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Fiction: L'espoir de le voir renaître... (terminée)

Peu de temps après le conseil des Kage, Sakura fait son choix concernant son amour de toujours, Sasuke... Elle quitte le village et part à sa recherche afin d'accomplir ce qu'elle pense être son devoir en tant que kunoichi de Konoha, l'élimination définitive du Nukenin. Mais elle n'aurait jamais imaginé que les choses tourneraient de cette manière! Prisonnière de Sasuke, elle va être confrontée à bon nombre d'évènements... Saura-t-elle y faire face? Une fic Sasu/Saku!
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urusai (Féminin), le 30/03/2010
Salutations! :D
Voici la suite!
Bonne lecture!




Chapitre 8: Dès que le silence se fait, les gens le meublent



Dès que le silence se fait, les gens le meublent.

Les escaliers nous menèrent dans une pièce toute en pierre. La pierre était vieillie, effritée, en piteux état. Tout était gris. J'avais l'impression de retourner dans mon antre rocheuse. Je songeai à l'impact que pouvait avoir un tel lieu sur Sasuke et me tournai vers lui. Comme d'habitude, il ne laissait rien transparaitre. Il m'attira vivement derrière lui. Il semblait enfin savoir où nous allions... Nous parcourûmes un long labyrinthe souterrain. Sasuke formait régulièrement des sceaux avec ses mains, ou marmonnait telle parole. Je compris qu'il annulait des jutsu. Nous arrivâmes finalement dans un couloir au bout duquel se trouvait une porte imposante. Il l'ouvrit, non sans avoir frappé trois coups brefs et un coup plus long au préalable.

Nous pénétrâmes dans ce qui ressemblait à un salon. De vieux canapés longeaient les murs, une table meublait le centre de la pièce. Je ne discernai aucune décoration mis à part les lampes. Nous étions sous terre donc il n'y avait aucune fenêtre. Il y avait une porte à droite et une autre à gauche. Quelques livres erraient sur la table, mais c'était tout. Somme toute, cette pièce était affreusement vide.

Un bruit de verre cassé attira mon attention sur la gauche.

- J'ai senti un chakra de femme ! Entendis-je hurler.

Presque aussitôt, trois têtes apparurent dans l'ouverture qui donnait sur une autre pièce. L'une était celle de Karin, elle n'exprimait que de la colère et de l'indignation. L'autre était celle de Juugo, il n'émanait de lui que de la douce curiosité. La dernière m'était inconnue, elle appartenait à un jeune homme aux allures de gamin, dont le vif intérêt se lisait dans ses yeux verts-mer et son sourire si étrange. Alors c'était là l'équipe que Sasuke s'était constitué.

Je ne savais pas si je devais sourire, garder la tête haute ou détourner les yeux. Je décidai donc de prendre un air qui englobait un peu les trois. Dessinant un sourire fier sur mon visage, je détournai mon visage en redressant le menton. C'était parfait comme ça.

- Sasuke, c'est qui celle là ? Demanda froidement Karin.

- Une espionne, répondit-il. Je l'ai trouvée dehors.

- Et pourquoi l'amènes-tu ici ? S'insurgea-t-elle.

- Je pense qu'elle pourrait nous être utile, assura-t-il.

- Commeeeeeent ???

- Écoute, siffla-t-il, ça ne te concerne pas. C'est ma décision.

Karin me lança un regard mortel, se retourna et repartit d'où elle venait. Les deux autres s'étaient approchés, curieux. Le gamin aux yeux bleus donna une tape dans le dos de Sasuke :

- Eh ben, tu ramènes des filles maintenant, dit-il d'un air narquois. Après tout, tu es humain, ajouta-t-il dans un haussement d'épaule.

- Suigetsu, ne commence pas, prévint Juugo.

Et Suigetsu sortit sans demander son reste, le sourire aux lèvres. Je restai là, immobile, n'osant regarder rien ni personne. Sur mon bras gauche, la prise de Sasuke se raffermit. Signe d'impatience. Le connaissant, il ne devait pas beaucoup apprécier la situation présente...

Juugo m'observa et me sourit. Était-ce une habitude chez lui de sourire à ses ennemis ? Je lui rendis timidement la politesse et il sembla satisfait. Il ferma la porte de la pièce de gauche et s'assit sur un des vieux canapés. Sasuke esquissa un mouvement, quand Juugo l'interrogea :

- Alors ? Que vas-tu faire d'elle ?

- La mettre dans la chambre vide jusqu'à nouvel ordre, répondit Sasuke.

- Mmmh, se contenta de répondre Juugo, songeur. Et que vas-tu dire à Akatsuki ?

- Ils ne viennent pas ici, répondit Sasuke d'un ton sec.

Juugo garda le silence. Sasuke lui lança un regard appuyé, comme s'il attendait la suite. Mais rien ne vint.

- Vous serez chargés de veiller à ce qu'elle se nourrisse, dit alors Sasuke, comme je l'ai dis, elle pourrait nous être utile et un cadavre ne nous servirait à rien.

Eh c'est de moi qu'on parle là ! Songeai-je. Il avait de la chance que je sois encore sonnée sinon je lui aurais sorti une réplique qui l'aurait remis à sa place ! Je me contentai donc de le fusiller du regard. Juugo m'observait avec intérêt, et je me sentis gênée. Je fus contente d'être à nouveau tirée par le bras et suivis Sasuke jusqu'à la porte de droite. Il l'ouvrit, et la referma derrière nous.

Nous étions dans une pièce carrée tout aussi sombre que le reste de l'habitation. C'était visiblement une chambre, puisqu'un lit était collé au mur. Une petite cloison dissimulait des toilettes et un lavabo. Une table de chevet en bois portant une lampe était posée à côté du lit. En face, un petit meuble à tiroirs devait surement faire office de commode. Une vieille chaise était appuyée contre le mur. Mis à part ça, il n'y avait rien dans la pièce. Je frémis à la perspective de ne rien voir d'autre que cette chambre pendant des mois.

Sasuke me conduisit vers le lit, fit pression sur mes épaules et me fit assoir. J'étais perdue. Pourquoi ne m'avait-il pas jetée dans la pièce comme la digne prisonnière que j'étais ? Il attrapa la chaise contre le mur. J'observai chacun de ses gestes. Ces dernières années, les rares fois où je l'avais aperçu, je n'avais vu qu'un combattant. Le voir pratiquer des gestes banals, l'imaginer assis dans un des canapés d'à côté, cela me laissait perplexe. J'avais perdu l'habitude de le voir dans le quotidien.
Il posa la chaise face à moi et s'assit à califourchon dessus. Je le regardai sans comprendre, mais je n'osai rien demander. Ses pupilles froides se posèrent sur les miennes et il ouvrit la bouche :

- Que fais-tu ici Sakura ?







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