qui lorsque la situation l'imposait pouvait être direct et strict.
-Ne vous inquiétez-pas, Dr Sarutobi, je pense que vous ne voulez pas entendre à quel point on en a marre de ces nuits, plaisanta Tenten.
-Vous avez raison, rit Asuma, on a pas eu une nuit facile. Vous arrivez à tenir le coup ?
-Ouais, ça peut aller, reprit Ino, pour se reposer, on se pose tous les trois sur ces marches et on regarde les voitures passer sur le pont.
-Ça nous détend et ça nous apaise, expliqua Sakura.
Asuma envia un instant ces trois filles, elles restaient là au soleil à regarder le pont de Brooklyn comme trois gamines regardant les nuages. Il sourit à cette idée, écrasa sa cigarette contre le couvercle d'une poubelle et il la jeta dedans. Un bip sonore se fit entendre, il regarda son bippeur à sa ceinture et soupira :
-Pff …. Encore du travail. Je vous envie, mesdemoiselles.
Elles observèrent le Dr Sarutobi rentrer dans l'hôpital puis se retournèrent vers le pont dont les briques étaient illuminés par le soleil.

9 heures 35 minutes et 1 seconde

-Naruto ! Naruto ! Réveilles-toi !
-Hmm....
-Debout c'est le matin ! Maman a dit que tu devais te lever et aller voir Papa.
-Dégage Kairi, je dors.
-ALLEZ DEBOUT !!!
La petite rousse courut à travers la chambre, tâta le mur et appuya sur un bouton. Les volets électriques se soulevèrent laissant la lumière illuminer la chambre. Celle-ci était grande et bien remplie, une télévision grand écran, un ordinateur portable, un canapé, un flipper et un immense lit deux places dans lequel un garçon blond grognait face à ce brusque réveil. Kairi pavana devant son frère et s'installa sur son lit devant son frère exaspéré.
-Il faut se réveiller … , dit-elle d'une voix douce pleine d'ironie.
-T'es vraiment chiante, répondit Naruto.
-Je sais !
La rousse sortit de la chambre et Naruto en profita pour se lever. Il enfila son jean par dessus son caleçon et un tee-shirt, il mit ses converses marrons et sa veste en cuir puis sortit de sa chambre. Sa maison était grande et ceux qui n'y avait jamais mis les pieds se perdaient facilement. Grâce aux boulots de son père et de sa mère, ils ont pu construire une grande maison pour lui, pour sa sœur et pour leur prochain enfant. De ce côté là, Naruto ne comprenait pas pourquoi sa mère continuait à travailler alors qu'elle était à deux semaines de la fin du terme. Et puis chirurgien est un métier épuisant et même si il n'aimait pas le reconnaître, il avait peur pour elle.
Il arriva dans la cuisine et constata que sa sœur était assise en train de manger des céréales devant la télé. Il se faufila dans le hall et prit les clés de la Honda 125 CBR bleu de son père. Alors qu'il se dirigeait vers le garage, une voix le fit sursauter :
-Pourquoi tu prends les clés de la moto à Papa ? Demanda Kairi suspicieuse.
-Je vais traîner .
-Mais Maman a dit que tu devais allez voir Papa à la Mairie pour le discours du maire.
-Je m'en tamponne, j'ai mon portable si il veut me joindre, je vais du côté de Brooklyn. Bye p'tite sœur.
Il entra dans le garage, enfila le casque noir, ouvrit la porte et sortit en trombe avec la moto bleu.
Kairi l'observa par la fenêtre passer le portail en fer de la maison et s'éloigner bruyamment avec la moto, puis elle soupira :
-Si Maman l'apprend, elle va l'engueuler.

9 heures 41 minutes et 57 secondes

Au centre de Manhattan, au 14ème étage d'un building, une jeune femme se réveillait en silence dans le noir. Elle s'étira dans son lit et avec sa main la plus proche de sa table de nuit, elle activa l'ouverture des volets électriques laissant la lumière pénétrer dans la chambre. Elle sortit de ses draps et s'assit sur le bord du lit, elle portait une nuisette simple blanche qui allait merveilleusement avec sa chevelure blonde et ses yeux vert émeraude.
Elle se frotta les yeux et s'étira de nouveau. Elle observa par la fenêtre de sa chambre quel temps il faisait. Il faisait très beau, le soleil rayonnait et aucun nuages en vue, c'est une journée idéale pour sortir et se promener avec ses amies. Malheureusement ses amis travaillaient à cette heure-ci. Quant à elle, elle ne commencerait qu'à 19h. Et à 20h elle aurait toute l'attention de la ville de New-York. Huit millions de personnes auront leurs yeux fixés sur elle à travers leur poste de télévision. Chaque matin, c'était la même chose, elle se remémorait la veille et ce qui lui revenait toujours c'était le soulagement de l'après journal quand la caméra s'éteint et qu'elle redevient quelqu'un comme les autres. Elle aimait son travail de présentatrice du journal TV, surtout que c'était elle la meilleure, elle avait du charisme, du caractère et de l'intelligence ce qui ressortait lors de sa présentation.
Cependant elle n'aimait pas la célébrité, le fait que les gens la reconnaissent dans la rue, qu'ils lui demandent des autographes ou de la prendre en photo avec eux. Ça la gênait mais cela gênait surtout sa famille et ses proches. Son métier, elle l'avait eu grâce à son père, qui grâce à son influence dans le milieu avait permis à sa fille de gravir les échelons plus rapidement. Son père était un grand magnat de l'automobile qui avait quasiment tout donné à sa fille et à ses deux garçons.
Mais aujourd'hui il était mort et il leur avait laissé un héritage immense et maintenant grâce à son travail elle pouvait le perpétuer pour les générations suivantes.

Elle regarda le portrait posé sur sa table de nuit, c'était elle avec ses deux frères, le plus petit Gaara qui faisait un sourire en coin était maintenant Lieutenant dans la Police de New-York, il faisait la fierté de sa sœur car c'était celui qui était le plus affecté par la mort de leurs parents. L'autre, Kankurô tenait un restaurant assez réputé sur Broadway, elle avait souvent l'occasion d'aller manger gratuitement chez son frère. Elle aimait sa famille et sa vie, et elle voulait que rien ne change.

Elle soupira. Elle ne voulait pas se lever mais pour se donner du courage, elle se dit à haute voix :
-Allez Temari ! Bouge ton cul et va prendre ta douche !
Le blonde se leva, entra dans la salle de bain et ouvrit le robinet de la douche.

9 heures 47 minutes et 17 secondes

La voiture venait de caler pour la troisième fois et Chôji ne pouvait cacher son énervement :
-Et merde ! Tu vas marcher saloperie de voiture !
Shikamaru regardait son ami tourner et retourner la clé de la voiture sans que celle-ci ne démarre.
-Tu es sûr que la caisse va tenir le coup jusqu'à chez toi ? Demanda t-il.
Les autres voitures derrière eux klaxonnaient et des chauffeurs enragés balançaient des insultes par la fenêtre de leur voiture. Chôji dans un dernier élan de colère et de désespoir tourna la clé de la voiture qui démarra.
-Mais si tu vois, elle marche.
-T'es sûr ?
-J'espère. Mais t'inquiètes pas je regarderais ce qui va pas quand on sera rentrés.
Ainsi la voiture s'engagea sur le Brooklyn Bridge qui était bondé de voitures.

9 heures 50 minutes et 40 secondes.

Naruto se faufilait entre les voitures à grande vitesse. La moto passait comme un éclair bleu à travers Manhattan. Le trafic ce n'est pas ce qui embêtait Naruto, il faisait souvent des courses et on l'a toujours félicité d'avoir de bons réflexes. Il continua sa route jusqu'au Brooklyn Brigde où il poursuivit sa course folle.

9 heures 55 minutes et 22 secondes

Devant l'hôpital, Sakura, Ino et Tenten continuaient de discuter de tout et de rien. Elles parlaient de leurs amours et de leurs amis. Soudain Ino sortit son téléphone portable de sa poche et composa un numéro.
-Qu'est ce que tu fais ? Demanda Sakura.
-Je téléphone à Chôji pour savoir où ils sont.

Plus loin, dans la berline noire, Itachi lisait les différents journaux qu'il avait ramené tandis que Sasuke tentait de capter la radio de la police pour essayer de trouver un crime en cours.

Au milieu du pont, Chôji et Shikamaru attendaient que le trafic soit plus fluide. Le portable de Chôji sonna et il répondit :
-Allô ?
-Allô Chôji ? C'est Ino.
-Salut Ino.
-Alors est-ce que Shikamaru est avec toi ?
-Oui il est là, répondit Chôji qui souriait en voyant Shikamaru rougir face à l'insistance de sa vieille amie.
-Super, annonça-t-elle enjoué, et vous êtes où en ce moment ?
-On est sur le Brooklyn Bridge et ça bouchonne.
Voyant que le trafic redevenait fluide, Chôji appuya sur l'accélérateur mais la voiture cala de nouveau.
-Et merde de merde ! S'écria t-il.
-De quoi ?
-Euh non, Ino je parlais pas à toi. Désolé je vais te laisser on se voit ce soir. Bye !
Il raccrocha et tourna encore et encore la clé dans la voiture. Mais celle-ci ne démarra pas.
-Y a peut-être un problème au niveau du moteur ? Supposa Shikamaru.
Ils sortirent tous deux de la voiture sous les klaxons des dizaines de voitures derrière eux.
Chôji haussa les épaules devant tous ces chauffeurs exaspérés et souleva le capot de la vieille berline.
-Shikamaru, tu peux aller me chercher mes outils dans le coffre, s'te plaît ?
-Ça va peut durer combien de temps ta « réparation » ?
-Je sais pas, ça dépend....
-Galère, lâcha ce dernier en se dirigeant vers le coffre, les clés en main.

9 heures 57 minutes et 58 secondes

Naruto dut se stopper dans sa chevauchée fantastique car les voitures empêchaient le passage des deux roues.
-Putain ! Qu'est ce qui sont chiants ! S'écria t-il dans son casque.
Donc le blond posa le pied à terre et attendit que la voie soit libre.

-Pourquoi on avance pas ? Demanda le Vieux Sarutobi.
-Je ne sais pas. Répondit Minato.
-Si on ne se dépêche pas on sera en retard pour la conférence de presse.
La vitre du chauffeur se baissa et l'homme aux diverses cicatrices s'adressa à Minato :
-Voulez-vous que j'aille voir, Monsieur ?
-Si ça ne vous dérange pas Ibiki, répondit le vieil homme.
Ibiki sortit de la voiture et constata que deux voitures devant le convoi, une vieille voiture bloquait le trafic et que ses deux occupants essayait tant bien que mal à la faire redémarrer.
-Monsieur, c'est seulement deux personnes qui ont des ennuis techniques avec leur voiture, déclara-t-il aux deux hommes en rentrant dans la voiture.
-Bien j'espère seulement que ce sera rapide....

10 heures 0 minutes et 0 secondes

Sous le Brooklyn Bridge, une détonation se fait entendre, deux bombes, situées sur chaque versant du pont, explosent. La déflagration qui s'en suit désintègre la partie centrale du pont ainsi que tous ceux qui s'y trouve. Le souffle de l'explosion projette les voitures les plus proches dans l'océan ou sur les piétons et les voitures avoisinants.

En ce Mardi 11 Mai à 10 heures 0 minutes et 0 secondes, la population de New-York voit son monde brûler ….



Que fait l'homme face à la mort ?
Que fait le monde face à sa propre destruction ?

Prochainement
Chapitre 2 : Fall of the Bridge




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