Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Protège moi

"Quand tu ne peux plus avancer par tes propres moyens, pense à tendre la main." Hinata va t'elle suivre ce judicieux conseil ou va t'elle assister à sa propre descente au enfer ? School Fic Hinata/Itachi
Spoil | Drame / Humour / Romance | Mots: 6140 | Comments: 9 | Favs: 7
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mel925 (Féminin), le 09/01/2010
Voici ma nouvelle fiction, j'espère quelle va sincérement vous plaire et n'oubliez pas de me mettre une petite rewiew juste histoire de m'encourager. Je dois dire que ça fait toujours plaisir ^^



Chapitre 1: Constatation



CHAPITRE I: CONSTATATION

Je suis faible. Incapable de dire une phrase sans bégayer. Les yeux toujours rivés au sol de peur d'être remarquée. Ce tic avec les doigts que je fais lorsque je suis mal à l'aise. Le temps n'efface pas toutes les douleurs et la tristesse que la vie nous apporte. Non, vraiment je suis loin d'être une fille très intéressante.

-Hinata dépêche-toi maintenant !

-Ou...oui !

J'enfilai rapidement mes chaussures et descendis jusqu'en bas où les effusions du petit-déjeuner de ce matin parvenaient encore jusqu'à mes narines. Je n'avais presque rien mangé mais, cela devait être à cause de ce nœud permanent que j'avais au fond de l'estomac depuis mon réveil.

-Tu es prête ?

Je me retournai pour faire face à mon cousin qui m'attendait devant la porte. Celui-ci portait comme chaque matin son uniforme scolaire « arrangé » par ses soins et son sac sur l'épaule. Neji était le genre de garçon à avoir énormément de succès auprès des filles pourtant, rien dans son attitude n’y prêtait. C'était même le contraire à dire vrai.

-Oui...

- Alors, dépêche-toi un peu. Je n'ai pas que ça à faire.

-Ouu...oui

Je le suivis, rougissant comme d'habitude et fixant le sol comme si une brèche allait s'ouvrir sous mes pieds d'un instant à l'autre. Dans mon fort intérieur j'étais vraiment en colère. En colère contre moi pour ne pas réagir et pour ne pas être plus forte que ça ! Néanmoins, je me disais que j'avais un peu de chance dans mon malheur. J'étais la seule à qui Neji et sa bande ne s'attaquaient pas...enfin si on enlevait les moqueries et rabaissements continuels de la liste.

Dehors il pleuvait légèrement et cela suffisait à me faire sourire. J'adorais la pluie. J'allais d'ailleurs souvent dehors lors des averses. Son odeur avait un effet apaisant sur moi tout comme le bruit qu'elle faisait lorsqu'elle heurtait le sol. Je fermai un instant les yeux pour mieux ressentir les gouttelettes qui ruisselaient sur mon visage. Cela ne fut pas très difficile, depuis le temps que je faisais le chemin, je le connaissais par cœur maintenant. Encore cinq minutes de marche et je pourrais admirer les fondations strictes et les couleurs ternes de la bâtisse que je détestais tant.

-Eh Neji !

Je rebaissai vivement la tête vers le sol, cachant mon visage de mes longs cheveux ayant reconnu la voix si expressive de Naruto, un ami de mon cousin mais, aussi celui que j'ai aimé secrètement pendant très longtemps durant mon enfance.

- Naruto. Répondit simplement Neji.

Celui-ci était suivi par les autres. Le reste de la bande était accessoirement la plus crainte du tout le lycée. Elle était composée tout d'abord de Sasuke Uchiwa, un garçon froid et loin d'être commode. Ses regards me faisaient froid dans le dos, de plus il était vraiment très beau et attirait toutes les filles des alentours. Le second était Naruto. Sans doute le plus sociable des six. Il faisait souvent des blagues vaseuses mais, se trouvait en réalité très doué pour manipuler son entourage. Juste derrière se tenait Kiba. Nous avions été proches en début de primaire mais, cela avait bien changé surtout depuis qu'il drague n'importe quand et surtout n'importe qui. Il y a ensuite mon cousin aussi froid qu'un iceberg et aussi expressif qu'un balai. Il pouvait néanmoins devenir très violent avec les gens. L'avant dernier se trouvait être Shikamaru, un gars à l'allure sympa et flemmard qui se trouve pourtant être un véritable génie et surtout un sexiste de premier ordre. Le dernier mais, pas le moindre, était tout simplement Gaara, un gothique pas très avenant qui me faisait peut-être encore plus peur que Sasuke.

J'attendais derrière qu'ils continuent d'avancer mais, quand je me rendis compte que cela risquait de prendre un peu de temps, je décidai de les dépasser le plus discrètement possible afin de ne pas être en retard.

-Eh mais, c'est ma petite Hinata !

Je me raidis automatiquement quand je sentis Naruto me prendre par les épaules.

-Alors, toujours aussi timide ?

Je ne répondis pas, de toute façon il ne valait mieux pas. C'est pourquoi je gardai les yeux baissés sentant celui des autres sur ma personne.

-Galère Naruto. Ce que tu peux être lourd tu ne vois pas qu'elle va se faire dessus à rythme là ? Lança Shikamaru en plongeant ses mains au fond de ses poches.

Les autres se mirent à rire où du moins seulement Naruto et Kiba. Pour les quatre autres s'étaient plutôt des sourires moqueurs qu’ils me jetaient. Pour ma part, je me contentai de rougir de honte et de serre les poings à m'en faire mal.

-Bon tu nous laisses maintenant la pleurnicheuse on a des choses d'ordre plus importantes à faire dans l'immédiat que t'avoir dans les pattes. Lança méchamment Kiba en retirant le bras de Naruto de mon épaule et en me poussant plus loin.

-A moins bien sûr qu'elle veuille jouer avec nous ? Demanda Naruto d'un ton entendu. Kiba se mit à rire bruyamment à l'allusion vaseuse de son ami tout en se rapprochant subtilement de moi.

-Oui c'est vrai. Je suis sûr que cela lui plairait. Ajouta-t-il en plaçant sa main sur l'une de mes hanches.

Pour ma part je ne savais plus quoi faire. Si je me dégageai j'avais peur que Kiba n'insiste encore plus, mais sentir sa main sur moi de cette façon me donnait envie de vomir. Je pouvais d'ailleurs sentir mes mains trembler de dégoût, mais aussi de peur. Heureusement, c'est mon cousin qui intervint avant que cela ne dérape.

-Kiba retire ta main de la cuisse de ma cousine tu veux. Pas que ça me gêne personnellement mais, mon oncle risque de ne pas très apprécier que l'on viole sa fille aînée même une ratée comme elle. Lança-t-il d'une voix complètement impassible.

Déçu Kiba obtempéra alors que je me retenais pour ne pas fondre en larmes. Bien que je sois soulagée. Les paroles de Neji m'avaient fait plus mal que je ne voulais l'admettre.

-Dégage maintenant. Finit-il par ajouter.

Trop heureuse de ne plus les voir je partis en direction du lycée la tête de nouveau baissée vers le sol. Ce que je pouvais les détester tous autant qu'ils sont. Je les connaissais tous pourtant depuis longtemps... et je sais qu'ils n'ont pas toujours étés ainsi. Seulement les temps changent et les gens aussi. Je peux me vanter de bien les connaître mais, pas les comprendre. Le chemin jusqu'au lycée fut rapide et je me glissai jusqu'à ma place au fond de la classe sans me faire remarquer.

-Bonjour tout le monde ! J'ai l'impression qu'il y a encore des absents aujourd'hui et toujours les mêmes en plus de ça.

Notre professeur de littérature, Kakashi-sensei, en général bien apprécié des élèves, mais qui arrivait avec vingt minutes de retard à chacun de ses cours. Tout au long de l'heure j'écoutais distraitement les explications du professeur sans plus d'attention que nécessaire.

-Qui peut me donner le nom de l'auteur du livre que vous aviez à lire ?

- Marc Thomson !

-C'est exact Sakura !

Comme d'habitude ce fut la rose qui y répondit d'un ton sûr comme si elle répétait une leçon apprise la veille. J'admirais son éloquence j'aimerais pouvoir débiter ne serait-ce qu'une phrase sans bégayer. Sans en connaître la raison, mon regard fut attiré par les places libres au dernier rang. Les garçons ne viendront sans doute pas en cours une fois encore.

-Hinata prends-tu comme d'habitude, les devoirs pour les absents ? Me demanda Kakashi-sensei en me tendant un paquet de feuille.

-Ou...oui sen...sensei.

Il me sourit sous son masque et repartit vers son bureau. Ma matinée se déroula sans incident si on oubliait le fait que je la passais seule. D'ailleurs cette constante solitude commençait à me peser réellement, pourtant malgré mes efforts je n'arrivais pas à aller vers les autres. Les autres faisaient ça si naturellement que j'en revenais toujours plus ébranlée à chaque nouvelle tentative. J'avais encore une fois mangée seule à une table un peu isolée du reste du réfectoire. Serrant davantage mes cours entre mes bras je me rendis au dernier de la journée.

C'était la matière que je préférais et où mes notes restaient excellentes, l'économie pourtant très peu appréciée par les élèves celle-ci me fascinait. En réalité, c'est le monde même des affaires qui me stimulaient à un point que j'en oubliais parfois ma timidité pendant que j'argumentais.

-Bonjour à tous !

Kurenai est une professeur vraiment très douée et compréhensive avec ses élèves. Je l'aimais beaucoup et je la respectais pour son travail. Le sourire qu'elle portait à ses étudiants était toujours bienveillant. Pendant le cours je retranscrivais méticuleusement les informations sur ma feuille jusqu'à ce que Kurenai fût interrompue dans ses explications.

Toc ! Toc !

-Entrez !

La porte s'ouvrit sur une jeune fille de taille moyenne. Ses longs cheveux noirs balayaient son dos tandis que ses yeux verts faisaient ressortir sa peau pâle comparable à celle d'une poupée de porcelaine, elle était vraiment magnifique. Mais, aussi belle soit-elle son regard froid et sans émotions ainsi que son maintien droit sans parler de ses vêtements provocants, pas loin de l'indécence ne lui prêtait pas toute la sympathie des autres. Pourtant, elle était respectée même de la bande de mon cousin, chose encore plus étrange chez elle. Je crois que d'une certaine façon, je l'admirais tout simplement.

-Karin tu es en retard. Lança Kurenai.

-Veuillez m'excuser Kurenai-sensei.

- Très bien va t'asseoir là où il reste de la place.

Je rebaissai les yeux sur mes notes alors que j'entendais les talons de Karin se diriger vers moi d'un pas sûr. C'est une fois qu'elle posa ses affaires sur la table restant à côté de moi que je me permis de les relever vers ma voisine de table.

-Je peux ?

Ne comprenant pas de quoi elle parlait, celle-ci soupira et ajouta d'un ton calme.

-La place, je peux m'asseoir ici ?

J'écarquillai les yeux, ne comprenant pas pourquoi celle-ci me demandait la permission pour s'asseoir à côté de moi. C'était bien la première fois que cela devait m'arriver.

-Alors ? S'impatienta-t-elle

-Euh...oui, bien sûr. Répondis-je rapidement, rougissant de ma stupidité.

Celle-ci vint donc s'asseoir près de moi ajoutant un merci presque inauditive, je dus même me pencher légèrement pour comprendre ce qu'elle disait.

-Oh...euh...de rien !

Je ne savais pas exactement si son sourire était sincère ou simplement moqueur par rapport à mon bégaiement mais, au moins je ne pouvais pas dire que je n'étais pas habituée.

Le cours passa beaucoup plus vite et j'appris rapidement que Karin était une élève plus intelligente que l'image qu'elle renvoyait d'elle. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Il était six heures quand je quittai les murs ternes et pesants du lycée, me rendant alors d'une démarche lente jusqu'à chez moi. Loin l'envie de rentrer, j'essayai de gagner du temps m'arrêtant parfois pour observer le ciel comme le faisait si souvent Shikamaru à ses heures perdues.
Lorsque je claquai la porte je sus que ma journée n'était pas terminée.

-Où étais-tu ?

Je levai la tête reconnaissant le timbre brusque et bas de mon père. Celui-ci était imposant dans son costume trois pièces et tout dans sa posture renvoyait à un homme de pouvoir.

-Je... je reviens du...du lycée père.

-Te moquerais-tu de moi ?

-Non...

D'une oreille, j'écoutais les remontrances et les injures qu'il me lança à la figure. Les soirs où je n'y avais pas le droit devenaient de plus en plus rares au fil des ans. Je me demande même s'il cessera un jour... la réponse était pourtant évidente.

-Va dans ta chambre et que tu y restes enfermée jusqu'au repas ! Qu'ai-je fait pour hériter une ratée pareille comme fille ? Hurla-t-il à moitié.

J'encaissai. Encore une fois j'acceptai de recevoir la dure réalité en pleine figure sans mot dire. Les larmes se pressaient à mes paupières mais, je ne les laissai pas couler. Pour rien au monde je le laisserai assister à ça, ni lui ni personne d'ailleurs. Montant les escaliers je n'avais pas fait attention à mon cousin qui rentrait tout juste lui aussi.

-Neji.

-Mon oncle. Répondit respectueusement Neji avant de lui-même monter les escaliers à ma suite.

Rien de plus. Bon peut être que le simple fait que Neji ne soit pas son fils mais, son neveu et qu'il soit le meilleur de la classe jouait en sa faveur mais, je trouvais cela injuste. Pénétrant dans ma chambre, je m'adossai contre ma porte respirant librement pour la première fois de la journée. Ma chambre était à l'image même de ma personne. Les murs étaient peint en bleus alors que la moquette conservée sa couleur blanche comparable à un domaine recouvert de neige. Un lit deux places prenait une bonne partie de l'espace alors qu'une armoire touchant presque le plafond hérité de l'autre. J'avais néanmoins pu loger dans un coin de ma chambre, un bureau où reposait toute sorte de choses plus ou moins utiles mais, que j'aime à conserver. Jetant maladroitement mon sac sur mon lit j'allais m'allonger sur celui-ci serrant contre ma poitrine un cousin plus large que moi. Ici, je me sentais en sécurité, à l'abri de toute agression, de toute parole blessante. Je pouvais enfin être moi, complètement et sans restriction.

-Hinata. Lança Neji en entrant dans ma chambre sans même frapper.

Me redressant vivement sur mes deux pieds je m'approchai de lui peu amène de le voir une fois de plus dans la même journée.

-Ou...Oui ? Demandai-je incertaine tout en me triturant les doigts mal à l'aise.

Adieu moment de solitude ! J'aurais peut-être souris de ma propre ironie mais, je sus que Neji allait mal le prendre, alors comme d'habitude je baissai les yeux sur mes pieds.

-Toujours aussi trouillarde hein.

Ce n'était pas une question mais, une simple constatation de mon attitude. Certains auraient pu dire que cela était dans le but de me blesser intentionnellement, or Neji était toujours ainsi que cela soit avec moi ou avec les autres...

Laissant un moment de flottement et pour cause je ne répondis pas à sa provocation involontaire, serrant les poings une nouvelle fois tout en attendant de savoir ce qu'il souhaite de ma misérable personne. Quelques secondes plus tard et il se décida à appuyer sur ON.

-Je suis là pour les cours. Rappela-t-il toujours aussi froidement.

Comprenant aussitôt où il voulait en venir je lui remis après maintes recherches au fond de mon sac un paquet de feuilles plutôt conséquent contenant tous les cours de la journée pour l'ensemble du groupe des garçons. Je faisais ça depuis le collège, si au début cela ne me plaisait guère, je dus bien me résigner. C'était un peu grâce à moi qu'ils n'avaient pas encore tous redoublés. Sans même dire merci, il sortit enfin de ma chambre.
Soupirant de lassitude je décidai de louper le dîner et d'aller prendre un bain. M'entourant dans une serviette je me rendis jusqu'à la salle de bain. Celle-ci était gigantesque sans parler de la baignoire qui occupait une grande partie celle-ci. Un peu plus grande et nous aurions pu nager à l'intérieur. Je fis couler de l'eau chaude, enfin le terme exact et qui aurait le mieux convenu à la température présente aurait été bouillante mais, pour moi c'était ça ou rien. J'ajoutais quelques gouttes de produit moussant et voilà le travail ! C'est avec délectation que je m'immergeai à l'intérieur. Prenant bien soin de me savonner comme pour me laver des humiliations que j'avais subis dans la journée.

C'est qu'une fois propre que je pris une grande goulée d'air avant de disparaître totalement sous l'eau savonneuse m'accrochant au rebord pour ne pas remonter avant de l'avoir décidé. Je restai sous l'eau regardant comme hypnotisée les bulles d'air remonter à la surface et disparaître. Plus les secondes passaient, plus ma quantité d'air diminuait. Cela peut bien paraître complètement idiot mais, cette terreur de mourir noyée de par ma propre volonté est devenue comme une drogue pour moi, voir un véritable rituel après une mauvaise journée. Sentir mes poumons se rétracter pour absorber l'air qui n'existait pas, m'apaisait. Mes doigts se resserrèrent contre les bords de la baignoire. Je ne voulais pas encore remonter, non pas encore ! Pour changer, je détenais sous l'eau mon destin entre mes mains. Je pouvais choisir de mourir noyée ou bien de remonter à la surface. En cet instant mon choix fera toute la différence sur mon destin et c'est peut-être ce que j'aimais le plus dans cet acte contre nature. Pouvoir faire ce que je désire, prendre la route qui me paraîtrait la meilleure. Rien n'était plus beau que ça à mes yeux ! Mes poumons commençaient à me brûler et ce fut que lorsque je fus sur le point de craquer que je remontais précipitamment à la surface. Ce fut que lorsque mes oreilles arrêtèrent de bourdonner et que ma respiration se fut calmée que j'entendis des coups contre la porte.

-Melle ouvrez-moi tout de suite ! Ordonna une voix presque trop froide pour l'être réellement.

Je soupirai avant d'aller enfiler un peignoir de couleur bleu roi et me rendis jusqu'à la porte d'une démarche quelque peu maladroite. Lorsque je l'ouvris ce fut pour me retrouver devant Kumi, une gouvernante au service de mon père. Celle-ci était loin de m'apprécier et ce sentiment était réciproque. Derrière, se trouvait ma petite sœur Hanabi, la « chouchoute » de mon père. à peine dix ans et déjà arrogante. Neji avait le dos collé sur la devanture de sa porte les cris l'ayant sans doute poussé à regarder ce qui se passait.

-Oui ? Demandai-je vaillamment sans bégayer.

-Pourquoi ne répondez-vous pas lorsque je vous appelle ? Cria-t-elle à moitié tout en se rapprochant de moi violemment.

Je pouvais sentir le regard de mon cousin et de ma sœur sur moi comme s'ils attendaient de savoir la suite qu'ils pensaient connaitre par cœur. Moi, me faisant ridiculiser par la domestique comme si c'était si souvent le cas. À dire vrai, ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait le coup. J'aurais aimé me rebeller et la remettre à sa place mais... on ne change pas du jour au lendemain.

-Dé...désolée... Bégayai-je tout en baissant les yeux sur mes yeux nus.

-Vous pouvez l'être espèce de bonne à rien ! Cracha-t-elle méchamment.

Je savais qu'elle n'avait aucun droit de me parler de la sorte, mais, j'étais trop faible pour dire quoi que ce soit. J'entendis la porte de la chambre de Neji claquer alors que les pas sautillants d’Hanabi s'éloignèrent. Encore une fois j'avais exhibé ma faiblesse devant eux, j'étais la honte de la famille et je m'en rendais bien compte. Une Hyuuga ne devait pas se comporter de la sorte ! Le sommeil qui m'accompagnait cette nuit fut le bienvenu. J'aimais la nuit où tout était paisible et où j'avais l'illusion que rien ne pourrait m'atteindre. Pas même ma propre conscience...





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