Fiction: Où es tu?

Naruto est un lycéen de 16 ans, il est inquiet au sujet de la disparition de sa sœur du même âge que lui après une lourde dispute. Naruto cherchera à se faire pardonner auprès d'elle seulement plusieurs incidents vont lui rendre la tâche plus difficile...
Classé: -16D | Drame / Tragédie | Mots: 14814 | Comments: 56 | Favs: 13
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Vina-sama (Féminin), le 15/08/2010
I'm de retour avec cette fiction vieille de 2 ans ! /SBIM/ J'ai relu les précédents chapitres et j'ai vu des fautes à m'en pendre >_> et puis ça ne me plait pas argh ! >_< Comment j'ai pu écrire des horreurs pareils ?! Enfin, bref, j'hésite à tout recommencer :/

Non... Nah... Aller je laisse comme c'est mais à contre-coeur >_>




Chapitre 7: Le nouveau monstre...



NARUTO

Le ciel s'obscurcit, le tonnerre gronde, les gouttes de pluie s'écrasent sur le pare-brise du véhicule de police. Kakashi conduit rapidement, il a enclenché la sirène du coup les autres voitures le laissent passer dès qu'ils en ont l'occasion. A l'arrière, je me trouve exactement dans la même situation que la dernière fois : menotté comme un dangereux criminel sans foi ni loi.
Je regardais, dehors, les gens se mettant à l'abri de cette pluie devenue trop battante, des bus s'arrêtaient pour prendre leurs passagers, des enfants éclaboussés par le passage rapide d'un véhicule près d'un trottoir, et le commissariat qui nous attendait. Ma naïveté et mon imagination infantile se mirent en route. Je voyais un météore s'abattre sur ce bâtiment tuant toutes ces personnes se trouvant à l’intérieur, je rêvais que la pluie se transforme en un ouragan qui le balayerait et ne laisserait aucune trace de vie. Mais la réalité m'a fait redescendre sur Terre. Kakashi avait coupé le contact, il sortit le premier pour ouvrir ma portière avant de me tirer à l'extérieur. Ces fichus menottes me serrent les poignets et me donne un mal de chien cependant je ne m'en plains pas ouvertement, je préfère me taire car pour le moment je ne suis pas bien placé pour dire quoi que ce soit.

Le bâtiment est bien rempli pour un samedi à croire que tous les malfaiteurs se donnent rendez-vous afin de rendre encore plus pénible le travail des officiers. Je dis cela mais je suis là moi aussi...
Il n'a pas fallut longtemps pour que je sois conduis devant un bureau malgré tout ce monde, le commissaire, qui m'avait emmené, s'installa derrière son bureau où était placé son PC et on m'avait enfin retiré ce fichu métal des poignées.

- Bon, fit l'homme aux cheveux gris, tu as été accusé d'agression envers ton professeur, comme tu dois le savoir. Sa famille porte plainte et tu risques d'être emprisonné.
- Je le sais.
- Tant mieux. Dès à présent je veux tous savoir, du pourquoi au comment tu as frappé cet homme.

Je n'ai aucune raison de me justifier devant lui si ce n'est pour me montrer coopératif et soucieux de ma peine à venir.

- Il était où il ne devait pas être. Il m'a provoqué, je l'ai frappé. C'est tout.
- «C'est tout» ? Je n'ai pas vraiment l'impression que tu ais compris ta situation actuelle ! Si tu sors ce genre de chose devant un juge, il sera impitoyable avec toi et ta sanction plus lourde. Les lois à Konoha sont strictes et tu le sais très bien. Tu as beau être un mineur ça ne changera rien, on te considère déjà comme un délinquant alors s'il te plait, fais-moi le plaisir de répondre correctement à mes questions.

Kakashi ne m'apprenait rien de nouveau. Konoha, c'est vrai, est une ville avec une certaine sévérité; le moindre crime commis, que se soit une bagarre en pleine rue, est puni de plusieurs années d'emprisonnement et sans aucun espoir de sortir sans avoir purger sa peine et si je ne me trompe pas un vol c'est un bras brisé. Avant, il y avait la peine de mort mais celle-ci était utilisée à tout bout de champs et pour n'importe quel crime. Konoha pouvait pendre une dizaine de personne dans la même journée. C'était une méthode simple et peu coûteuse qui plus est. Je m'estime heureux de ne pas avoir vécu vingt ans plus tôt...

- Ben, aller s'y, posez les moi.

Il s'est emparé de son clavier, cliquant deux trois fois sur la souris puis il sortit sa première question.

- Pourquoi étais-tu à l'hôpital ?
- C'est quoi cette question débile ?
- Je te prie de garder tes remarques et de répondre !
- Je m'étais rendu là-bas pour voir comment allait ma sœur, c'est tout !
- Bien.

Le commissaire tapait très rapidement les différentes touches du clavier.

- A partir de là que s'est-il passé ? Demanda-t-il.
- Quand je suis entré dans sa chambre, il y avait notre professeur d'histoire.
- Ensuite ?
- Sa présence m'a surpris dans le mauvais sens, je voulais qu'il parte et c'est vite partit en dispute.
- Pourquoi ?
- Il me tapait sur les nerfs, il m'a traité de vaurien, de bon à rien, je l'ai insulté puis il m'a frappé à plusieurs reprises.
- Qu'est-ce que tu lui avais dit ?
- Qu'il n'avait rien à faire ici et que c'était un gros lard, je lui disais ça très souvent mais ce jour-là il avait l'occasion de me donner une correction sans aucune crainte.
- Après ça tu t'es défendu.
- Oui et ce n'est pas du tout ce que pensent ses proches.
- ...

Je n'entendais plus que le clavier et le brouhaha du bâtiment. Mes pensées allaient vers Eoko, je me demandais comment elle se portait, se qu'elle pouvait faire... La pauvre, elle qui a déjà tant souffert va apprendre que son frère risque la prison. Elle ne mérite pas ça. Cependant, je ne pensais pas à elle quand je me suis battu contre ce type mais uniquement à tuer ce dernier. Je n'ai pas pris en compte les conséquences de mes actes, j'avais qu'une idée fixe. J'ai agit sans réfléchir comme toujours... Voilà mon défaut majeur.

- Il y a trois jours, reprit-il, Hiashi est sortit du coma. Mon collègue que tu as vu tout à l'heure, et un autre de son rang sont allés le voir. Ils lui ont posé les mêmes questions que je viens de te poser.

Il était dans le coma ? Je n'en savais rien et d'ailleurs je n'ai pas cherché à prendre de ses nouvelles.

- Et alors ? Fis-je impatient.
- Vos histoires sont totalement différentes.


EOKO


Le ciel noir et cette pluie qui ne semble pas vouloir s'arrêter, reflètent mon humeur actuelle. Alors que je attendais impatiemment avec fureur la venue de mon frère, alors mes maux de ventre s'estompaient, alors que je commençais à peine à me sentir mieux, on m'appelle. C'est un homme, grand, à la longue chevelure grise et dont les yeux cyans semblent vouloir me dire «désolés», qui m'a fait part d'une nouvelle que jamais je n'aurais voulu entendre...

- Il a fait ça ?
- Je suis navré de le dire mais c'est vrai.

Naruto. Tu t'en prends désormais aux professeurs ? Tu n'as donc pas changé depuis ces derniers évènements ? J'ai maintenant la certitude que tu te moquais de moi en faisant semblant d'être un autre. Je te connais maintenant, je sais ce que tu es au fond: une ordure.

- Je n’arrive pas à y croire… Fis-je encore choquée.
- Je sais comme cela peut être douloureux de savoir son frère aussi violent.

Si seulement c'était vrai.

- Je veux rentrer...
- Entendu.

Il me donna ce que l'ordure lui a laissé, je cherchais la serrure avec peine tellement mes yeux mouillés me donnaient du mal à voir. Ce n'est qu'à la énième tentative que la clef fut enfoncée puis tournée pour enfin pousser la porte et finalement entrer. A ce moment-là, de millions de larmes ont déferlé sur mes joues rouges de fureur et de tristesse je l'avoue. Je retenais mes sanglots tant bien que mal. L'officier était derrière moi, il ne disait rien.
Je m'asseyais ou plutôt je me laissais tomber sur la canapé. Le silence régnait en maître, ni moi ni Mizuki ne parlions et mes larmes, elles, déferlaient encore et encore.

- Vous pensez que Naruto sera condamné... ? Dis-je après de longues minutes silencieuses.

Il paraissait gêné de m'avouer la vérité que je connais de toute façon.

- Tu sais... Les Hyugas ont une certaine autorité sur cette ville. La plupart d'entre eux travaillent pour le maire et sont amis avec celui-ci. Ton frère aura des tas de problèmes sur le dos à cause de cet incident. Cette famille est puissante et ne laissera jamais la justice tranquille tant qu'il n'aura une peine qu'elle jugera juste.

Mon cœur s'est tout à coup serré, mes yeux versaient encore et toujours.

- De plus, reprit-il, elle a récemment fait une demande qui serait de rétablir la peine de mort comme il y a une vingtaine d'année. Heureusement, elle a été refusé cependant rien ne dit que les Hyuga en resteront là car pour selon eux depuis que cette sanction a été abolie, la délinquance n'a cessé de grimpé en flèche et j'ai bien peur qu'à cause de ton frère...
- Ça suffit, j'en ai assez entendu.


C'est encore plus grave que je ne l'imaginais. Si la famille de la victime demande à nouveau la restauration de la peine de mort alors que Naruto est emprisonné, ce sera la fin. J’étais bien sûr préoccupée par l’état de mon professeur d’histoire tout en me posant des tas de questions qui sont pour l’instant sans réponse et je n’arrivais toujours pas à imaginer Naruto faire une telle chose à un enseignant, à Kiba j'aurais très bien compris étant donné qu'ils se détestent depuis toujours et que cela n'est pas prêt de changer mais pourquoi à notre professeur ? Pourquoi, hein ? Tout ce dont je suis sûre, c'est que le frère que j'aimais auparavant est bel et bien mort, et qui je n'en doute plus deviendra comme notre monstre de père.


NARUTO

- Quoi ?!

Je n'en revenais pas. Mes oreilles sont-elles en bon état de marche ? Ne serais-je pas à moitié sourd par hasard ? Suis-je vraiment dans le monde réel ? Faites que je me trompe ! Faites que cette journée n'ait jamais eu lieu ! Faites que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve !

- Ce type est complètement cinglé !!
- Calme-toi, Naruto !

Me calmer ? Comment le pourrais-je ! Cet enfoiré de prof, il me fait passé pour un menteur en inventant des scènes qui n'ont jamais eu lieu ! Il a complètement modifié ce qui s'est réellement passé entre lui et moi. Selon sa version de l'histoire j'aurais tout prémédité, la dispute, la bagarre, tout ! Je me serais rendu chez lui tôt le matin afin qu'il m'accompagne voir ma sœur car j'aurais eu des remords, je aurais voulu lui parler des récents évènements concernant Eoko. Il serait arrivé à l'hôpital avant moi et m'aurais attendu. Quand je suis entré dans la chambre je l'aurais roué de coup avec pour objectif de le tuer.

- Il ment ! Je n'ai jamais eu cette idée !
- Naruto !

Kakashi avait crié plus fort que moi. Sa voix avait fait tremblé les vitres de la pièce. Je me taisais redoublant d'effort pour contenir ma rage et j'attendais sa réplique. Mes yeux fixaient le sol, je voulais pleurer, hurler ma haine au monde entier !

- Écoute-moi attentivement. Tu as face à toi un adulte je te demande de me respecter en tant que tel.
- ...
- Naruto, une chose est sûr, tu es violent et c'est ta mauvaise conduite et ta sale manie de vouloir tout régler à coup de poing qui t'ont amené ici.

Je ne réponds pas. Que puis-je dire à cela ? Il a entièrement raison.

- Tu as toutes tes chances de rester derrière les barreaux, reprit-il, et ce jusqu'à que tu sois majeur au moins.

Je sentais son regard posait sur moi malgré que je ne daigne pas le regarder en face. Il semblait attendre quelques mots de ma part, mais je ne dis toujours rien alors il lâcha un profond soupire.

- Il faut que tu me dises la vérité sur ce qui s'est passé, ajouta-t-il.

Cette fois-ci je lève mes yeux et le fixe avec froideur, je serrais les dents et me retenait de gueuler des injures.

- Vous croyez que je mens, c'est ça ? Parce que je suis un enfant et parce que c'est un Hyuuga qui porte plainte vous me soupçonnez de raconter des conneries ! Vous avez beau me considérer comme un délinquant, je ne suis pas un menteur et je n'ai d'ailleurs jamais menti !
Ce type me déteste c'est pourquoi il a inventé toute cette histoire. Je serais prêt à jurer sur ce que j'ai de plus cher au monde pour vous prouver que je dis la vérité et rien que la vérité !
- Hélas, ce n'est pas comme ça que tu t'en sortiras, Naruto.

Le silence s'est de nouveau installé tandis que je retiens mes larmes avec une immense volonté. Il est hors de question que je paraisse faible aux yeux de Kakashi ou de n’importe qui d’autre et pourtant… A quoi bon se voiler la face. J’ai commit un acte de trop et me voici quasiment en larme devant un commissaire qui ne croit à rien de ce que je lui dis !

Mais qu’est-ce que tu peux bien penser de moi Eoko ? J’étais pourtant près à changer. Toutes tes mésaventures m’avaient ouvert les yeux et j’ai souhaité être un autre pour toi… Rien que pour toi. Je n’oublis pas que c’est moi qui ait provoqué toute cette histoire. Je t’ai fait énormément de peine et aujourd’hui je peux imaginer ta réaction en apprenant mon arrestation.

Je sais que tu es en larme et que ta haine contre moi ne cesse de croître. Je le comprends tout à fait…

Après plus de deux heures à me défendre, on a décidé de me remettre dans une cellule pour une durée indéterminée. Il fallait que j’attende que mon accusateur se rétablisse pour que nous ayons un entretient avec Kakashi.

Bon sang ma sœur si tu me voyais… Je suis minable. A peine m’a-t-on laissé seul dans cette pièce froide et puante, que j’éclatais de sanglot et l’idée affreuse de te savoir toute seule après tes deux tentatives de suicide m’angoisse à un point inimaginable. Ce soir je ne dormirais pas, ni demain, les autres jours avenirs, je suis mort d’inquiétude.

Ne fais pas de folie, je t’en supplie.




Voilà que ça vous a plut et que j'aurais la foi de poursuivre XD



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