Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Quand Amour rime avec Tristesse

C'est un UA, Romance, Yaoi. Je n'ose la décrire. Personnages principaux : Kiba, Shikamaru, Temari. Le titre est pourri je sais. C'est un peu triste. C'est entierement un POV Kiba.
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Flammenoire (Féminin), le 17/01/2010




Chapitre 1: OS: Quand Amour rime avec Tristesse.



Quand Amour rime avec Tristesse.




Avec un grognement digne d'un ours je me retournai dans mon lit. Le réveil, mon réveil venait d'entamer sa vingtième sonnerie. J'entendis des bruits de pas sur le parquet. Puis un gros truc baveux, chaud et râpeux sur mon visage. Ouuuh! Calme Kiba, self-control, pas dès le matin! Malheureusement, la Chose -que j'estimais comme étant Akamaru- aboya à coté de mon oreille.

Moi qui suis plutôt d'un caractère explosif je ne fis rien, à part pester contre les chiens à grosses langues. J'entendis Akamaru qui s'en allait d'un pas lourd et me leva lentement sur ma couchette.
La nuit avait été dure. Revenu d'une boîte de nuit branchée, j'avais invité une inconnue et nous avions... heum.... fait des choses comme dirai mon neveu, puis je l'avais chassé et j'avais bu un shoot de rhum. Malheureusement, je ne tiens pas l'alcool et je m'étais effondrer... à cinq heures du matin, mon réveil programmé à sept heures.
A grand renfort de grognement plus ou moins polis, je me levai et me dirigea vers la salle de bain. Après m'être habillés, je me fis un café très serré tout en regardant les infos, la tête du chien sur les genoux.
Je m'apprêtais à aller au boulot, quand on sonna à la porte. Il était huit heures du matin et très peu de gens ne venais visiter les gens à cette heure, à part si il y avait une pancarte "Free Hugs" sur ma porte.
J'entrouvris légèrement la porte et je reconnus mon ami de toujours, Shikamaru Nara. Toujours avec son air blasé et nonchalant, ses cheveux noués en catogan et son jean bleu déchiré. Malheureusement, le "toujours" s'était fait la malle et il paraissait affolé, à la limite de la syncope et ses cheveux d'habitude si bien coiffés, partaient dans tout les sens.
- Kiba! Sauve-moi! Cria-t-il en se jetant dans mon appartement.
Il me poussa et ferma la porte à double-tour. Il regarda par le judas et un sourire narquois naquit sur son visage. Il dit alors tout haut.
-Perdu!
-Je me vengerais! Hurla une voix derrière la porte.

Puis, l'inconnu s'en alla sans demander son reste. Je crois avoir deviné qui était cet inconnu... Ou plutôt inconnue.
-Temari, souffla Shikamaru comme en écho à mes pensées.
-J'me disais aussi... J'dois aller bosser alors si tu veux bien... Dis-je en montrant la porte.
Shikamaru me regarda comme si j'étais devenu fou.
-Mais t'es dingue? Je suis sûr elle m’attend en bas!
-Moi aussi... J'en suis sûr! M’esclaffai-je en le foutant dehors.
Je fermai la porte à clefs et descendit lentement les escaliers tandis que Shika' était pétrifié sur le palier devant chez moi. En secouant la porte il me suivit, en regardant tout autour de lui comme un fugitif -ce qu'il était d'ailleurs! Nous arrivâmes dans la cour de l'immeuble et je défis l'antivol de mon vélo. Je l’enfourchai et m'apprêta à partir quand j'entendis un hurlement tout sauf masculin.

Temari avait guetté notre arrivé derrière les poubelles... et avait sauté sur Shikamaru qui ne s'y attendait pas et qui avait crié... très fort!
-Je te tiens!! Hurla la blonde.
-Me frappe paaaaas! Gémit le brun tandis que Temari levait la main.
-Bonne chance, dis-je en riant.
-Jet'inviteaucinéma! Hurla le génie quand il vit la main prendre un peu plus d'élan.
Temari hésita un instant... Elle baissa sa main et eut la mimique universelle de celui qui réfléchit.
-J'ai... pas compris, dit-elle avec un sourire carnassier.
-J'ai dit : Je t'invite au cinéma, répéta très lentement la victime de la blonde.
-Tu payes le pop-corn?
-OK.
-Alors viens! dit-elle en se relevant et en l'aidant à faire de même.
Elle lui prit le poignet et partit en courant. Je les suivi à vélo, le cœur brisé en mille morceaux.

J'étais sur le balcon, une tasse de café à la main, en train de regarder le coucher de soleil. Les couleurs se mélangeaient sur la ville endormie. L'orange, le jaune le rouge et le bleu de la nuit. Digne d'une peinture de Van Gogh. Je me sentais libre, libéré, mais lourd. Lourd de voir mon meilleur ami avec Elle. Car j'ai un secret que je n'avouerais jamais... Je suis...

De la musique se fit entendre...

Je décrochai et buvant un peu de café.
-Kiba Inuzuka à l'appareil.
-Kiba ? C’est Shikamaru ! Tu peux aller m’ouvrir ? Je suis en bas, entendis-je.
-Bien sûr ! Dis-je avec un enthousiasme feint.

J’allai à l’interphone et lui ouvrit la porte. Cinq minutes il débarquait, un sourire béat aux lèvres… et Temari accrochée à son bras. J’eus un sourire faussement enjouée et m’effaça pour les laisser entrer. Ils entrèrent et je vis qu’ils avaient tout les deux des tenues de soirée.
-On revient d’un dîner aux chandelles ? Raillai-je.
-Presque ! On y va ! Gloussa Temari.

Je dus m’empêcher de lever les yeux au ciel, il est vrai que j’avais oublié qu’une fille amoureuse partage ses neurones avec son ‘boy-friend’.
-Et que me vaut cette escale ? Demandai-je en claquant la porte avec un peu trop de force.
-Tu viens avec nous ! Déclara Shikamaru. Surtout ne montre pas ta joie, rajouta-t-il en me voyant blanchir.
-Mais j'en suis très content, mentis-je en allant mettre ma tasse dans le lave-vaisselle.
Quand je revins, je les vis en train de se lécher les amygdales. Pas très élégant sous cet angle, mais approprié dans ce cas. Temari était à moitié enroulée sur lui quand j’étais apparu. Shikamaru l’a tenait par la taille.
-Juste le temps de me changer, dis-je après mettre racler la gorge.

J’allai dans ma chambre en riant car ils avaient piqué le fard du siècle. Ils avaient l’air de tomates. Bien mûres.
Je farfouillai dans mon armoire avec impatience et trouva enfin ce qui me semblait le plus approprié. Un costard noir en soie avec une chemise immaculée blanche de soie aussi. Je laissai la veste ouverte comme le gilet de chemise et mis une cravate –que je détachai un peu-, ceci fait, j’allai mettre savamment du gel sur mes cheveux, les ébouriffants plus que d’ordinaires. Je mis des chaussures noires de marques italiennes.
En allant dans l’entrée je remerciais mon père de m’avoir légué tout ça à sa mort.
L’effet fût… hilarant, pour moi du moins.

Shikamaru et Temari décrochèrent leurs mâchoires dans un bel ensemble. Temari piqua un fard et Shikamaru me regardait de haut en bas. J’étais impassible mais à l’intérieur je rayonnai.
Je comprends leur surprise car il est vrai que je ne m’habille pas comme ça d’ordinaire. Je m’habille plutôt en T-shirt Rolling Stones a déchiré avec un jean noir déchiré aux genoux. Le tout avec des chaussures de skate aux épais lacets jaunes flash. Mais depuis… heum… une semaine, j’ai changé. En partie à cause de ma révélation vis-à-vis de mon secret et car je trouve que ça fait « classe ». Non ?

Remis de leurs surprises, les deux tourtereaux décidèrent d’aller au « Palace », rien qu’au nom, -on perd cinquante euros sur son compte- le restaurant chic le plus cher de la ville.
Pour ma part, j’y étais déjà allé, au mariage de Naruto, mon meilleur ami et de Hinata, ma meilleure amie aussi. Il est vrai qu’en tant que maire, Naruto a des moyens conséquents.
Nous y allâmes dans la voiture du brun. Celui-ci regardait Temari avec les yeux doux tandis qu’elle se pressait contre lui à chaque virage. Moi je regardais par la fenêtre, en évitant de pleurer.
Nous étions aux meilleures places du meilleur restaurant. J’étais un peu gêné, mais au bout d’une flûte de champagne s’a allai mieux. Je voyais rire Temari aux blagues maladroites de Shikamaru et cela raviva encore la douleur dans mon cœur. Nos commandes arrivèrent et je plongeai dans mon assiette, essayant de les ignorer roucouler.


- Je suis de trop, je me trompe? Dis-je avec un sourire.
Nous étions sortis et nous avions décidé de retourner chez moi à pied.
- Et bien... Commença Shikamaru horriblement gêné.
-OUI! Hurla Temari en s’accrochant encore au brun alors qu’elle essayait de mettre un pas devant l’autre.
-Je crois qu’elle a but un verre ou deux de trop, indiqua Shikamaru en la regardant.

Ils n’avaient pas remarqué que je m’étais arrêté au milieu de la rue. Le brun s’en rendit compte et se retourna.
-J’habite ici aux dernières nouvelles, souriais-je.
Il me sourit à son tour et entreprit de venir avec Temari vers moi. Celle-ci n’arrêtait pas de glousser sur les nuages roses autour d’elle.

Nous regardons Temari ronfler sur mon canapé. Moi avec peur pour mon cuir et lui avec tendresse.
-Il parait que Shino est en couple, dis-je à tout hasard, voulant lancer la conversation.
-Oui, avec Chôji, dit-il avec un dégout évident.
Mon sang se glaça. Mes sueurs froides datant d’une semaine revinrent.
-Tu es homophobes ? Demandai-je en essayant de maîtriser le tremblement de ma voix.
Shikamaru grimaça mais répondit.
-Un peu… Depuis que mon père a essayé de me violer. Je ne pense pas que Dieu a crée Eve ET Adam pour le fun.
-C’est… C’est vrai tu as raison.
Je sentais les larmes couler un peu sur mes joues. Je les sentais comme si elles me brulaient la peau. Pour garder un peu de fierté et de dignité, je tournai la tête vers la jeune fille endormie, masquant mes larmes avec mes cheveux châtains fins. Le brun n’avait rien remarqué et continua dans sa lancée.
-Je pense que le monde serait mieux sans gay ni gweens.
-Tu… tu as raison, murmurai-je.
-Ce n’est pas naturel.
Je me figeai. Puis je sentis la colère m’envahir.
-C’est PAS NATUREL ??? Hurlai-je de toutes mes forces.
-Si… Si t’es pas d’accord OK, OK oublie, bégaya Shikamaru.
-NON ! ASSEZ !
-Mais… Mais qu’est-ce que t’as.
Je me levai et de toute ma hauteur je le fixai.
-Je t’aime, murmurai-je. Et la Nature la voulut ainsi.
Je tournai les talons et m’enfuis en courant. Le brun ne fit rien pour me rattraper. J’entendis juste Temari grogner un « Keskispass ? » mais rien d’autre.

Je cours avec véhémence. J’ai encore assez d’argent pour partir loin d’ici. Assez d’argent pour me refaire une vie. Assez d’argent pour t’oublier.

Je suis dans une clairière. Une seule lumière illumine un rocher. Je suis assis dessus et je regarde les nuages. Je me rappelle de toi.
Toi qui aimais regarder les nuages.
Toi qui aimais dormir.
Toi qui étais là pour moi.
Toi qui étais un gros macho flemmard.
Toi qui étais un génie
Toi qui étais homophobe…
Je t’aime mais je te hais.

Les arbres autour de moi forment une protection contre tout. Contre toi et mon amour. Cinq ans après je t’aime autant. Cinq ans après je te hais autant.
-Shikamaru… Comment ça va ? murmurai-je à une poupée vaudou à son effigie.
-Kiba.
Je me retourne surpris par cette voix. Mes yeux s’écarquillent d’eux-mêmes. C’est lui. Shikamaru NARA.
-JE TE HAIS ! Hurlais-je.
Ca fait longtemps que je répète et j’ai mis tout ma souffrance et ma tristesse dans ces mots.
-Moi aussi, je me hais. Je suis désolé. Souffle-t-il.

Je me réveille trempé de sueur. L’obscurité totale me fait bizarre. J’entends encore une fois, comme tout les matins, mon chien accourir, sensible à ma tristesse mais surtout à mon cri. J’allume la lampe de chevet et aperçoit une carte sur mon lit, à coté de moi. Je l’ouvre avec curiosité.


[i]Cher Kiba,

Je suis sincèrement désolé. Je n’aurais jamais dû dire ça.
T’aim r… En suis-je seulement capable ?
Moi, tout va bien. Merci de demander.
Aussi ! Ta mère demande de tes nouvelles, envoie lui une lettre.

Savais-tu que le subconscient de l’esprit enregistre ce que l’on entend quand on dort et le transforme dans le sommeil paradoxal ?

Je t’ai retrouvé grâce à des milliers de pots de vins et je comprendrais très bien si tu ne veux plus que l’on se revoit…

Puisses-tu être heureux.
Shikamaru.[/i]

Des traces de larmes maculaient la lettre. Les miennes s’y ajoutèrent en silence... Mon chien gémit et je le caressai d’une main distraite. Je sentais encore son odeur.


Je sentais l’odeur du regret et de l’amour.






Super court, super triste, super nul...



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