Fiction: Démones venues des cieux.

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- Ne la laissez pas s’enfuir ! Rattrapez-la ! 

Je dois m’en aller loin, très loin de ce village de malheur, j’en ai assez ! Je n’en peux plus de ses habitants ! Mais en même temps j’ai été trop stupide de penser qu’ils changeraient, ces gens sont tous pareils ! Ils remarquent la moindre différence chez une personne qu’ils la traite comme un monstre, une sorcière ou comme un démon alors qu'ils ne la connaissent pas vraiment, voire pas du tout...

- Elle est là ! Je l’ai vu ! 

C’est à quatre qu’ils me sautèrent dessus et m’attachèrent à une corde tel un animal. On me traîna comme un chien jusqu’à la résidence du chef du village sous le regard des passants que je pus voir et surtout entendre, riaient et dansaient de joie en me voyant « tenue en laisse ». Et c’est avec des égratignures le long du corps que je me présentais à notre Kage. Ce denier me fixait d’un air mauvais, vraiment mauvais en fumant sa pipe. Deux des ninjas qui m’avaient sautés dessus tout à l’heure sortirent sous son ordre et il commença son « magnifique » discours.

- Cette fois Alia tu dépasses les bornes ! C’est ta sixième tentative de fugue en seulement une semaine ! Ton comportement commence à sérieusement m’énerver.
- ...
- C’est pourquoi, j’ai décidé qu’à partir de maintenant tu ne sortiras plus de chez toi, des ninjas te surveilleront jour et nuit et bien sûr, il sera désormais hors de question que tu entreprennes des missions avec ton équipe. De toute façon, après les centaines de plaintes te concernant, je pense que ça les rendra ravis de ne plus te voir. Bon, messieurs raccompagnez-la chez elle ! 

C’est injuste. Tout ce que je voulais c’était la liberté et rien d’autre ! Ce serait une bonne chose pour tout le monde alors pourquoi doit-on me garder dans ce trou paumé ? À quoi je vais servir maintenant que je n’ai plus le droit de sorti r? Les missions étaient ma seule distraction, ma seule façon de prouver à mon équipe et aux habitants du village que je pouvais être utile... Et comme ça ils m’accepteraient telle que je suis... Malgré mes cornes sur la tête et mes yeux rouges sang.

Après le sermon du Kage, je rentrai dans la demeure que je n’allais plus quitter. Je mangeais les restes du dîner d’hier soir : pain et verre d’eau, ensuite, j’allais me laver les dents et me brosser mes longs cheveux roses avant de me diriger à ma chambre. En rentrant dans celle-ci, je pus voir à travers la fenêtre 1... 2... 3... 9 ninjas qui surveillaient ma petite maison. C’est ridicule. Alors que des criminels courent dans le village ( Notamment mon Sensei Akira qui a voulu m’assassiner parce que j’ai refusé ce qu’il voulait me faire faire, c’est-à-dire : tuer le Kage pour qu’il ait une chance de lui succéder ) ces imbéciles restent là comme des chiens de garde à me contrôler. Mais je compte m’enfuir une nouvelle fois et ce sera cette nuit ! Non zut ! Pourquoi pas maintenant ? Oui plus vite je quitterai cet endroit plus vite je serai libre ! Mais comment se débarrasser de 9 gardes sans être repérée ? Du bruit... Oui ! C’est ça ! Je dois me rendre dans la cuisine et faire un maximum de vacarme, aussitôt les ninjas arriveront et je les tuerai un à un. Bof, pas terrible l’idée mais ça peut marcher, pourquoi pas ?
Je cours dans la cuisine et je renverse tout ce qui me tombe sous la main, plateau, assiettes, fourchettes, carafe...

- Nan mais c’est pas bientôt fini ce boucan ! Cria un ninja qui venait de pénétrer la salle.
- Non, ça viens juste de commencer ! Répondis-je rieuse.

Je lui lançai un couteau en plein dans son œil gauche, le souffrant s’écroula et ses cris d’agonie firent alerter ses collègues. L’un d’eux me menaça avec son sabre sous ma gorge. Je le regardai avec mépris et je lui arrachai le bras où il tenait son arme, le mutilé voulu se venger en plantant son kunaï dans mon crâne. Sans succès. Cet imbécile ne sais pas que je suis invulnérable aux armes, il pensait pouvoir me tuer et c’est son kunaï qui s’est brisé au contact de ma tête. Je l’égorgeai aussitôt sans utiliser d’accessoire, seulement la pensée. Ses compagnons stupéfiés, s’étaient enfuis de la pièce sûrement pour avertir le Kage. j’en profitai pour rassembler mes équipements ninjas, puis, je sortis de chez moi en courant en direction de la frontière du village à l’Est. Les renforts étaient déjà là, ils étaient au moins une vingtaine je crois. Cela ne m’a pas empêché de foncer sur eux et de tous les massacrer. Je traversai la frontière jusqu’à la forêt. Essoufflée mais heureuse. J’ai enfin réussi à m’enfuir de cet endroit diabolique. Après toute ces années de solitude, je vais enfin vivre une nouvelle vie !
Je suis enfin libre.

***************

- Va-t’en espèce de monstre !

Je ne sais pas pourquoi on me rejette sans cesse. Est-ce que j’ai fais une bêtise ? Je ne sais pas. Il est vrai que je ne suis pas toujours sage mais ce n’est pas une raison valable pour me traiter de monstre ou de démon. On me montre sans arrêt du doigt lorsque je vais au marché ou ailleurs dans mon village, les enfants et même les adultes m’insultent, me crachent dessus et me frappent aussi. Je devrai me plaindre mais à qui ? Je n’ai pas de famille. Pas ici en tout cas.

Je rentrais chez moi, le panier de courses vide, mes patrons vont une nouvelle fois me punir pour ça. J’entre dans la petite demeure la peur au ventre; Je vis au salon mon maître boire son café et lire son journal en même temps. Il aperçut que j’étais entrée. Il se leva de table et se mit en face de moi. Son visage indiquait qu’il était très en colère et qu’il était à deux doigts de me frapper…

- Espèce d’incapable ! Dit-il en me giflant. Qu’est-ce que je t’avais dis Elisa ?
- De... De ne pas revenir avant d’avoir terminé les courses...
- Et alors ?! Pourquoi tu reviens idiote ?!
- Le... Le marchand, il a rien voulu me vendre...
- Menteuse! Dis moi plutôt que tu as mangé les provisions !
- Non ! Je vous le jure ! C’est le marchand il...

Il me gifla de nouveau suivi d’une série de coup de poing dans la figure. Quand sa rage passa, il me dit que je serai une fois de plus privée de nourriture. J’allais pleurer dans le grenier qui me servait de chambre à coucher. J’aimerai tellement pouvoir parler à quelqu'un... Je me sens si seule... J’ai peur... J’ai froid et faim... Mais personne ne m’entend.

J’entendis des voix venant du salon, la femme de mon patron venait de revenir de son travail. Elle est aussi méchante que son conjoint sauf qu’elle ne frappe pas mais elle passe son temps à se moquer de mes cornes et de mes yeux rouges. Moi je les trouve très bien !
Je descendis les escaliers et écoutais leur conversation :

- La cornue est allée faire les courses ? Demanda la femme.
- Non une fois de plus. Elle prétend que le marchand n’a rien voulu lui vendre.
- C’est ridicule. Cette fille ment c’est évident. J’en ai assez de cette garce ! Quand je pense qu’on a eu la bonté de la recueillir alors qu’elle crevait de faim dans son taudis!
- Oh pour ça ne t’inquiètes pas ma chère, j’ai fais appel à une remplaçante, elle viendra dans quelques jours.
- D’accord et que fait-on d’Elisa ?
- Je vais me débarrasser d’elle tout simplement. 

Ils ne sont pas sérieux ?! Je ne les croyais pas si cruels ! Ils vont me chasser après tout ce que je fais pour eux ! Des années d’esclavage pour finir encore une fois dans la rue; Je veux pas ! Même si ils me maltraitent, je préfère rester, je n’ai aucun endroit où aller. Je ne veux pas partir ! Je veux pas ! Je veux pas !

J’allais en pleurant aux pieds des maîtres et je les implorais de me garder, ces derniers me regardaient avec surprise ensuite avec colère. La femme pris un balaiz et me frappa, son mari, lui, me donna des coups de pied dans le ventre. Puis, voyant que j’étais incapable de bouger, il alla en direction de la cuisine où il en revint avec une hache à la main. Il va me tuer ! C’était pas une blague... Je vais mourir...
Maman…

- Mon dieu !! Edmond !! Cria ma patronne. 

J’ouvris les yeux, du sang... Partout... Mais pas le mien ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Mon maître n’est plus là... Mais sa hache si. Je comprends rien, je suis vivante ? Oui apparemment...

- Sale monstre !! Comment as-tu osé !! Braya la femme en se saisissant de la hache tachée de sang.
- M... Moi ? Mais je n’ai rien fais !
- Menteuse !! Tu as tué mon mari ! 

Elle donna des coups de hache à ma jambe, et chose incroyable elle se brisa... Pas ma jambe la hache. Ma patronne me regardait terrorisée et moi donc ! Comment c’est possible un truc pareil ? Pourquoi j’ai encore ma jambe ?

- Je vais t’achever démone !!! Cria ma patronne. 

Au moment où cela a été dit, elle fut prise soudain d’un mal de tête terrible vu qu’elle hurlait. Sa tête se déformait à vu d’œil. Horrible. Son corps commençait aussi à se déformer. Puis, après quelques minutes de souffrance terrible, elle explosa. Les murs du salon qui étaient blancs à la base devinrent rouge à cause du sang. Je ne comprends plus rien... Qu’est-ce qu’il vient de se passer...?

- Tu les as tué...

Mon cœur se mit à battre à tout rompre, je transpirais énormément. D’où vient cette voix étrange ? Elle ne semble pas si inconnue...

- Qui va là ? Montrez-vous !
- Je suis toi et tu es moi donc je n’ai pas besoin de me montrer.
- Comment ? Je ne comprends pas Que voulez-vous dire ?
- Je suis un deuxième toi en quelque sorte et je suis venu faire un pacte avec toi.
- Un pacte ?
- Oui, mais tu dois savoir que ces gens sont morts de tes mains.
- Non... Non ! Je n’ai rien fais ! Ils sont morts tous seuls !
- Pas du tout. Tu as voulu au fond de toi que ces humains meurent et ton voeu s’est exaucé grâce à ton pouvoir ! Te voilà vengée de tout le mal qu’ils t’ont causés à présent !
- De quel pouvoir veux-tu parler ?
- Je t’expliquerai ça une autre fois. Pour l’instant, je voudrais te demander quelque chose.
- Quoi ?
- Les humains sont tes amis ?
- Non... Loin de là !
- Alors joins-toi à moi et ensemble on pourra les tuer afin de nous venger des torts qu’ils nous ont causés mais avant nous devons partir à la recherche de nos deux sœurs.
- Nos sœurs !! Tu veux dire qu’elles sont toujours en vie ?!
- Exactement.
- Alors si ton plan me permet de revoir mes sœurs, je vais me joindre à toi !
- Parfait ! 

Je ne sais pas comment cela va se terminer mais je veux retrouver mes sœurs quel que soit le prix à payer !
Je quittais le village avec un grand espoir.





à suivre!!

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