Fiction: La plume noire sur ton Cœur.

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Plus rien ne semblait pouvoir me poser de résistance, je cours cherchant désespérément Zetsu, un désespoir si profond que mes jambes s'agitaient plus par instinct d'amitié, de vengeance et de liberté que forcément dans la direction où il se trouvait, n'en n'ayant aucune idée...
Il est actuellement 8heures du soir et le ciel est moins sombre que cette masse volatile qui formait un nuage sombre de 10 mètres de large au dessus de ma tête. Trente minutes après cet évènement, j'avais appris que Zetsu n'était jamais allé à l'hôpital.
J'avais beau chercher, il semblait n'avoir exister que dans mon esprit...
Les réverbères s'enclenchèrent, mais leur lumière n'était pas suffisante pour dissiper l'ombre menaçante que les corbeaux formaient autour de moi.
Quelque soit l'heure, je retrouverai Zetsu, et si ce n'était pas lui, ce sera Dôzu...
Et mon esprit vient seulement de se souvenir... La forêt est pour Zetsu sa maison, c'est là qu'il est chez lui. Seulement la forêt noire est réputée pour être dangereuse, sombre, vaste et dense. Jamais... Jamais je ne le retrouverai ce soir...
Mais...
Je me souviens de ce que Zetsu a dit si un phénomène étrange se produisait face à moi, pour moi. Il m'a dit qu'il faudrait que je le retrouve, ce serait le signe que le "moment" est venu.
Dans ce cas, il serait temps...
Je dois le retrouver.

Mes jambes s'animent désormais de précipitation et d'espoir et non le contraire, et c'est vers la forêt qu'elles me précipitent...
Un espoir tel la lueur d'un bougie dansait devant mes yeux, Zetsu est sûrement dans cet endroit que tous disent dangereux, dans cet endroit qui est pour lui une maison... Sa maison.
Je traversais maintenant l'épais couvert végétal, ma haine s'était maintenant transformée en inquiétude.
Étrangement, lorsque je pris conscience que les corbeaux qui m'avaient suivis n'étaient plus à mes côtés, une sorte d'angoisse monta en moi...
Malgré cela, je dois continuer. Apprendre à dominer mes peurs et en faire un atout pour le retrouver. Ces barrières virtuelles ne m'empêcheront jamais de le retrouver...
Au bout de quelques heures de marche rapide, j'entendis de la musique. Étrange, Zetsu est du genre silencieux et discret. Si la forêt est une maison pour lui, il ne perturberait pas ses "colocataires" avec un vacarme aussi assourdissant...

"Ca ne peut pas être lui, mais qui alors?"

Mes pas se dirigent en direction de ce boucan, peu à peu, une lumière ardente commençait à danser devant mes yeux. Un feu gigantesque retenu par un jerricane vide s'élevait en direction du ciel aux étoiles multiples.
A côté, une chaîne I-fi y était posée. La musique (rap et R&B) qui était émise était si forte que les enceintes en tremblaient.
Je vis à ma grande surprise la bande de Dôzu, dansante joyeusement telle un cerf-volant à terre, agonisant sous les souffles du vent...
Ma haine bouillonnait en moi rien qu'à sa simple vue en face de moi...
Je voulais les faire payer pour ce qu'ils avaient faits à Zetsu, mais comment?
Ils sont six, et moi je suis seule...
Ma seule arme est une haine indescriptible à leurs égards, envers ces lâches...
Mais sans mes chers corbeaux, qu'est ce que je peux faire?

Mais pourquoi dansent-ils au beau milieu d'une forêt réputée aussi dangereuse?
Mais la vraie question la plus urgente était: Comment réagir, maintenant?
Faut-il que je parte sachant que je ne sais pas où aller, ou devrais-je aller les voir, leur faire payer de leurs actes ce qu'ils lui ont fait?
Je n'arrive pas à envisager la fuite...
Déjà, je suis perdue, et de plus, si je ne m'y mettais pas maintenant, ma haine ressurgirait en moi telle un volcan sous le visage de la culpabilité de n'avoir rien fait...
On m'a dit que Ino lui a jeté des tampons usagés dans le but de l'humilier...
Rien que pour ce geste preuve de son crétinisme, elle sera la première à le payer...
Mon regard se porta sur une branche à ma portée, jonchant le sol. Je la pris et me précipita vers Ino, je lui portai un coup à la tête avec l'objet en question d'une telle violence que celui-ci se brisa sous la force de l'impact.
Jamais je n'avais sentis une telle force en moi!
Cette haine me redonnait vie, gonflant mes muscles et mes veines à un point tel que je me sentais désormais capable de briser les chaînes.
Sous la force du choc, Ino tomba à terre. Son crâne saignait et la rose se précipita aussitôt vers elle en hurlant de panique. Malheureusement pour moi, elle n'était pas morte. Sakura me fixa avec des yeux de colère et Dôzu me prit par le col pour frapper d'un poing ferme et puissant entre les yeux.

"Pourquoi t'as fait ça?! Hurla Kin.
-En plus de traîner avec ce cannibale tu agresses notre déesse de la beauté! Qu'est ce qu'on t'as fait pour que tu fasses ça à Ino?! Chouina Karin.
-Ce cannibale, comme vous dite, c'est mon ami. Et vous, vous vous êtes mis à six pour l'agresser et l'humilier en traître. Bande de lâches! Haïssez-moi tant que vous voudrez, jamais vous ne me détesterez autant que moi je vous hais!
-Ok, tu nous détestes, et alors? Tu vas finir comme lui pour avoir fait ça à Ino. Répondit Dôzu.
-J'suis censée avoir peur?
-Tu le sauras bien assez tôt..."

Sur ces mots, Dôzu me jeta contre un arbre et ce fût Zaku qui continua une série de coups de pieds dans l'estomac. J'en avais le souffle coupé. J'étais impuissante.
En plus de cracher du sang, ses coups ravivaient une crise d'asthme.
Je n'arrive plus à respirer...
Est-ce la fin?

Je n'arrivais même plus à parler. Dôzu arriva ensuite vers moi, s'agenouilla à mes côtés et enchaîna une série de coups de poings aux visage. Je vis ensuite Karin prendre la branche qui m'avait servit d'arme contre Ino. Sentant ma fin arriver, mes yeux se fermèrent instinctivement. Au bout de quelques secondes, il ne s'était toujours rien passé...
Quand je les rouvris, Dôzu et sa bande avait disparu. Je vis ensuite avec satisfaction que Zetsu était là...
Je ne pus pas tenir plus longtemps. Avec le manque d'oxygène et le nombre de coup reçu, je perdis connaissance.
Un peu plus tard, je repris mes esprits et vis alors que j'étais allongée sur un lit de bois, dont la "cabane" était composée du même matériaux et avait malgré tout l'air de bien isolé de l'humidité et un peu du froid.
Zetsu était assis à mon chevet. J'avais du mal à le voir en raison de la violence et du nombre de coups que j'avais reçu. J'avais particulièrement mal au ventre, le visage n'étant "étrangement" que du secondaire.
On peut dire que j'ai vraiment eu de la chance...

"Enfin réveillée?
-Aïe... Ma tête... J'suis où?
-Chez moi.
-Il est quelle heure?
-3 heures du mat'...
-J'ai dormi longtemps?
-Je dirais entre quatre et cinq heures.
-Ah... C'est beaucoup.
-Je peux savoir ce que tu faisais dans un tel endroit à une heure aussi tardive? Je distinguais dans sa voix une sorte de colère mêlée à d'inquiétude, le rendant particulièrement tendu.
-Je te cherchais...
-Pourquoi?
-Hidan m'avais appelé pour me dire que Dôzu et sa bande t'avait agressé. Je voulais te voir, j'étais inquiète. Mais mon père ne voulait pas que je sorte, il m'a séquestré et... Je ne sais ce qui s'est passé mais...
-Mais...?
-Une nuée de corbeaux est entrée dans ma chambre et m'a aidée à en sortir. Je n'ai rien compris et c'est aussi pour ça que je suis là...
-Je vois... T'aurais dû réfléchir avant de foncer tête baissée, regardes dans quel état tu es...
-Je sais, je suis désolée...
-Tant que tu ne recommences pas...
-Ok.
-Je pense qu'il faudrait que tu te reposes ici en attendant. Le lycée est trop loin pour toi, c'est pour ça que tu devrais rester ici dormir et attendre que tes blessures se guérissent. Ça ne te déranges pas de rester ici jusqu'au week-end prochain?
-Non, t'inquiètes pas. Merci."

Je sentis ensuite quelque chose de froid et humide sur mon front, une compresse...
La douleur était moins présente, mais se concentrait à présent plus sur mon visage que sur mon ventre...
Cependant, la partie blanche de Zetsu avait un hématome violet très étendu sur son oeil.

"Tu ne dors pas?
-Non.
-Pourquoi?
-Je dois veiller sur toi.
-Comment ça?
-C'est de ma faute si tu es dans cette état, tu es ma seule et meilleure amie... Je considère juste qu'il ait de mon devoir de veiller sur toi. Tu es la seule à m'accepter tel que je suis, et pour ça, je ne veux pas te perdre. Je ne veux que ton bonheur et ta sécurité. Et hélas pour moi, ces deux choses, tu ne les auras que si je suis loin de toi...
-Zetsu...
-C'est vrai, plus tu tiens à moi, plus tu te mets en danger. Et ça, je ne peux pas le supporter, qu'il t'arrive quelque chose par ma faute. Je suis sans doute trop égoïste pour te repousser car le simple fait d'être avec toi me fait revivre...
-Tu veux mon bonheur?
-Qu'est ce que je pourrais vouloir d'autres?
-Dans ce cas arrêtes de dire des conneries comme ça. Je tiens vraiment beaucoup à toi, et je serais prête à tout les sacrifices pour être avec toi. Tu es unique. Jamais je n'ai eu la chance de rencontrer quelqu'un tel que toi, et pour ça, je serais toujours là pour toi. J'ai fini par haïr le genre humain. Mais maintenant que tu es là, toi, Hidan, Deidara, Itachi, et même s'il est peu gamin, Tobi... Vous être tous différents, et c'est ce que j'aime chez vous, aucun de vous ne cherches à se mouler dans masque de la société. Et de tous, tu es mon préféré.
-Et Hidan, tu le connais depuis si longtemps... C'est lui que tu devrais "préférer"...
-C'est mon meilleur ami, et toi aussi tu l'es.
-Si j'avais su j'aurais la chance de te rencontrer...
-C'est moi qui en ai eu de la chance.
-Ouais... S'tu l'dis... Et par rapport aux corbeaux, je t'aiderai. Mais demain, quand tu auras dormi.
-D'accord, merci.
-De rien. Une fois que tu maîtriseras ce "don" qui fait ta particularité par rapport à nous, tu pourras être ici, avec moi.
-Merci Zetsu!
-Rendors-toi!
-Ok, ok... Roh..."

Je ne me fis pas prier. Déjà envahie par la fatigue, je plongeai maintenant dans un profond sommeil une minute après avoir posée ma tête sur l'oreiller. Vivement demain...




Et voilà pour la fin du chapitre, ça vous a plus?
Je l'espère...^^
Le suivant est déjà sur mon blog si vous voulez (oui je l'ai dit en haut! je sais roh! XD)
Donc je vous dis à plus et au prochain chapitre! ;)

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