Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Il y a 100 ans, il y eu une nuit sombre suivie d'une aurore rouge sang. Un sang qui, goutte après goutte, éclaboussa le sol, les murs des maisons de sa couleur vermeil. Un sang, promesse de vengeance et de douleur.
Il y a 5 ans, l'aurore était à nouveau rouge, tandis que, dans la nuit résonnaient les cris de celui qui devra porter toute la haine et toute la rancœur de ses ancêtres.
Il s'appelle Kietsu. Son nom signifie ''la joie''. Il est la joie. Et la venue d'un nouveau fut
Sylveryo (Féminin), le 06/01/2010 Bonne année tout le monde !!
Deuxième prologue, je sais que c'est pas banal, mais pour les besoins de l'histoire il fallait qu'il y en ait deux.
Encore une fois la citation n'est pas de moi.
Bonne lecture !!!
Chapitre 2: Prologue 2_Entre l'Ombre et la Lumière
Entre l'Ombre et la Lumière
''Le coup le plus malin que le Diable ait réussi, c'est de faire croire à tout le monde qu'il n'existe pas...''
Le 30 avril (9 ans avant Kyûbi)
BAM !!!
Le tonnerre gronde, mais Elle n'a pas peur. BAM !! BAM!!
Deux éclairs tombent non loin d'Elle, mais Elle n'a pas peur.
Peu lui importe la colère que les cieux semblent déverser sur Elle.
Peu lui importe de savoir qu'Elle va bientôt mourir.
Oui, tout cela lui importe peu. Elle est ninja, et en tant que telle, Elle n'a jamais dérogé à sa mission. Et celle-ci, sa dernière, Elle sait qu'elle doit la réussir tout prix. Même si Elle sait que cela va lui coûter la vie. Mais si jamais Elle venait à échouer, que se passerait-il......Non ! Il faut qu'Elle se concentre, qu'Elle ne laisse pas le doute s'insinuer en Elle !
Enfin, Elle l'aperçoit. Sa destination. Devant Elle, se dresse les premières défenses de l'abri tant recherché. Et Elle n'est pas la seule : une foule continue d'hommes, de femmes et d'enfants se pressent d'entrer dans la cité gardée. Tant mieux. Au moins est-Elle sûre de passer inaperçue. Elle se sent soulagée. Elle a réussi. Ici, elle sait qu'Il sera en lieu sûr.
Une impressionnante foule d'hommes, de femmes et d'enfants se dépêche de rentrer dans l'enceinte rassurante du village avant que les portes ne se referment. Parmi eux, il y a une silhouette de taille moyenne, assez fine et enveloppée d'une cape noire. Elle semble tenir un paquet contre sa poitrine.
Aussi silencieuse et discrète qu'une ombre, elle se faufile dans les rues de la cité cachée des Feuilles, cherchant visiblement un endroit bien précis. Parfois, elle s'arrête, jette un coup d'œil à son précieux chargement, et repart.
Soudain, l'ombre se stoppe. Elle se trouve face à une maison d'allure plutôt simple. Reprenant son souffle, elle s'avance et vérifie l'adresse. Si, à ce moment précis, quelqu'un était passé près d'elle et avait tendu l'oreille, il l'aurait entendue échapper un léger soupir de soulagement.
La silhouette dépose alors son colis. De loin, on aurait pu le prendre pour un banal paquet de linge. Mais en s'en rapprochant, on pouvait constater qu'il y avait quelque chose à l'intérieur. En effet, on entendait distinctement une légère respiration ponctuée parfois d'un petit gémissement. C'était un bébé.
La forme noire repousse alors sa capuche découvrant un visage de jeune femme qui aurait charmé la plupart du commun des mortels : ses longs cheveux d'or, parsemés de reflets roux, tombait en cascade sur ses épaules, encadrant son doux visage aux traits délicats. Un petit nez ainsi qu'une fine bouche aux lèvres rouge carmin venait parachever son portrait. Mais le plus intriguant dans tout cela était ses yeux, mélange de saphir et d'émeraude, dont le regard était posé sur le petit paquet, exprimait tant d'émotions controversées qu'il était difficile de toutes les définir : il y avait de la tendresse et du soulagement, mais on percevait également de la tristesse, du regret et même de la souffrance ?
La femme se relève, et après avoir regardé une dernière fois le nourrisson à présent endormi, elle s'éloigne. Elle rejoint rapidement l'entrée du village, s'enfonce un moment dans le flot ininterrompu des personnes venues chercher asile, réapparaît à l'orée de la forêt qui borde Konoha, puis disparaît à nouveau dans les profondeurs de celle-ci.
Ça y est ! Elle a réussi ! Enfin, pas tout à fait. A présent, Elle doit y retourner. Ou tout cela aura été fait en vain.
- ???
Elle vient à peine de franchir les dernières défenses de la cité qu'Elle sent déjà une autre présence qui la suit. Déjà ! Ce n'est pas vrai ! S'il l'a déjà rejointe, cela voudrait dire que...Non, Elle se refuse à y penser ! Elle se force à retenir les quelques larmes qui menaçent de couler le long de son visage.
Maintenant, Elle sait ce qui lui reste à faire. Sautant d'arbre en arbre, Elle s'éloigne de plus en plus vite de Konoha. Et Il la suit. Comme Elle le pensait. Ils continuent ainsi, jusqu'à la frontière du pays du Feu.
Soudain, Elle s'arrête, net. Elle ne sent plus sa présence ! Ou plutôt si. Il vient tout juste de réapparaître devant Elle. Il l'attend. Elle le rejoint. Lentement, ils se mettent en garde, tenant chacun un kunai. Ils s'observent, tels des fauves prêt à se jeter à la gorge l'un de l'autre. Des gouttes de sueur se mettent à couler le long de son visage : Elle a peur ! Il est fort, beaucoup plus fort qu'Elle. Et Elle le sait. Néanmoins, Elle n'a plus le choix. Elle doit se battre.
C'est parti. Parant le shuriken qu'il vient de lui lancer, Elle lâche son kunai et enchaîne ses signes le plus vite possible, se stoppant sur celui du Tigre :
- Katon ! Ryûka no jutsu !
A peine le dragon de feu est-il sorti de sa bouche, qu'il s'éteint immédiatement, contré par une technique aqueuse. Bon sang ! Elle ne l'a même pas vu composer ses mudras ! Il a été tellement vite...Une minute ! Ce ne peut quand même pas être...
SPLASH !!!!
Qu...Quoi ? C'est pas vrai ! Elle ne s'est pourtant déconcentrée qu'un instant ! Instant qu'il a mis à profit pour l'atteindre. Il a utilisé son propre katana et vient de lui perforer le poumon gauche. Le sang coule à flots de sa large plaie. Elle ne va pas pouvoir tenir encore très longtemps. Elle a mal, très mal, et sa course-poursuite avec lui l'a épuisée...Mais Elle n'abandonnera pas, non pas encore !
Elle se redresse, saisit l'épée encore plantée dans sa chair et l'enlève d'un coup sec, projetant des gouttes écarlates dans toutes les directions. Bien !
Il l'observe, apparemment étonné. Sans doute ne s'attendait-Il pas à se qu'Elle se relève après sa dernière offensive. Mais Elle est bien là, debout, son sabre à la main, prête à se battre malgré la blessure qui la tenaille férocement.
Elle ferme les yeux, se concentre. La lame du katana se met soudainement à scintiller d'une douce lueur bleutée, comme parcourue par une mystérieuse énergie. Elle rouvre les yeux : Tout est prêt pour sa dernière attaque. Plantant son épée dans l'écorce de l'arbre sur lequel Elle se tient, Elle enchaine ses mudras à toute vitesse, s'arrêtant cette fois sur celui du Dragon, reprend son arme et lance son attaque la plus dévastatrice :
- Fûton ! Kamikaze !
Un gigantesque cyclone argenté se forme alors autour du katana, semblant vouloir aspirer toute chose passant à sa portée. Réfrénant son attaque, Elle lève les yeux et soutient Son regard. Alors, Elle lui dit simplement, presque tendrement, comme une mère parlant à son enfant pour le rassurer :
- Je t'emmène avec moi...
Elle voit passer une lueur inquiète dans les yeux de celui qui tantôt la chassait. Cette fois-ci, les rôles sont inversés, et Il l'a compris.
Le tourbillon géant s'est détaché de la lame et fonce droit sur Lui. Il n'a pas le temps de réagir : Il est piégé ! Le cyclone s'empare de Lui, coupant, déchirant tout sur son passage. Lorsque, enfin, il s'estompe, il n'y a plus la moindre trace de Lui. Tout autour, le paysage est méconnaissable : les arbres, les plantes : tout ce qui vivait a été totalement annihilé ! Il ne reste plus qu'un immense cratère, seul témoin du terrible combat qui s'y est déroulé.
Épuisée, Elle se laisse tomber à terre, sur le dos : Elle n'en peut plus. Son attaque l'a vidée de ses dernières réserves de chakra, et, de plus, sa blessure l’a fait atrocement souffrir.
Alors que, doucement le long manteau noir de la nuit la recouvre, Elle repense à ce qu'on lui avait dit quand Elle était petite, qu'il paraît que, quand on est sur le point de mourir, on voit sa vie entière défiler devant ses yeux. A cette pensée, Elle ne peut empêcher ses lèvres de dessiner l'esquisse d'un sourire. Car Elle, ce qu'elle voit, ce n'est pas un passé révolu et depuis longtemps oublié...Non, ce qu'Elle voit, c'est l'avenir et l'espoir. Avenir pour l'instant endormi dans un paquet de linge, et espoir de ce qu'il représentera dans un futur proche.
Tandis que, doucement, ses yeux se ferment pour toujours, Elle prononce ses derniers mots :
- Bonne chance, Kietsu
Rapport de l'équipe 5 Anbu :
Le corps de la nukenin Tsuki Namikaze à été retrouvé à la frontière du Pays du Feu et du Pays de la Pluie. Nous nous en sommes occupés sur place pour limiter les risques. Elle semble avoir trouvé la mort au cours d'un combat, la zone alentour ayant été totalement rasée. Nous avons également renforcé la surveillance de cette partie de la frontière. Terminé.