Fiction: Jusqu'a ce que la mort nous séparent...

Cette fiction se passe dans notre monde contemporain, plus précisément dans l’université de Konoha à Sandaï au Japon. Les personnages seront évidemment tous ceux de notre manga préféré, à l’âge de 20 ans pour ceux de la génération de Naruto… mais qui, de l’intello au geek, en passant par le surexcité et le glaçon, sera incarné par qui et comment ? Cette fiction sera l’histoire de leurs aventures mouvementées durant les cinq années qu’ils passeront à la prestigieuse université de Konoha.
Classé: -12D | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 8669 | Comments: 15 | Favs: 15
Version imprimable
Aller au
Kawaii-kun (Masculin), le 15/08/2010
Salut à toutes et à tous, cette fiction se passe dans notre monde contemporain, et plus précisément dans l’université de Konoha dans les environs de la ville de Sandaï au Japon.
Les personnages seront évidemment tous ceux de notre manga préféré, à l’âge de 20 ans pour ceux de la génération de Naruto… mais qui, de l’intello au geek, en passant par le surexcité et le glaçon, sera incarné par qui et comment !?
Cette fiction sera l’histoire de leurs aventures mouvementées durant les cinq années qu’ils passeront à la prestigieuse université de Konoha. Shikamaru et Temari seront deux de mes personnages principaux avec celui de Naruto, qui est très lié dans cette fiction avec Shikamaru, vous comprendrez pourquoi plus tard…
Les couples seront les plus fréquents : je suis un grand fan de celui de Temari/Shikamaru et j’ai aussi un faible pour Naruto/Hinata, vous avez donc facilement un aperçu de ce côté là.

Il y aura le récit de l’ambiance de la vie universitaire, avec bien sûr de la romance, mais parfois une romance désespérée et impossible…
Il y aura du sport avec du base-ball, du basket et du tir…
Il y aura de l’action pure avec du sang et des larmes dans le récit de combats dans les guerres contemporaines comme celles en Irak ou en Afghanistan, de la vie cruelle de mercenaire et de tueur à gages avec son lot de meurtres et de blessures physiques et mentales.

Vous découvrirez également le récit du parcours de deux de nos personnages préférés au sein d’une faction criminelle secrète formant de véritable tueur dés l’âge de 16 ans…

Voilà pour la présentation, j’espère que cela vous plaira autant qu’à moi quand je lis vos fictions, sur ce je vous souhaite bonne lecture à tous !!!
Le 02/08/2010




Chapitre 3: Journal de bord du soldat Nara : chapitre I



Un journée venait de s’écouler, le soir tombait maintenant sur la ville japonaise de Sandaï et une légère brume achevait de dissiper les dernières lueurs.
- Tu devrais venir manger ce soir.
Shikamaru s’arracha à sa contemplation de la ville et se tourna vers son ami qui venait vers lui sur la terrasse de leur studio. Ils habitaient au dernier étage d’un immeuble résidentiel et avaient de ce fait accès au toit, même si cela n’était pas très légal. Ils y avaient aménagé un espace de détente et venaient souvent admirer les étoiles et les lueurs de la ville qui s’étendait devant leurs yeux quand la journée approchait de son terme.
Il était venu là avec son ordinateur portable pour écrire comme à son habitude, car il tenait à laisser une trace de son histoire et celle de Naruto, il tenait à témoigner de l’enfer qu’ils avaient vécu tout deux, de ce qu’ils y avaient vu et de ce qu’ils en rapportaient…

- Non merci Naruto, je n’ai pas faim…
- Tu n’as pas mangé depuis ce matin, ne crois pas que je ne l’ai pas vu, je n’aime pas te voir dans cet état, tu devrais m’écouter et bouffer quelque chose.
Joignant le geste à la parole, il sortit de son dos une assiette copieusement remplie de boulettes de riz avec du bœuf et des œufs brouillés.
Shikamaru releva les yeux et croisa ceux de son ami, d’un bleu océan si profond, ils étaient éternellement chaleureux et rieurs, il était le seul à savoir qu’en réalité son regard était assombri.
- Ok, ok Naruto, je cède à ton côté mère poule, tu sais que tu fais ça très bien quand tu t’y mets…
- Très drôle, répliqua ce dernier en levant les yeux au ciel.
Shikamaru sourit et saisit l’assiette puis la posa nonchalamment à côté de lui.
- Ben quoi ? Demanda-t-il innocemment à Naruto qui grimaçait.
- Tu sais que tu m’énerves parfois Shikamaru, vraiment !
- Arrête, je la pose là et dans dix minutes j’y réfléchis, je te le promets.
- T’as intérêt, je reviendrai, en attendant je vais contacter le fournisseur pour qu’il nous livre ce qu’on a demandé.
- Tu as bien pris des chargeurs type américain et non chinois pour le F200 ?
- T’inquiète, répliqua Naruto, j’ai pris tout ce qu’il nous faut avec un petit supplément sur l’électronique : je verrai s’il a des nouveautés intéressantes.
- Une bonne chose de faite, si mes infos sont bonnes, les agents d’Element Networks nous assigneront notre secteur et les missions vont bientôt tomber.
- Je vois, murmura Naruto.

Un court silence s’installa entre les deux jeunes hommes, ils écoutaient tout deux la douce rumeur de la ville endormie, chacun repensant aux raisons qui les avaient conduits ici…
- Allez, je repars en bas, fit Naruto se dirigeant vers l’escalier menant à leur appartement.
Après avoir descendu quelques marches, il se retourna vers Shikamaru qui s’était de nouveau plongé sur l’écran de son ordinateur et lui dit avant de disparaître :
- Tu ferais mieux de manger avant que ça ne refroidisse…


**********
La nuit était bien là maintenant, Shikamaru n’avait toujours rien mangé mais il s’en moquait, inconsciemment il contemplait le ciel étoilé, cela faisait longtemps qu’il tapait sur son clavier, ses doigts s’étaient arrêtés d’eux-même et ses pensées s’étaient perdues d’elles-même dans son passé :

« Parce que certains souvenirs sont clairs comme de l’eau, ils vous hantent et se rappellent à vous sans cesse, vous en êtes prisonniers à tel point que vous n’arrivez plus à avancer, l’avenir vous semble alors dénouer de tout intérêt et si tu ne trouves pas en toi l’étincelle qui ranimera ton envie de vivre, tu sombreras immanquablement dans les ténèbres… »
« Trouve là Shikamaru ou tu finiras par ne plus pouvoir t’accepter toi-même et tu t’autodétruiras. »

- C’est là, dit à haute voix Shikamaru, les dernières paroles que j’ai d’Itachi Uchiwa, il me les a dites il y a un an mais elles résonnaient encore et encore à mes oreilles, chaque mot s’était gravé dans ma mémoire.
C’était là la voie que je m’efforçait de percevoir avec Naruto depuis notre fuite…

Jetant un dernier regard au ciel étoilé, je me replongeai dans l’écran de mon ordinateur et je relus ce que je venais d’écrire.
Mon récit était celui des trois dernières années que Naruto et moi venions de passer, je l’avait présenté sous la forme d’un journal et je m'étais efforcé à rendre la vérité telle quelle et elle n’est pas belle à voir, la violence et la mort avaient été notre quotidien à tous les deux et il m’était difficile de croire que notre avenir en serait libre.

Parcourant les lignes de nos vies, je sentis la présence de Naruto qui s’était approché de moi silencieusement comme il savait si bien le faire. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais commencé à lui lire les lignes que je venais de taper :

Ceci est le journal de deux frères unis par les champs de bataille et la guerre :

Je m’appelle Shikamaru Nara, né le 07/01/91, je suis de nationalité japonaise, j’ai seize ans et j’étudie en classe de terminale S à l’université de Washington, surnommée U-Dub, c’est le plus grand complexe universitaire du nord-ouest des États-Unis, bien connu pour ses programmes de médecine, d’informatique, de sciences de l'information et d’océanographie, pour ma part je suivais depuis la seconde des cours d’informatique.
Je vivais au Japon, à Tokyo, il y a deux ans à peine, mais mes parents sont morts dans un accident d’avion le 7 août 2004, je suis donc allé aux USA où je vis sous la tutelle d’un ami de mon père.
Mon père, Shikaku Nara était un avocat français de talent, il exerçait à un niveau international, mais il avait une prédilection pour le Japon, il s’était spécialisé dans les affaires de haute criminalité. Ma mère de nationalité japonaise, Yoshino Nara, était une grande magistrate qui s’occupait également d’affaires au même niveau ; ce qui les avait d’ailleurs rapprochés au point qu’ils étaient tombés amoureux l’un de l’autre.

Ce journal sera le récapitulatif de ce qui pourrait devenir les quelques dernières années de ma vie, une sorte de journal de bord, c’est pourquoi je demanderais à tous les lecteurs quels qu’ils soient, qu’au cas où ce serait véridique et que je venais à mourir tout en réussissant d’une manière ou d’une autre à ce que vous trouviez ces informations, de les faire parvenir aux services de police japonais ou américain.

Le 11 décembre 2005 à Tokyo, alors que je venais de participer et de gagner un tournoi de shôgi à Utsunomiya, je fus kidnappé à l’aéroport international de Narita au moment où j’allais m’embarquer pour un aller simple vers Washington via Chicago. Mon enlèvement s’est passé de manière très rapide dans la file des voyageurs, un homme, à côté de moi, m’a posé la main sur l’épaule et m’a vaporisé un produit sur le visage ce qui a provoqué mon évanouissement immédiat. La suite se passe dans un camp d’entraînement militaire privé, où je décris la suite de ces évènements, jusqu'à ce qu’ils prennent fin en février 2010.


**********
14/12/2005

Il est 20h, je viens de me réveiller, d’après la date et l’heure de ma montre qui m’a été rendue, apparemment mes ravisseurs m’ont transféré dans un appartement. Il est spacieux et meublé de façon très moderne, j’ai à manger et à boire pour au moins une semaine au vu de ce que j’ai dans le réfrigérateur. Seule la liberté m’a été enlevée ainsi que tout moyen de communication, je suis prisonnier de cet appartement et cela me donne l’impression d’être dans une cellule dorée.
Ils m’ont sans aucun doute amené dans un autre pays ; via un avion privé du type jet, je pense. Je crois savoir lequel mais je n’en suis qu’aux suppositions : je suis peut-être en Australie.
En fait, les revues présentes dans l’appartement sont en anglais et la télé passe le soir des informations australiennes, de plus l’Australie est assez proche du Japon si l’on considère les distances au niveau mondial.

Je dis n’en être qu’aux suppositions car ceux qui m’ont emmené et me retiennent ici peuvent chercher à fausser mes idées sur le pays où je me trouve en m’entourant d’informations falsifiées.

Je vois à travers les barreaux de ma fenêtre une piste d’avion, avec des hélicoptères de combat du type Apache et Tigre ainsi que des gros transporteurs à hélice. J’aperçois également une haute clôture avec des barbelés ainsi que des tours de garde équipées de mitrailleuses ; tout au loin de l’horizon s’étend un paysage désertique de couleur orange et rouge.
Je vois aussi un terrain d’entraînement où se battent, courent, sautent, tirent des hommes en tenues militaires, ils n’arborent aucune distinction se référant à quelconque force armée.
Je dois être dans une sorte de camp militaire illégal et caché au reste du monde dans un désert Australien.


**********
18/12/2005

Cela fait quatre jours que je végète dans mon appartement, un garde en tenue militaire avec une grande cicatrice lui traversant tout le visage est venu me fournir de la bouffe, histoire que je ne crève pas de faim.
Il n’a évidement pas répondu à mes questions, mais il m’a dit que j’aurais prochainement de la compagnie et a eu l’extrême amabilité de m’avertir de profiter à fond de mes derniers jours de détente car j’allais cracher mes tripes dans peu de temps, selon lui.
Apparemment mon emploi du temps ne sera pas de tout repos, c’est galère mais je commence à perdre espoir de revoir un jour mon studio à Washington ainsi que mon toit du bâtiment K de l’université et mes chers nuages.
Je crois que je vais les regretter amèrement…


**********
07/01/2006

Je viens aujourd’hui d’avoir la réponse à mon enlèvement, en effet après avoir passé le pire Noël de ma vie et une fin d’année des plus morose et ennuyante dans ma prison dorée, à assister via les médias aux déversements d’un bonheur mondial écœurant, d’ailleurs je préfère passer sous silence ces moments, j’ai assisté à un briefing donné par mes ravisseurs :
Ce matin à 7h, mon gardien à la balafre est venu me chercher et m’a jeté hors de mon appartement, après dix minutes de marche dans cette base qui est décidément gigantesque, je suis entré dans une salle gardée par quatre soldats en uniforme beige, armés de mitraillette type scar et vector ; mon ange gardien m’a laissé planté là tout en me disant de poser mon cul sur une chaise et d’assister sans faire d’histoires à la séance de briefing.

Je m’assoie donc au dernier rang sur une chaise à côté d’un jeune homme blond au regard bleu océan, tout en restant silencieux, regardant autour de moi et me rend compte qu’il n’y a dans la salle que des jeunes hommes de 16 à 18 ans, j’en compterai sept en tout.
Je ne le savais pas mais je venais de rencontrer celui qui allait devenir pour moi un véritable frère d’arme : Naruto.
Je me souviendrai après coup que nous avions tous le même regard lasse et blasé, nous étions tous dans le même cas : perdu, fatigué, en quête de réponses.

Après une longue attente, durant laquelle six autres jeunes hommes arrivèrent dans les mêmes conditions que moi, un groupe de sept militaires en uniforme vert foncé entra brusquement et se plaça devant nous, jambes légèrement écartées et mains derrière le dos.
Trois autres militaires entrèrent de la même façon et se placèrent devant les soldats précédemment arrivés, l’un d’eux, grand, cheveux roux, âgé dans la trentaine, le regard brillant, pris la parole d’un ton grave :

- Jeunes hommes, je suis le commandant en chef de la quatrième division de l’organisation secrète nommée Akatsuki, vous m’appellerez Pein, n’oubliez pas ce nom, ni celui de l’organisation dont vous allez véritablement faire partie dans peu de temps.
"Vous avez été, continua-t-il d’une voix forte, tous ici, élus en raison de vos grandes capacités hors normes et précoces, il y a parmi vous des tireurs d’élite nés, des combattants ayant la trempe pour devenir des unités d’élites, des génies qui deviendront des futurs stratèges en développant leur énorme potentiel, des petits génies de l’informatique qui feront de véritables hackers, pour finir d’autres encore sont des magiciens de la vérité (individu très rare, capable de détecter le mensonge et les sentiments d’autrui rien que par l’observation des traits du visage, de la voix et des gestes : Truth Wizard en anglais) qui feront de très bon agents secrets… Je pense sincèrement qu’il serait très dommageable de gâcher vos potentiels, oui, très dommageable pour vous et pour nous, finit-il par dire lentement.
"Bien sûr, reprit-il après une courte pose, il est inutile de dire que votre vie antérieur n’existe plus et que tout retour en arrière est impossible : vous êtes officiellement morts aux yeux du monde extérieur, vous êtes tous ici bas des hors-la-loi échappant à toutes autorités.
"Cependant, nous ne sommes pas inhumains, dit-il avec un faux sourire, vous avez étés également élus, pour la plupart, en raison de vos statuts particuliers : vous êtes orphelin ou vous vivez seuls et détachés de votre famille pour des raisons quelconques.
"En résumé, fit-il en pointant du doigt chacun de nous, vous n’avez pas grand-chose à perdre et beaucoup à gagner en intégrant nos rangs, car je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas : nous vous offrons une vie véritablement palpitante où vous serez comblés et où vous mettrez votre talent en application sans aucune limite.
Je vous offre l’occasion, reprit-il après une courte pose, de faire partie de quelque chose qui vous dépasse, je vous offre de prouver votre valeur !
"Je me dois malheureusement d’ajouter que pour ceux qui seront assez idiots pour refuser cette offre, nous nous verrons dans l’obligation de le réduire au silence de façon définitive pour éviter toute fuite d’informations concernant l’organisation, vous nous comprendrez...
"Mais nous n’en arriverons pas là, n’est-ce pas ? Je vous crois assez intelligents pour faire le bon choix et vous en conformer jusqu'à ce vous finissiez vos carrières.
"Chacun d’entre vous, reprit-il, sera initié aux arts militaires les plus contemporains ainsi qu’aux techniques les plus abouties dans la catégorie où il excelle, cette formation intégrale terminée, vous serez la crème des combattants modernes, de véritable soldats d’exception ayant une puissance d’action très supérieure aux unités classiques et égales à celle des commandos de forces spéciales d’organisation tels que le SAT japonais, le SWAT américain ou bien encore le GIGN français… Vous formerez alors la future unité d’élite de l’organisation !


Ayant fini son discours, le capitaine observa son effet en détaillant chacun des quatorze jeunes concernés de son regard dur.
Je me souviendrai toujours de la sensation glacée quand ce regard s’arrêta à mon niveau, jamais je n’avais eu l’impression d’une telle vulnérabilité.
Puis un des deux militaires positionnés autour du capitaine prit la parole à son tour, il avait un visage très pâle et portait un katana à la ceinture :

- Je suis le commandant Hidan, je peux d’ores et déjà vous annoncer que vous commencerez votre initiation dans sept jours, durant ce laps de temps, des fratello seront formés. Il s’agit là de teams de trois membres : un élément alpha ayant déjà achevé sa formation, formera à son tour deux d’entre vous. Ces fratello sont créés en fonction des talents particuliers de chaque membre, il se doit d’être complémentaire et d’allier les capacités des membres de façon optimale. Juste comme ça, avant d’énoncer les différentes teams, y en a-t-il parmi vous qui voudraient faire part de leur choix négatif ? Dit-il en se passant la langue sur les lèvres avec délectation.

De ce qui se passa à ce moment là, je répugne à en faire le récit, mais je me dois de dépeindre tel quel l’organisation dont nous allions bientôt, pour la majorité d’entre nous, faire partie corps et âmes.
Le pire, ce n’est peut-être pas cet épisode, qui à mes yeux constitua une preuve de courage et de conviction pur ; non, le pire est le fait que nous sommes tous aujourd’hui sans exception des meurtriers accomplis ayant par nos mains prit la vie de nombreux innocents, sans compter les vies de soldats, mercenaires ou autres.
Pour ma part, je n’ai pas tenu mon compte de morts innocentes, à vrai dire je l’ai perdu passées les 47 victimes ; bien peu sans doute par rapport à aujourd’hui et au nombre de visages qui m’assaillent et me hantent.
Tout soldat qui lutte au combat et prend des vies pour son pays peut le faire en se justifiant ainsi « je l’ai fait pour servir mon pays, pour protéger ses habitants, pour servir des causes louables », comme cela le poids des morts sur la conscience peut s’alléger un tant soit peu, mais nous, comment justifier nos actes…

Pour en revenir à mon récit : après un moment d’immobilité totale dans la salle durant lequel j’eus l’impression de vivre de longues heures dans une tension insupportable, un garçon au visage maladif se tenant à ma droite se leva, sans dire un mot, en regardant le commandant droit dans les yeux.
Pour toute réponse celui-ci dégaina son sabre avec un grand sourire, l’arrêtant d’un geste de la main, tout en feuilletant d’un air distrait un carnet noir, le capitaine Pein lui adressa la parole :

- Guillaume Ferrère, Français, 17 ans, orphelin à la suite d’un accident d’avion il y 3 ans, tu pratiques le tir sur cible depuis tes six ans, de nombreuses fois champion dans ta catégorie, jusqu’au titre de champion d’Europe : tu es un jeune prodige habitué à l’or…

Il s’arrêta pour dévisager le jeune homme qui se tenait devant lui sans un geste, le regard droit et la tête haute, ils se regardèrent encore pendant trois minutes qui me parurent une éternité.

- Quel dommage, tu aurais fait un élément très précieux, d’une grande valeur…

Il poussa un profond soupir et fit un geste de la main ; j’eus juste le temps de voir le commandant Hidan se pencher imperceptiblement que des gouttes de sang m’aspergèrent à ma droite, le temps se figea, tournant la tête je vis avec horreur le corps du jeune homme transpercé par derrière de part en part par le katana du commandant Hidan.
Toute ma vie, ce souvenir allait me hanter, le sang coulant perlant de sa bouche, son regard se perdant au loin, son corps se contractant de douleur au moment où Hidan arrachait son arme du dos de sa victime dans une gerbe de sang, j’avais l’impression de voir un mauvais remake en réalité de l’assassinat du père de la japonaise dans le film KILL BILL 1, le sang paraissait jaillir du corps au ralenti tandis que celui-ci tombait au sol.

Ce fut ma première rencontre avec la mort, et à partir de ce moment là, durant les quatre années qui allaient suivre, elle devint mon lot quotidien ou presque…




Hey ! Un troisième chapitre qui arrive bien tard mais le voilà ! j'espère que vous serez nombreux à le découvrir, ma fiction en compte bien d'autre mais ils sont épars car ils me sont venus quand j'étais inspiré sur un élément ou un autre, reste donc à les raccordés... ^^
Que dire de plus sinon que je vous souhaite une très bonne lecture et autant de bonheur que moi quand je lis mes fictions favorites !!!
PS: n'oubliez pas un petit message si vous aimez bien et vos critiques sont les bien venues, soyez pas trop dur XD




Chapitres: 1 2 [ 3 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: