Fiction: L'amour de Uchiwa Sasuke (terminée)

Sasuke n'en croit pas ses yeux; la fille qu'il aime depuis son plus jeune âge vient de lui avouer son amour. Mais peu de temps après, celle-ci meurt brusquement. Une femme arrive et lui annonce que s'il veut la sauver, il devra en payer un prix cher.
Drame / Romance | Mots: 2269 | Comments: 7 | Favs: 5
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karassu (Féminin), le 18/01/2010
Voili voilou, je reviens avec ce petit one-shot qui m'est passé par la tête.



Chapitre 1: Je t'aimerai éternellement



Le jour se levait doucement sur le paisible village de Konoha. Une légère brise secouait les feuilles des arbres, créant une douce mélodie. Les premiers rayons de soleil venaient éclairer les rues calmes de ce petit village.
J’errai comme chaque matin, le regard dans le vide. Et, comme chaque matin, mes pieds me portèrent jusqu’au pied de la cascade.
Je cherchai quelque chose des yeux, je ne mis pas longtemps à la trouver. Elle était là, assise sur un rocher, m’attendant tout en caressant l’eau pure du ruisseau.
Elle était si belle, ses cheveux retombant sur ses fines épaules, ses yeux dans le vague. Elle était dans son monde, j’aurai tant voulu qu’elle m’emmène.
Lorsqu’elle se rendit compte que je l’observais, elle me fit ce sourire qui pourrait faire fondre n’importe quel cœur. Même le mien. Moi qui suis réputé pour être de glace.

- Konichi-wa Uchi-kun.
- Konichi-wa Saya-chan.
- Belle journée n’est-ce pas ?
- Oui, magnifique.

Elle se leva et s’avança vers moi. Lorsqu’elle s’arrêta, j’étais si près d’elle que je pus sentir son parfum enivrant. Elle prit ma main.

- Je voudrais … te … te dire quel … que chose.

Ses fines pommettes prirent cette teinte rosée que j’aimais tant.

- Je crois que … c’est le bon moment pour te le dire…
- Saya-c… .
- Non, s’il te plait, laisse moi finir, car si j’hésite trop, je n’en serai pas capable.
- D’accord, vas-y je t’écoute.
- Je … je t’… je….

Elle tremblait, à ce moment là, elle semblait si fragile. Elle baissa les yeux. Lorsqu’elle les releva pour me regarder, je vis une lueur de détermination. Elle leva sa main pour me caresser la joue.

- Je t’aime.

J’écarquillais les yeux. Je ne me rappelais plus depuis combien de temps j’attendais ces mots.

- Je t’aime, répéta-t-elle. Et je voudrais savoir si mes sentiments sont … partagés.
- Ils le sont, répondis-je sans hésiter.

Elle écarquilla les yeux à son tour. Puis, lentement approcha son visage du mien. Ses lèvres effleurèrent les miennes en laissant un petit goût sucré.
Puis, brusquement, elle se pencha en avant en tenant sa poitrine. Ses yeux étaient exorbités. Elle tomba, je la rattrapai avant qu’elle touche le sol. Je la posai sur mes genoux.

- Sayaka !!

Son corps était secoué de spasmes violents. Puis, elle se détendit lentement. Sa tête tomba en arrière.

- Sayaka !! Sayaka !! répétai-je comme si ça pouvait changer quoi que se soit. SAYAKA !!!!

Je touchai son pouls, pas un battement, pas un seul, même pas un infime battement de cœur. Elle était morte, morte dans mes bras.
Je levai ma main tremblante pour fermer ses yeux.

- Pourquoi ? POURQUOI ?!

Je laissai mes larmes couler, je frappai violemment le sol.

- Ne pleure pas mon petit Uchiwa, dit une voix féminine derrière mon dos.

Je me retournai vivement.
Une femme se tenait derrière moi, elle croisait les bras et me regardait d'un air supérieur.

- Je peux sauver ton amie.
- Vous pouvez ?
- Bien sûr, dit-t-elle en se rapprochant.

Elle avança jusqu'à moi et se baissa : elle tendit la main pour toucher le visage de Sayaka. Je resserrai mon étreinte autour d’elle.

- Je m’appelle Sakura Haruno. (ai-je oublié de mentionner qu’elle a les cheveux roses ?)
- Je suis….
- Je sais qui tu es, Uchiwa Sasuke-kun.
- Ok. Donc, vous pouvez la sauver ? Dis-je en serrant le corps froid de ma bien-aimée.
- Oui.
- Que voulez-vous en échange ?
- Oh … rien, pour l’instant, sourit-elle malicieusement.

Elle tendit une deuxième fois la main vers Saya-chan. Elle la posa sur son front en murmurant des paroles incompréhensibles. Tout à coup, le corps de mon amie trembla, son dos s’arqua puis retomba. Je sentais son corps se réchauffer. Elle ouvrit doucement les yeux.

- Uchi-kun ? fit-elle d’une petite voix.
- Je suis là, dis-je en la berçant doucement.
- Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Ne t’inquiète pas, tout va bien, ferme les yeux.
- Je t’aime, sourit-elle avant de fermer les yeux
- Moi oss……

Je n’arrivai plus à ouvrir la bouche, les mots restaient coincés dans ma gorge. Me tournant vers Sakura, je vis qu’elle avait un regard haineux. Je remarquai quelque chose : une aura maléfique se dégageait autour d’elle.

- J’ai tenu ma part du marché, dit-elle.
- Et je vous remercie. Que voulez-vous en échange ?
- Je voudrais … toi.

Je crus qu’elle rigolait mais son visage était sérieux.

- Je ne comprends pas.
- Si tu veux qu’elle vive, alors viens avec moi, fais de moi ta bien-aimée.
- Je … je ne peux pas !
- Alors elle mourra.
- NON !! criais-je.

Je devais rêver, ce n’était pas possible.

- Faisons un marché : je la laisse en vie mais en échange, tu ne devras montrer aucun signe d'amour envers elle. Si tu lui dis que tu l’aimes ou que tu l'embrasses, elle mourra comme elle vient de le faire.

Je baissais la tête, je me sentais tellement impuissant.

- Pourquoi faites-vous ça ? murmurai-je.
- Parce j'aime faire souffrir les gens.
- Mais vous ne me connaissez même pas, je ne vous ai rien fait !

Elle partit en riant, un rire maléfique.

- Je suis désolé, murmurai-je à Sayaka.

Je caressai ses cheveux soyeux. Elle ouvrit les yeux.

- Je te ramène chez toi, dis-je.

Ma voix semblait venir de loin. Et, si … si je lui disais ?
« Attention, mon petit Uchiwa Sasuke-kun, cette fille ne doit rien savoir de notre accord. »
Cette voix dans ma tête, je la connaissais, c’était Sakura. Je ne savais pas comment elle faisait pour que j’entende sa voix dans mon esprit mais je savais que chacun de mes faits et gestes, pensées étaient surveillés par cette diabolique sorcière.
Sayaka essaya de se lever mais retomba lourdement, elle me jeta un regard timide. Je me levai et la pris dans mes bras : elle était légère comme une plume, une plume qui s’éloignait de moi à cause d’une rafale de vent. Je marchai avec elle dans mes bras, lorsque j’arrivai devant sa porte, je toquai. Sa mère vint ouvrir.

- Sayaka ! fit-elle inquiète.
- Ne t’inquiète pas m’man, la rassura-t-elle, tout va bien.

Elle me jeta un regard. Je la déposai. Puis, comme si je ne contrôlai plus mon corps, mes pieds avancèrent d’eux-même jusqu’à chez moi. J’ouvris la porte et me rendis dans ma chambre. Sans prendre la peine de me déshabiller, je m’allongeai sur mon lit et fermai les yeux. Je dû m’endormir rapidement. J’avais l’impression de flotter entre deux eaux.
J’ouvris lentement un œil, puis l’autre. Le soleil était à peine levé.
J’allai dans la salle de bain ; je me déshabillai puis entrai dans la douche. J’allumai l’eau et fermai les yeux. Des images défilèrent dans mon esprit : Saya-chan rougissant, me disant qu’elle m’aime, ses douces lèvres contre les miennes, sa « mort », la diablesse aux cheveux roses, le pacte….

TOC TOC TOC

J’éteignis l’eau, enfilai un pantalon (+ le caleçon évidemment xD) et allai ouvrir la porte. ELLE se tenait là, devant moi.

- Uchi-kun, je te dérange ?
- Non, rentre.

Je la vis rougir, sûrement car j’étais torse nu. Je remarquai qu’elle s’était également changée : un débardeur noir à fines bretelles et un short avaient remplacés son tee-shirt violet et un pantacourt gris. Elle s’assit sur un fauteuil, en face de moi.

- Je voulais te demander si…

Elle semblait désorientée, ce qui la rendait encore plus charmante. « Sasuke-kun, attention à ce que tu penses, ce serait regrettable que quelque chose arrive à cette jolie demoiselle par ta faute. »
Je devais faire une tête bizarre car Sayaka me lançait un regard inquiet.

- Tout va bien ? Tu as l’air en colère. J’ai fait quelque chose de mal ?
- Non !! Non, la rassurai-je, c’est juste que je suis un peu sur les nerfs en ce moment.

Elle se leva et s’approcha. Doucement, elle me prit dans ses bras, j’enfouis ma tête dans ses cheveux et la serrai également.

- Si tu as besoin de parler, tu sais que je suis là, me susurra-t-elle.
- Oui, murmurai-je à mon tour.

Elle sentait la rose fraîchement cueillie. Je la pris par les épaules et la reculai pour mieux la regarder. Son visage n’avait aucun défaut, ou peut-être celui d’être trop parfait. Ses beaux yeux gris en amande me fixaient.

- J’ai quelque chose sur le nez ? fit-elle innocemment.
- Non, j’avais juste envie de te regarder.

Une fois de plus, ses pommettes prirent cette teinte légère. Elle se pencha vers moi et posa un délicat baiser sucré sur mes lèvres, je lui rendis avec plus d’audace, j’en voulais plus, plus.
« Fais attention à ce que tu fais !!! Rugit Sakura. Fais-la sortir ou elle mourra !!»
A contrecœur, je la repoussai doucement. Elle me jeta un regard d’incompréhension.

- Mais je croyais que…
- Tu dois partir.

Je ne pouvais supporter son regard suppliant. Je l’emmenai vers la porte. Elle se retourna, je la regardai.

- On se revoit plus tard ? demanda-t-elle avec espoir.

Que devais-je répondre ?
« Il n’en est pas question !! Si tu lui dis gentiment, elle va garder espoir alors fais lui comprendre que tu ne veux plus jamais la revoir. »
Je serrai les dents.

- Non, plus jamais, lui dis-je d’une voix ferme.
- Mais…Uchi-k…..
- Ca suffit !!! Va-t-en, je ne veux plus jamais te revoir.

Je vis des larmes commencer à couler. J’aurai tant voulu la serrer dans mes bras et tout lui expliquer. Elle semblait tellement triste….

**************


Deux semaines plus tard

TOC TOC TOC

J’ouvris les yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel.

TOC TOC TOC

- J’arrive, j’arrive, marmonnai-je dans ma barbe.

TOC TOC TOC

En trainant des pieds, j’allai ouvrir. Je vis … :

- Maki, ça fait un bail. Que fais-tu ici de si bon matin ?
- Euh … il est midi.
- Ah … peut-être … en ce moment je ne vais pas très bien et je n’ai pas vraiment la notion du temps.

Le coup de poing arriva si vite dans mon visage que je n’eus le temps de l’éviter, j’allai m’écraser 10 mètres plus loin.

- Qu’est-ce que tu as fait ?!
- Fais quoi ?
- Je suis arrivé ce matin pour voir ma cousine et qu’est-ce que j’apprends ? Qu’elle n’a pas mangé depuis plus d’une semaine et qu’elle est en dépression. J’ai donc défoncé la porte et je l’ai vu, elle a dû maigrir d’au moins 10 kilos, elle est pâle, a des cernes sous les yeux… Je lui ai donc demandé ce qu’elle avait. Mais elle n’avait qu’un seul mot à la bouche : Sasuke-kun. (Bon ok ça fait deux mais bon).
- Et ? dis-je en essayant de paraître calme.

Sans prendre la peine de me répondre, il attrapa mon tee-shirt et me tira. Lorsque nous arrivâmes à la maison de Sayaka, il me lâcha.

- Aïe ! Râlais-je en me frottant la tête.
- Suis-moi, dit-il d’un ton glacé.

Ce qui m’étonna vu qu’on se connaissait depuis tellement de temps et que je le considérai comme un frère. Je le suivis dans la somptueuse demeure.
Il me fit entrer dans la chambre de Sayaka (sans porte désormais vu que Maki l’avait défoncée). Elle était assise en boule au pied de son lit, pâle, cernée, maigre. Je fus choqué de la voir dans cet état mais pas autant qu’elle lorsqu’elle me vit.

- Je ne … . Non ! Pas … ce n’est…

Elle semblait complètement paniquée et elle éclata en sanglot. J’avançai vers elle : elle eut un mouvement de recul.

- Non ! Pars !

Je reculai à mon tour. Soudain, elle se releva et sortit une épée de sous son lit.

- Ne fais rien d’idiot ! Lui ordonna Maki en s’approchant.
- Recule !! Cria-t-elle en pointant l’épée dans sa direction.

Il s’arrêta. Elle me regarda et pointa l’épée sur sa poitrine.

- Si … si tu m’aimes … dis … dis-le moi et je … poserai cette épée, dit-t-elle plus calmement, ses sanglots redoublants.
- Je … commençai-je.
- Sinon je … j’enfoncerai cette épée dans mon cœur brisé.

Je soupirai. «Si tu lui dis, tu sais ce qui arrivera, résonna la voix de la fille aux cheveux roses».

- Je … commençai-je, ne fais rien de stupide. Viens, allons discuter de cela au calme.

Elle me regardait éberluée, elle s’attendait sûrement à ce que je lui dise que je l’aime. J’aurai aimé. Je regardai Maki, il était aussi étonné que sa cousine.

- Mais bon sang Sasuke !! Dis-lui que tu l’aimes et voilà !!
- Je ... je ne peux pas, car je ne l’aime pas….

Je regrettai déjà ce que je venais de dire car c’en était trop pour Sayaka. La lame plongea dans sa poitrine, j’entendis le cri de Maki puis plus rien, j’avais l’impression que mon monde venait de s’écouler. Je voyai indistinctement des personnes se précipiter sur le corps de ma bien-aimée.
Comme un zombie, j’avançais, sans voir ce que je faisais, mais je le savais. Je souris au moment où la lame entra dans mon corps, je la retirai puis la jetai. Tombant à côté de mon âme-sœur mourante, je lui chuchotai mes derrières paroles :

- Je t’aime … mon amour.

Je crus voir un sourire sur ses lèvres. Puis plus rien, le noir total.



Voilà ! Ce n'était pas très long mais bon. J'essaie de me remettre à l'écriture mais l'inspiration me manque.
Com's please




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