Fiction: Une semaine à la mer (terminée)

Tsunade à soudainement envie de déguster un petit alcool du village caché des vignes. Alors, pour ne pas être embêtée, elle force les ninjas les plus agités de Konoha à une petite semaine de vacances au bord de mer... En réalité, la nature de ce voyage n'est pas le fruit d'une simple envie d'une Hokage surprenante, mais un pèlerinage secret des ninjas... Une aventure romantique pour tous les adeptes des couples pas conventionnels.
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Rahjenaimar (Féminin), le 02/03/2010
Au fait ! j'ai oublié de préciser que Inoshijin était la contraction de Inoshishi (sanglier) et kyojin (géant)
bon voila...
Restez fidèle à ma lecture ^^




Chapitre 4: Le secret de Gen Seirin



21H30

Sous les hurlements de la foule, le premier sanglier avait été terrassé. Temari et Choji avait agi en parfaite synchronisation.
Vint ensuite Neji et Kiba, Naruto et Lee, Tenten et Shino, Kankuro et Sakura, Saï et Shikamaru, Ino et Gaara.

0H05

Il ne restait plus qu'Hinata. Terrorisée, elle fut tirée sans ménagement sur le terrain malgré sa jambe cassée. Le sanglier sortit de son local était noir, hormis ses petits yeux rouges luisants et ses longues défenses blanches acérées. Les hurlements de la foule redoublèrent. Sans doute était-ce le «clou du spectacle».
Comme la bête était aveugle, elle ne vit pas le jeune brune terrifiée. Par contre, elle sentit sa peur à l'autre bout de l'arène. Excitée par la crainte palpable à des centaines de mètres, le sanglier souffla de l'air chaud par ses naseaux, frotta le sol du bout de son sabot et chargea. Hinata hurla. Sa jambe cassée l'empêchait de fuir...
Retenus par des liens invisibles, les autres ne pouvaient rien faire que de hurler. Ils tiraient de toutes leurs forces pour se défaire de ces entraves et aller prêter lui main forte. Le mastodonte beugla. Hinata cria à nouveau. La foule s'excitait...

CRAC !

Personne ne comprit vraiment ce qu'il s'était passé. Mais quand tout le monde rouvrit les yeux, le sanglier gisait mort, sa tête formant un angle bizarre avec son corps. Hinata acheva de s'évanouir.
Gaara ramena son sable dans sa gourde. Hinata n'avait rien. Profitant du silence et de l'incompréhension des Nushi no Inoshijin, les ninjas se démenèrent comme des fous pour rompre leurs liens. Se précipitant sur le terrain, Kiba et Shino soulevèrent leur coéquipière et les ninjas fuirent dans la nuit.

6H10

Les shinobis avaient couru pendant près de trois heures avant de tomber d'épuisement. Un lourd sommeil les avait gagnés très rapidement.

Le soleil vint leur chatouiller le visage au petit matin.
Exténués, ils consentirent quand même à se lever. les articulations rouillées et la tête lourde, on aurait dit qu'ils sortaient d'une nuit de folie

Première chose : réveiller Shikamaru qui n'avait pas bougé.
Deuxième chose : prendre un petit déjeuner copieux.
Troisième chose : savoir où ils se trouvaient.

Parce que durant leur course pour fuir les Nushi no Inoshijin, nos ninjas n'avaient pas vraiment la tête à se repérer dans la forêt....
Et ils devaient bien reconnaître qu'ils étaient perdus.
Ino et Temari se chargèrent avec plaisir de la première étape, Choji poussa des exclamations de bonheur que la deuxième arriva, et pour la dernière...

> Flash-Back de Sakura

«Ce n'est pas n'importe quel entraînement : vous allez devoir grimper aux arbres.
- Aux arbres ?
- Mais sense... à quoi ça va nous servir ?
- Attendez... vous n'avez pas le droit d'utiliser vos mains !
- Quoi ?! Mais comment on va faire pour... ?»

> Fin du Flash-Back

Sakura leva la tête. De là où elle était, on pouvait apercevoir un morceau de ciel. On devait bien voir de là-haut...
La Haruno concentra son chakra dans ses pieds et se mit à encore. Etant naturellement douée pour ce genre d'exercice, elle grimpa au sommet d'un gros chêne en un temps record, et sans trop se fatiguer.

«Hé ! appela-t-elle. On voit tout super bien, ici !
- Sakura ! Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je suis venue voir si on apercevait une forme de vie urbaine.
- Hé donc ? Tu as vu quelque chose ?
- Oui ! Il y a un grand bâtiment blanc à dix kilomètres au sud-est.»

En silence, le groupe de jeunes paumés se mit en route. Personne ne disait un mot. Il faut dire qu'ils étaient tous sacrément à bout de nerfs.

7H30

De temps en temps la kunoichi aux cheveux roses retournait se percher au sommet d'un arbre. Il lui arrivait alors de stationner à cet endroit plusieurs minutes, cherchant le bâtiment qu'elle avait vu quelques dizaines de minutes plus tôt.
Leur progression était lente car souvent, sans s'en rendre compte, les ninjas, en tentant de contourner un attroupement d'arbres trop touffus, s'éloignaient dans une direction radicalement opposée.

Neji utilisait également son Byakugan pour s'assurer à chaque instant que les maîtres des sangliers géants ne s'étaient pas lancés à leur poursuite.

9H00

«Tu crois que c'est ce bâtiment, Sakura ? demanda Ino.
- Oui, pas de doute, c'est celui-là, répondit la rose.
- Ha bon. Non parce qu'en fait je trouve qu'il est un peu inquiétant...»

Effectivement, cette grande construction en plâtre blanc n'était pas des plus accueillantes... Des immenses fenêtres style gothique en verre opaque ne laissaient pas voir le moindre élément de ce qu'il y avait à l'intérieur. Une double porte en bois de hêtre surmontée d'un étrange symbole trônait au sommet de quatre marches en marbre.
Une poignée massive en cuivre étaient fixée sur la porte de droite. Le même signe que celui situé sur le mur était gravé dans le métal chauffé par le soleil.
Cet étrange gravure était faite d'un cercle, d'un triangle et d'un rond. On aurait dit un œil...
Réprimant un frisson, Temari s'approcha de la porte et posa sa main sur la poignée en cuivre.
Aussitôt, des mains traversèrent la porte et attrapèrent son poignet. La Sabaku hurla et se débattit. Neji, le plus proche d'elle, lui saisit l'autre main et tira de toutes ses forces. D'autres doigts vinrent attraper ses chaussures et le tirèrent également vers l'intérieur. Les autres ne pouvaient s'approcher sans risquer de se faire attraper aussi.
Avec horreur, ils virent la blonde et le brun disparaître au travers de la cloison en hêtre.
L'œil au dessus de la porte diffusait maintenant une étrange lueur orange...

9H35

Contrairement à ce que l'on pourrait croire de l'extérieur, l'endroit dans lequel les deux capturés débouchèrent étaient spacieux et éclairé. Enfin... aussi éclairé que les fenêtres le permettait. Meublé avec goût, le hall d'entrée était propre et net.
En sueur, Neji et Temari observèrent leur environnement. D'un accord commun, ils se retournèrent pour ouvrir la porte et ressortir au grand jour. Ils n'en eurent pas le temps car deux mains se posèrent sur leurs épaules.

*****

A l'extérieur, les shinobis regardaient la porte massive, incrédules. Comment leurs deux compagnons avaient-ils pu se faire aspirer aussi rapidement ?
Toujours sous le choc, Kankuro s'approcha de la cloison et frappa. Rien ne se produisit. Il tenta alors de tourner la poignée, comme son ainée juste avant lui. De nouveau, des mains blanchâtres sortirent de derrière la porte et de dessous ses pieds pour l'attirer à l'intérieur. Saï s'élança et le saisit par la taille pour le ramener en arrière. A peine fut-il entré en contact avec le marionnettiste que les mains lâchèrent ce dernier. Les deux garçons, pris dans leur élan, basculèrent en arrière l'un sur l'autre.
Ils furent sifflés par leurs ''amis''. Une question tracassait Kiba :

« Pourquoi vous ils n'ont pas insisté pour vous emmener à l'intérieur ? Quand Neji a tiré vers lui, il a été attrapé aussi, pourtant...
- Ben... peut-être qu'ils étaient trop lourds ? proposa Naruto.
- Mais non, crétin, fit Sakura d'une voix autoritaire. Ce n'est pas ça.
- Quoi, alors ? demanda Tenten.
- Vous n'avez toujours pas compris pourquoi les femmes de l'auberge nous ont envoyés ici ?
- Bah... non.
- Bon, alors écoutez... soupira Sakura.»

9H50

L'inconnu menait ses deux captifs au travers d'un dédale de couloirs avec une aisance déconcertante. Il ne semblait pas produire le moindre effort pour maintenir les deux jeunes gens devant lui et les forcer à avancer.
Énervé, Neji finit par se retourner et faire face à l'homme qui les faisait marcher à sa guise. Il avait la cinquantaine, de longs cheveux blancs et des yeux... oranges ? Il fixa le garçon d'un regard froid comme de la glace. Finalement son bras se détendit si vite le Hyuga n'eut pas le temps d'esquiver et se prit un poing lancé à une vitesse folle en plein ventre.
Temari étouffa un cri tandis que son compagnon s'écroulait, le visage tordu de douleur. L'homme aux yeux oranges l'empoigna par les cheveux et le força à se relever. Ensuite il lança un regard vers la jeune fille l'air de dire «Si tu ne te remets pas à marcher dans la seconde, tu auras la même chose que ton ami.»
Pour la délicatesse on repassera.

10H20

Sakura avait expliqué lentement la raison de leur présence de manière à ce que les plus longs (ou plutôt LE plus long) à la détente comprennent bien. Ils étaient à présent bien remontés de s'être fait roulés aussi facilement.
Oups ! Pardon amis lecteurs. Vous n'avez peut-être pas compris, vous. C'est bien simple : étudiez bien le sexe des deux captifs et celui de Kankuro et Saï. Non ? Toujours pas compris ?
Cet endroit ainsi que sans doute toute la forêt n'étaient qu'une extension de l'auberge et agissaient dans le même but que celle-ci.
Ils s'étaient bien fait avoir.

Kiba, furax, détacha une longue tige de lierre d'un tronc de sapin et l'accrocha à sa taille. Il la tendit ensuite à Shino qui fit de même en se liant à Lee, et ainsi de suite.
L'Inuzuka inspira un grand coup et saisit la poignée. Mais rien ne se produisit. Pas une main ne franchit le panneau en bois. Pas même un doigt. Rien. Surpris, le garçon ouvrit la porte toujours aussi facilement.
Devant eux s'ouvrait une deuxième porte dans un grand couloir blanc. Deux infirmières vinrent à leur rencontre, tout sourire. Méfiant, le garçon entra prudemment dans la deuxième salle. Des grands lits de draps bleu ciel s'alignaient dans un immense dortoir. Intrigués, les ninjas pénétrèrent tous dans la pièce. Kiba eut l'air ravi. Ils pourraient faire soigner la jambe d'Hinata, ici.
Il se retourna et chercha la jeune fille des yeux. Il ne le trouva pas. Tandis que les autres continuaient d'avancer, il retourna sur ses pas. Toujours pas trace de la brune. Inquiet, il alla retrouver le groupe et demanda à tout le monde s'ils avaient vu sa meilleure amie. Personne ne lui répondit. Ils paraissaient tous absolument subjugués par l'endroit. D'ailleurs, pourquoi s'en faire ? Mieux valait profiter du temps présent.
Il n'avait pas remarqué que Gaara manquait aussi à l'appel.

10H50

Après sa première altercation avec leur ''kidnappeur'', Neji n'avait pas tenter de se rebeller à nouveau. Il n'y avait pas de doute, cet homme était beaucoup plus rapide et plus fort qu'eux, même réunis.
Son ventre l'élançait sérieusement, comme deux cents petites aiguilles qui lui transperçait l'estomac à chaque seconde. De plus, sa vision se brouillait de temps à autre. Il se sentait de plus en plus mal.
Une porte s'ouvrit devant eux. L'homme aux cheveux noirs les poussa sans ménagement à l'intérieur et verrouilla la porte quand ils furent entrés. Les dernières forces du Hyuga le quittèrent brutalement et il s'effondra pour la deuxième fois de la journée.
Ses dernières secondes de conscience furent ponctuées des appels de Temari.

12H10

Hinata se réveilla prise de nausées. Elle ouvrit les yeux sur un plafond gris, sale. Elle se redressa et s'appuya contre le mur. En face d'elle, un roux l'observait.
Gaara no Sabaku.
Elle se leva. Ou du moins essaya de se lever. Car une jambe cassée ça n'aide pas vraiment. Contre toute attente, le Kazekage se leva et s'approcha d'elle pour la forcer à se rassoir.
La petite brune, surprise du cette douceur inhabituelle, ne protesta pas quand il l'allongea sur ses genoux. Elle rougit, par contre. Elle demanda :

« Dis-moi... Depuis... depuis quand sommes-n... nous ici ?
- Environ une heure vingt.
- Et que... que s'est-il... passé ?
- Nous étions les derniers au bout de la lierre et la porte s'est refermée avant que nous ne la franchissions. J'ai alors tenté de la rouvrir en oubliant le danger que cela représentait de poser sa main sur la poignée. Nous avons alors été aspiré au travers et sommes arrivés dans un endroit qui n'était pas celui qui nous avions vu au départ quand la porte s'était ouverte pour ton ami Kiba. Tu t'es évanouie et un homme étrnge est arrivé. Il t'a prit par le col et t'a traînée derrière lui comme un vulgaire filet de pèche. Moi je n'ai pas réussi à l'arrêter. Il est très fort. Et nous sommes arrivés ici. mais je ne peux rien faire. l'homme m'a retiré ma gourde de sable.»

Et voilà, une fois de plus, Hinata se retrouvait comme un fardeau pour les autres et pour Naruto... Se souvenant de l'explication de la Haruno, elle rougit brusquement. mais elle ne semblait pas pressée de se séparer de ce contact chaud qu'elle avait à l'arrière de la nuque.

14H35

Dans un réfectoire deux fois plus grand que le dortoir, les autres shinobis riaient à gorge déployée en buvant comme des trous. Kiba avait toujours cette sensation désagréable d'avoir oublié quelque chose d'important. Kankuro qui était assis à côté de lui ne semblait pas plus tranquille.
Le Sabaku s'éloigna. Besoin de soulager sa vessie. L'Inuzuka se trouvant dans le même problème naturel le suivit.
Une porte où il était inscrit W.C hommes se trouvait devant eux.

Une fois éloignés de cette ambiance de fête, les deux garçons entreprirent de se soulager et de se laver les mains. Pourtant, au fur et à mesure que l'effet bienfaisant du silence des toilettes faisait son affaire, Kankuro et Kiba se souvinrent de l'ancienne présence du frère et de la sœur Sabaku ainsi que la douce et fragile Hinata. Et en se grattant un peu la cervelle, on pouvait également se souvenir que Neji n'était apparu nulle part depuis un moment.
Les jeunes hommes réalisèrent alors avec horreur qu'ils avaient complètement oublié la disparition des personnes si chères à leur cœur.

Mais ils n'eurent pas le temps de faire un mouvement vers la porte car à cet instant quelque chose s'abattit sur leurs crânes avec un bruit sourd.

15H10

Temari s'était acharnée à réanimer Neji pendant plus de deux heures. Épuisée, elle s'était écroulée sur lui en s'était endormie presque aussitôt.

Du coup, le Hyuga fut assez surpris de découvrir la jeune fille blonde installée sur lui quand il sortit de son état comateux. Il la secoua un peu, histoire qu'elle ouvre les yeux. Mais la blonde semblait jouer les belles au bois dormant. Alors, comme elle semblait bien, endormi sur son torse, il s'adossa contre le mur de la petite pièce et la laissa tranquille.
Il put ainsi observer la pièce en détail : une petite salle sombre pas propre du tout et meublée au minimum (un lit et des toilettes).

Malgré lui, son regard revenait sans cesse au visage de la jolie blonde assoupie contre lui. Après tout, il avait beau être un glaçon, il n'en était pas moins un garçon. et même s'il était un Juunin, il était très peu expérimenté dans ce domaine.
Bon c'est vrai que deux ou trois fois il avait embrassé Tenten... Mais ça n'allait pas plus loin.
Temari s'agita un peu dans son sommeil (pas qu'un peu, en fait) et s'était retrouvée suspendue au cou du garçon, sa tête posée sur son épaule.
Les battements du cœur de Neji allaient trop vite à son goût, mais il trouvait ça plutôt... agréable. Il se pencha vers le visage serein de la blonde et...

(la suite après la pub XD)

16H30

Depuis plusieurs heures Hinata et Gaara attendaient en silence. Le roux appréciait le contact de la peau douce de la brune contre ses jambes. Après une longue réflexion, il conclut que le fait de jouer avec une de ses mèches de cheveux ne lui ferait pas du tort.
Alors, distraitement, il attrapa une entre deux doigts une des mèches folles d'Hinata et l'entortilla autour de ses mains. Hinata ne réagit pas.

Le Sabaku continua longtemps de faire danser les cheveux noirs dans sa main. Puis, il se sentit glisser sur le côté. Sa blessure au bras absorbait toute son énergie. Inquiète, La Hyuga se releva et soutint le Kazekage de ses bras frêles.
Il ne mit pas longtemps avant de sombrer.

18H45

Kiba et Kankuro ouvrirent les yeux bâillonnés et enchaînés à un poteau énorme.
Ils étaient dans les fondations et le taux de poussière ambiante était si élevée qu'il voyaient à peine à un mètre.
Ils avaient très mal là où ils avaient été frappés aux toilettes.

Un homme entra. Plutôt vieux, cheveux gris, yeux jaunes. Il leur adressa un sourire dénué de joie et de tendresse. Kankuro lança :

«Vous êtes qui, vous ?»

Paf ! Sa question lui valut un crochet du droit dans la poitrine. Le pauvre garçon en eu le souffle coupé.

« On dit bonjour avant d'être impoli, mon garçon. Tu mérites une bonne correction.»

Sa voix était grave et pénétrante. Sa façon d'administrer un coup était tellement rapide que Kiba n'avait pas pu suivre son geste. Il avait grimacer en entendant le léger craquement des côtes du Sabaku. Rapide et puissant. Mieux valait ne pas trop l'énerver.
Se rappelant les paroles de l'homme et ne souhaitant pas être frappé comme son compagnon, l'Inuzuka dit :

« Bonjour, monsieur. Excusez-nous mais on aimerait bien savoir ce que l'on fait ici... et qui vous êtes.»

Vlan ! Il se prit le poing de l'homme dans la mâchoire et du sang emplit sa bouche.

« Question sans y être invité. Décidément vous manquez cruellement d'éduc... Ha !
- Tss... Ne croyez pas que vous pouvez nous frapper comme ça sans que l'on riposte, déclara Kankuro tandis qu'il manipulait le corps de l'homme comme un pantin.
- Peuh ! Tu ne me maintiendras pas comme ça longtemps ! fit l'homme, dédaigneux.
- C'est ce qu'on... pff... verra... vieux dégarni... pff... haleta le ninja de Suna.
- Kankuro ? Qu'est-ce que tu as ? s'enquit Kiba.
- Je ne sais pas, je... pff... j'ai du mal à... pff... le maîtriser... pff...»

De grosses gouttes de sueur coulaient le long des joues du sunnien. Sa respiration se fit saccadée et il finit par rompre les fils de chakra, redonnant du même coup sa mobilité à leur agresseur. Celui-ci sourit mais ne leur donna pas de coup supplémentaire.

« Qu'est-ce que vous m'avez fait, vieux chnoque ?
- Je sais très bien que vous vous êtes rendu compte de la disparition de vos amis. Simplement vous ne devez pas les chercher. je vous ai donc donné un coup à un endroit stratégique pour que vous ne puissiez pas utiliser vos techniques personnelles.
- Mais bordel... Vous êtes qui ?
- Je suis Fuhito, du clan Okama, lié par un pacte au clan Fujin. vous avez eu de la chance de vous sortir des griffes des Kushi no Inoshijin. Ceux-là ne respectent jamais leurs engagements. Maintenant, dormez, mes enfants...»

Il lança un sort de genjutsu que les fit s'enfoncer dans un profond sommeil.

20H00

« Neji...
- Oui, Temari-chan ?
- Tu peux te lever ? Tu me fais mal...
- Oh, pardon.»

Le jeune homme se leva prestement du corps de sa compagne de cellule. Il effleura au passage du bout des doigts la poitrine dénudée de la blonde et celle-ci frissonna. Ils ne s'étaient pas ennuyés ces dernières heures...

Quand le Hyuga s'était penché pour embrasser la Sabaku, celle-ci avait ouvert les yeux mais bizarrement l'avait laissé faire. Enhardi par la docilité de la jeune sunnienne, le ninja de Konoha l'avait alors allongée sur le sol et l'avait embrassée dans le cou, sur les épaules...
La blonde avait passé ses bras autour de la nuque du jeune brun et l'avait délesté de son pantalon...

… et je pense que vous imaginez très bien la suite.

21H30

« Tu crois que désormais ils ont découvert le secret de Gen Seirin, Kakashi ?
Mais oui, Anko. Ils savent sûrement que cette forêt est une autre partie de l'hôtel de la falaise.
Bon, Kakashi, mon rival. Que dirais-tu d'un pierre-papier-ciseaux ? Celui qui perd va chercher du bois pour le feu.»

Gaï perdit son pari stupide et alla chercher quelques branches. Anko profita de l'absence de la panthère de jade de Konoha pour voler un baiser à son équipier masqué accompagné d'un petit clin d'œil.
Le fils du Croc Blanc de Konoha rosit légèrement et répondit à son baiser.
Quand Gaï revint avec des morceaux de bois plein les bras, ses deux compagnons avaient disparus...





Neji et Temari
Kakashi et Anko
Quels petits pervers xD




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