Fiction: Où es tu?

Naruto est un lycéen de 16 ans, il est inquiet au sujet de la disparition de sa sœur du même âge que lui après une lourde dispute. Naruto cherchera à se faire pardonner auprès d'elle seulement plusieurs incidents vont lui rendre la tâche plus difficile...
Classé: -16D | Drame / Tragédie | Mots: 14814 | Comments: 56 | Favs: 13
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Vina-sama (Féminin), le 14/07/2010
L'idée de cette m'est soudainement venue quand j'écoutais cette chanson "What have you done" de Whithin Tempation ^^ Et là mon esprit sadique s'est mit en route XD
j'déconne ! En espérant que cette suite vous plaira je vous souhaite une bonne lecture !

Ps: laissez des com's ^^




Chapitre 6: Un nouveau départ/ un nouveau soucis...



EOKO

Le jour fatidique arriva: J'allais quitter l'hôpital après deux semaines d'hospitalisation. La lassitude me prit alors quand je me levai du lit confortable dont j'aurais voulu profiter d'avantage. Je repensais à ma fameuse maison qui vécut tant de drames... néanmoins, je n'ai pas du tout le choix que d'y revivre. C'est si pénible ! Moi qui commençais tout juste à m'habituer aux bons soins des infirmières et aux plats à la vapeur servis sur un plateau dès mon levé. Cependant, je regrette qu'elles m'aient sauvé la vie encore une fois.

Ce n'est que le matin et je prie déjà la fin de la journée, on allait bientôt venir me chercher du coup pour faire paraître le temps plus long je me remémore quelques petits souvenirs dont j'en avais oublié certains. C'est le genre de moment que j'apprécie particulièrement mais la mélancolie s'empare de moi presque aussitôt. Je revoyais ma mère qui nous servait le petit déjeuner, à moi et à mon frère, avec un sourire des plus magnifiques et je ressentais son parfum si doux lorsqu’elle me prenait dans ses bras. Voilà une odeur qui restera à jamais gravé dans mon esprit d'adolescente en manque d'affection. Puis mon cerveau s'est bloqué que le visage de mon père: un grand homme costaux avec des cheveux souple et blond, des yeux d'une bleuté incomparable, un visage carré. Il était beau. Mon père avait l'image d'un homme dont toutes les femmes auraient aimé avoir comme amant. A aucun moment on pourrait penser que ce type était d'une extrême violence, d'ailleurs il ne l'a pas toujours été. Je me souviens, c'était un bon père, aimant sa femme et ses enfants, il travaillait, il nous faisait plaisir, bref, un père comme les autres. Mais un jour tout s'est arrêté net. Le comportement de mon père a changé du jour au lendemain, celui qu'on avait connu autrefois avait totalement disparu laissant place à un véritable tyran. Je n'ai pas compris ce changement si brutal de personnalité jusqu'à maintenant, ce dont je suis sûre c'est que tout les trois, maman, Naruto et moi, on en a bavé. Ça a commencé par un jour tout à fait banal, après une journée d'école bien chargée je me souviens; J'étais avec mon frère, on rentrait chez nous et peu de temps avant notre instituteur avait rendu nos devoirs notés. Naruto a ramené la note la plus piteuse et moi, l'une des meilleures. Ce jour-là j'étais fière de moi, Naruto un peu dans la déprime, il savait que maman serait très furieuse et quand on l'énerve...

Flash back:

- Maman va me tuer...

Je regardais mon frère avec amusement. Il allait rapporter pour la unième fois un résultat médiocre à son devoir. Je voyais de loin les cheveux rouges feu de maman tournoyer dès qu’elle aurait vu son 2,5/20. Dans ma tête, je riais doucement. Je dois avouer que de le voir se faire disputer me distrait assez.

Nous arrivions devant la porte de notre appartement, Naruto frémissait, je le rassurais que tout se passerait bien et qu'il devait se montrer fort. Nous étions entrés, après que nous ayons longé le petit couloir démarrant à l'entrée, à gauche, dans notre salon papa lisait son journal et sirotait son café. Naruto et moi sommes allés le voir. Je lui annonçais la note que j'ai eue en évaluation cette semaine avec toute ma bonne humeur.

- Et toi ? Lança-t-il à mon frère.

Ce dernier, en baissant la tête, répondit clairement. Papa avait laissé son journal de côté, il n'était pas en colère, enfin pas à première vue mais en réalité il était furieux.

- Encore ? Fit-il.

Naruto ne disait rien et moi non plus j'avais seulement remarqué du coin de l'œil un regard discret de sa part. L'adulte devant nous avait des yeux lourds de fatigue, des cernes et les cheveux en bataille, la barbe présente. Il n'avait pas l'air de très bonne humeur déjà... La tête posée sur la paume de sa main qui frottait son front ridé, était posée la table à côté. Papa dit d'un ton las:

- Qu'est-ce que j'ai fait pour avoir un gosse pareil ?

Il n'avait jamais parlé comme ça à Naruto. D'ailleurs, il en est blessé, ça peut se comprendre. Mon frère ne fait pas exprès d'être mauvais en classe, il peut se montrer très intelligent s'il veut. Seulement, il a un manque terrible de confiance en soi.

- pardon, papa... je suis désolé.

Alors mon père se leva brusquement, renversant la table et tout ce qui avait dessus, ses yeux fatigués devenaient noirs de colère, il hurla:

- JE VAIS T'EN FOUTRE DES PARDONS !!!

Puis il l'attira à lui par le bras et il le gifla comme jamais. Cependant, il ne s'arrêtait pas là, papa s'en prenait à ses cheveux qu'il arrachait presque. Naruto brayait d'arrêter, qu'il avait mal et moi je regardais tout ça sans dire un mot, j'avais trop peur d'intervenir. Mon frère pour se dégager de lui, le mordait le griffait de toute part. Papa finit par la lâche lorsque ses dents ont pénétré dans la chair de son bras droit, Naruto s'échappa aussitôt et moi aussi. Nous nous sommes enfermés dans ma chambre à double tour et pour être bien sûr qu'il ne rentrerait pas, nous avons placé un gros meuble devant la porte. Nous sommes restés là jusqu'au retour de maman. Le soir, au dîné aucun de nous parla de l'incident avec papa. Nous avons mangé en silence sur la table qui a été renversé il y a peu. Et quand maman nous a demandé:

- alors vos résultats d'évaluation ?

Naruto a éclaté de sanglot.

Fin du flash back

La porte de ma chambre s'est grande ouverte, un homme habillé d'une blouse blanche m'appela par mon nom, ça y est c'est l'heure du départ. Je me dirige à la sortie sans enthousiasme, l'infirmier s'en est rendu compte alors il m'a épaulé le long du chemin jusqu'au hall de l'hôpital là où... mon frère débout m'attendait. Son regard anxieux m'énervait sérieusement sans que cela se voit Je n'éprouvais aucune jouissance, aucune joie à le revoir, pas un "salut" n'est sortis de ma bouche et à lui non plus...

- Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour elle, dit-il au grand homme près de moi.
- Nous ne faisons que notre travail, il n'y ait pas de quoi.

Ils parlèrent comme ça quelques secondes encore puis nous nous sommes en aller. En chemin, je faisais en sorte d'être éloignée de mon frère, je marchais le plus doucement possible derrière lui. Je jetais un regard vide sur le sol bétonné où les chewing-gum et crottes de pigeons remplaceraient presque sa texture. Ensuite les maux de tête ont surgit, la nausée se fait sentir... Courage ! Nous sommes presque arrivés alors ce n’est pas le moment d'avoir un malaise.

NARUTO

Plus nous marchons, plus j'ai l'impression qu'elle ralentie le rythme. Je me retourne de temps en à autre mais cette fois j'ai la sensation qu'un truc ne va pas chez elle... Eoko est pâle et semble à bout de force, est-elle malade ? Est-ce en rapport avec le malaise de l'autre jour ? ça m'intrigue... seulement, ma sœur, telle que je la connais à présent, ne me dira absolument rien mais je dois savoir ce qui lui arrive, c'est mon rôle de m'occuper de sa santé étant donné que plus personne n'est là pour le faire. Alors je lui demande:
- Est-ce que ça va ?

Pas un regard de sa part, elle avança jusqu'à moi la tête baissée, une main sur son ventre, je l'entendais gémir. Eoko me dépassait, je la rattrapai rapidement. Son silence avait le don de me rendre plus inquiet que je ne le suis, il faut qu'elle parle même si c'est pour me balancer des injures ou des reproches ! Deux semaines sont passées depuis ma dernière visite à l'hôpital, deux longues semaines où elle ne m'a pas dit un mot, pas une monosyllabe, rien.

Mais je ne bronche pas et avance. Nous étions à cinq minutes de notre habitat, le même depuis la première fois où j'ai vu le monde.

EOKO

Enfin ! Je peux apercevoir notre immeuble à quelques mètres de nous. Jamais je n'aurais pensé un jour être aussi pressée de rentrer chez moi, je me sens tellement mal ! Et Naruto qui n'arrête pas de me coller, il m'énerve et cela empire mon état actuel. Maintenant, je souffre de partout, j'ai mal aux reins, aux dos, à la tête. Un vrai calvaire. Il est surtout plus difficile de jouer la comédie, malgré qu'il ait un pois dans la tête, mon frère sait que je ne suis pas du haut de ma forme. Si je ne m'allonge pas dans les secondes qui vont suivre, je pense m'écrouler sur le trottoir.

Naruto se poste devant le grand portail de notre immeuble, fouille nerveusement dans les poches de son jeans puis de son gilet.

- Bordel ! Je ne trouve pas les clefs !

C'était le comble: j'ai laissé mon corps tomber sur les petites marches d'escaliers. La tête enfoncée dans mes bras, je priais que ce crétin retrouve les clefs au plus vite mais l'envie de vomir grandissante m'a interrompu dans ma prière. Pendant que Naruto se posait des tas de questions sur l'endroit des clefs, avec une force surhumaine, je me précipitais dans un coin de rue non de chez nous, là, je dégueulais tout ce que j'avais dans le ventre. Et plus je respirais l'odeur insupportable qui émanait de la chose couleur chaire et pâteuse que j'avais expulsé, plus je me sentais mal et plus je vomissais. Voilà un cercle dans lequel je ne me pourrais sortir pendant plusieurs semaines sinon plus…

NARUTO

Bon sang de merde ! Impossible, elles ne sont nulles parts sur moi ! Dans ce cas où sont-elle ? Il m'a semblé les avoir rangé soigneusement dans la poche de mon gilet avant de m'en aller à l'hôpital, je ne comprends pas comment j'ai pu les perdre en route ! Ah part si... JE LES AI LAISSE À L'ACCUEIL !! Il n'y a pas de doute possible, je me souviens avoir fait mu muse avec et j'ai du sans le vouloir les poser sur la table basse.

- Eoko, attend-moi ici, je...

Je me suis retournée, elle n'était plus là. Les marches descendus, j'inspecte les horizons de gauche à droite, tout ce que je vois ce sont les personnes qui vont et viennent dans tous les sens, certains parlent d'autres sortent de leur journée de travail, ou bien des boutiques. Mais je ne vois pas ma sœur parmi ce monde. Pourquoi ? Où est-ce que tu es ?
Le vent se mit à souffler fort, l'air transportait avec lui une odeur infecte et je n'étais pas le seul à m'en apercevoir. Au même instant, ma sœur refit surface, encore plus pâle et plus malade que tout à l’heure.

- Où tu étais comme ça ? Lui demandai-je.
- ferme-la deux minutes, tu veux ?

C’était dur, froid, sans arrière pensé et cela m’a détruit une partie de l’âme. C’est marrant quand j’y pense… En temps normal, je parlais ainsi à ma sœur, ça la chagrinait presque toujours mais rien ne m‘empêcher de recommencer le lendemain… Maintenant, on a quelque peu changé les rôles que nous avions si longtemps gardés à une certaine époque… Pourquoi je réagis comme ça moi ? Il y a peu de temps, il me fallait entendre le son de sa voix… et pourtant.

- tu les as trouvé ?

C’est difficile d’imaginer la fille rieuse et pleine de vie d’autrefois quand on voit ce qu’elle est devenue après deux jours d’absence. Seulement deux, mais ça a suffit pour changer une vie…
Tout ceci n’a pas d’importance pour le moment, Eoko attend une réponse.

- je repars pour l’hôpital, les clefs sont peut-être restées là-bas. Par contre…

Pas sûr que cette idée lui fasse plaisir.

- … Au lieu d’attendre ici toute seule, tu pourrais rendre visite à l’une de tes amies, non?

EOKO

L’idée est loin d’être déplaisante, peut-être qu’une bonne compagnie me ferait oublier certaines mésaventures, mais non. Je suis K.O, je ne sais pas comment j’arrive encore à tenir sur mes jambes après le vidage de mon pauvre estomac. Cependant, j’ai tellement besoin de gens qui puissent accueillir mes larmes sur leurs épaules, qui m’apporteraient le peu réconfort que j’attends d’eux ou qui me donneraient des bons conseils…

Je ne réponds pas et vais m’asseoir sur les marches. Naruto a compris que ma réponse était négative, il n’insista pas.

- je vais essayer de me dépêcher.

Puis il se mit à courir pendant que je reprends ma prière.

NARUTO

J’ai sprinté assez longtemps et j’ai fini par arriver à destination, complètement essoufflé. Je décide de reprendre ma respiration quelques secondes avant d’entrer dans le grand bâtiment. Ma pause achevée, je pénètre dans l’hôpital, que je connais à force d’y être mainte fois venu ces derniers temps. Il y a toujours la secrétaire qui m’a accompagné avec Kakashi dans la chambre de Eoko la fois où elle a été retrouvée. Elle me voit et semble déjà savoir ce que je suis venu chercher.

- On est venu chercher ses clés, jeune homme ? Un personnel me les a apporté peu après que vous soyez partis, dit-elle en me tendant le trousseau.
- Je me disais bien les avoir oubliés chez vous, merci.

Cette fois, je fais attention à les ranger correctement dans une poche de mon jean. Je remercie de nouveau la jeune secrétaire et m’en vais aussitôt.

Je courrais aussi vite que tout à l’heure subitement un crie m’a stoppé dans ma course folle. Un type avait hurler mon nom dans la rue d’en face, quand j’ai vu de qu’il s’agissait je me questionnais sur l’idée de tracer ma route et de l’ignorer complètement mais faire ça alors que je ne sais pas pourquoi cet homme m’interpelle… Je dois tout de même me rendre à l’évidence si Kakashi est là c’est qu’il a une mauvaise nouvelle à m’annoncer.

- Bonjour, Naruto, fit-il en arrivant jusqu’à moi en compagnie d’un de ses collègues je présume.
- Euh… oui bonjour à vous.
- Il y a urgence tu dois me suivre au poste.
- Quoi ? Maintenant ? Mais je ne peux pas on m’attend et…
- Ne discute pas et viens, dit-il fermement.
- Et qui va prévenir ma sœur alors !
- Mon collègue, Mizuki, s’en charge tout de suite mais toi, tu m’accompagnes au commissariat.

Mécontent, je tends mon trousseau à ce Mizuki, je lui indique du doigt l’immeuble où j’habite avec ma sœur, il semble avoir compris et ne perd pas plus de temps pour s’y rendre. Kakashi, aussi pressé que l’autre, me prend férocement le bras pour me faire avancer plus vite.

- Lâchez-moi ! je sais marcher tout seul.
- Accélère et tais-toi !
- Vous me faites mal !

Je retire violement mon bras de sa main puissante. On s’est arrêté.

- Vous allez me dire ce qu’il se passe à la fin ?! Dis-je en proie du stresse et de l’incompréhension.

Le commissaire m’a fixé de façon à me pétrifier. Son regard était effrayant, j’en avais jamais vu de tel sur son visage à moitié couvert.

- Ce que je craignais pour toi est arrivé : La famille Hyuuga porte plainte contre toi pour violence sans préméditation.















Désolée pour cette longue absence ! Mais je n'ai pas accès à l'ordi tous les jours sauf pendant les vacances ! é_è

Le prochain chapitre est en cours soyez encore un peu patient PLEASE !




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