Fiction: Où es tu?

Naruto est un lycéen de 16 ans, il est inquiet au sujet de la disparition de sa sœur du même âge que lui après une lourde dispute. Naruto cherchera à se faire pardonner auprès d'elle seulement plusieurs incidents vont lui rendre la tâche plus difficile...
Classé: -16D | Drame / Tragédie | Mots: 14814 | Comments: 56 | Favs: 13
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Vina-sama (Féminin), le 04/04/2010
Bonjour/Bonsoir me revoici pour ce troisième et dernier chapitre (nan ce n’est pas vrai XDDD) je prie pour qu'il vous plaise. Il n'est peut être pas aussi triste comme je vous l'ai dit enfin ça dépendra de vous ^^. (Il n'est pas triste lol et puis je n’ai pas envie que vous fuyiez avant la fin U_U). Dans ce chapitre il y aura notamment du dialogue entre Iru/Naru. (Flemme d'écrire en entier Sloth me possède ><)

PS: J'ai eu l'idée magnifique (comme moi XD je dec') de dessiner Eoko, l'art est dans ma galerie ! Allez la voir si vous voulez avoir une idée de son apparence ^^.

Sur ce Bonne lecture !




Chapitre 3: "Toi... ?"



- Eoko... Non... Non par pitié...

Ce n'est pas possible... Comment ai-je pu la laisser toute seule ?! Eoko voulait en finir et je le savais pourtant ! Je le savais, je le savais merde ! Je le savais ! Bon sang, mais qu'est-ce qui m'a pris d'être aussi négligeant ? Qu'est-ce qui m'a pris de penser que je pouvais lui faire confiance ?

- Naruto, reste ici, je vais appeler de l'aide. Fit mon ex-instituteur.

Ce dernier court dans le salon à toute vitesse. J'entends ses pas lourds dévaler les escaliers, et aussi ses mots de détresse qu'il est en train d'hurler au téléphone. Pendant ce temps, le corps d'Eoko gît dans mes bras. Elle ne bouge pas et ne respire pas non plus. Rien. J'ai peur.
Mais qu'est ce que j'ai fait... ?

Mes massages cardiaques n'ont aucun effet sur elle. Depuis combien de temps est-elle comme ça ? Il est pourtant hors de question que tu crèves maintenant ! Je refuse. Et puis tu ne peux pas me faire ça. Tu ne peux pas me laisser tout seul, tu ne peux pas... Comment vais-je m'en sortir sans toi ? Si tu meurs toi aussi, je ne m'en remettrais jamais ! Est ce que tu as pensé à cela ?!
... Attends, je raconte quoi là ? Pourquoi aurait-elle eu la moindre pensée pour moi après toutes les saloperies qu'elle a subies ? Encore une fois, je suis trop naïf.

- Les secours sont là ! M'avertit Iruka.

À l'instant, trois ambulanciers ont débarqué dans la pièce avec leurs matériels, dont un défibrillateur. L'un des hommes m'ordonna de m'écarter, ce que je fis, mais à contrecœur. Le second dit qu'il fallait emmener Eoko dans une autre pièce sans plus tarder. Alors, ils transportèrent le corps à l'étage du dessous, au salon. Le dernier essaya de la réanimer avec ses massages cardiaques. Sous un profond étonnement, je constatais que ma sœur rejetait de l'eau, même en état d'inconscience. Après l'avoir séchée, les électrodes du défibrillateur branchées sur sa peau : son corps réagit. Au bout de quelques minutes d'utilisation, elle respire... Chose à laquelle je n'y croyais plus... J'en ai les larmes aux yeux. Mais elle ne se réveille pas. Qu'est ce qu'il se passe ? Après les chocs reçus, elle doit, serait-ce cligner un œil. Un des ambulanciers se posa sans doute la même question que moi, il remonta à l'étage. Puis il revient tenant une boîte blanche dans une main.

- Des somnifères. Déclara-t-il.

... Je comprends mieux à présent. Rien ne vaut ces médicaments afin de mourir sans la moindre souffrance. Ma mère les utilisait autrefois, car lorsque mon père ne rentrait pas cela l'angoissait et elle ne dormait pas. Je croyais qu'il n'en restait plus, parce qu'après sa mort, nous avons dû, ma sœur et moi, jeter quelques-unes de ses affaires dont les médicaments qui ne servaient plus. J'étais pourtant sûr qu'ils n'en restaient aucun j'ai du mal à comprendre comment elle a pu s'en procurer alors qu'elle n'a plus mis les pieds dehors depuis sa sortie et moi non plus sauf aujourd'hui. Néanmoins, je ne pense pas qu'elle ait pu sortir à ce moment-là.

- Elle a fait sans doute une overdose. Il faut la transporter à l'hôpital. Reprit-il.
- Bien, on y va tout de suite. Fit un autre.

Je n'ose pas leur demander si je pouvais les accompagner. De toute façon à quoi aurais-je servi ?
Eoko est allongée sur une civière pendant que deux secouristes la soulèvent. Je la regarde partir, elle ne me voit pas. Et c'est tant mieux... Je me passerais bien de son regard haineux.
Arrivée dans le véhicule, les sirènes s'enclenchent puis l'ambulance s'éloigne jusqu'à ce qu'elle ne soit plus dans mon champ de vision. Je suis soulagé que ma sœur soit en vie... Cependant, je l'imagine une fois ressortie de l'hôpital... Que fera-t-elle ? Une autre tentative de suicide ?

- Naruto, je crois que nous avons à discuter. Dit Iruka.

Il est resté silencieux durant toute l'intervention. Je l'avais oublié.

- Je ne pensais pas que cette histoire aurait une telle ampleur.
- Et moi donc... Murmurais-je.

Il s'assit sur le canapé prenant l'air d'une personne choquée par les évènements et ne dit plus un mot durant plusieurs minutes. Je viens m'asseoir près de lui en silence.

- Ce n'est pas possible... Fit-il soudainement.
- Si, malheureusement.
- Je ne peux pas le croire.
- C'est pourtant vrai.
- Et ta mère ? Pourquoi n'est-elle pas avec vous ?

J'ai baissé la tête lorsque je sentais mes larmes monter.

- Elle est décédée l'an dernier dans un accident de voiture.

Iruka resta béa. Je poursuis :

- J'en ai accusé Eoko parce qu'elle était avec elle. Je lui ai pourri la vie à cause ça !

Cette fois mes larmes coulaient.

- Je ne sais pas ce qui m'a pris. En plus, je ne le pensais absolument pas. Mais il me fallait une personne sur qui je pouvais me défouler. Au lycée, je suis sans arrêt montré du doigt par les élèves et les profs. Pour eux, je ne suis que le fils d'un drogué, menteur et violent. Ils me comparaient toujours avec ce type parce que je suis bagarreur et insolent envers tout le monde. Mais à ma sœur on ne lui faisait aucune remarque de ce genre. J'étais vorace. Alors chaque jour, Eoko en payait les frais : je la rabaissais, je l'insultais, je lui répétais qu'elle ne servait à rien... Pendant un certain temps, j'ai pris plaisir à la faire souffrir, je me disais qu'elle devait en tant que sœur connaître la même douleur que moi. C'est pour ça que j'ai continué encore et encore jusqu'au jour où elle en a eu assez.

- Le jour de sa fugue ?
- Oui.

Il y eut un lourd silence de je ne sais quelle durée. C'était pesant.

- À croire que je suis né pour foutre la merde autour de moi. Dis-je à voix basse.

Iruka me fixa, désemparé. Il m'avait entendu.

- C'est plutôt moi qui ne sers à rien... Je me demande même si je mérite de vivre.
- Naruto, tu ne dois pas te dire une chose pareille. Chaque être humain a sa place dans ce monde et il en va de même pour toi.
- Certains n'ont rien à faire sur Terre.
- De qui veux-tu parler ?
- Des criminels en général.

Il ne dit rien. Il doit penser que j'ai raison, qui sait ? À moins qu'il ne réfléchisse à une riposte.

- Tu n'as sans doute pas tort, Naruto. Mais tu dois avoir une raison particulière pour dire cela. Est-ce que j'ai juste ?
- Non aucune. Dis-je sans réfléchir...

Menteur. Pourquoi ne pas lui dire la vérité ? C'est quand même Iruka un homme de confiance ! Je sais qu'il me comprendra ce n'est pas n'importe qui. Oui, je dois avoir confiance en lui. Il est hors de question de tout garder pour moi aujourd'hui, je veux pouvoir parler, maintenant que j'en ai l'occasion.

- En fait... Si. J'ai des explications.
- Je t'écoute.
- ... Durant sa fugue, Eoko m'a raconté que... Qu'elle avait été agressée par une bande et qu'ensuite, des hommes se sont mis à la violer.
- ...
- J'ai haï ces types, même ne les en ayant jamais rencontré. Ils sont mauvais et méritent la taule. Parfois, je regrette que la peine de mort n'existe plus. Ça ferait du nettoyage. Et au moins, nous serions sûrs qu'ils ne répéteront ni cette erreur... Ni aucune autre.
- Donc pour toi la condamnation à mort serait utile ?
- Pour ce genre de criminel, oui. Je pense. Ou les tuer moi-même serait plus juste.
- Se venger de cette façon n'apporterait rien.
- Que suggérez-vous ? Vivre sa vie en oubliant son passé quel qu'il soit ?!
- Il le faut bien, Naruto.
- Je ne suis pas d'accord avec vous !
- Je comprends, mais c'est comme cela qu'il faut vivre. Avancer loin devant et laisser le passé derrière nous. Naruto, c'est la difficulté de la vie surtout pour un garçon de ton âge.
- Jamais je ne pourrais vivre comme ça...
- Alors Eoko non plus.

Il se leva d'un coup. Son visage semblait exprimer de la déception. J'ai seulement dit ce que je pensais et je ne vois pas quel est le rapport avec ma sœur ?
Iruka prit sa veste sur le portemanteau et me regarda ensuite.

- Tu n'as pas l'air de comprendre.
- Non pas vraiment.
- Tout à l'heure tu as dit lui avoir gâché la vie non ?
- Oui c'est ce que j'ai dit.
- Alors sans doute qu'elle aussi voudra se venger. Peut-être qu'elle en sera à vouloir te tuer.

Mon corps frissonne.

- Est-ce que tu veux ? Demanda-t-il.
- Je... Enfin, je...

Je reprends ma respiration.

- Non je ne veux pas.

Il sourit. Puis il marcha vers la porte d'entrée et s'empara de la poignée.

- La vengeance n'est pas une solution à prendre, tu peux me croire. Je sais ce que c'est.
- ...
- Les ennuis finissent par s'arranger un jour ou l'autre, parfois il faut attendre longtemps afin de se reconstruire. Mais ça s'arrange toujours ne l'oublie pas.
- Oui. J'y songerais.

Merci pour tout... Iruka.

- À bientôt.
- Ouais.

Il ouvrit la porte après avoir enfilé sa veste en cuir. Lorsqu’Iruka referma la porte d'entrée, je pus souffler de soulagement. Enfin ! Tout le poids que j'avais sur le cœur s'est allégé. Chose à laquelle je ne pensais jamais me débarrasser un jour. C'est bon de parler un coup et les paroles de mon ex-instituteur se sont avérées très réconfortantes. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais discuté de ces problèmes à personne, même pas aux profs. Soit parce qu'ils me donnaient l'impression de s'en foutre royalement ou soit parce que j'avais peur que cela circule dans tout l'établissement. Surtout quand on sait qu'un certain Kiba Inuzuka y est inscrit. Celui-là est au courant de tout ! Des moindres rumeurs en passant par la vie privée des autres. Par quels moyens s'y prend-il ? Je n'en sais rien, néanmoins des ragots raconteraient qu'il utiliserait le proviseur qui est un ami intime de sa mère, il parait, afin de se renseigner sur chaque élève que la majorité des professeurs jugeaient turbulents, insupportables, voire déglingués : comme moi par exemple. Quoi qu'il en soit, c'est fini ! Je suis libéré des chaînes du silence. Ces chaînes qui m'étouffaient de jour en jour, d'année en année se sont brisées en un instant.
Je... Je vais également tenter de discuter avec ma sœur à moins qu'elle ne m'envoie balader comme la dernière fois. Non, cette fois je vais être plus insistant et tant pis si elle fait une crise de nerfs du moment que ça ne la tue pas. Mais avant, aller lui rendre visite est une priorité à laquelle je ne peux ignorer même si je n'en ai pas très envie... Bon, de toute façon elle est sûrement encore inconsciente, je n'ai rien à craindre (pour cette fois, disons).

Le lendemain aux alentours de 13h, je me mets en route pour l'hôpital à pied. Arrivé là-bas, je demande à la secrétaire d'accueil le numéro de la chambre d'Eoko.

- Elle est en chambre 26 au premier étage.
- Merci.

J'ai pris les escaliers pour m'y rendre (marcher un peu ne fait de mal à personne). Et là je me trouve devant la porte 26, c'est ici. Je parviens à l'ouvrir malgré le stresse qui me possède. Je m'aperçois qu'Eoko n'est pas toute seule, elle est en compagnie d'un type qui lui caresse les cheveux alors qu'elle est en plein sommeil. Il est vêtu d'un long manteau noir ébène tout comme ses chaussures. C'est qui celui-là ?

- Hé ! Qu'est-ce que vous... ?

Je n'ai pu terminer ma phrase tellement je suis sous le choc. L'homme me dévisagea, surpris. La haine me monte à la tête et l'envie de tuer me prend soudain. J'ai du mal à croire ce que je vois... Ce visage, ces yeux, ces cheveux ! Non... C'est un cauchemar, qu'on me réveille !

- Toi... ?



Ça va ? Pas trop saoulant à lire ? Quelles sont vos impressions ? Est-ce assez aéré ? Le prochain sera mieux je pense j'ai une petite idée de la suite ^^

Trop contente ! Hi Hi Hi !




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