Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: L'espoir de le voir renaître... (terminée)

Peu de temps après le conseil des Kage, Sakura fait son choix concernant son amour de toujours, Sasuke... Elle quitte le village et part à sa recherche afin d'accomplir ce qu'elle pense être son devoir en tant que kunoichi de Konoha, l'élimination définitive du Nukenin. Mais elle n'aurait jamais imaginé que les choses tourneraient de cette manière! Prisonnière de Sasuke, elle va être confrontée à bon nombre d'évènements... Saura-t-elle y faire face? Une fic Sasu/Saku!
Version imprimable
Aller au
urusai (Féminin), le 01/03/2010
Hey!

Voila, l'histoire continue! En espérant qu'elle vous plaira toujours!
nagareboshi, tes compliments et ta franchise me sont allés droit au coeur! T_T snif, merci beaucoup!




Chapitre 4: Dans la solitude, le solitaire se ronge le coeur...




Dans la solitude, le solitaire se ronge le cœur...



Le désert de pierre s'étendait devant mes yeux, aussi désolant et triste qu'une plaine de guerre. Tout était lugubre, pas un bruit ne se faisait entendre et seul le vent, venant soulever des nuages de poussière ça et là, redonnait à cet endroit un caractère réel.

Mais je n'avais pas une seconde à accorder à la poésie. Si je devais attendre ici pendant une durée indéterminée, il me fallait tout de suite trouver une cachette, confortable, si c'était possible dans ce dédale de pierre, et sûre. Je marchai donc droit devant moi, sachant que je devais me rapprocher le plus possible des ruines que j'apercevais au loin, tout en maintenant une distance sécuritaire.

Je regardai à droite et à gauche, lorsque je vis deux énormes masses appuyées l'une sur l'autre, bordées par d'autres masses plus petites. Cette véritable petite maison naturelle me laissa coite. Une petite ouverture me permit de pénétrer à l'intérieur et je regardais bouche bée la voute qui s'étendait au dessus de ma tête. Les pierres semblaient bien imbriquées les unes dans les autres, le risque de chute était donc minime. Tout, dans ce petit abri, allait dans mon sens. La surface me permettrait largement d'installer ma couche tout en conservant un espace confortable autour de moi.

Le lieu était également propice à l'observation. En effet, deux rochers étaient très légèrement écartés et me donnaient une vue impeccable sur les ruines, environ cinq cents mètre plus loin. Cette interstice n'était ni trop fin, ni trop épais, idéal pour voir sans être vue. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Le sourire aux lèvres, je déposai mes affaires sur le sol et regagnai l'extérieur dans l'intention de créer une barrière de reconnaissance autour de mon abri de fortune. Ainsi, si quelqu'un pénétrait dans mon périmètre, je le saurais, à toute heure du jour où de la nuit.

Cette tâche accomplie, je levai les yeux au ciel. La journée touchait à sa fin, et les cieux étaient superbes, le rouge se mêlant à l'or, au rose, à l'orange dans un enchevêtrement de coton. Je sautai sur le rocher le plus proche et m'assis, fascinée par ce ciel si peu en accord avec le paysage alentour. A cet instant, je ne vis plus ce désert de la même façon.

Éclairée par une myriade de couleurs, la plaine rocheuse était magique, belle et lumineuse. Elle semblait infiniment mélancolique, témoin silencieux d'un événement tragique.

Je repensai aux paroles de Tsunade-sama: « souviens-toi que tout a une part de beauté si tu regardes en profondeur ». Je me rappelai aussi qu'elle était ivre lorsqu'elle m'avait donné ce conseil empli de sagesse et cela me fit sourire. Quoique Tsunade-sama fasse davantage confiance aux actes qu'aux paroles, des phrases magiques quittaient parfois ses lèvres, tirées d'un passé qu'elle souhaitait oublier, une époque dans laquelle les mots semblaient avoir comptés pour elle.

Elle avait raison: tout à une part de beauté, il suffit juste de savoir regarder. Dans un passé pas si lointain, j'aurais appliqué ce principe à mon ancien coéquipier. Je me serais battue pour dire qu'il était comme cet endroit, gris et froid en surface, mais dissimulant une beauté inattendue. Peut être y croyais-je encore. Du moins, je voulais y croire. Mais je ne pouvais plus prendre le risque d'attendre patiemment que cette lumière jaillisse. Il était trop tard. Et ma décision était prise.

Je m'étirai paresseusement et partis prudemment en quête de nourriture. Je me faufilai entre les rochers, attentive et prête à réagir à la moindre présence. Mais il n'y avait rien. Quelques insectes et de petits mammifères, tels étaient les représentants du peuple de cette terre. Les quelques arbres qui avaient autrefois bordé cet endroit étaient calcinés, victimes innocentes du feu noir d'Itachi. Je mis donc un certain temps avant de retrouver la végétation et avec elle, la nourriture. Une fois ma cueillette terminée, je retournai vivement dans mon antre secrète.

Le soleil avait entièrement disparu, rendant l'endroit encore plus menaçant qu'à mon arrivée. Toute trace de magie s'était éteinte. Les rochers se dressaient de part et d'autre de mon chemin, masses noires inconnues et effrayantes. Je frissonnai. Cet environnement ne m'aiderait pas à chasser les mauvaises pensées de mon esprit. Je regagnai mon antre, mal à l'aise, et allumai une des bougies qui se trouvaient dans mon sac.

Tout en mangeant, je fus assaillie par de terribles doutes. Combien de temps allais-je attendre? Qu'est ce qui me prouvait que Sasuke allait revenir ici? Il n'était pas du genre sentimental...

J'étais vraiment une idiote. Je me serais donné des baffes. Mais où aurais-je pu aller si ce n'était ici? Parcourir le monde était exclu, autant courir après un adversaire invisible. Non c'était la seule solution. Si d'ici un mois, je n'avais rien vu venir, alors je chercherais une autre idée. Et si Sasuke décidait de venir dans deux mois? Six mois? Un an? Comment savoir? De toute façon, je savais bien que c'était hasardeux...

Résolue à me coucher, je retirai mon bandeau et le posai sur le sol. Le symbole du village me sauta aux yeux. Je l'effleurai du bout des doigts. Ils avaient sans aucun doute remarqué mon départ. Naruto avait du piquer une crise...

A cette pensée, mon cœur se serra. Il m'en voulait surement. Je lui avais menti... J'avais agis comme Sasuke... Mais avais-je le choix? Peut être allaient ils me rechercher, mais j'en doutais. Ils avaient bien d'autres préoccupations en ce moment. Ils laisseraient passer quelques semaines avant de s'inquiéter de mon sort. Naruto, lui, voudrait partir tout de suite, mais que pourrait-il faire, seul?

Pétrifiée, rongée par le remord et l'angoisse, je finis toutefois par tomber dans un sommeil agité et me réveillai le lendemain matin. Le soleil laissait passer ses rayons à travers le petit espace entre les rochers. Cette journée allait être longue...

Les jours passaient, et rien ne venait. Je me languissais, piaffais d'impatience et perdais de plus la foi en mon projet. Je mangeais peu, mais à ma faim, et je m'entraînais quotidiennement (pas question de rouiller!) lorsque j'étais certaine qu'il n'y avait personne à des kilomètres à la ronde. Je me débarbouillais dans le petit ruisseau qui serpentait entre les pierres, au pied de la montagne.

Cela faisait plus de deux semaines que je vivais au milieu de ce paysage déprimant, ce qui n'arrangeait pas mon état d'esprit. Une sorte de tension pesante gonflait l'air, et je frémissais à chaque fois que je pensais que c'était ici que c'était tenu le combat pour lequel Sasuke avait tout sacrifié. J'avais les nerfs à fleur de peau. Le silence et l'attente m'avait rendue paranoïaque, et à la moindre chute de pierre, mon cœur et mon corps bondissaient de frayeur.

C'est dans cet état que je me trouvais ce jour là, un jour comme les précédents, duquel je n'attendais rien. Mais je ne me doutais pas en me levant ce matin-là que ce pour quoi j'étais venue viendrait me trouver au milieu de la journée. Je n'aurais pas imaginé sentir brusquement une onde électrique parcourir mon corps. Cette onde qui annonçait que quelqu'un était entré dans mon périmètre de sécurité.





Et bien voila, une fois de plus il faut patienter! J'espère que ce chapitre vous a contenté! =)
J'attends vos avis le concernant! Merci! ^^
Bisous!







Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: