Fiction: La plume noire sur ton Cœur.

Helra, jeune fille de 16 ans arrive dans son nouveau lycée pour sa première année de lycée. Là bas, son meilleur amis; Hidan l'attend. Tout d'abord, tous les élèves lui paraissent hypocrites comme à chaque fois, mais grâce à son amis d'enfance, elle se liera d'amitié avec un blond à la mèche, d'un homme ténébreux et surtout, de l'élève le moins apprécié de cet établissement; Zetsu. Où mènera cette rencontre qui bouleversera la vie de Helra, dont celle du jeune homme...?
Classé: -12D | Drame | Mots: 30333 | Comments: 69 | Favs: 57
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Rasylpha (Féminin), le 07/02/2010
Voilà le chapitre 7 maintenant...
A ceux qui aiment le rire dans mes fan-fic, je vous préviens que ces moment là seront de plus en plus rares car tournant de plus en plus au tragique.
Pour la réalité, tout deviendra nettement moins réaliste (surtout avec les pouvoirs d'Helra, j'en dis pas plus!^^)
Et ceux qui aiment les histoires d'amour tristes, la fin sera triste alors... Soyez heureux!^^
Je vous souhaite bonne lecture et au prochain chapitre. A plus!




Chapitre 7: Promenade au coeur de la forêt de la solitude...



Cours de littérature lyrique! Attention! Nous avions eu un D.S de 2 heures dans cette matière... Habituellement j'assure, mais là je me suis plantée, j'vais encore me payer une mauvaise note!
Madara, notre professeur, nous rend les contrôles aujourd'hui.

"Alors, le devoir est raté dans le l'ensemble, autant vous dire que je m'attendais à mieux de certains d'entre vous et que je suis très déçu!. Bon, commençons d'abord par rendre les copies...
Tobi, 19,5. C'est bien mon petit. Dit-il en lui tapotant amicalement sur le crâne.
-Yahoo!
-C'est bien, mais n'en fais pas trop quand même.
-Ok, ok... Snif, j'ai pas eu 20!
-Quand je dis 'ne pas en faire trop, c'est pour te dire que tu devrais éviter de crier.
-Ah! Ok d'accord.
-Bon, heu... Temari, 7. Tenten, 8. Sasuke, 0,5. Tu progresse petit Sasu, c'est bien. Il s'apprêtait à lui mettre la main dans les cheveux, mais Sasuke le fusilla du regard.
-Nhn...
-Houlà, heu... Mignon, hein?
-...
-Bon, je reprends... Naruto, 13. Lee, 10. Neji, 15. Ino, 1,5. T'aurais bien aimée que j'oublie la virgule, hein? Haha!
Heu... Erm! Hinata, 11. Hidan, 12. Tu fais peur toi, je me demande qui tu vise lorsque tu nous fais part de tes idées nouvelles sur le 'Jashinisme sur son prof' de littérature lyrique' Heu... Ça fais peur hein...
-Je sais je sais. Merci. Qui ne rêverait pas de rendre une fiction réelle?
-Ah! Recommence pas! Tu fais peur! Au Secours!
-D'accord, d'accord, il suffit de le demander gentiment...
-Ok heu bon heu... Gaara, 17,5. Helra, 17. C'est décevant venant de toi, tu peux faire mieux. T'as pas beaucoup bossé pour ce D.S, ça se voit... Dôzu, 8 et Deidara 20,5/20. Voilà, c'était donc très décevant et j'attends mieux de vous pour le prochain contrôle, afin de remonter la moyenne de la classe, je prépare un autre contrôle pour le...
-HIIAAATTTAAA!!!
-heu... Oui? Deidara?
-C'est pas moi Mada!
-Mon nom c'est Madara! Petite blondasse aussi conne que Ino!
-Quoi?!
-Quoi?! S'indignèrent Deidara et Ino en même temps.
-Quoi quoi?! C'est inadmissible! Je vous...!
-YAKA!
-C'est qui qui crie!
-Heu... Moi... Dit timidement Sasuke.
-St Gemme c'est par là bas.
-D'accord. Il se leva, prit ses affaires et parti à St Gemme.
-Bon, sinon, vous avec appris le cours?
-Non. Répondit la classe en chœur.
-C'est pas bien ça, pour la peine je vais vous punir, sortez tous!
-Hein? Fit Temari d'une voix endormie.
-Tous en récrée! Gueula Madara.
-Vous aviez pas dit qu'on était punis? Demanda lee.
-Ben, c'est ça votre punition...
-C'est vrai? Youpi! S'esclaffa Tobi en courant en direction de la cours de récréation.
-Bon bah... Au revoir monsieur, bonne journée.
-Au revoir, bonne journée et bonne punition. Répondit Madara d'un air joyeux.
-Merci, vous aussi."

Nous étions donc punis, soit dehors a nous la couler douce.

"Il est cool, hein? Me dit Hidan.
-Ouais, grave...
-C'est sûr... Dis, t'es arrivée avec Zetsu ce matin toi?
-Heu... Ouais, pourquoi?
-Tout le monde a dit 'Comment un fille aussi mignonne peut-elle traîner avec un monstre schizo comme lui?" Ils ont vraiment que des conneries à dire et des choses qui ne les regardent pas auxquelles ils se mêlent... Bref, Zetsu est parti me voir et m'a donné ça, alors tiens. Dit-il en me tendant un bout de papier.
-Merci, c'est quoi?
-J'en sais rien moi! Il m'a dit que je devais pas l'ouvrir, donc c'est à toi de voir.
-Ok, je regarderais ça tout à l'heure, merci!
-D'acc' de rien. Il avait aussi l'air frustré tout à l'heure, aussi...
-Ah bon?
-Oui, selon lui, c'est décevant de traiter une personne dont on est proche à l'image de ce que les autres disent d'elle... Tu sais pourquoi il a dit ça?
-Je crois que oui..."

Ce n'est que là que je compris qu'il avait été frustré et sûrement blessé de ma remarque de ce matin. J'aurais dû faire plus attention à ce que je disais...

"T'as mangé quoi ce midi toi?
-Rien, et toi?
-Du riz. Me répondit Hidan.
-Ok, et t'as le numéro de portable d'Itachi?
-Ouaip'.
-File le moi s'il te plaît.
-Ouaip'! 06 78 91 01
-Ok merci, il est bizarre son numéro!
-T'as vue?! Dit-il en se marrant. Mais pourquoi tu le veux en fait?
-Il m'a demandé de lui donner des nouvelles de petit Sasu.
-Ah oui, C'est vrai ça... Hahaha! Continue à l'appeler comme ça et Sasuke va péter un câble.
-Qu'est ce que j'en ai à foutre?
-Haha, je vois... Bon, j'vais te laisser, j'dois réviser mon allemand, alors à plus! Dit-il en partant.
-D'acc', à plus."

Il partit en direction de la salle d'étude, son sac à la main. Quand je repense à nos souvenirs d'enfance commune, je me rappelais la fois où sa mère lui avait offert son collier qu'il porte encore aujourd'hui. Nous avions tous deux tellement grandi à présent...
Moi, je lui avais offert sa faux à trois lames à ses dix ans.
Lorsque des idiots venaient stupidement nous provoquer, Hidan n'avait qu'à les menacer avec sa faux, rien de plus! Personne n'a encore osé nous faire le moindre mal grâce à ça...
Sentant l'appel de la solitude ainsi que la brise du vent froid siffler sur mes oreiller, je commençais à me promener tranquillement, là où mes idées m'emmenaient...
Pour finir, j'arrivais devant cette "forêt" faisant partie des locaux du lycée, dont un arbre qui m'avait tapée dans l'œil au premier jour de ma visite. Un pique de curiosité s'éleva en moi et me poussa à explorer cet endroit que je ne connaissais pas.
Les arbres étaient si impressionnants que pas la moindre goutte de lumière ne parvenait à pénétrer cette voûte végétale. Par conséquent, rien ne poussait sur le sol.
Certains arbres étaient si impressionnants que j'aurais pu m'abriter toute entière sous leurs racines. Et les troncs d'arbres, des pattes de diplodocus seraient passées pour misérables par rapport à la taille de ces végétaux...
Au bout d'une demi-heure, voulant sortir, je me rendis compte que j'étais perdue. La bonne affaire!
A cette heure là, j'avais fini les cours normalement...
Ainsi j'étais bloquée dans cet immense labyrinthe végétal que je ne connaissais pas.
Ne voulant pas gaspiller mes forces à cause de la panique, ce qui serait idiot vu les circonstances, je décide de m'assoir sur l'énorme racine d'un de ces arbres.
Mes mains cherchant un peu de chaleur dans mes poches de manteau, elles arrivèrent à bout de papier plié que j'avais certainement oublié...
Celui de Zetsu, pour moi...
Je le pris et l'ouvris, le bout de papier que je tenais entre mes doigts gelés était un poème...

"De l'esprit solitaire, à la solitude enfouie en l'âme...
Il n'y a qu'un pas...
Un esprit seul se scinde en deux afin de mieux communiquer avec lui même,
La solitude; mise à l'épreuve et baptême de la vie pour certains...
Malédiction et cauchemard pour d'autres...
Prédilection et rêve pour d'autres encore...
Malédiction pleine de bénédiction, prédilection, idylle et mode de vie; c'est là tout ce que la solitude est pour moi...
La solitude; tendre souvenir d'enfance...
Elle m'a absorbé dans son océan marin d'opprobre
Grâce à la cupidité et à la vanité des autres...
De la tristesse à la frustration, de la frustration à la colère, de la colère à la haine...
La si douce solitude m'a toujours bercée dans ces sentiments, faisant
naître en moi cette schizophrénie maladive...
Renfrogné dans un alcôve souterrain pour m'éloigner des autres,
Depuis ma naissance,
Je ne sais faire que ça pour ne plus être perdu dans les tourbillons de la société des hommes, hypocrites par nature...
Quand on est tristes et seuls, on ne peut réellement compter que sur soit même...*
Pour finit, dans cet océan de honte et œuvre de la société des hommes,
Une main douce et fine me rattrape, au risque de plonger avec moi...
Ce que tu fais est un acte pouvant perturber à jamais le cours d'une vie.
En bien? En mal? Que dire...
Tu me sauve d'un océan où tous les poissons se ressemblent, ne pensent qu'à parader et à se faire passer pour plus gros qu'ils ne sont,
Un océan trop amer et trop fréquenté pour moi,
Un océan où je coule désespérément,
Un océan où je n'ai pas ma place.
Cependant, tu risque de couler avec moi...
Grâce à toi, j'ai appris à rire et à sourire, je sais désormais ce que la joie nous fait vivre
Et à quel point aimer et être aimer peut être agréable...
Alors je t'en pris, ne me délaisse pas.
Tu as fait ce que personne avant toi n'avait osé faire, et je t'en remercie...
Ne m'abandonne pas..."

Zetsu.

J'étais sans voix...
C'est la première fois qu'on m'écrit un poème où tant de gratitude m'ait destinée. Je repliais méticuleusement le papier et le mit dans ma poche, ainsi que mes mains. L'heure sur mon écran de portable indiquait 18h20.
Youpi! J'ai loupé mon bus.
Alors que mon corps était secoué de tremblements dû au froid, je sentis une main se poser sur mon épaule. Mais tremblement s'arrêtèrent immédiatement et je me retournais, surprise de voir quelqu'un traîner ici.

"Zetsu? Qu'est ce que tu fais là?
-Je me promenais, et toi? Il me regardait d'un air tout à fait sérieux.
-Heu... Moi? Oh heu... Je heu... J'explorais.
-Je vois, t'es là depuis combien de temps?
-Bof, il devait être il devait être 17h50 à peu près, quand je me suis rendu compte que je me suis perdue.
-Ah quand même, t'aurais dû directement rentrer chez toi, au lieu d'aller ici, ça peut être dangereux quand on connait pas bien l'endroit.
-Et toi alors?
-Moi, je suis tout le temps ici, ou quasiment.
-Ok...
-Aller, viens.
-Où ça?
-Si tu veux sortir, t'as qu'à me suivre.
-D'accord."

Malgré son poème, il semblait toujours vexé.

"Excuse moi si je t'ai vexé ce matin en te traitant de plante d'intérieure. C'était pour rire, une blague pas drôle quoi...
-Ouais, t'inquiètes pas, je t'en veux pas. J'ai juste été un peu déçu sur le coup, mais t'en fais pas.
-Ouais c'est sûr, c'est pour ça que Hidan m'a dit que tu as dit, je cite: C'est décevant d'être traiter à l'image des autres par un personne proche?
-Bah oui, j'ai bien dit 'décevant' et non 'vexant', c'est pas pareil. Nuance! Dit-il avec un sourire.
-Ok, d'accord...
-Haha...
-T'as fini les cours?
-Ouais, t'avais quoi tout à l'heure toi?
-Littérature lyrique avec Madara.
-Ah, t'as dû être réveillé alors.
-C'est sûr. Pour nous punir de pas avoir appris son cours, il nous lâché plus tôt pour la récré.
-J'aime bien ses punitions. La dernière fois, il nous a punis de pas avoir fait nos leçons en nous emmenant la journée complète au ciné, et on regardait les films qu'on voulait. Il nous a même payé le pop-corn!
-Tu blagues la?
-Pourquoi je blaguerais?
-Je sais pas. Bon bah je vais arrêter de bosser pour ses cours moi!
-Travailles un peu quand même, sinon tu t'en sortiras pas...
-Oui! T'inquiètes pas, surtout que j'adore cette matière, je lui ferais juste croire que je bosse pas! Hihihi...
-Petite veinarde!
-T'as vu hein?
-Ouais... Heu... Tu retrouveras ton chemin d'ici?
-Je pense.
-Bon, j'te laisse alors. Dit-il en partant.
-Attends!
-Qu'est ce qu'il y a?
-Merci pour ce beau poème, on m'en a jamais fait...
-Oh... heu... Ça! Vraiment? Mais ce n'est rien voyons...! Rougit-il.
-Si, vraiment. Ça fait très plaisir.
-Dans ce cas je suis content.
-C'est bien normal."

Je m'avançais vers lui en souriant, une fois que nous étions assez proches, je me mise sur la pointe des pieds et lui posai un baiser sur la joue, beaucoup trop rapide à mon goût.
Ses joues s'enflammèrent aussitôt et son visage (côté blanc) prit un couleur cramoisie.
Donc sa tête n'était non plus noire et blanche, mais noire et rouge. C'était plutôt comique, cependant... Hidan et moi sommes meilleurs amis, comme frères et sœurs, on s'est déjà embrassés pareillement, pourtant, il n'a jamais eu la même réaction que Zetsu...
Après ce geste, il me prit dans ses bras et me serra fort, tellement fort que j'avais du mal à respirer, Il me tenait avec tant de force que j'avais l'impression (qui devait ne pas en être une) qu'il avait peur de me perdre, comme si j'allais à la guerre et que je ne reviendrai jamais.

"Ze... Tsu... Zetsu...
-Mhm...?
-T... Tu... M'ét... Touffe...
-Oh... J'suis désolé! Dit-il en desserrant immédiatement son étreinte, l'ai confus.
-Merci! Je pris aussitôt un grande bouffée d'air.
-J'suis vraiment désolé! Ça va?
-Oui, t'inquiètes pas. Je m'en remettrais. Lui répondis-je en souriant.
-Excuse-moi.
-Mais t'inquiètes pas Zetsu, tu t'en rendais pas compte, je t'en veux pas!
-Vraiment? Me demanda-t'il, l'air inquiet.
-Mais oui!!
-Ok, merci. On se voit demain?
-Eh... Ouais!
-Ok, à demain, salut et rentres toi bien.
-Merci, toi aussi... A demain Zetsu..."

Nous partions ensuite de notre côté, mais je me rendis seulement un fois arrivée à l'arrêt de bus que des larmes avaient coulées de ses yeux.

Avait-il vraiment pleuré? Et si c'est le cas, pourquoi?

Je serrais contre mon cœur le papier sur lequel Zetsu l'avait inscrit. Ce poème de Zetsu en mon honneur...
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais un mauvais pressentiment...



Et voilà, vous avez appréciez ce chapitre?
Dans les deux cas n'hésitez pas à mettre des commentaires, en y mettant des conseils sur la façon dont je pourrais en améliorer l'écrit (et selon mon style d'écriture aussi).
Donc au prochain chapitre et à plus!




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