Fiction: Une semaine à la mer (terminée)

Tsunade à soudainement envie de déguster un petit alcool du village caché des vignes. Alors, pour ne pas être embêtée, elle force les ninjas les plus agités de Konoha à une petite semaine de vacances au bord de mer... En réalité, la nature de ce voyage n'est pas le fruit d'une simple envie d'une Hokage surprenante, mais un pèlerinage secret des ninjas... Une aventure romantique pour tous les adeptes des couples pas conventionnels.
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Rahjenaimar (Féminin), le 04/07/2010
Pardonnez-moi ! Pardonnez-moi chers lecteurs !
Je sais parfaitement que j'avais dit que la suite arriverait vite et que ça fait PLUS D'UN MOIS.

Je suis terriblement, affreusement désolée !
Pardon, pardon !

Bon, voici cette fois le (vraiment) dernier chapitre.




Chapitre 8: Il était une fin 2



16H45

En un quart d'heure ils avaient réuni tout le matériel nécessaire à la communication et s'étaient répartis en groupes de recherche. Les insectes de Shino avaient déjà filé entre les arbres de la forêt surplombant la falaise, accompagnés par le sable de Gaara, tandis que Kiba concentrait son chakra dans son nez et qu'Hinata actionnait son Byakugan.
Tenten était plus en suractivité que jamais. Elle semblait prête à démolir tout ce qui l'empêcherait de passer. Mais derrière cette apparence énervée et agressive, on sentait pointer son inquiétude qui ne cessait de monter depuis qu'elle avait entendu le mot « blessé ».
Neji avait été confié à Jiraiya qui ne paraissait que trop heureux de ne pas participer à cette expédition.

Ils étaient prêts.

19H00

« Mais c'est pas possible, ça ! s'énerva Tenten. Ça fait plus de deux heures qu'on ratisse les bois à leur recherche ! Ras le bol ! Où sont ils ?
- Ca... Calme-toi Tenten, j-je suis sûre qu... qu'on va les retrouver...
- Mmh... »

Gaara adressa à Tenten un regard mécontent et se mura dans un silence encore plus glacial. De tous les adversaires qu'il avait affronté dans sa vie (hormis Uchiwa Sasuke et Uzumaki Naruto), Lee était celui qu'il avait le plus apprécié combattre, et il aurait aimé se re-mesurer à lui un jour. Donc, bien sûr, il n'aimerait pas que ce combat se voit annulé pour cause de blessure. Mais ce qui le chagrinait le plus, c'était de voir que celle qui était en train de voler son cœur en aimait déjà un autre, et il ne pouvait y penser sans ressentir une cruelle envie de meurtre dans les pires souffrances... Il en avait parlé plus tôt à temari qui lui avait répondu qu'il était juste jallou.
En désespoir de cause, il se concentra plus fort sur son sable et s'efforça de trouver une quelconque trace du passage des deux excentriques vêtus de vert. Derrière lui, Hinata haletait, peu habituée à faire un usage aussi intensif de sa pupille, Tenten grommelait et frappait tout les arbres de son bâton et Shino accordait ses insectes avec le sable du jeune Kazekage, les sourcils froncés, une veine battant à sa tempe.

« Je les ai trouvés, annonça l'Aburame.
- C'est vrai ? fit Tenten avec espoir.
- Bien sûr.»

Silence total.

« Bah alors ils sont où ?
- Oh, euh... Trois kilomètres au nord.
- OK ! ON FONCE ! »

Ils communiquèrent l'information à tous les autres par radio et, comme ils étaient les plus proches, foncèrent immédiatement au secours des deux paumés.

Mais Shino était perplexe. Ses insectes ne faisaient qu'accompagner le sable de Gaara et il était certain que le roux avait trouvé Gaï et Lee avant lui. Pourtant il s'était bien gardé de le dire. Pourquoi ? Mystère... mais en même temps ça se saurait si Shino savait déchiffrer les pensées des autres. Il était presque aussi nul en décryptage de sentiments que Saï ou Gaara. Donc...

19H35

« Ils sont un peu plus loin ! annonça Hinata. »

Cette nouvelle fit accélérer Tenten que Shino dut retenir par le bras pour qu'elle ne file pas encore plus vite. La brune pesta et faillit le morde pour qu'il la lâche. Mais la poigne de Shino était de fer et il ne fit que hausser un sourcil devant la réaction de la jeune fille. Petit mouvement du visage suffisant pour démontrer à Tenten que sa réaction était enfantine et elle se calma aussitôt, honteuse d'avoir répondu comme ça.
Considérant qu'elle s'était calmée, Shino déserra ses doigts et rabaissa son sourcil interrogateur. Gaara avait assisté à la scène avec indifférence, et Hinata avait sourit de la situation. Elle connaissait l'Aburame sur le bout des doigts et elle savait que retenir Tenten comme ça n'était pas une habitude de sa part. Mais comme il repartait comme si de rien n'était, elle ne fit aucun commentaire.

Enfin, ils arrivèrent dans une zone où la fréquence des arbres diminuait, puis disparaissait totalement. Ils perçurent des cris venant de plus loin et retombèrent sur la falaise. Au bout de quelques minutes, une étoffe verte flottant au vent attira leur regard et ils poussèrent des cris de joie. Enfin Tenten poussa des cris de joie, et Hinata fit une petite exclamation qu'on pouvait situer entre un couinement de souris ou un gazouillis d'oiseau. Gaara et Shino ne firent pas le moindre signe de leur contentement - ou mécontentement.

Mais il s'avéra que l'étoffe n'était qu'une étoffe. Il s'agissait bien de la combinaison de Gaï, avec un morceau coincé contre un rocher, mais personne dedans. Et pendant qu'ils réfléchissaient, ils entendirent appeler dans leur dos.
Ils se retournèrent et firent face aux nouveau venus. Il s'agissait d'Anko, Kiba, Temari et Ino.

« Vous les avez trouvés ? demanda Ino.
- Non... dit tristement Tenten.
- Euh, j-je... commença Hinata.
- Oui ?
- Le... le campement est tout p-près d'ici, termina-t-elle. Un k-kilomètre au plus...
- Quoi ? Mais alors on aurait du aisément les contacter par radio ! fit la brune. »

Elle voulut s'emparer de l'oreillette de Kiba qui dut faire un saut en arrière pour ne pas avoir l'oreille arrachée.

« Hé, là ! On se calme ! Je vais te le filer, mon écouteur, mais relax ! (Il lui tendit le petit engin électronique et elle le lui arracha des mains sans même prendre le temps de dire merci.)
- Sense ! Sense, c'est moi Tenten !
- Crrrrr... répondit l'appareil.
- C'est insensé ! C'est vraiment... bizarre.
- Pas vraiment, venant d'eux... dit Kiba. »

Tenten le fusilla du regard mais dut quand même admettre qu'il avait raison.
Au comble de l'exaspération, elle se laissa tomber à genoux, juste au bord du ravin. Au début elle regarda le vide sans vraiment le voir, puis elle se rendit compte que quelque chose clochait dans ce qui entrait dans son champ de vision comme, par exemple, le boxer léopard de son maitre duquel dépassaient deux jambes qui s'accrochaient désespérément à une racine dépassant de la paroi rocheuse et fragilisée par le poids.
De l'autre côté du boxer, le buste musclé de Gaï, sa tête et ses deux bras étaient invisibles, et elle ne voyait pas Lee.

« Il... Il est là... fit-elle en se relevant.
- Quoi ? Qui ? Que ? Quand ?
- Il EST là ! Gaï sense ! En bas ! Accroché à une... racine ? Mais... (Elle jeta un coup d'œil vers le bas et fronça les sourcils.) Qu'est-ce qu'il fait là ? »

Kiba regarda à son tour et explosa de rire, tandis que Anko, Ino et Temari gloussaient doucement sur le motif du sous-vêtement de la panthère de jade.
Shino avait l'air fâché et Gaara un air bête. Cela ne ressemblait pas vraiment à Gaara, mais en fait il ne comprenait pas pourquoi Hinata paraissait si inquiète. Et puis il porta la main à son front et caressa son kanji. Il avait compris qu'il était amoureux d'elle, mais elle, non. Elle ne l'aimait pas. Elle était attirée par ceux qui montraient une bonne humeur constante, comme Naruto, ou...
Et Shino, qui avait donc adopté une expression mécontente, fixait Tenten en se demandant pourquoi elle était si agitée. Une pensée sadique lui traversa l'esprit, lorsqu'il pensa à ses pauvres, pauvres insectes qui n'avait pas absorbé de chakra à leur faim depuis si longtemps, et cette fille qui en dispensait pour rien... Y a de quoi réfléchir, non ? Il se surprit à sourire en espérant que personne n'avait rien remarqué.

Et pendant ces réflexions intenses (pour Shino et Gaara, seulement), les ninjas, bientôt rejoints par les autres groupes, décidaient d'un moyen de tirer Gaï, et peut-être Lee, de là :

« Je pourrais utiliser La morsure de l'homme bête pour creuser un trou dans la roche et les rattraper, proposa Kiba.
- Trop risqué, répondit Kakashi. La falaise pourrait se briser sous le choc et tous nous précipiter en bas.
- Kankurô, tu voudrais pas utiliser Karasu pour aller les récupérer ? fit Temari.
- Est-ce que j'ai l'air de me trimballer mes marionnettes ? On était sensés rester tranquillement à rien faire pendant une semaine, je les ai pas emmenées.
- Oh, ça va...
- Shikamaru, tu ne peux pas... commença Ino.
- Non.
- Je n'ai même pas fini !
- Oui, mais je sais que tu vas me demander de concocter un plan de secours, ce que j'ai absolument la flemme de faire ! »

Ino, pour le coup, était (pardonnez-moi l'expression) sur le cul. Pourquoi parlait-il comme ça, lui qui s'était juré de protéger son prochain depuis la mort d'Asuma ?
Ce fut Choji qui posa la question qui brulait les lèvres de chacun :

« Qu'est-ce qui te prend ?
- Rien du tout. Simplement j'en ai assez que ce soit toujours sur moi que vous vous reposez dès que vous êtes en difficulté.
- Oooh ! Monsieur fait une saute d'humeur ! Que se passe-t-il donc ? Tu n'as pas assez dormi ? railla Naruto.
- La ferme, crétin. J'essaye juste de vous montrer que si vous n'apprenez pas à vous débrouiller sans moi dans ce genre de situation, vous n'arriverez jamais à rien.
- Euh... Tu ne crois pas que ce n'est pas le moment de... »

Mais Shikamaru s'était endormi.

22H00

Ils étaient assis en rond, tandis que les étoiles s'allumaient les unes après les autres dans le ciel noir. C'était la nuit sans lune du mois. Ils engendraient ses plans, commençaient à débattre, et finalement renonçaient. Le temps jouait contre eux. Ils avaient pu arracher quelques mots à Gaï, qui les avait informé qu'il tenait Lee par le bras mais qu'au moindre mouvement ils tomberaient tout les deux.
Soudain une voix se fit entendre :

« Ne vous voyant pas rentrer, je me suis inquiété... Et qu'est-ce que je vois ? Vous discutez tranquillement...
- L'ermite pas net ! s'exclama Naruto.
- Ne m'appelle pas comme ça... grinça l'ermite entre ses dents.
- En fait, maitre Jiraiya, dit Anko, Gaï est accroché à une racine sur le flan de la falaise et nous cherchons un moyen de le tirer de là... »

En entendant cela, le ninja sentit une goutte de consternation naitre à l'arrière de son crâne, et il dut serrer les dents pour ses pas éclater de rire.

« Hé bien dans ce cas vous pouvez remercier Neji, j'ai trouvé dans son sac une corde et un grappin. Descendez en rappel et rapportez-les, ces deux... ces deux... (Il cherchait de toute évidence une chute comique à sa phrase, mais ne trouvant rien il conclut par cette fin minable :) … ces deux-là. »

Une corde. Une simple corde pour aller chercher les deux « accidentés ». Cela parut tellement évident au groupe que personne ne dit mot et commença à fixer le grappin à une grosse pierre.
Celui qui fut désigné pour descendre fut Saï, qui n'avait pas fait grand-chose encore, soutenu à distance par Gaara. Qui ne s'était d'ailleurs pas porté volontaire, pour une raison inconnue.

Le jeune homme à la peau pâle passa la corde autour sa taille et mima une prière.

« Qu'est-ce que tu fais ? lui demanda Sakura.
- Je prie pour mon âme. Je vais peut-être mourir en descendant.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Je serais celle qui maintiendra la corde et tu seras protégé par Gaara et son sable !
- Je n'ai pas de doute quant au Kazekage, mais en fait je me demandais... Est-ce que les boudins sont adroits de leurs mains ? Parce que sinon je v...
- DÉPÊCHE-TOI DE DESCENDRE, TRIPLE CRÉTIN ! »

Saï ne se le fit pas dire de fois, et, rapidement, se laissa tomber dans le vide. Le mouvement de balancier le fit heurter assez violemment une première la paroi, puis une deuxième moins douloureuse où il put prendre appui. En haut, la corde glissait entre les mains de la jeune fille aux mèches roses.
Il dépassa Gaï qui lui adressa un regard fugace puis qui se reconcentra sur les pieds de Lee et attrapa Le jeune homme par les bras. Il était évanoui. Le vertige, peut-être, ou le sang monté en trop grande quantité à la tête... Il le saisit fermement à la taille et appela les autres pour remonter.
Il remonta, puis redescendit...
Et remonta avec Gaï à bout de forces.

22H00

« Ah ! Merci ! Merci beaucoup ! dit le sense de vert vêtu d'une voix forte et enjouée. Je commençais à fatiguer.
- Euh... Gaï... fit Kakashi.
- Hum ?
- Comment... Comment vous êtes tombés dans une situation pareille ? Et ton radio-émetteur ? Et tu as dit que quelqu'un était blessé !
- Du calme, du calme, cher rival. Voici ce qu'il s'est réellement passé...

FLASH-BACK >

Je cherchais mon élève très prometteur et je l'ai entendu appeler. Aussitôt, j'ai accouru, laissant monter en moi la fougue terrifiante de la jeunesse paniquée ! Je courais, sautais, dévalais ! Puis je l'ai reconnu au bord de la falaise. Il tenait un petit animal entre ses mains. Un écureuil, je crois...
Enfin bref. Je me suis précipité, et j'ai été précipité ! Hahaha ! Oui, précipité... Dans le gouffre quoi... Le jeu de mots ! … Bref. En fait, quand je me suis mis à courir, c'était sans compter cet énorme rocher dans lequel s'est pris et à cause duquel je suis tombé... mais mon fidèle Lee a sauté ! Bien sûr, en faisant cela il se condamnait lui même... mais j'ai été tellement ému que j'ai pleuré une larme... qui lui est arrivée dans la figure, la faisant me manquer d'un mètre. Par réflexe, j'ai saisi ses chevilles et je me suis accroché au premier truc venu : une racine. Et puis on a attendu.
Sauf qu'avec tout ça, mon micro a glissé et est entré dans ma bouche et mon émetteur dans mon col. D'où les grésillements, j'imagine, et la mauvaise communication. Et le blessé, et bien... c'est cet écureuil...

FIN FLASH-BACK >

Tous les regard dévièrent vers Lee et la bosse que formait son pull. Cette petite forme respirait tranquillement contre le torse chaud de son sauveur qui lui avait libéré la patte de sous une pierre. Avec douceur, Sakura tenta de récupérer la boule de poil mais à peine avait-elle mis sa main dans le cou du garçon pour la glisser sous son col que Lee fit un sursaut formidable et se recroquevilla sur lui-même, toujours inconscient. Tenten essaya à son tour mais aucun résultat. Ino refusa catégoriquement de toucher à sa poitrine pleine de sueur, de même que Temari, et aucun des garçons ne fit le moindre geste. Les senseï parlaient du plan de route pour rentrer à Konoha, donc ils ne prêtaient pas attention à eux.
Hinata proposa alors de récupérer le petit animal, et les autres haussèrent les épaules, trop fatigués pour répondre. Elle fit alors comme faisait sa mère quand elle avait de la fièvre et qu'elle refusait de se déshabiller, dans l'état de semi-coma où elle était : elle posa sa main froide sur le front du jeune homme dont le visage se détendit presque instantanément, et elle lui fredonna deux ou trois airs pendant qu'elle passait sa main lentement sous la combinaison de Lee, qui réagissait à peine. Trop concentrée pour rougir de ce qu'elle était en train de faire, Hinata sentit sous ses doigts le petit mammifère tremblant. Elle le saisit avec douceur mais fermement et remonta son bras, tout aussi paisiblement. L'animal se laissait faire tandis que ses battements cœur étaient de plus en plus rapide.

Hinata apporta l'écureuil à hauteur de ses yeux et lui frotta le museau de son nez. Puis elle le tendit à Sakura pour qu'elle l'examine. Elle voulut se relever mais Lee, dans son sommeil, la retint. Rouge pivoine, Hinata décida de ne pas bouger et d'attendre qu'il se réveille.

23H00

« Allez les jeunes ! Il faut partir, maintenant ! appela Kakashi.
- Heeiin ? Mais Neji ? dit Tenten.
- Et nos affaires ? ajouta Choji.
- Et puis nous on est crevés ! lança Shikamaru.
- Pas question qu'on bouge ! affirma Kankurô. D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi on rentrerait avec vous.
- Peut-être parce notre pays est à l'opposée même de celui-ci à qu'à moins de faire un long détour d'un demi-mois on ne peut pas rejoindre notre pays sans ninja de Konoha pour traverser le pays du feu ? répondit sa sœur. Et puis, tu ne voudrais pas mettre ton adorable aînée en colère ?
- Euh... Non, je ne...
- MAMAN ! glapit une voix masculine. »

Ils se retournèrent pour voir Lee enlacer étroitement Hinata qui ouvrait et refermait la bouche lentement, surprise - et morte de honte. Elle tapota le dos de Lee jusqu'à ce qu'il daigne la lâcher et elle souffla de soulagement. Lee, légèrement interloqué, se demandait ce qu'il faisait là. Il vit alors la jeune Hyûga devant lui et, peut-être dans un débordement de « fougue de la jeunesse », se releva, l'attira à lui et l'embrassa.
Hinata n'esquissa pas le moindre geste. Elle ne fit rien montrant qu'elle lui rendait son baiser, mais rien non plus pour se dégager.

Ce ne fut que quelques secondes plus tard qu'il comprit qu'elle s'était évanouie.

22H55

Jiraiya était retourné chercher Neji et les affaires des adolescents et ils se préparaient à un long voyage de nuit. Lee et Hinata, assis sur le sol côte à côte, fixaient leurs chaussures les joues roses. Temari les observa un moment puis se glissa entre Sakura et Ino :

« Alors ils sont ensemble ou quoi ?
- 'Sais pas, marmonna Ino, des barrettes dans la bouche. Dis, tu m'aides à boucler mon sac ?
- Oui, bien sûr. ( Elle forcèrent un peu mais le sac se ferma.) T'en penses quoi Sakura ?
- Que le sac d'Ino est trop petit.
- Mais non, pas ça. Je parle d'Hinata et Lee.
- Ah. Ben... je pense que oui. Enfin... sans doute.
- Mais il était pas amoureux de Tenten ?
- Qu'est-ce que j'en sais moi... C'est dur à suivre un garçon, tu sais ? »

En face d'elles, Kiba, Kankurô et Shikamaru se raclèrent la gorge. Elles leur jetèrent un regard amusé puis s'éloignèrent pour suivre les senseï. Tous se mirent en chemin à la queue-leu-leu.

Enfin, ils rentraient.




Épilogue :

Ils marchèrent toute la nuit comme des forcenés grâce aux pilules militaires de Kiba, et une bonne partie du lendemain. Shino avait flanqué une peur bleue à Tenten en lui proposant un « marché équitable » concernant ses insectes (j'imagine que vous voyez le genre) et Gaara avait parlé longtemps avec Lee pour se mettre d'accord sur sa relation avec Hinata (et d'ailleurs ça n'avait pas mené à grand-chose puisque tout deux ne savait pas vraiment ce qu'était une vraie relation amoureuse).

Ils arrivèrent aux portes de Konoha le lendemain vers onze heures et ils se séparèrent des sunniens. Exténués, ils partirent tous chacun d'un côté pour aller dormir un peu et manger un morceau. Il ne restait plus aux portes que Saï, Sakura, Naruto et Kakashi.

« Au fait, Kakashi sense, dit Naruto, il me semble que vous nous devez quelques explications concernant cette « escapade »... (Il s'avança vers son maitre avec un air menaçant.)
- Oh, euh... Tu crois ? répondit ce dernier avec un sourire apeuré. Mais c'est que... je n'ai pas le temps... une affaire... Anko et le bébé... de la paperasse... une autre fois !
- RESTEZ ICI ! tonna Naruto en se lançant sur le ninja copieur qui s'évanouissait dans un écran de fumée. Rah ! Comment il peut nous faire un sale coup pareil et fuir comme un lapin au moment des explications ?!
- Ne t'inquiète pas, Naruto, on le retrouvera bien un jour ! soupira Sakura.
- Oh, euh... Naruto, glissa Saï dans la conversation.
- Hum ?
- Il fallait que je te dise... j'ai lu dans un livre que ça se disait comme ça, euh... je t'aime ! »

Naruto se figea immédiatement, la bouche coincée en un rictus terrible et la peau plus blanche que celui qui venait de parler, il se tourna vers son ami et dit :

« Tu as dit quoi ?
- Euh... Je t'aime.
- GYAAAAAAH ! hurla le blond en se sauvant aussi vite que son maitre.
- Mais... je ne comprends pas... fit Saï, la mine déconfite.
- Saï, lui dit Sakura, tu voulais sans doute dire : « je te porte une grande affection », ou un truc du genre ?
- Non, il me semble que le terme exact c'est « je t'aime ». Mais j'aurai peut-être du faire les gestes avec ? Je trouvai ça un peu trop bizarre de me coller à lui et de l'embrasser avant de lui déclarer mes sentiments.
- Je vois... Je te souhaite bien du courage, alors... dit-elle en s'éloignant. »

Et Saï resta un moment sur le pas de la porte, interloqué, s'interrogeant sur la dernière phrase de Sakura et sur ce qu'il avait dit à Naruto.

FIN !



Ce que je préfère, moi, c'est l'épilogue, le couple Hina/Lee et le boxer léopard de Gaï !

Ce chapitre, hé bien... Je le trouve plus que pas terrible. Franchement si ça vous a pas plus je comprendrai. Après si ça vous a plu, c'est pas moi qui vais m'en plaindre, hein ? xD

Je termine sur une note d'humour... C'est bien rare. D'habitude mes fictions s'achèvent sur une phrase qui marque les esprits pendant au moins... deux minutes. (Prendre exemple sur Batman ou Oratio Caine - Les experts Miami - quand ils arrêtent des méchants. Ils ont toujours une phrase qui tue en réserve !) Enfin bref, s'achèvent sur quelque chose de terriblement sentimental ou terriblement niais...

M'enfin voilà ! Ma première fiction, que j'me trimballe depuis des mois, enfin terminée ! Ça libère... Parce que moi j'ai décidé que pas une seule de mes fictions ne serait abandonnée. J'irai jusqu'au bout, même si ça doit me prendre cinq ans pour écrire trois lignes. Je les finirai toutes !

Et ma toute dernière pensée à Temashika... et sa fiction Une semaine entre filles (que ceux qui ne l'ont pas encore lue aillent lire), ainsi qu'à mes adorables lecteurs/commentateurs sans qui tout ça n'aurait pas été possible !

MERCIIIIIIII !




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